Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 2018-01-14 16:28:27

Carmen

[Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Port de Nieblas, Orcanie


Carmen plissa les yeux. Les brumes orcaniennes s'étaient levées avec la fin de la matinée, et le soleil se reflétait en plein dans les eaux du petit chenal creusé en bordure des marais sacrés, qui se jetait, plus loin, dans le Grand Canal.

Depuis le bout de la jetée, la marquise de Guarida posa sa main au-dessus de ses yeux pour mieux contempler, de profil, la gigantesque rampe de lancement faite de poutres entrecroisées, et le non moins gigantesque navire qui était maintenu tout au bout de cette rampe, qui lui faisait remonter des souvenirs amers dans la gorge. Comparé aux petits navires de commerce et aux barques de pêche qui mouillaient dans le port, ce prototype de dromon valésian avait tout d'un géant.

D'ici, on pouvait distinguer les lignes peintes sur la forte coque en chêne pour délimiter la ligne de flottaison et les deux niveaux de rames. Le pont supérieur était surmonté d'un château à la proue, un à la poupe et un, plus imposant encore, au milieu. Ces trois gaillards devaient en théorie pouvoir accueillir entre cent cinquante et deux cents soldats. Les deux grands mâts de pin du dromon se dressaient fièrement par-dessus ce bel ouvrage comme pour fendre les restes de brumes et, pointant à la proue, l'éperon d'acier se tenait prêt à prendre d'assaut les flots.

L'équipage et les rameurs achevaient de se mettre en place, sous les gueulantes des contremaîtres qu'on entendait malgré la distance. Les rames étaient rentrées et bougeaient parfois du fait de l'installation des hommes sur les bancs de nage. Pour ce premier essai, aucun soldat ne serait embarqué, ni aucune des armes de siège qu'on pouvait installer sur les gaillards. Il était encore moins question d'un quelconque embryon de dispositif à feu grégeois. Il s'agissait de voir si l'édifice flottait, et s'il était manoeuvrable, assez en tous cas pour participer à repousser les traversées futures de la Horde.

Enrique Drenn, l'architecte en chef, qui se tenait légèrement en retrait de la marquise avec une partie de son équipe, masquait du mieux qu'il pouvait son anxiété et se retenait de trop triturer sa barbe blanche. Ce navire représentait l'aboutissement de trois ans de travaux et de recherches, à partir des observations qu'ils avaient pu faire, lui et ses assistants, au fil de nombreux allers et retours en Valésiane à bord des vaisseaux de la Compagnie Marchande Orcanienne. Aidés par des hommes du vicomte Rode d'Ebbenberg, il leur avait fallu calculer les rapports de taille, estimer les masses, le tyran d'eau, la taille de la quille, imaginer à partir de cela -et à partir de la galère de commerce que Carmen s'était fait offrir par la République- l'ossature de la coque, l'architecture intérieure, la position des bancs de rame, le volume des ponts et des cales... Tout cela et bien d'autres efforts encore, pour aboutir, après un chantier de plus d'un an pour lequel il avait fallu raser une forêt, à ce monstre en dehors des proportions de tout ce qui naviguait sur le Canal. Autant dire que l'homme jouait là sa carrière.

Le pavillon aux armes de la marquise fut hissé. Le navire était prêt.

Carmen posa furtivement ses lèvres sur la caducée qu'elle portait à son cou. Elle se tourna vers l'architecte qui inclina prestement la tête, imité par ses assistants et par les deux hommes de la maison Ebbenberg. Eardwulf, le vieux capitaine, et Olenk, pour le charpentier. Carmen fut fière de s'être souvenue de leurs noms. Elle embrassa du regard son mari Loth, ses quelques généraux présents et le prévôt de Nieblas, et fit signe au héraut, qui sonna.

Et le dromon s'élança.

Dernière modification par Zyakan (2018-01-14 16:55:59)

#2 2018-01-17 11:31:14

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

L'Intendant suprême se trouvait aux côtés de la Marquise pour admirer la nef fraichement achevée. Une moue sceptique dessinée sur le visage, il regardait les opérations de lancement se dérouler sans mots dire.

Au signe de Dame Carmen, le bateau se détacha du quai, poussé par quelques perches habilement maniées par les constructeurs. Petit à petit, il s'éloigna prenant mètre par mètre, de la distance avec la rive. Un silence royal régnait parmi les participants, suspendus aux mouvements du dromon.

Cependant, ayant à peine pris le large, des bruits de voix se firent entendre. Répondant aux ordres du capitaine, les rames jaillirent des écoutilles, plongeant dans l'eau salée et faisant jaillirent l'écume. Un tambour se fit entendre, donnant une esquisse de cadence, mais lorsque les pelles quittèrent l'eau, à la fin du premier mouvement, un bruissement agita la foule des spectateurs.

