Forum d'Okord

Des Armoises

Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

A tout homme de la Maison des Armoises présent sur le territoire contesté de Carovar,
J’adresse ici avertissement et instructions.

Qu’il soit connu de chacun - chevalier, sergent ou homme de troupe - que les exactions que nous ne tolérons point sur le sol samarien ne seront pas davantage supportées hors de nos frontières et seront – sans exception et sans égard pour les états de service – sévèrement réprimées.
Le meurtre, le viol et la torture seront punis de mort.

J’encourage chaque combattant d’Elléborée à honorer la réputation de la Samarie en respectant les lois coutumières de la guerre.
La force d’une troupe ne saurait se fonder sur l’indiscipline, la cruauté et des usages déloyaux.
Faites quartier, autant que possible. Gardez-vous d’humilier, par le geste ou par le verbe, population et soldats vaincus.

En réalité, considérant la situation en Carovar, il ne suffit pas de ne pas se comporter mal.
Il convient de se comporter bien.

C'est pourquoi je décide d'engager, en urgence, la contruction de deux hospices voués à l'accueil des blessés carovariens, civils et militaires, dans la bonne ville de Sidon (possession de notre suzerain Baudoin), ainsi que dans l'enceinte de la puissante forteresse du Prince Gron, en Carovar.
Grâces soient rendues à ces seigneurs d'avoir accueilli ma requête avec indulgence, et d'avoir mis à ma disposition les terrains de construction.
L'édification urgente de bâtiments solides nécessitera la mobilisation rapide de moyens en hommes, en or et en bois.
Notre baronnie y pourvoiera, et ce sera son honneur.

Tous les ingénieurs, charpentiers et servants affectés aux machines de guerre sont voués, dès à présent, à la conception et à la construction de bâtiments simples mais solides.
Des renforts de main d'oeuvre locale seront financés et versés à leur effort.

Les troupes d'infanterie en manoeuvre en Carovar sont tenues - malgré la fatigue des combats - d'aider la population locale de toutes les manières possibles :
Ravitaillement, reconstruction des bâtiments, combat contre le feu, les mercenaires ou les pillards. Recueil des invalides et acheminement vers les hospices par trains de chariots.

Les cavaliers en patrouille se feront un devoir de mettre pied à terre pour placer mères et enfants perdus en selle. Qu'lls mènent ces malheureux à l'abri, et jamais ils n'auront accompli plus belle charge.

Tous, nous avons pris des vies, et vu le sang couler.
Mais il ya un temps pour abattre, et un temps pour bâtir.
Je veux voir à présent des assauts de bonté.

La guerre n'est pas finie, et la plus rude des batailles reste à mener.
La seule que Louis de Carovar puisse encore emporter :
La bataille des coeurs.

Dernière modification par Des Armoises (2017-10-31 22:06:09)

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Sieur des Armoises,
Baron d'Okord,

J'ai ouïe dire que vous souhaitiez, à l'égard de votre serment de Chevalerie, prendre soin des blessés des combats, des veuves et orphelins, laissés à l'abandon par les mercenaires qui pillent Carovar.

Vos actions honorent votre Maison et Okord tout entier. L'Histoire retiendra peut-être pas nos noms, mais nos actes seront loués pendant des millénaires s'ils portent le sceau de la Justice.

Au regard de votre demande, l'Intendance d'Okord est prête à mettre ses moyens à votre disposition. Pour cela, nous vous demandons de réunir autour de vous 5 autres Dames ou Seigneur de la Province d'Okord pour vous épauler dans cette tâche.

Le Prévôt Achemond Bonh vous présentera ses architectes pour la conception des Hospices. Il fournira, pour un prix modeste mais une qualité sans pareil, les ressources nécessaires à la construction. Par ailleurs, il fera appel aux connaissances de soigneurs pour former vos hommes à cette activité. La liste exhaustive des besoins matériels arrivera je l'espère rapid

En conclusion, vous vous présenterez au Haut Conseil afin d'annoncer à tous les tenants de votre projet. Peut-être pourrez-vous alors réunir assez de volontaires pour cette initiative.

