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La clairière avec les deux rochers en forme de miche de pain, que disait le rapport de not'espion.
Là, deux chevaliers barbares avaient passé la nuit, et nous, on avait passé la nuit à aller les encercler.
50 gaillards la bave aux lèvres, cuirassés comme les coffres de la banque d'Okord.
V'la une matinée qu'elle allait être chouette, et les porteurs étaient à l'échauffement pour un prompt retour.
Cerise sur le pompon, z'étaient pas bien gros les barbares.
V'la t'y pas qu'y a un gars tout beau, genre cheval de prix, dents blanches et haleine de marjolaine qui débarque???
On a tout de suite pensé qu'on allait augmenter le butin, mais comme il avait les deux clés d'or sur fond de gueules, on a écouté quand même.
Et là, y sort le parchemin classieux avec des cachets de cire, et qu'y nous dit que not'bon roi estime que ces barbares sont trop forts pour nous, et que pour nous protéger, on avait pas le droit de les attaquer.
Comme personne avait pensé à prendre une pelle pour enterrer les témoins, on lui a pas fracassé la tête, et c'est en slip une main devant une main derrière qu'on est tous repartis.
Y'en a deux qui se sont bien marrés, c'est les barbares.
HRP: ce court rapport d'attaque de mon plus expérimenté capitaine illustre mon incompréhension devant des camps barbares classés "fort" pour moi alors que je suis capable de les attaquer à 300 contre 1.
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