Tous avaient vu l'oscillation du navire, ballotant de bâbord à tribord ! Très lentement, le dromon commença à avancer vers l'extrémité du quai, visant le milieu du Grand Canal, mais très vite, les rames se relevèrent, tant l'agitation du pont devenait insupportable !

Les lèvres pincées, Guyard Phauques se tourna vers la Duchesse et lui déclara.

Dame Carmen, je crains que votre coque de bois ne s'avère être un vulgaire balancier maritime. Il n'est pas possible de baser notre défense face à la horde sur l'utilisation d'un tel vaisseau !

Il va vous falloir revoir vos plans et concevoir un meilleur bateau, surtout si Okord doit le répliquer pour créer sa propre flotte de guerre.

Puis-je vous conseiller de vous rapprocher de la Maison de Karan, ils doivent avoir les connaissances pour construire ce dont vous rêver.

Pour ma part, je vais ordonner à Achemond Bonh de mettre à votre disposition ses meilleurs charpentiers et bûcherons. De la réussite de votre initiative dépend peut-être la survie d'Okord face à la Horde.

Tournant le dos à l'échec qu'avait été ce lancement, l'Intendant Suprême retourna vers son cheval, accompagné des ses scribes qui préparaient déjà les missives à destination des divers intervenants cités auparavant.

#3 2018-01-17 22:14:23

Samael de Karan

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Trois navires, apparaissaient au large. Ils s’avançaient très vite vers le port de Nieblas, ces bateaux étaient aussi rapide sur l’eau que les chevaux l’étaient sur terre. Ils n’étaient pas très grands, c’était pour cette raison qu’ils pouvaient aller aussi vite que cela. Mais c’était aussi grâce à une voile triangulaire imposante fixée au seul mât du navire. Très manœuvrants et leur faible tirant d’eau leur permet de s’approcher très près du rivage, voire de remonter des fleuves grâce à une fine coque.

La Maison Rochesterienne avait pu mettre la main sur plusieurs ingénieurs et maîtres de chantier des ports de la république Valésianne. Elle leur a demandé de créer un nouveau bâtiment, regroupant toute les technologies connues rapide, maniable et résistant. Les ingénieurs leurs ont proposé un projet inédit. Les Rochesteriens l’ont financé et nommés : Le Snilz.

En s’approchant de la côte, on pouvait remarquer que les bâtiments arboraient le drapeau de la Marine Rochesterienne. Dès qu’il sût que la Marquise De Guarida s’apparentait à mettre à l’eau son prototype, Samael, prit ses bateaux pour la rejoindre. Mais visiblement, c’était trop tard.

Les trois navires s’amarrèrent. Et on sortait les passerelles. Les hommes Rochesteriens sortirent en premier pour stabiliser les bâtiments. Puis, fut le tour de Samael. Il s’avança vers le cortège de la Marquise.

    ⁃    Marquise, bonjour.

Samael courba l’échine en direction de la Marquise.

    ⁃    Je ne veux pas paraître présomptueux, mais vous avez besoin de moi Marquise.

Il était présomptueux

Dernière modification par Rochester (2018-01-17 22:52:46)

#4 2018-01-29 09:08:05

Achemond Bonh

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Richement vêtu d’un pourpoint bleuté, Achemond Bonh déambulait sur le quai, discutant avec les badauds. Il observait avec attention les dialogues entre la marquise Carmen et son interlocuteur, qui visiblement, possédait de bons navires. Quoique ces derniers ne semblaient pas particulièrement dédiés à faire la guerre, mais ils avaient fière allure, avec cette grande voile triangulaire.

Les marins, à bord, connaissaient parfaitement la manoeuvre, faisant glisser sur l'eau les bateaux, sans d'autres bruits que le grincement des poulies. Maitrise et efficacité semblaient leur maitres-mots.

Dame Carmen, Sieur de Karan, l'Intendant Suprême m'a mis au courant des déboires de votre ... votre ... bateau.

Je suis ici pour mettre à votre disposition les meilleurs charpentiers d'Okord et vous indiquer où trouver les meilleurs arbres la construction.

Avez-vous d'ors et déjà établi des plans pour ce futur navire ?

#5 2018-01-29 21:02:30

Safet Plizir

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

A bord de la version améliorée et Hallesque du Dromon Galéia d'apparat, Safet Plizir fit son apparition dans le chenal, son navire très fin pouvait naviguer à la voile et à l'aviron. il faisait 40 mètres de long et 6 de large.
Il portait à l'arrière un pont élevé avec de petites catapultes et ce qui ressemblait à des projecteurs de feu Grégeois, il était gréé en trois-mâts avec des voiles latines ou carrées, son éperon à l'avant joliment décoré mais redoutable lui donnait un air plus martial.
Son escorte composée de 200 hommes en armes sans compter les 100 rameurs, débarqua la première, suivi du marquis habillé simplement, en tenue traditionnelle des marins de sa lointaine contrées: turban à coque de cuir, tunique de coton brodée, pantalon bouffant et bottes de cuir souple, son sabre court de combat au flanc.

