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I - Meylïs Valesni
Ai-je fait quelque-chose de mal ?
Je ne vois que ça, pour quelle autre raison une jeune femme malade serait convoqué au palais…
Restons calme qu’ai-je fait ces derniers jours ? J’ai beau y réfléchir je ne vois pas ce qu’ils me veulent.
Et bien je suis un Valesni, je ne dois pas paniquer. Je verrais bien.
La pièce était silencieuse, le conseil observant la jeune femme. Petite par rapport aux autres occupants , elle était vêtue très élégamment, une longue robe couleur bleu et argent ainsi que plusieurs bijoux aux mêmes couleurs. Sa longue chevelure retenue en arrière par un autre de ses joyaux sans doute coûteux. Le tableau aurait pu être banal, si l’on en excluais l’étrange chevelure blanc-argenté de la femme, peu en accord avec son jeune âge.
Elle s’inclina doucement dans une révérence digne d’un manuel.
« Mes salutation au conseil restreint » déclara-t-elle avec une intonation charmante « Puis-je savoir la raison de ma présence ici ? »
La voix du conseil, un marchand avec une épingle en or sur la poitrine, s’avança et lui annonça :
« Mademoiselle Meylïs Valesni de Givresc ?
-Oui c’est bien moi »
La voix du conseil jeta un coup d’œil aux autres qui acquiescèrent en silence.
« En vertu de la loi Rack instauré par le comte Nek’Sen lors de la création des neiges éternelles, le conseil restreint à en ce jour jugé la duchesse Mizuki Usagi Inapte à la tenue de son rôle voir dangereuse pour le duché ! Au titre de cette même loi nous avons donc voté à l’unanimité
sa démission. Comme elle ne possède aucun héritier, encore et toujours selon la loi Rack, nous avons dû voter pour élire un remplaçant parmi la noblesse du domaine. »
Il avait déballé la phrase sans respirer, sans sourcilier et sans même une mimique ou un semblant d’émotion, il fini sa phrase par une inclinaison du buste :
« Bienvenue et félicitation à vous, Duchesse des neiges éternelles
-Et bien. Est-ce une blague ? Je ne suis pas qualifié pour tenir ce rôle
-Vous êtes de la maison Valesni, la plus ancienne famille noble du domaine, vous étiez ici avant même l’existence des neiges éternelles au sens juridique. Nulle doute que vous avez reçu une éducation de qualité Duchesse »
Il insista grandement sur ce dernier mot. Meylïs rejoins lentement ses pensées entre elles, elle s’inclina à nouveau.
« Si le conseil m’en juge apte… Je ne vous décevraient pas. Est-ce tout ? Puis-je me retirer chez moi pour me préparer à mes fonctions ?»
Le conseil parla a voix basse un instant , puis le marchand se rapprocha, donnant son bras à la future duchesse pour l’aider à rejoindre la sortie.
Alors qu’ils parcouraient les jardins du palais en sens inverse il lui parla d’un ton moins formel :
« Dame Meylïs ? Je sais que vous êtes surprise de cette nomination, mais laissez moi éclairer la situation je vous prie ! Les neiges éternelles sont … Chaotique, dame Mizuki nous à conduit a la guerre, seulement la guerre. Mais la guerre est mauvaise, mauvaise pour le peuple, la guerre est mauvaise pour les affaires, voila pourquoi nous avons préféré élire un dirigeant plus… inquiète pour le peuple, moins agressif ou prompt à déclarer la guerre, vous me comprenez toujours ?
-Oui je vous suis, il est vrai que la guerre nous épuise… Donc, vous m’avez choisie parce que je n’ai aucune attache au gouvernement n’est-ce pas ?
-Certes certes , nous espérons juste que vous ne prendrez pas de décisions inconsidéré comme la précédente duchesse. Que vous soyez plus ... attentive, à l’avis du conseil.
-Je vois je vois, le conseil n’est pas la pour être ignoré après tout »
Elle souri chaleureusement.
« Heureux que vous savoir plus conciliante. Votre intronisation est prévue dans une semaine, j’espère que vous serez prête d’ici la. Nous avançons vers de nouveaux jours, pleins de bénéfices, pour notre peuple bien sur »
Meylïs s’inclina en guise d’adieu, sans un mot de plus elle sorti du palais pour rejoindre son transport.
Ils me prennent pour une idiote… C’est affligeant. Pensent-ils profiter de ma maladie ? Ce sont eux les idiots alors, la faiblesse physique et intellectuelle sont deux choses différentes. Je ne suis pas vraiment d’avis d’être le toutou de ces arrivistes. Les Valesni étaient la bien avant eux, nous étions nobles que leurs maisons bourgeoises feraient encore des chevaux dans des bled paumé au-delà d’Osterlich.
Ces idiots veulent me commander… Mais ils m’ont confié le plus puissant pouvoir en ces terres, il ne manque juste qu’un peu d’agrément pour leurs faire comprendre.
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