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#1 2018-06-19 20:41:41

Achemond Bonh

[Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

Alors qu'il se dirigeait vers la Taverne des Bons Rieurs, les pensées s'agitaient dans la tête du Prévôt des Marchands d'Okord. La journée aurait pu être bonne, sans cette attaque des Rebelles sur le site de production du Calvok... Fort heureusement, l'artisan avait pu déplacer à temps certains stocks. Mais les pièces principales de production, les alambics, les barriques, quelques presses et autres accessoires avaient disparu durant l'offensive.

Mais le drame ne s'arrêtait pas là ! Un des maitres artisans avait également disparu ...

Les guerres civiles sont la ruine de tout Royaume, se dit le Marchand. Il est temps que je fasse quelque chose !

D'une main ferme, il poussa la porte de la Taverne et se dirigea vers le comptoir. Après avoir passé commande pour une bière, une petite blanche brassée dans l'Est, il pris place à sa table habituelle.
De sa besace, il sorti quelques feuilles de parchemin, une plume et son encrier. L'air pensif, il se mit à écrire...

Achemond Bonh a écrit :

Okordiennes,
Okordiens,

L'heure est grave... Dans la guerre civile qui déchire notre Royaume, nous avons manqué de perdre l'un de nos biens les plus précieux.
Le Calvok !

Cette boisson, connue de tous, dont le secret de fabrication est sans doute mieux gardé que le détail des tenues intimes de notre Roi, a manqué de disparaitre sous les coups d'épées de certains d'entre nous.
Il est désormais temps de sauvegarder notre patrimoine culturel !

En ce Mardor, 19e phase de l'automne de l'an VI de l'ère 18, je lance une croisade pour la protection des productions locales d'Okord.
Que les petits artisans, les grands maîtres brasseurs, les amateurs de doux breuvages, les magiciens de l'alambic, les faiseurs de miracle de la distillation, les expérimentateurs gustatifs se fassent connaitre.

En la Taverne des Bons Rieurs, je prendre note de leur savoir et je le consignerai dans la Bibliothèque d'Okord, afin que les générations futures puissent bénéficier des bienfaits de notre production.

Achemond Bonh,
Prévôt des Marchands.

s4sw.jpg

Un nouveau pan de l'Histoire d'Okord va s'écrire, celui tant attendu des boissons ! 
Venez raconter par le détail, la fabrication, la recette, les ingrédients, les saveurs, 
des breuvages qui hantent votre imagination.

Faites rêver les lecteurs en titillant leurs papilles et délecter leurs oreilles de la douce mélodie 
d'une description poétique d'une boisson houblonnée !

#2 2018-06-19 21:19:48

Cynómric
Inscription : 2018-05-19
Messages : 198

Re : [Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

Hum, cela m'a tout l'air d'une escroquerie votre affaire marchand !
Je suis sûr que vous aller prendre nos recettes comme la mienne du meilleur cidre nous venant tout droit des dieux et essayer de le répliquer !

Escroquerie ! vous ne copierez pas mon cidre !


Seigneur de Galgatré

Hors ligne

#3 2018-06-19 23:51:59

Foulques de La Noue

Re : [Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

Soucieux de manifester son soutien au Prévôt des marchands d'Okord après l'expression déchirante de ses craintes pour le patrimoine énolique du royaume, le Vicomte de La Nouë lui fit parvenir dans les plus brefs délais par un messager une bouteille d'un vin rouge particulièrement sombre, au bouchon cacheté de cire pourpre, cette dernière frappée du sceau du cygne noirci à la suie. Cette bouteille était accompagnée d'une missive, cachetée selon les mêmes procédés:

Foulques de la Noue a écrit :

Prévôt Bonh, vos préoccupations suite à l’assaut des distilleries de Calvok ont trouvé écho chez certains de mes sujets, particulièrement chez mon maître vigneron. Après discussion il nous a semblé opportun de vous faire profiter d’une production certes limitée à l’heure actuelle, mais fort prometteuse.  Permettez-moi de vous enjoindre à décacheter cette bouteille, et vous servir un verre de ce vin afin que vous puissiez le humer et déguster, avant de vous compter les particularités de sa conception plus bas sur ce vélin.