Une fois débarqué il demanda à être conduit auprès de Dame Carmen. Il lui rendit les hommages dus à son rang et entama la discussion:

"Dame Carmen, j'ai ouïe dire qu'un projet de flotte pour la défense du Royaume était imminent, j'espère qu'elle ne sera pas constituée uniquement par le grand navire pataud que j'ai croisé en chemin...sinon se sont les poissons du fond du Grand Canal qui vont être ravis et rassasiés.
Mais je ne suis pas là pour plaisanter, mon architecte naval est venu avec moi et pourra si vous le désirez vous présenter les plans du navire avec lequel je suis venu vous rendre cette visite de courtoisie.
Ce navire je pense n'a pas d'égal dans le monde connu en matière de vitesse et de manœuvres.
Sa puissance de feu peut être améliorée et bien équipé il pourra passer par le fond nombreux types de navires existants.
Il permet aussi de transporter rapidement 200 guerriers et d'aborder presque partout, ce qui peut être important dans une guerre d'escarmouches et de harcèlements."

Dernière modification par Safet Plizir (2018-01-29 21:52:52)

#6 2018-03-24 19:47:22

Samael de Karan

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Des mois se sont écoulés depuis l’échec de la mise à l’eau du prototype du navire de la Maison de Guarida. La Maison Rochesterienne croyait devoir confronter son projet du Snilz contre celui de la Maison Plizir, mais rien de tout cela n’eut lieu.
Les plans du Snilz étaient prêts avant même la conquête de Carovar par la Maison Rochesterienne, il avait de très nombreuses qualités : Une rapidité inégalée jusqu’ici, une maniabilité et une résistance à toute épreuve, une capacité de 100 hommes d’armes et grâce à sa voilure, aucun rameur n’est nécessaire ainsi que la possibilité de remonter les fleuves grâce à une coque unique en son genre. Et cerise sur le gâteau, les ingénieurs Rochesteriens l’ont conçu pour pouvoir y ajouter des roues en bois de chêne pour être tirer par seulement quatre chevaux.

Samael comptait sur ce projet, évidemment, que la menace de la Horde était importante, mais il voulait aussi pouvoir le commercialiser et ouvrir une route commerciale fluviale vers l’Ouest, et plus particulièrement, Déomul avec un bateau Rochesterien.

C’était dans cette idée que le Karanien fit le déplacement vers la résidence du prévôt des Marchands en Okord pour faire avancer les choses.

    ⁃    Monsieur le Prévôt, notre projet a fait preuve de patience je crois, il est temps de passer à la vitesse supérieure et le construire en masse.

#7 2018-03-25 11:32:16

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

L'Intendant Suprême d'Okord ricanait discrètement aux propos de l'Archiduc. Le Prêvot lui, semblait très sceptique. Son sourire narquois aux lèvres, le premier pris la parole.

Sieur de Karan, avant de parler de production en masse, je serai curieux de voir vos charpentiers à l'oeuvre.

Veuillez, je vous prie, mander vos gens pour qu'ils bâtissent d'eux-mêmes une nef, qui servira d'exemple pour les autres.

Les deux hommes reprirent leur discussion sans plus se préoccuper des affaires de l'Okordien.

Un MJ réalisera un jet de dés:
1 ou 2 -> Le bateau coule.
3 ou 4 -> Le bateau flotte mais n'est pas utile.
5 ou 6 -> Le bateau est utile.

Le participant à pour charge de raconter la construction du bateau,
ses caractéristiques. Le MJ se chargera de raconter le lancement.

#8 2018-04-01 20:51:04

Samael de Karan

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Cela faisait presque un mois que le chantier naval de Lévant était submergé de cargaisons de tout genre, bois de chêne et d’orne, plusieurs centaines de mètres de cordes en chanvre, grelins et amarres. Ainsi que des centaines de mètres carrés de textiles pour les voiles en provenance des domaines de la Baronne Mazekeen Rochester et du Baron Magyar.

La Maison Rochesterienne avait pour mission de fournir un prototype de la version de militaire du Snilz pour combattre en pleine mer et défier toute force maritime étrangère.

Samael s’avançait vers la cale sèche où, ses ingénieurs, ouvriers et chefs de chantiers, travaillaient depuis le début pour concrétiser le projet. Il s’arrêta à côté de l’un des ingénieurs Valésian, ce dernier remarquant son maître, rangea ses plans et courba l’échine.

