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#1 2018-11-04 13:47:33

Waltz

Par une nuit embrasée...

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Soir.

Le village d’Entartetorheit était un brave hameau de la province du Sanctuaire d’Emeraude. Situé un peu au Sud de Laddplatz, il avait la particularité d’être coupé en deux par une puissante rivière dessinant un ravin à travers la bourgade. Le coin n’était pas franchement loin des aires densément peuplées, puisqu’on distinguait les étalements puissants de la Nord-Bretonnie en regardant vers le sud depuis les collines qui avoisinaient Entartetorheit. Mais le trou était paumé malgré tout, surtout en cette fin d’hiver qui laissait la moitié des maisons vide, les rares artisans n’ayant laissé que leurs écuries verrouillées pour partir entre les murs d’une place fortifiée le temps d’attendre le printemps. Ce qui expliquait en partie qu’on y prélevait rarement la taxe, et que de toute façon il ne figurait sur aucune carte.


C’était donc le coin parfait pour mener, en toute discrétion, un nouveau vol plané dans les limbes du crâne humain. Une fois de plus, Citrün et Gotthold furent emmenés par Waltz qui traînait toujours un petit bout de son armée avec lui. Ils passèrent bruyamment le pont de bois d’Entartetorheit, seul moyen de rallier les deux morceaux du village abandonné. Le silence régnait. Il n’y avait presque personne dans ce trou sur lequel les collines projetaient leur ombre, ce trou déjà scié par un ravin où coulait une rivière sans fond, ce trou que les collines oppressaient. Personne au moment où Waltz congédia son armée et où retentirent distinctement les mots du Gundorien à son capitaine de cavalerie : « Laissez-moi seul avec le petit et le vieux, comme d’habitude. Revenez à la nuit tombée ». Le gel crissait sous leurs pas. Personne non plus quand Waltz emmena, seul, Citrün et Gotthold jusqu’en haut d’une colline où se dressait, tel un squelette de bois, une grange massive et isolée. Personne ? Citrün se retourna pourtant, et fut le seul à distinguer sur le chemin une petite vieille fripée et osseuse, toute tordue.


La vieille gesticulante avait simplement mitraillé Citrün d’un rire dément, telle une hyène blessée, en soufflant d’une voix suraigüe qu’on ne connaît qu’aux centenaires aux portes de la mort :


- Vous allez mourir ! Vous allez mourir ! Aujourd’hui vous allez mourir !


Et la vieille folle disparut aussitôt.


Le boiteux arqua un sourcil inquiet, mais il n’eut pas le temps de poursuivre ses interrogations car l’enfant le tint par la main et l’entraîna dans l’ombre. Waltz entra dans la grange après Citrün et Gotthold. Puis il en referma les portes dans un claquement sordide.

#2 2018-11-04 14:02:15

Wilbert de Hohenzollern

Re : Par une nuit embrasée...

Le vent incisif de l'hiver tranche les doigts de Wilbert. Les cheveux flottant, la belle guerrière qui avait contacté Wilbert posa sa main sur l'épaule de Wilbert, comme une mère l'aurait fait avec son fils.

- C'est l'heure Wilbert. Allons-y.

- Tu as raison Eva, réglons cette histoire, dit-il d'un ton aussi glacial que l'air ambiant.

D'un signe de main, Wilbert lança l'armée en direction de la colline où tout devrait se finir. Eva, mère de l'ennemi, semble tiraillée entre le soulagement de la fin de ce conflit qui a déjà duré trop longtemps, et l'appréhension des prochaines heures, ressentant que ces dernières pourront être décisives pour le destin du petit, ainsi que pour la vie de tous les héros de cette histoire.

La nuit approche relativement vite, il n'est même pas encore l'heure du souper que Wilbert doit déjà allumer une torche pour voir correctement où il va.