Pour l'Intendance,
Guyard Phauques, Intendant Suprême de la Province d'Okord.

Des Armoises

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Intendant Phauques,
Je vous remercie d'avoir porté ce projet plus haut que je n'aurais pu l'imaginer.
J'ai le plaisir de vous annoncer qu'à cette heure, quatre grandes Maisons d'Okord ont décidé de soutenir moralement, techniquement et financièrement la construction des deux hospices.
La Princesse Elverid, Le Prince Dragan, Samaël de Rochester et le Marquis Aldegrin de Karan ont annoncé leur soutien.
Je ne doute pas qu'une cinquième puissance viendra sous peu contribuer à un effort qui est désormais tout à fait collectif.

Respectueusement,

Des Armoises

LeRoux

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Quel Vaste Blague !

Si Vous ne Vouliez pas faire de Victime, Vous n'aviez qu'a pas attaquer un Royaume naissant par avidité.

Royaume de Carovar, qui n'a fait qu'annoncé "son sympathique bonjour aux Okordiens", fin de citation.

Soyez un Homme et assumez Vous que Diable.

Et ainsi Vous valez peut-être un peu mieux que tout les autres GripSous Sanguinaire qui agissent en Carovar.

Après faut pas s’étonner qu'Okord soit Vu comme des Barbares.

Dernière modification par LeRoux (2017-11-01 22:47:53)

Des Armoises

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Seigneur Le Roux,

Vous êtes, sans doute, homme de nature ardente et passionnée.
Le genre de composition qui pousse à juger promptement, et favorise l'aveuglement.
Je suis un chevalier de Samarie, voué à livrer bataille.
De fait, j'ai combattu en Carovar et n'en éprouve nul regret, mes options politiques différant des vôtres.
Je m'efforce cependant de guerroyer en respectant l'adversaire que la Providence m'a permis de vaincre.
En somme, je le traite comme j'aurais aimé qu'il me traitât si j'avais été défait.
Surmonter sa fureur. Contrôler ses instincts. Faire preuve de clémence.
C'est cela, à mon sens, être un homme et un chevalier.
Quant à mon avidité, sire Le Roux...elle est proverbiale.
La construction d'hospices va certainement faire ma fortune !
En réalité, il vous importe surtout de cracher votre colère.
Sans guère de discernement.
Bref, je vous estime emporté, injuste et injurieux.
Un bel exemple de barbare okordien.

Dernière modification par Des Armoises (2017-11-01 23:42:38)

LeRoux

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Seigneur des Armoises,

Vous me Jugez Vite par ma Verbe mais sachez que la beauté de Votre réponse, de par sa rédaction, n'est malheureusement pas suivie de fait. Dommage, malgré la qualité des mots.

Il ne suffit pas de dire, mais de montrer l'exemple par les Actes. Pardonnez par avance l'utilisation du termes superflu suivant:

Il n'y a nul Triomphe Glorieux sans Honneur.

Voilà ce que m'a apprit un Vieux Seigneur pervers, porteur du Noir sur Fond Rouge.

Attaquez un ennemis, c'est attaquez quelqu'un qui veut Votre peau et qui Vous combat.

Pas attaquez un Voisin ne Vous ayant rien fait.

Pardonnez aussi le parallélisme suivant:

Je ne vois pas pourquoi punir un nouveau né, venant à peine d'ouvrir les yeux, ne serait ce que pour punir les crimes engendré par son père, si crime il y a, si un être venant de voir le jour peut être responsable de quels qu'actions néfaste en ce monde.

Reprenant vos mots,

"Je m'efforce cependant de guerroyer en respectant l'adversaire que la Providence m'a permis de vaincre.

Je suis un chevalier de Samarie, voué à livrer bataille.

Le meurtre, le viol et la torture seront punis de mort.

En réalité, considérant la situation en Carovar, il ne suffit pas de ne pas se comporter mal.
Il convient de se comporter bien."

Vous dénoncer le Meurtre en Carovar et admettez Vouloir le punir de mort ?