    ⁃    Je vois que vous avez presque fini, parlez moi un peu du navire et de ses capacités.

L’ingénieur se remit droit et tendit la main vers la base du navire, l’invitant à s’avancer près de la coque.

    ⁃    Bien maître, commençons par la coque. Elle a été entièrement faite en bois d’orne, le bois le plus dur et le plus tenace qui soit, qui nous vient de nos amis en Déomul. La quille, qui est la partie centrale de la coque, nous avons décidé de la renforcer avec du bois de frêne pour éviter que pendant les combats, le bateau, ne se brise en deux puisque le bordé a été volontairement aminci pour gagner du poids et améliorer la vitesse. Les membrures, c’est-à-dire les côtes qui vont former l’ossature du navire, ont été taillées dans du bois de chêne.

Les deux hommes montèrent sur le bateau pour inspecter le pont.

    ⁃    Ce navire, ne possède qu’un pont, enfin techniquement. Mais en pratique, il dispose également d’un faux pont permettant le stockage de marchandises et l’hébergement des soldats transportés. Sur le pont, construit en bois de chêne, nous avons installé une cabine à l’arrière. Alors que le faux pont, qui se trouve juste en-dessous du pont, lui a été construit simplement en bois de pin puisqu’il est déjà entouré de chêne, on y trouve la soute à biscuits et munitions à l’arrière et la soute à voile à l’avant. On peut passer du pont au faux pont par l’écoutille.

En contemplent le seul mât présent, il continua

    ⁃    Ce mât en chêne, cerclé par du fer pour le renforcer, est capable de supporter d’incroyable vent, ainsi qu’une voile avec une surface aussi grande que le navire lui même.

Reprenant son souffle, l’ingénieur reprit

    ⁃    Grâce à un gouvernail à la pointe de la technologie et à la finesse de sa coque, le Snilz est maniable aussi bien en mer que sur un fleuve au demi mètre près, 5 marins sont suffisant pour le manier. La voile ayant une surface importante, la vitesse de déplacement du navire est, par conséquent, très élevée. Sur le faux pont, on peut stocker l’équivalent de trois chars okordiens, et 100 soldats au maximum. Sans oublier qu’il est conçu pour pouvoir y ajouter des roues en bois de chêne pour être tiré par quatre chevaux.

En soupirant, Samael comprit ce que l’ingénieur voulait dire

    ⁃    Il est donc prêt, vous avez fait tout votre possible.

#9 2018-06-10 21:41:54

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Le Prévôt Achemond Bonh, accompagné de l'Intendant Suprême Guyard Phauques, firent leur retour sur les quais d'Okord. Voici plusieurs semaines que les deux hommes n'étaient pas venu inspecter l'avancée des travaux, plus préoccupées par les récents troubles en Okord.

La vue du nouveau navire, certes un prototype, mais flambant neuf, suscita immédiatement de l'intérêt. La nef était splendide ! Tel un épieux tendu vers le ciel, un mat surplombais le pont principal, sur lequel s'affairaient de nombreux marins. Les voiles n'attendaient que la première brise pour se gonfler et tirer le navire vers le large.

Un solide équipage de marins aguerris avait été recruté par la Maison Rochester et l'ingénieur en charge de la construction discourait sur les détails technique.


Messire Rochester, je dois reconnaitre que je suis ébahi par la stature de votre bateau. Cette nef me semble de toute splendeur et ses lignes sont ... magnifiques !

Si cet élément est aussi efficace qu'il en a l'air, vous aurez le soutient de la trésorerie royale pour en bâtir une centaine !

Puis, prenant place sur l'estrade dressée, les deux notables continuèrent de vanter les mérites du navire présent sous leurs yeux. Après quelques salutations d'usage, les marins prirent place en face des bouts et aidé de volontaires restés à terre, larguèrent les amarres.

De longues perches furent tendues depuis le bord afin de repousser le quai. La nef s'éloigna alors d'une dizaine de pieds. Sous les instructions énergiques d'un contremaitre, les voiles furent dépliées, tendues et placées sous le vent.

Petit à petit, le navire pris de la vitesse. Sous les hourras des badauds restés sur les quais, il commença délicatement à virer de bord, afin de tenter les premières manoeuvres basiques d'un navire militaire... Quand soudain ...

Poussant un cri de peur, l'ingénieur se jeta à l'eau et commença à nager vers le fruit de son labeur. Sous les yeux ébahis de Guyard Phauques, moitié braillant, moitié buvant la tasse, l'homme tentait de rejoindre le bateau.