Cette torche perce la pénombre jusqu’aux yeux de Waltz, qui observe à travers une fenêtre rudimentaire, inquiet, une armée en campagne qui se dirige vers sa grange. Mais c’est sûrement un seigneur local qui part piller des campements barbares durant la nuit, non ? Ils ne venaient certainement pas pour lui : personne n’aurait pu savoir qu’il menait ses expérimentations ici, là, maintenant ! Sauf si l’armée était dirigée de concert par quelqu’un de très proche de Waltz, quelqu’un qui SAIT…

La colline baigne dans l'obscurité, tandis qu'une brume glaciale s'installe à ses pieds. Ils encerclent alors une vieille bâtisse en bois.

Eva et Wilbert se regardent, il peut lire dans les yeux d'Eva son seul désir : que tout cela se finisse rapidement. Il incline légèrement sa tête, comme pour lui dire qu'il ferait en sorte que cette histoire s'achève vite.

Après que les hommes de Wilbert aient pris position autour de la bâtisse, qui servait de grange, l'Azurien prit une grande inspiration, et cria à l'homme qui se trouvait dans la grange.

- Waltz ! Libère le vieux Citrün et le petit Gotthold, et rends-toi ! Si tu fais comme tel, je te jure sur mon honneur que je ne te tuerai pas !

Dans la grange, le Gundorien se tourne vers Citrün, lui jette un regard noir et lui dit :

- Putain c'est qui lui ? Il marque un temps, comme s'il réfléchissait. On s'en fout ! Continue ! Je vais gérer ça !

Il se retourne, regarde entre les vieilles lattes de bois et vois Wilbert accompagné de sa mère. Il se met à hurler.

- Et tu vas faire quoi ?! Tu peux rien faire du tout ! C'est moi qui ait le vieux et le gosse !

D'habitude calme et froid, Waltz le sent. Il perd son impassibilité. La panique l'envahit. Il devient fou de rage.

Wilbert espérait une autre réaction.

- Tu ne comprends pas l'ampleur de la situation Waltz. Tu es seul. Mon armée encercle les lieux. Tu ne peux pas t'enfuir. Maintenant, sors.

Waltz continue de hurler, mais s'adresse à Citrün.

- Tu continues !

- Waltz ! Si tu ne sors pas avec Gotthold et Citrün dans 10 secondes...

Il réfléchit. Le fait-il vraiment ? Il n'en avait pas parlé à Eva, mais il n'y a pas d'autre solution.

- ...J'ordonne à mes hommes de mettre le feu à la grange.

Il n'y a aucune autre façon de le pousser à sortir. C'était son seul choix. Et même si la menace ne le fait pas sortir, il sortira obligatoirement quand la grange flambera.

Dix. Neuf.

Pourquoi a-t-il dit ça ? Il ne l'avait pas prévenue ! Et si Waltz ne sortait pas ? Et s'il laissait Gotthold et Citrün mourir dans la grange ? Elle tenta de se rassurer : ce n'était pas le moment de paniquer, peut-être Wilbert avait-il tout prévu.

Huit. Sept.

Impossible de se concentrer. Trop de pression. La panique l'emporte. Il fait tourner sa lame, essayant de réfléchir, en vain. Non, en y pensant bien, Wilbert ne ferait jamais ça. Il ne prendrait pas le risque de tuer le gosse.

Six. Cinq.

Il est fatigué. Il en a vécu, dans cette vie, ce vieux guerrier boiteux. Maintenant, même sa porte de sortie cherche sa mort. C'est peut-être même pour le petit qu'il s'inquiète le plus. Non seulement Waltz souhaite qu'il perde la tête comme son père, mais en plus il veut l'utiliser à ses fins personnelles.

Quatre. Trois.

Une peur incommensurable, c'est tout ce qu'il peut ressentir. De quoi traumatiser n'importe qui, encore plus un enfant. Il a même trop peur pour pleurer. Tout cela dépasse l'entendement d'un garçon d'une douzaine d'année. Tout ce qu'il espère, c'est que les gens qui sont dehors le sauvent de cette peur.