Sentez son bouquet boisé marqué, mêlé d’oseille, de mûres et de champignons. Notez comme il est tanique, tant ces tanins accrochent à la coupe juste avant d’en prendre une gorgée. Goûtez le mariage de ces arômes une fois en bouche, l’accroche sage des tanins qui persiste encore une fois dégluti, cette note presque musquée.

Vous venez de découvrir le Quintevin, une cuvée spéciale de l’Altevin. Vieillie en fût de Durelin, arbre certes commun selon les régions mais que seul le tonnelier aguerri saura correctement préparer et cercler en fût.

Les cépages en sont situés en Okord oriental, entre les contreforts de la chaîne du Serpent, au bord du Grand Canal. Là, les plaines de l’Alte ont bénéficié à mesure des siècles de dépôts de limons successifs rythmés par les crues du fleuve.  Mon père, bien avant d’être fait chevalier, avait parcouru le pays comme simple membre d’une compagnie de mercenaires, et pu noter l’existence de ces cépages exceptionnels, ainsi que du savoir-faire des artisans locaux, situés sur les terres de seigneurs aux noms aujourd’hui oubliés depuis longtemps. Il m’avait compté avec moults détails ses efforts pour garder contact avec l’un des maîtres-vignerons du coin, dans l’espoir de pouvoir acquérir un lopin de terre dans les environs à la moindre occasion.

S’il n’aura pu le faire de son vivant, je me suis fais un devoir de réparer ce manque dès que l’occasion s’en est présentée. Et si l’Altevin reste un vin rouge de qualité, qui accompagnera correctement  le gibier, le Quintevin, lui, prend une toute autre dimension. Les pieds en permettant la production ne constituent que la petite dizaine d’hectares méridionaux les plus proches du Canal, ceux les plus riches en limons et bénéficiant du plus d’ensoleillement donc, mais également les plus à même de souffrir lors d’une crue. Il a donc été décidé de ne le déboucher en grandes quantités qu’au cours de cinq grandes occasions lors d’une année, d’où son nom. Ma famille embrassant le culte de Seir’A Neir depuis de nombreuses générations, l’une de ces occasions en sera donc comme vous pouvez le deviner la fête seranienne de l’Union. Pour les autres, elles restent actuellement à l’appréciation du seigneur et propriétaire des caves de La Malnouë, c’est donc à dire ma propre personne.

Si nous avons commencé à faire commerce de l’Altevin depuis de plusieurs années déjà, la production limitée de Quintevin ne le permettait pas jusqu’alors. Mais je suis certain qu’avec vos bons conseils nous saurons trouver les interlocuteurs appropriés !

Espérant vous avoir fait découvrir quelques arômes prometteurs.

Que Seir'A Neir frappe de son bras armé les malfrats menaçant vos commerces.

Foulques de la Nouë

Dernière modification par Foulques de La Noue (2018-06-19 23:54:37)

#4 2018-06-20 16:46:08

Houbi

Re : [Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

Le Seigneur Houbi n'a que faire de partager sa culture et traiter avec les marchands du Royaume, surtout en temps de guerre. Ainsi, c'est Baldur, son conseiller à la gestion économique et culturelle, qui prit soin de répondre à la demande d'Achemond Bonh. Dès la réception du courrier, il entreprit de réunir ses experts et répondit au Prévôt en expliquant dans les plus grand détails la préparation et l'usage de la boisson préférée des Marécages de la Tour.

Baldur, Conseiller d'Houbi à la gestion économique et culturelle des Marécages de la Tour a écrit :

Prévôt Bonh,

Acceptez d'abord tout mon support quand à la perte culturelle que vous devez subir à cause de la rébellion. Je suis profondément désolé des répercussions qu'a ce combat pour le bien du Royaume sur les institutions marchandes, que nous respectons beaucoup, ici dans les Marécages, car nous sommes aussi adeptes d'échanges commerciaux.

C'est d'ailleurs aussi pour cette dernière raison que je souhaite vous partager un élément fort, qui se cultive dans l'ombre et le recul de notre région depuis maintenant des décennies. J'espère, par la présente, vous en donner bon goût, car les récoltes sont bonnes et des exports seraient envisageables.