Dans le fracas des vagues, les spectateurs purent entendre à mi-voix "sabord ouvert, sabord ouvert !" avant de comprendre qu'effectivement, l'ouverture permettant la manoeuvre et les réparations du gouvernail, était restée ouverte. Par vent arrière, les vagues venaient lécher la fenêtre et petit à petit, remplissait la poupe. On pouvait voir déjà le bateau s'enfoncer doucement par l'arrière.

D'un bon, l'Intendant Suprême se leva, blanc comme un linge…

Par tous les Dieux ! Ce navire est en train de couler !

Rochester ! Quel est donc cet enfer ?


Dans un guère meilleur état, le Prévôt des Marchands regardait l'océan les yeux dans le vague. Cette quête pour une flotte en Okord s'annonçait terriblement compliquée...


Résultat du lancer de dé...
1 - Echec critique
http://zupimages.net/viewer.php?id=18/23/npuv.png
Merci pour ce très beau texte, ainsi que les relances aux MJs.
Un échec critique ne veut pas dire la fin de l'aventure.
Si un autre joueur veut bénéficier de tes conseils, et/ou si tu
souhaites reconstruire le bateau à l'identique, tu auras le droit à un 
second jet de dés, que j'espère plus bénéfique.

Merci Rochester !

#10 2018-06-15 08:29:21

Jehan d'Ovalie

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Dans un nuage de poussière, une petite troupe d'hommes légèrement armés vint à s'arrêter pas loin de l'endroit où étaient rassemblés les différents protagonistes. D'un leste bond, Jehan d'Ovalie mis pied à terre et se dirigea à grandes enjambées vers la digue. Portant ses mains à hauteur de son front, il masqua le soleil montant afin d'observer avec plus de détails, la débâcle en cours.

Ses connaissances navales étaient bien maigres. En Ovalie, il n'était alors qu'un simple pêcheur, pas constructeur de navires. Cependant, contrairement à beaucoup de ses semblables, il possédait quelques rudiments de nage.

Le Seigneur d'Ovalie se tourna vers ses hommes et lança ses instructions. Deux cavaliers firent pivoter leurs montures et partir à brides abattures vers le Nord, afin de quérir d'autres bras. Les deux autres mirent également pied à terre et le trio se dirigea vers le Seigneur Rochester qui observait les évènements avec un oeil inquiet. Après avoir ôté son couvre-chef et s'être présenté, Jehan pris la parole.


    ⁃    Messire Rochester, je constate que la mauvaise fortune vous hante. Permettez-moi de vous aider à remettre votre navire à flots. Il a fière allure, ses lignes sont élégantes et il pourrait donner à Okord un avantage non-négligeable dans sa défense face à la Horde. Les hommes de la Maison d'Ovalie ne sont pas des marins, mais nous savons travailler de concert, faire preuve d'ingéniosité et d'efficacité.

Après une petite pause, qui se voulait théâtrale, l'Ovalien fit un pas de côté, se plaça à la droite du Seigneur de Rochester et se prit à admirer l'Océan agité devant lui.

    ⁃    Je vous offre mes services, messire. Ordonnez, nous vous aiderons.   


Le regard se portant au-delà de l'horizon, une douce chanson s'échappa alors de la bouche de l'homme.

Ovalie, ovalie,
Tu es de ce pays,
Où fleurissent amitié, sacrifice et défis,
Ovalie, Ovalie.

#11 2018-06-16 23:01:46

Samael de Karan

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Il l’espérait de tout cœur, il avait eu en ce projet de grands espoirs pour redorer le Blason de la Maison Rochesterienne. C’était d’ailleurs ce qu’il l’avait emmené à succéder à son frère Liam après sa mort. Samael serra très fort ses mains qui étaient accrochées à la rambarde de fer sur la quelle il s’appuyait pour assister, impuissant, au spectacle qui se déroulait devant ses yeux. D’un signe de la tête, il commanda à ses hommes d’aller secourir les marins et ouvriers qui étaient à bord.

Le Karanien lâcha un long soupire et secoua sa tête pour essayer d’échapper à la triste vérité ; C’est un échec fracassant !
Il descendit les escaliers de marbre qui reliaient les Haut-Jardins de Lévant au Port. Les descendants doucement alors qu’il faut environ une dizaine de minutes pour arriver en bas alors qu’à sa gauche, les soldats allaient secourir leurs camarades.

Pendant cette descendance, Samael cogitait dans sa tête. Pour lui, cela n’avait pas de sens, tout était calibré au millimètres près ; « Il devait flotter ! » S’écria le brun.
Des milliers d’heures de travail, des dizaines d’ingénieurs, des marchandises venant des quatre coins du continent. Ce qu’il ne comprenait pas non plus, c’était le fait que la version civile et marchande du Snilz était un franc succès, La Marine Marchande Rochesterienne n’utilisait que ce navire, son navire.