Deux. Un.

- Temps écoulé, Waltz.

Au moment où les soldats lancèrent leur torche sur la grange, tout s'accéléra.

Waltz, distrait par la bâtisse qui commence à brûler, ne voit pas le vieux Citrün le tirer vers le fond de la grange. Ce dernier enfonce la porte, et Wilbert court alors pour tirer Gotthold hors de ce tas de bois crépitant. C'est à ce moment-là que Waltz se relève et attrape Wilbert, et le fait tomber au fond de la grange, ce qui entraîne alors l'enfant avec lui. Waltz affiche un rictus de colère. Jamais il ne laissera quelqu'un lui voler son outil. Il bloque alors l'accès à la sortie.

- Je vous rejoindrai !

Gotthold se cache derrière Wilbert. Ce dernier le pousse sur le côté, car le terrain va devenir dangereux. Le Gundorien et l'Azurien se font donc face, tous deux prêts à bondir.

- Waltz, tu peux très bien abandonner maintenant. De toute façon, même si tu me tues et que tu récupères Gotthold, tu n'as plus Citrün pour t'aider à accomplir ton plan.

- Jamais ! J'vais te buter ! J'm'en fous de Citrün, j'ai plus besoin de lui !

Waltz était certes fou de rage, mais il était surtout paniqué. Wilbert, lui, est à l'affût de moindre mouvement de Waltz, mais il prête aussi attention aux poutres de la charpente qui risquent de lâcher à cause des flammes. Malgré cela, l'heure de la confrontation est arrivée, et les deux guerriers sont déterminés à se battre.

#3 2018-11-04 14:25:14

Waltz

Re : Par une nuit embrasée...

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Le premier coup d’épée est d’une telle violence que Wilbert doit maitriser sa surprise pour l’esquiver correctement : Waltz est d’une brutalité hors-norme ! Le coup circulaire arrache des copeaux de bois à la poutre déjà fragile qu’il frôle. Se battre dans une grange en flamme avec un gamin entre les deux… Wilbert sent l’air que la lame adverse déplace devant son nez. Il réplique directement avec le même coup d’estoc qui avait eu le seigneur Khnyd à la poitrine, mais Waltz fait glisser la lame de son adversaire sur la sienne dans une parade qui fait remonter la pointe de son épée jusqu’au visage de Wilbert, sous les yeux effrayés du petit Gotthold. Alors que l’atmosphère devient rougeoyante, l’Azurien évite de peu d’être embroché par les yeux, en s’accroupissant : et c’est à cet instant qu’il réalise que l’air de la grange s’épaissit d’une fumée mauvaise. Il pleut de fines braises sur Gotthold, recroquevillé de peur, sur Waltz fou de rage, et sur Wilbert accroupi face à lui.


- Ah mais oui, Wilbert de Hohenzollern ! Je me disais bien qu’on se connaissait ! Dans la famille, les gens ont toujours quelque différent, n’est-ce pas Wilbert ?


L’Azurien opte pour une attaque au marteau avec son épée, mais Waltz passe sur le côté et manque de peu de le percer au flanc, sous une pluie de décombres enflammés. Les trois personnages se mettent à tousser de façon irrégulière.


- C’est donc Eva, ma mère, qui t’a conduit ici jusqu’à moi.


Waltz se projette brutalement au contact de Wilbert, les deux lames s’entrechoquent face aux flammes, et dans une chaleur étouffante. Waltz tente d’attraper Gotthold avec sa main libre, mais l’enfant est aussitôt ramené dans un cri par une traction brutale auprès de Wilbert.


- Toi aussi, tu happes la surface de Son œil ? Toi aussi tu ressens couler les flots dans tes veines ? Les flots maudits ? Toi aussi tu espères les maîtriser, être plus fort que nos aïeux ?