La Fouge-souille est un breuvage typique dont la préparation trouve ses sources dans la terre et la flore des marécages. Vous saurez reconnaître rien qu'au nom de ce breuvage l'ingrédient principal: la Fougère.
La préparation commence par la décantation en bocal de terre de gingembre: nous récoltons la terre dans laquelle a été récemment récolté un plant de gingembre, la mettons dans de l'eau afin de la vieillir pour quelques mois. La terre est chargée de sucs, qui se déposent dans l'eau au fil du temps: ils sont la principale source du goût prononcé de la boisson. Après plusieurs mois en bocaux, on la distille une première fois, ce qui a pour conséquence de séparer les sucs et l'alcool du reste de l'eau.
La fougère n'intervient alors que pour la seconde étape: des spores, récolté sur des feuilles de fougère, sont ajoutés à la préparation. C'est cette étape qui va beaucoup influer sur la qualité finale: pour la qualité la plus grande, la feuille est simplement secouée et les spores les plus goûteux, les plus âgés, tombent d'eux-mêmes dans la préparation. Cela nécessite de nombreuses feuilles mais assure un goût des plus raffinés. L'autre option est de racler les feuilles, afin de maximiser la quantité de spores: moins coûteux, mais moins goûteux, par cette technique l'on obtient une boisson secondaire, la Fouge-souillasse. Moins noble que la Fouge-souille, c'est une boisson de tous les jours.
Après un peu plus de temps en bocaux et une seconde distillation, on obtient les boissons finales. Faites d'alcool de gingembre et de fougère concentrés, elles se prennent dans des tous petits gobelets et, selon certains, facilitent la digestion. Les autres disent que c'est juste une raison pour en boire plus.

La Fouge-souille, si elle ne comportait pas les sucs de gingembre, serait extrêmement amère. Mais le gingembre contrebalance la chose de façon à faire un goût assez doux, sucré mais brûlant dans la gorge du fait de la forte concentration.

La légende raconte que la découverte de cette boisson a été faite par un vieux brigand célèbre du folklore des Marécages, qui était connu pour son intolérance à l'eau: il ne consommait que de l'alcool. Il s'était perdu une nuit près d'un village étranger, et il se devait de boire pour assurer sa survie. Il fit fermenter de la fougère, mais la solution était imbuvable. Vous devinerez qu'il trouva alors un champ de gingembre, et en ajouta un peu pour faire de sa préparation quelque chose de buvable. C'est, selon la légende, le premier prototype de Fouge-souille.

En bon commerçant, je vous propose une petite cargaison offerte par la maison, pour l’échantillonnage. Le messager qui vous accompagne en apporte douze bouteilles, mais je ne peux promettre que le malandrin n'y ai mouillé ses lèvres.

En espérant de plus amples échanges avec votre organisation,

Baldur, porte-parole d'Houbi chargé de la culture et de l'économie des Marécages.

Dernière modification par Houbi (2018-06-20 16:49:28)

#5 2018-06-22 14:28:53

Ser Roddrick Mayer

Re : [Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

Un jeune gringalet se faufila au milieu de la foule, qu'avait attiré devant la Taverne des Bons Rieurs, la rumeur de la requête du Prévôt des Marchands d'Okord.
Ce dernier, après avoir joué des coudes pour atteindre la porte, pénétra dans l'établissement et chercha des yeux le notable avant de s'en approcher.

B'jour M'sieur, je suis Pépin, apprenti bouilleur de cru au Puy Saint Goben. J'viens avec mon maître vous apporter de not' spécialité.
Tais-toi bougre d'andouille !

Un gros bonhomme, roulant un tonnelet avec difficulté, arriva à son tour jusqu'à la table du prévôt.
S'essuyant le front dégoulinant avec la manche jaunie de sa chemise, le grossier personnage s'adressa au notable d'Okord.

Bien le bonjour mon bon seigneur, je suis Maître Terkan, comme le disait mon jeune imbécile d'apprenti, nous voici venu directement du Morvan, du bourg du Puy Saint Goben. Notre Bourgmestre a obtenu l'autorisation du Vicomte pour que nous puissions vous apporter notre spécialité ! Voyez, seigneur, que votre appel n'est pas tombé dans les oreilles d'un sourd. hin hin hin...