Il serra les dents, se sentant coupable d’avoir mit les vies de ces hommes en danger. Il avait voulu remplir les eaux du canal de ses bateau au point de faire grimper le niveau d’eau du canal.

    ⁃    Augmenter le niveau ?

Une lueur vint éclater dans ses yeux. Accélérant le pas

    ⁃    Le déplacement de l’eau ... bien sûr, le volume déplacé !

Sautant les trois dernières marches pour arriver au pont

    ⁃    Merde ... Merde, merde ! Archi ... Merde.

Il se plaça près de l’un de ses capitaines, il prit par le bras.

    ⁃    Prenez quatre bateaux et des cordes, vous allez me sortir cette épave de l’eau, tout de suite !

Il avait récupéré de l’espoir. On vint lui annoncer qu’aucun mort n’était à déplorer.
En regardant le navire être récupéré par ses hommes. Un homme se plaça à ses côtés, il se présenta et offrit ses services à la cause. Cela tombait à pic

    ⁃    C’est pendant nos durs épreuves que le Seigneur nous envoie ses meilleurs soldats. Savez-vous comment construit on la coque d’un bateau, seigneur D’Ovalie ?

#12 2018-06-17 09:00:07

Jehan d'Ovalie

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Déjà, les Ovaliens revenaient, plus nombreux que la première fois. C'est une petite trentaine d'hommes agiles mais musclés qui arrivèrent au pas de course, répondant à l'appel de leur Maitre. Certains portaient des cordes, nouées autour de la taille, d'autres une hache, une scie, quelques houes, divers outils. Le message sauta de sa monture et se dirigea vers Jehan.

        ⁃    Maitre, le forgeron et le menuisier suivent dans une carriole. Acelin les guidera jusqu'à vous.

Rapidement et sans besoin de consignes, les Ovaliens prirent place dans les embarcations qui allaient tirer le navire jusqu'au sec. Observant avec plaisir l'efficacité de ses hommes au travail, le Seigneur d'Ovalie se tourna vers son interlocuteur.

        ⁃    Messire, je n'ai pas l'éducation aussi poussée que la vôtre. Je comprends les enjeux liés à ces navires et je m'en satisfait. Si je comprends bien, il nous faut remettre à flot le fruit de votre labeur et ajuster quelques éléments de son architecture. En soit, il semblerait qu'il soit apte à la navigation.

#13 2018-06-18 19:00:57

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Un joueur est venu rejoindre Rochester.
1 point sera rajouté au lancer de dé.

#14 2018-07-07 20:34:34

Samael de Karan

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Samael avait remué ciel et terre pour trouver un moyen de faire flotter son Snilz. Après avoir logé le seigneur D’Ovalie dans une des ailes du Palais de Lévant. Il avait passé toute la nuit à chercher un moyen pour outrepasser le problème clé : Le poids du bateau. Car même si le bateau est petit, il est construit avec des matériaux encore trop denses. Fallait donc changer le type de bois mais cela n’était pas suffisant, même si le Karanien n’avait que des bases de la physique, il s’en doutait qu’il devait faire des changements supplémentaires pour alléger le bâtiment.
Alors que le soleil montrait ses premiers rayons. L’Archiduc se leva et alla donner un papier à un garde posté devant les portes de l’antichambre, à livrer aux ingénieurs se trouvant quelques étages en-dessous.

Il n’était plus du tout intéressant pour le brun de dormir, il devait trouver un bois plus léger en attendant que ses ingénieurs, qui soit disant passant sont payés à prix d’or, trouvent le moyen d’alléger le bateau en modifiant la structure du bâtiment. Il écrivit une lettre et l’envoya à son neveu Lévi Rochester et au Marquis Celay, il avait besoin de leurs bois spécifique, le sapin sylvestre, un bois résistant, léger mais surtout le moins dense de tous.

En longeant le quai, Samael pu inspecter les cordages et voiles provenant des Cités du Dominion d’Acre-la-neuve et de Salé. Le navire sorti de l’eau fut monté sur le chantier et glissait tout lentement à l’intérieur de l’une des trois cales sèches du Port de Lévant pour pouvoir le réparer.
Les ouvriers ont déjà eu pour consignes de commencer à démonter le pont et le faux pont, si le pont sera réutilisé, le faux pont lui devra être renvoyé pour permettre le fabrication d’un nouveau avec le bois que Samael avait demandé à ses alliés.

L’ingénieur Valésian en chef du chantier courut vers Samael, tenant dans ses mains des plans des modifications de la structure naval. En l’espace de cinq heures seulement, les ingénieurs avaient trouvé une façon de faire des économies de poids sans pour autant changer la forme du navire, mais simplement en modifiant la structure interne du navire.