Commencer par punir de la peine Capitale, Vos propres soldats, puis ceux de Votre Suzerain et de Vos alliées Samariens, avant de poursuivre tout autres Seigneurs Okordiens ayant commis les même actes.

"La seule que Louis de Carovar puisse encore emporter :
La bataille des coeurs."

Vous m’appelez Barbare ?

Allez donc le dire aux Caroviens, je pense qu'ils acquiesceront !

Un Barbare ? c'est une personne qui vient chercher, les ressources et les terres dont il ne dispose plus dans sa région d’origine.

Mais peut être Vos actions dans le Royaume de Carovar, ne sont elles pas composé diversement: de violence, de la coercition, de pillage, d'injustices ou de crimes de masse.

Ni de Brutalité et de destruction ?

Il est certes Vrai que les Hommes envoyé en Carovar par mes soins, sont réputées: brutales, incultes, intolérantes, violentes, destructrices, et le comportement, ainsi que le langage, et leurs mœurs sont des plus intolérables, car ils viennent promouvoir une action de Paix et d'amitié.

Certes, je Vous le concède...  Je suis Vraiment un Barbare.

Outre, je ne vous ferais pas l'affront de vous dire ceci... Vous pouvez juste revoir la définition de ce terme.

Ou encore cela... Ce terme n'est pas approprié ici.

Quand à la politique ?

N'aimant pas l'hypocrisie, Je la laisse Volontiers, à la Samarie, ainsi qu'aux Karaniens qui la servent, leurs habilités dans ce domaine n'est plus à démontrer.

Pendant ce temps, Votre Blague, Elle, ainsi que notre joute Verbal m'a bien divertie, et pour cela je Vous en remercie: pour ce moment.

Des Armoises

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Seigneur Le Roux,

Il est vrai que je vous ai peut-être jugé hâtivement, piqué au vif par vos paroles venimeuses.
Plutôt que de poursuivre cette "joute" divertissante mais stérile, je vous invite à me rejoindre sur les chantiers de construction des hospices où nous pourrions - du moins je l'espère - approfondir cette conversation sans raccourcis, approximations et invectives.
Je ne puis croire, en effet, que vous découvriez les ravages et les atrocités de la guerre. Votre fief a été agrandi et préservé (je l'imagine) par l'épée, et chaque commandant sait que la férocité des soudards excités par le sang et la promesse de pilages est difficile à réprimer. Certains décident de laisser libre cours à cette férocité. Je m'efforce de la contenir.
J'y suis d'autant plus attentif que Louis de Carovar me semble un adversaire dangereux (l'affaiblissement de Déomul m'apparait comme une menace majeure) mais respectable. Par ailleurs, je n'avais jamais été témoin - mais je dois vous confesser ma jeunesse [hrp - mon personnage a vingt ans] - de pareilles et si nombreuses atrocités.
Les rumeurs terrifiantes ont pris forme et vie sous mes yeux.
Plutôt que de les détourner, j'ai essayé d'aider, dans la faible mesure de mes moyens, et de faire honneur à la devise familiale: Bien faire et laisser braire. Pas l'inverse.
Je conçois que vous ne puissiez l'entendre, puisque vous ne souffrez point que des Okordiens aient combattu Louis et...l'aient vaincu (quoique ce dernier point reste à démontrer, puisqu'il n'a pas été capturé).
En ce qui me concerne, je ne l'ai affronté qu'avec des troupes régulières, sur des positions choisies par l'ennemi et emportées par de vaillants et coûteux assauts.
La guerre est mon métier, mais j'entends le pratiquer en respectant ses lois - antiques - de miséricorde, car si ces règles n'étaient plus appliquées il n'y aurait plus de paix possible. Seulement l'annihilation du parti vaincu.
J'y vois la forme ultime de barbarie.
Pour finir, je n'ai d'autorité que sur mes propres soldats. Certains d'entre eux se balancent à cette heure sous les branches de quelques arbres carovariens. Les autres, manches retroussées, posent les fondations de la paix à venir.
Seigneur Le Roux, je suis heureux de vous avoir diverti.
Si vous souhaitez passer outre votre mépris et vos préjugés, je serai heureux de vous recevoir et de vous connaître mieux.
Car je respecte - aussi - les lois antiques de l'hospitalité.