Sur ce, le grassouillet personnage sortit un gobelet en bois de sa besace, qu'il essuya au passage avec sa manche, toujours la même, avant de le poser sur la table. A l'aide d'une vrille qu'il sortit à son tour de la besace, il perça un trou en haut du tonnelet et versa, non sans mal, le liquide dans la timbale.
Affichant un large sourire édenté... Maitre Terkan continua.

Voici le fameux "Saint Goben" ! Le délicieux brevage du Dieu Goben, dieu des arts, du travail et du commerce,... Il montra de nouveau ses chicots... Hein, Prévôt, le commerce c'est votre truc. hin hin hin...

Il fouilla une nouvelle fois dans son sac puis sortit un parchemin sale.

Ça c'est la recette mon bon seigneur, pour que vous puissiez la garder dans la mémoire de notre royaume !

Maître Terkan poussa le gobelet plein en direction du prévôt...
Derrière la bedaine du maître distillateur, le petit Pépin se mit à faire de grand geste en direction d'Achemond Bonh. Puis il s'eclama.

M'sieu, buvez pas ça !
Tais toi malotru, tu vois bien que tu importune ce monsieur ! lui envoya son maître
Qui voudrait d'ça M'sieu ? Il y a des gens qui sont devenu aveugle M'sieu.
J'aurais dû te laisser dans la mangeoire où ta mère t'avais jeté maudit orphelin !
Non M'sieu, on en donne même pas aux sauvages qu'on déloge d'nos terres.
Tais-toi j'te dis ! Sur le parchemin du bourgmestre, il est écrit que mon Saint Goben est très bon !
Il ne sait pas lire M'sieu ne l'écoutez pas !

D'un coup, maître Terkan frappa au visage le gringalet qui se réfugia dans ses mains.
Le gros bonhomme se retourna alors vers la table et tendit le parchemin au prévôt.

rdx5.jpg Vin d'orge épicé au lait de chèvre   ou    Saint Goben

A chaque recette son histoire. Voilà une maxime que respecte bien le vin d'orge épicé au lait de chèvre de la région du Morvan. Durant les guerres de succession d'Enigral, la région centrale d'Okord souffrit énormément de problèmes d'insalubrité de l'eau. Afin de forcer les populations à fuir et à ne plus nourrir leurs seigneurs, les hordes guerrières jetaient les corps des morts dans les puits afin de contaminer les sources. Le vin étant trop cher pour remplacer l'eau et source de nombreuses morts subites du nourrisson, une tradition jaillit alors de la région appelée aujourd'hui Morvan, celle de mélanger une recette de bière épicée, peu chère à produire, avec du lait de chèvre, bon pour les nourrissons. La solution à cette pénurie de source potable ayant été enraillée à l'époque par une invention artisanale, on associa le breuvage à Goben, dieu des arts et de l'artisanat. Dans la croyance local, c'est Goben lui même qui sauva un jeune enfant de la déshydratation en lui donnant la précieuse boisson.

Le vin d'orge épicée au lait de chèvre est produit en respectant les grandes étapes "classiques" de la production de bière.
Le brasseur va commencer par préparer les grains d'orge récoltés localement. Il va ensuite faire chauffer le malt obtenu à partir des céréales en lui ajoutant du houblon, des herbes et diverses épices qui auront un impact direct sur le goût et les effets du breuvage. Dans certains bourg du Morvan, on ajoute à cette étape de la ciguë et des baies de chèvrefeuille. Le moût ainsi obtenu va ensuite passer par une étape de fermentation durant laquelle le brasseur va incorporer le lait de chèvre.

Le résultat est une bière blanchâtre épaisse très fortement alcoolisée, portant un goût très particulier qui peut repousser aux premiers abords. Avec ses senteurs de fromage et d'urine de souris, son odeur caractéristique n'invite pas non plus à la consommation.
En plus de la soif qu'il pourrait épancher, le vin d'orge épicé au lait tend à produire différents effets physiologiques sur l'individu qui le consomme. Au delà de l'ivresse et de la gaieté, on compte bon nombre de troubles comme des douleurs abdominales, des vomissements, des maux de tête, des vertiges, des cécités temporaires et définitives, des paralysies ou des convulsions.