Wilbert ne répond pas. Il ne veut pas les entendre. Les applaudissements. Dehors la nuit hurle. Il lève le regard vers les yeux de Waltz écarquillés par la colère, flottant sur un visage déformé par des veines saillantes et par les vagues de chaleur, et il souffle, résigné :


- C’est trop tard pour tout arrêter. On t’avait laissé une dernière chance, mais tu es allé beaucoup trop loin. Le plus propre c’est encore de te tuer et de tout brûler.


- Que voilà une merveilleuse épitaphe !


Une poutre enflammée s’abat dans un souffle ardent aux côtés des deux adversaires. La diversion vaut une demi-seconde, et c’est pourtant suffisant pour que Wilbert, en hurlant de tous ses poumons à travers les flammes, écarte d’une violente parade l’épée de Waltz et donne un ultime coup d’estoc dans le visage de son adversaire. Aussitôt, mut par les cloches assourdissantes du reflexe pré-mortem, Waltz entend hurler les tambours de KXMNXT en voyant la surface du miroir s’approcher de ses yeux. Le Gundorien projette automatiquement son avant-bras devant son visage pour se protéger, mais la pointe de l’épée traverse le bras en glissant gracieusement entre le radius et l’ulna. Et elle finit sa course dans l’œil gauche de Waltz.


Wilbert n’attend plus face à l’effondrement de la grange, il retire son épée d’un geste sec sous un hurlement de Waltz et, saisissant Gotthold, s’enfuit par la porte qui n’est plus obstruée.


Mais dehors…


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Un carnage ! L’armée du Gundorien était de retour à l’heure pile à laquelle son maître lui avait donné rendez-vous, et entreprenait de mettre en pièce les soldats d’Eva et de Wilbert.


Dans l’entrebâillement d’une grange embrasée qui projetait des cendres brillantes à travers l’ardente nuit, au sommet d’une colline rouge surplombant le massacre, Wilbert vit se redresser, lentement, tel un serpent, une silhouette.


- Rien n’est fini, bava Waltz à l’œil crevé et au bras gauche inopérant, tandis que s’écroulait la grange derrière lui.


- Eva, cria Wilbert que le fracas de la mêlée séparait du reste des troupes, fuyons maintenant qu’on a Gotthold et Citrün !


Mais le piège de la cavalerie de Waltz se refermerait trop vite. Déjà Waltz marchait avec un groupe d’homme qui s’étaient rassemblés derrière lui dans le chaos, vers sa mère qui était occupée avec des fantassins. Elle ne vit pas arriver son fils qui brisait les lignes des lances sur lesquelles pleuvaient des flèches que la nuit rendaient imprécises. Elle ne le vit pas se dresser derrière elle. Mais elle l’entendit dire :


- Est-elle assez épaisse ma carapace ?


La lame traversa la poitrine de la femme sous le regard ahuri de Citrün qui protégeait Gotthold. Wilbert, un peu plus loin, entendit le cri d’Eva dans un frisson.


- Un matricide, ah super. Bravo, soupira-t-elle tristement, étendue au sol. On ne dépassera jamais cette folie qui nous pourrit. Notre famille est dégénérée.


Ses larmes coulèrent. Elle avait échoué, depuis le début sans doute. Le visage de son fils le lui répétait : c’était devenu un gribouillis sans forme duquel jaillissait la haine.


- Au contraire, je vais contrôler tout ça, le mettre en ordre et m’en servir pour rationnaliser notre monde. Mais ça te faisais trop peur. Tu étais trop lâche.


- Ce n’est pas terminé entre nous deux, fils. Les dernières paroles d’Eva furent d’un sérieux menaçant.


- Adieu mère.


Quand Waltz monta à cheval avec ses hommes en laissant le corps d’Eva sur le côté, Citrün comprit qu’il n’avait plus le choix. Il devrait faire diversion pour permettre à Wilbert de s’enfuir avec Gotthold, qu’au moins eux survivent à cette nuit embrasée ! Le vieux soldat saisit un cheval dont le cavalier était percé de flèches, et se rua au galop vers Waltz avec un courage indescriptible. Les deux armées étaient maintenant sur le village d’Entartetorheit. L’armée de Wilbert tentait de fuir à tout prix, et celle de Waltz de la couper dans sa fuite.