Le Valésian, excité commença à expliquer les solutions, prodiges, que ses collègues et lui avaient trouvé. Mais il fut interrompu par l’Archiduc.

    ⁃    Nous avons des soutiens, attendons le seigneur d’Ovalie avant que vous ne m’expliquiez vos plans, il nous sera d’une grande aide.

#15 2018-07-07 20:40:46

Celay

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Le Marquis Celay fit promptement envoyer du sapin sylvestre afin de faire progresser la flotte, futur fleuron d'Estybril.

#16 2018-07-08 14:47:23

Lévi Rochester

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

J’avais reçu une lettre du Sud, scellé par le sceau de mon oncle. Depuis qu’il a commencé à œuvrer pour ce projet, j’ai plus vu mon oncle au repos, et il ne me rendait plus visite ici, dans le Nord, triste. Mais je savais que le projet était important pour lui et je devais répondre favorable à sa requête, enfin notre requête, puisque c’est à la Maison Rochesterienne que ce projet profite.

De Lévi Rochester,
À Samael De Karan Rochester,

Mon oncle,

Je te remercie de me permettre de t’aider, j’ai envoyé douze chars et quatre cents hommes pour escorter le convoi, huit mille cinq cents planches de sapin de sylvestre.
Sache aussi mon oncle que j’ai entière confiance en toi, tu mèneras le projet à bien. Car comme tu l’as dit, ce bateau et ses plans sont propriétés exclusives de la Maison Rochesterienne.

Ton neveu
Lévi

#17 2018-07-13 20:37:23

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Et voici que nos deux protagonistes firent leur retour sur le Port. L'oeil acéré, prêts à toute surprise, ils parcourent la digue et se rendent sur le chantier de la Maison Rochester. Une véritable fourmilière humaine s'agite autour de la carcasse d'un navire. Le Prévôt chuchote à Guyard Phauques quelques mots et ce dernier approuve en hochant simplement la tête. Tous deux reconnaissent l'étrave du navire ayant quelque peu ... coulé auparavant.

Mais cette fois, les ouvriers semblent mettre du coeur à l'ouvrage pour rattraper le temps perdu. Les ordres sont hurlés par les maitres d'oeuvres. Charpentiers, scieurs, porteurs et autres compagnons cavalent d'une poutre à l'autre.


D'ici peu, la nef, restaurée et ajustée, sera prête à prendre la mer à nouveau. 

#18 2018-08-21 19:36:21

Samael de Karan

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

⁃       Monseigneur, Nous sommes prêts. Susurra l’ingénieur en chef au Karanien

Le Valésian se dirigea vers les grues en invitant les seigneurs présents à le suivre et monter sur ces engins. Une fois aux sommets de ces grues, l’ingénieur commença à expliquer ce qui, d’après lui, avait causé le naufrage du prototype.

    ⁃    Messeigneurs, pour moi c’est aussi claire que de l’eau de roche, le bateau est trop lourd pour sa taille. En effet quand un objet est immergé dans l’eau où il coule ou il flotte ... enfin en général. Et bien c’est le volume, l’espace que prend un objet donné dans un endroit donné, alors le poids de volume que l’objet déplace et le poids de l’objet lui-même sont lié. Comme une même statue faite en bois ou en fonte change tout, même si les statues sont identiques le poids diffère. Même chose pour le volume de la partie immergée du bateau et le volume déplacé.

L’ingénieur reprit son souffle, façon déguisé de se retrouver dans ses pensées et éviter de paraître déconcentré. Samael, lui, admirait au loin l’ouvrage de sa Maison, il en était sûr, cette fois c’est la bonne.

    ⁃    Il faut donc que le bois de la partie immergée du bateau soit plus léger. On ne peut se permettre de garder une coque de navire en bois d’orne, si on gardait ce type de bois nous devions agrandir le bâtiment pour augmenter le volume et donc permettre de diminuer le poids face au volume immergé. Le seigneur Samael De Karan a plu nous trouver du bois de sylvestre, ces caractéristiques ont été longtemps dénigrées, car aucune construction actuelle ne nécessitait un bois peu danse.

Le chef du chantier, après avoir reçu le signal de l’ingénieur, donna l’ordre aux responsables des grues de pivoter vers la porte du chantier et permettre ainsi de contempler le navire sortant.

    ⁃    Il n’a pas été modifié en son intégralité, seuls les voiles, la coque et les cordages ont été refaits. La coque ne représente plus qu’un quart du navire alors qu’elle représentait la moitié du poids du bâtiment précédent, les voiles plus légère mais la surface est doublée, les cordages sont composés des vingt-cinq filaments au lieu de quinze.

Il s’arrêta et se tourna vers le Karanien, il était temps. Samael, sortit un mouchoir de velours de couleur pourpre. On suppose que quand ce dernier touchera le sol, le bâtiment s’élancera vers les eaux.