m8gj.jpg

De nos jours, le vin d'orge et de lait de chèvre est appelé le Saint Goben. Sa production est devenu désuète au fil du temps, seuls quelques bourgs produisent encore la boisson dans sa recette initiale.
L'emploi le plus fréquent qui ait traversé les âges restant l'utilisation de cette boisson comme d'un moyen de trancher un différend entre deux adversaires. Aussi, depuis de nombreuses années, certains seigneurs ont autorisé l'utilisation du Saint Goben lors des duels dît "de gueux", c'est à dire hors noblesse. Le dernier restant debout et vivant après une série d'absorptions pouvant alors demander à l’autre réparation d’une offense ou d’un tort.
Le duel "de gueux" visait à réglementer et limiter la violence suscitée par un conflit entre deux individus. Il obligeait les parties adverses à convenir, par le dialogue, du bénéfice obtenu à l'issue du duel et constituait une sorte de justice directe, qui permettait au seigneur de ne pas être mis à contribution.

#6 2018-06-23 18:33:21

Camalyenne

Re : [Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

Dame Isabel, Mandatée par la Marquise Camalyenne, se présenta devant le Prévôt, toussota pour attirer son attention puis, le saluant d’une légère révérence,   lui remit sans mot dire, un parchemin scellé du sceau des Wayne, ainsi qu’un petit sachet de plantes.
Quand le Prévôt fera sauter le sceau il pourra y lire :



Messire Achemond Bonh,

Ne pouvant actuellement faire de grands déplacements, car je porte en moi, presque à terme, le fruit de l’amour de mon mariage avec le Marquis Axlou.
C'est pourquoi, je vous envoie ma Dame de compagnie vous porter cet écrit.

Les informations qui me sont parvenues, m’annoncent que le Calvok si cher au cœur de La Comtesse Anastasia a failli être perdu, durant une attaque de rebelles.

Vous m’en voyez  bien attristée malgré que je n’ai pour ma part, aucun goût ni vocation pour ce précieux liquide cher à certains Okordiens.

Cependant, pour la mémoire de la Comtesse Anastasia, aujourd’hui portée disparue, je vous porte mon soutien.

Aussi, comme vous lancez une demande de se faire connaitre pour les amateurs de doux breuvages, comme pour les magiciens de l’alambic et autres, je me permets de venir vous parler de notre fabrication de Tisanes et d’Elixir Floraux.
Rien à voir bien entendu avec le Calvok, nos breuvages sont  destinés à tous, que ce soit hommes, femmes ou enfants.
Vous n’êtes pas sans savoir que les tisanes sont la base des soins de notre époque.

Du fait, c’est un commerce plutôt florissant et très utile.
En tant qu’Apothicaire, les recettes de mes tisanes sont, vous le comprendrez, secrètes. 
Je parle bien entendu des mélanges savants de plantes en tous genre comme des doses de chacune que je peux faire en mon laboratoire…

Toutes Tisanes à des bienfaits : certaines peuvent accroitre la fertilité,  d’autres la longévité,  d’autres vous soignent, et d’autres encore vous permettent de rester en bonne santé…
Il est de grandes vertus dans les Tisanes mon Cher Ami,  une Tisane peut donner de la Tonicité au combat, comme  elle peut être relaxante.
Certaines plantes, et croyez moi qu’il faut bien les connaitre, je disais donc, certaines plantes  facilitent les digestions difficiles et combattent les flatulences.
Plusieurs recettes favoriseront un bon sommeil réparateur tout en apaisant et rééquilibrant l'organisme stressé.

Je vous joins,  un échantillon de cette dernière,  pour vous aider à vous remettre de ces émotions que le pillage du Calvok.
Je vous la conseille en infusion.

Il existe aussi des tisanes pour ceux qui ont les pieds froids à la sensation de jambes lourdes et autres tracas.
Certaines plantes sont susceptibles d'apaiser certaines douleurs d'origine rhumatismale ou arthritique ainsi que certaines inflammations.

Il y a les tisanes des enfants : Des plantes douces conviennent particulièrement aux enfants. Elle les apaise et favorise le sommeil, rééquilibre les systèmes nerveux et digestif, nettoient les intestins.