Or Citrün rentra par surprise dans la monture de Waltz, produisant un choc mortel pour les deux bêtes, et séparant l’armée ennemie de son chef. Les deux hommes, projetés dans la boue de la bataille, furent sonnés un instant mais se jetèrent aussitôt l’un sur l’autre. Impression de déjà-vu.


Citrün sourit au cœur de ce combat à l’épée contre Waltz. La diversion marchait. Le pont d’Entartetorheit était passé par Gotthold, Wilbert et les leurs pendant qu’il faisait face à Waltz. Le monstre devant lui dégoulinait de sang et d’écumes.


- Je vais devoir passer sur combien d’acharnés pour qu’on me laisse nous sauver tous ?, demanda Waltz sur un ton plaintif, l’épée à la main. J’ai effacé Anastasia, Eva, et maintenant c’est comme si je t’avais déjà tué Citrün. Pourquoi ? Pourquoi personne me laisse faire ?


- J’ai passé ma vie à fuir, Waltz. Ce n’est pas moi qui aura la réponse, cria Citrün. Je me sens apaisé. Je les entends enfin, tu sais ? Les yeux de Citrün se firent humides. Le vieux soldat boiteux observa sa vie défiler en arrière-plan. Il n’y avait plus qu’eux deux, tandis que l’armée de Wilbert détruisait le pont du village pour empêcher celle de Waltz de l’attraper.


Je les entends les voix narratives ! Les échos assourdissants !


Il nous entendait.


Je les vois ces visages ! Les déclinaisons de Ciemnota !


Il nous voyait.


Je sais qu’on ne peut pas s’opposer à eux ! Ils déterminent tout ! Et me voilà immortel dans les séquences passées que leur imaginaire anime à l’infini ! Et me voilà inexistant après cette scène qui marque la fin de ma souffrance, Waltz ! C’est terminé, je suis serein, enfin ! Merci.


Sous les yeux de Gotthold, enfant réfugié de l’autre côté du pont effondré, en sécurité, que Wilbert serrait dans ses bras,


Waltz plongea son épée entre les cotes de Citrün.


Et nous applaudîmes ! Nous applaudîmes !


Car, faisant de Citrün une entité-personnage immortelle en nous donnant la capacité de revenir en arrière à volonté, de le re-lire et de le faire exister dans notre matrice tant qu’il nous plaira, Waltz prononça à l’envers la seule marque d’identité qu’il lui connaissait :


- Adieu Nürtic.


Adieu Nürtic de la Plaine du Dragon.


Par-dessus le vide du ravin, sous le regard lourd de KXMNXT-Ciemnota, et de toutes les voix narratives qui ricanent avec sadisme dont nous sommes les déclinaisons, entendant nos applaudissements cyniques, Gotthold vit Nürtic s’écrouler. Une question vola au-dessus des cadavres et des flammes qui dévoraient Entartetorheit, quand Gotthold, fils d’Anastasia d’Epervine, cria :


- Qui est mon père ?


De l’autre côté du pont dont la rivière emportait les débris, Waltz observait en compagnie de son armée, Wilbert et ses hommes lui échapper avec Gotthold. Il avait perdu. Perdu. Alors, déterminé à pourchasser ses ennemis jusqu’en enfer, il eut un geste étrange donc il ne sut pas sur l’instant d’où il provenait. Il referma la visière du casque qu’un de ses capitaines de cavalerie avait vissé sur sa tête pour l’embarquer au galop, mais il referma cette visière avec la pointe de son épée. Et il répondit – car pourquoi le lui cacher désormais ?-, haussant les épaules :

- Gotthold, ton père est Hans Von Festung.

Et l’écho d’une étrange mélodie s’insinua dans les esprits…

https://www.youtube.com/watch?v=76wOVyXUmSk

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