#19 2018-08-21 22:12:26

Achemond Bonh

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

En cette belle matinée, le Prévôt des Marchands seul avait fait son apparition sur le quai. Au vu des précédentes déceptions, l'Intendant Suprême n'avait pas jugé bon de se déplacer à nouveau pour assister à un autre désastre naval.

Et bien ? Qu'attendez-vous ?

Donnez ce signal, que l'on voit ce que vos hommes ont pu réaliser !

Achemond Bonh s'éloigna alors de quelques pas, plongeant son regard vers les hommes en contrebas, affairés autour de la machine navale. Si celle-ci échouait ... Il faudrait bien abandonner l'idée qu'Okord puisse se doter d'une flotte de guerre digne de ce nom ! 

#20 2018-08-23 15:44:23

Samael de Karan

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Les ouvriers guettaient le mouchoir tombant du haut de la grue, leurs espoirs étaient comme suspendus à ce petit bout de tissu. À peine celui-ci toucha le sol, l’ordre fut donné par les contremaîtres de couper les cordes, briser les troncs de suspension et tirer le bâtiment vers le contrebas pour laisser la gravité faire le reste. Le navire glissait tout doucement vers le cours d’eau, la descente était rythmée par le bruit des planches de sécurité qu’on entendait crépiter sous le poids du navire. Tout lentement le bateau s’avançait vers les eaux.

Samael ne supportait pas l’attente, il avait besoin d’une réussite, le Snilz avait coûté de l’argent et du temps mais ce qu’il représentait, une réputation, était beaucoup plus importante. Même s’il était profondément convaincu qu’il avait fait ce qu’il lui ait été donné de faire, mais il craignait ne pas en avoir suffisamment fait. La Maison Rochesterienne avait, ces derniers temps, endurée des situations désagréables, perdue de sa splendeur, et le Snilz allait lui conféré un peu plus de visibilité et de richesse.

De plus la situation géopolitique d’Okord en avait besoin, La Province d’Estybril ayant fait sécession du reste du royaume, elle s’était mise dans une position difficile face à l’Empire d’Okord, et donc l’apparition d’un navire et donc d’une flotte de guerre et d’une marine qu’Okord ne possédait pas. Si le projet échouait La Maison Rochesterienne et Estybril se recouvreront de ridicule, s’il réussissait

Le Navire se jeta sur les flots, tout le monde espérait qu’il flotte, ce dernier s’immobilisa dans l’eau. Samael s’attendait à ce qu’il coule, mais n’était, il flottait facilement. Un homme portant le grade de Capitaine Rochesterien s’avance sur le pont du bâtiment, pour monter les escaliers et accéder au gouvernail, plusieurs ouvriers montèrent sur le bateau à l’aide de petites embarcations. Ces derniers ouvrirent les cordages en lâchant les voiles, le navire fut très vite propulsé vers l’avant par le vent, le Capitaine, serra le gouvernail entre ses mains et commença à manier le bateau, celui-ci glissant sur l’eau avec grâce et agilité, faisant d’énormes tours dans la baie. Non, seulement il flottait, mais tout pour ce que les ingénieurs l’ont construit, marchait !

    ⁃    Monseigneur Samael, nous avons réussi ! S’écria l’ingénieur en chef du projet

Le Capitaine qui maniait le navire, fit pivoter celui-ci aux pieds de la grue où Samael se trouvait, en s’inclinant lui et les ouvriers se trouvant à bord. Ils représentaient ainsi leur allégeance au Commandeur de La Maison Rochesterienne.

Le Brun le regarda et inclina légèrement la nuque vers le Capitaine.

    ⁃    Comment appelez-vous mon Capitaine. Demanda le Karanien
    ⁃    Mahan votre serviteur, né en vos terres de Vénétale.
    ⁃    Mahan, je vous fait premier Capitaine de vaisseau, et vos ouvriers seront les premiers matelots de la Marine Rochesterienne.
    ⁃    Je suis honoré votre Grandeur.
    ⁃    Et moi fier de vous.

En se retournant Samael remarqua au loin le Prévôt le regarder, il sourit, et détourna le regard laissant sa lumière briller par sa réussite.

#21 2018-08-23 18:39:07

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : [Histoire d'Okord] La Flotte d'Okord

Grâce à la persévérance des courageux Okordiens, vous disposez d'un prototype de bateau ! 
Mais est-ce suffisant ? 

Un seul navire, sans équipage entraîné, sans armes ... Un bon début, mais il en faudra plus 
pour défendre nos terres face à la Horde !

La suite ... est pour bientôt ! 

Merci aux participants ! 

Pied de page des forums

Propulsé par FluxBB