Attention néanmoins aux préparations car le principe réside néanmoins dans leur très variable qualité: selon l'historique de sa préparation (conditions agronomiques de la croissance de la plante, protocoles de récolte, d'entreposage, de conditionnement et de livraison, etc.) une tisane peut s'avérer soit surdosée, ou dans le pire des cas, sousdosée au point de soit ne présenter aucune efficacité, ou même de présenter parfois des effets contraires à ceux cherchés.
Il va de soi qu’il faut savoir ce que l’on fait et bien connaitre les plantes pour n’empoisonner personne, sauf évidement si c’est le but recherché…

Il existe des  tas de possibilité de guérir beaucoup de maux comme d’aider à certains caractéres…
Tout cela pour vous dire que ceci n’est pas à la portée de tout le monde, il faut être expert en la matière.
Pour toute demande, mes préparations sont vendues en sachet avec  ces explications, selon ce pour quoi ces plantes sont destinées.

Quand à mes Elixirs Floraux, Ils commencent à être en vente  également et on de grandes vertus eux aussi. Mais comportent un peu d’alcool pour la conservation dans le temps.
Ils sont plutôt prévus pour les hommes ou les femmes  aimant l’alcool et notamment les troupes allant au combat.
J’ai également un mélange savant qui fonctionne très bien et qui rééquilibrent les troubles émotionnels et les blocages profonds.


En espérant que mon écrit vous soit utile et vous permette de faire connaitre nos Tisanes et nos Elixirs Floraux à tout Okord et au-delà des frontières.

Avec mes sentiments Dévoués,
Marquise Camalyenne De Wayne
Membre de la Vénérable société des apothicaires



Notice Tisane:
Comment faire :
Une tisane est une boisson aux propriétés faiblement curatives obtenue par macération, décoction ou infusion de matériel végétal (fleurs fraîches ou séchées, feuilles, tiges, racines), dans de l'eau chaude ou froide.
Les différents modes de préparation ont tous pour but d'extraire les principes actifs des végétaux.
La macération consiste à laisser tremper le matériel végétal dans l'eau froide pendant plusieurs heures. On parfume ainsi de l'eau à la menthe, à la mélisse, etc.
L’infusion consiste verser de l'eau chaude sur le matériel végétal puis à le laisser tremper pendant quelques minutes.
La décoction consiste à jeter le matériel végétal dans l'eau, à porter celle-ci à ébullition pendant quelques minutes, puis éventuellement de la laisser refroidir
La décoction contient toujours une plus grande quantité des principes actifs de la plante que l'infusion.
Ces modes de préparations servent tous à extraire les composés aromatiques des plantes. Dans tous les cas, le liquide obtenu est en général filtré avant d'être bu afin d’éliminer les petits résidus de plantes.



Notice Elixir:
Élixir et son utilisation :
Prendre 1 gorgée 2 à 3 fois par jour ou plus selon les besoin.
Vous pouvez aussi diluer dans un litre d’eau votre dose quotidienne d’élixir et la boire tout au long de la journée.
Pour équilibrer votre organisme en profondeur, il est conseillé de prendre l’Élixir pendant 28 jours (une lunaison complète) plusieurs fois dans l’année.
Cet Elixir peut avoir un aspect trouble, ce qui ne nuit en rien à sa qualité

Dernière modification par Camalyenne (2018-06-23 18:48:55)

#7 2018-06-28 17:43:48

Achemond Bonh

Re : [Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

La pile de feuilles de parchemin, posée sur le bureau du Prévôt, commençait à prendre de la hauteur. De bien belles recettes venaient s'ajouter chaque jour à celles déjà annotées. Pour peu que d'autres se lancent, on aurait bientôt de quoi faire rédiger un livre du Savoir d'Okord ...

L'idée faisait doucement son chemin dans les méandres de l'esprit d'Achemond Bonh.

N'hésitez plus ! Venez donc me présenter la recette de votre boisson préférée !

Et l'écrivain, plume à la main, se prit à écrire ce que l'individu suivant lui contait ...

#8 2018-07-01 22:20:04

Achemond Bonh

Re : [Event terminé] Pénurie de Calvok en Okord

Merci à tous les participants pour ces magnifiques récits.

Le topic est désormais clôt et les Mjs vont prendre contact 
avec les auteurs pour la suite des aventures.

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