Au plaisir de vous lire,
Des Armoises

Dernière modification par Des Armoises (2017-11-02 13:13:57)

Des Armoises

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Intendant suprême Phauques,

Vous m'aviez donné instruction de réunir cinq grandes Maisons autour du projet de construction des hospices.
J'ai le plaisir de vous annoncer que la très estimée Dame Carmen vient de nous signifier son généreux soutien.
Cinq Dames et Seigneurs ayant eu la bonté d'unir leurs forces à la mienne, vos directives ont été honorées.
Voici venu le temps, je crois, de passer à la phase suivante.

Respectueusement,

Des Armoises

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Sieur des Armoises,
Baron d'Okord,

J'ai pris note de la réussite à fédérer autour de vous de nombreux Seigneurs et Dames d'Okord, parmi lesquels certains dont la renommée n'est plus à faire.

Le Prévôt des Marchands, Achemond Bonh, est sommé de se présenter à vous lors de son retour, annoncé sous huitaine. Avec son aide, des plans pour des Hospices seront établis, ainsi qu'une liste des ressources nécessaires à fournir.

Je vous engage à continuer de réunir autour de vous d'autres volontaires pour vous épauler dans la tâche.

A vous revoir,

Pour l'Intendance,
Guyard Phauques, Intendant Suprême de la Province d'Okord.

Inari le Renard

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Messire Des Armoises,

J'aimerais vous aider dans l'accomplissement de votre projet. Ayant participé à la colonisation d'une partie de Carovar sous la bannière du seigneur Kifu, à la demande du Prince Gron, je n'oublie pas pour autant que les victimes sont nombreuses et surtout qu'elles sont humaines. S'impliquer militairement est une chose, s'impliquer humainement en est une autre, c'est pourquoi je propose de vous aider à construire des hospices et refuges pour les Caroviens mais aussi tout ceux ayant besoin d'un abris.

Les conflits armés sont rarement du ressort d'une seule personne; ce que l'on fait des nécessiteux au contraire ne dépend que de soi ainsi, je met à disposition mes ressources afin d'aider à reconstruire ce que j'ai participer à détruire et aider tout ceux que je pourrais.

Mes respects les plus sincères,

Le renard de Blancpic

Des Armoises

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Seigneur Inari,

Votre soutien, plus que bienvenu, est celui d'un noble coeur, d'un homme de foi, et d'un ami.
Les bras et les vivres du Terrier seront assurément un atout précieux.
Je vous remercie de l'aide que vous nous apportez ce jour.

Avec reconnaissance,

Nicolas des Armoises

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Sieur des Armoises,
Baron d'Okord,

J'ai eu vent de votre initiative par une missive de notre Intendant Suprême, Guyard Phauques.

Me voici à votre disposition pour vous aider dans votre tâche. Pouvez-vous me dire quels seraient les moyens matériels et humains nécessaires pour dispenser votre aide ?

J'entends par là, quelles infrastructures, temporaires ou permanentes sont désirées, ainsi que les capacités humaines que vous pensez déployer pour porter assistance aux démunis.

Pour l'Intendance,
Achemond Bonh, Prévôt des Marchands d'Okord

Des Armoises

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Monsieur le Prévôt des Marchands,

Je vous sais gré de l'aide que vous proposez ce jour.
Je regrette, cependant, qu'elle présente un caractère tardif.
Sur le terrain carovarien, toutes les ressources qu'il était possible d'engager (à ma modeste mesure) ont été déployées dans l'urgence, et ce qui fut bâti dans la forteresse temporairement occupée par le Prince Gron le fut de la main de mes soldats, en toile et en bois. Les démunis assemblés en ce lieu furent nourris des rations de ces hommes, puisées dans l'intendance de l'Ost.
Le renoncement apparent du Prince à sa nouvelle province et la réoccupation de la citadelle par l'armée déomulienne ont eu pour conséquence la perte de contact avec l'hôpital et le départ des personnels okordiens qui en avaient la charge.

Le site de Sidon sert désormais de point d'accueil unique aux bonnes volontés venues de tout Okord (et de Carovar) pour porter secours.
Il est possible de construire derrière les murailles de la cité un bâtiment solide, de dimension respectable.
Maçons, charpentiers, forgerons, tailleurs de pierre et architectes se rassemblent déjà pour élever l'hospice qui remplacera avantageusement les structures provisoires que le duc Baudoin m'avait permis d'installer.
Ces maîtres-artisans, venus de Valyria, de Samarie ou du Sudord sont heureux de mettre leurs savoirs en commun, et offrent un portrait saisissant de ce que pourrait être un Okord véritablement unifié.
Une compagnie de guérisseurs habiles, diligentée par la Princesse Elverid, s'efforce déjà d'apaiser les souffrances, soutenue par les apothicaires de la duchesse Carmen. Ces précieux savants travaillent également en belle harmonie, et savent pouvoir puiser dans les abondantes ressources en onguents, herbes et potions mises à disposition par ces excellentes Dames.
Le seigneur Aldegrin de Karan est un soutien extraordinaire au chantier. Le convoi chargé d'or qu'il a pris la peine de me faire parvenir garantit le salaire des centaines d'ouvriers locaux venus louer leurs bras.
Le seigneur Samaël de Vendée, apparenté à la Maison Rochester, a gagné en personne le site de construction. Il encourage manoeuvres et soldats, partage son vin, et ne rechigne pas à saisir lui-même la scie et la cognée. Mon ami Inari le Renard nous rejoindra sous peu, à la tête de Compagnons du Terrier.
Quant à moi, je m'efforce d'organiser cet effort collectif qui a débuté...avant que vous ne vous saisissiez du dossier.

En posant les fondations d'un bâtiment destiné à résister au temps, la vocation de ce dernier est naturellement élargie.
Par-delà le soin (limité dans le temps) apporté aux blessés - civils et militaires - de Carovar, l'hospice accueillera pèlerins et voyageurs de toutes confessions (pour une seule nuit), pauvres (s'ils n'ont plus la force de mendier), malades, vieux et incurables (auxquels il sera offert une fin de vie décente).
Un Maître Hospitalier sera nommé pour trois ans. Il sera assisté de trois "Frères" (ou Soeurs) représentant les trois grandes religions okordiennes.
Le Premier Frère sera en charge des soins (équipe de 30 hommes et femmes).
Le Second Frère sera en charge de la sécurité et des relations extérieures (équipe de 10 hommes et femmes).
Le Troisième Frère sera en charge des cuisines et de l'intendance (équipe de 10 hommes et femmes)
L'hospice sera placé sous la protection du duc Baudoin, qui l'exemptera d'impôts. Les frais de fonctionnement de l'hospice reposeront essentiellement sur un système de dons et de legs. Les dépenses supplémentaires seront à la charge de la Maison des Armoises.
L'hospice aura une forme de croix, laquelle se déploiera en quatre grandes salles :
- La salle des blessés et estropiés.
- La salle des malades.
- La salle des pauvres, vieux et incurables
- La salle des pélerins et voyageurs
Ces salles auront de respectables dimensions (50 m de long, 14 m de large, 16 m de haut) et seront couvertes d'une charpente monumentale et apparente. Les poutres traversières seront sculptées aux armes et symboles de toutes les Maisons ayant contribué à la fondation du lieu.*
Les salles seront occupées, sur toute leur longueur, par deux rangées de lits à rideaux, le centre étant réservé aux tables et aux bancs dédiés aux repas. Derrière chaque lit (d'une capacité de deux patients), on trouvera un coffre à vêtements et une chaise d'aisance.
Capacité ordinaire d'une salle : 50 places.

Voici présentés, Monsieur Bonh, les structures et personnels que nous entendons déployer pour être fidèles à notre promesse, et la faire durer au-delà des tristes événements carovariens.

Pour les contributeurs et les démunis de Sidon,

Des Armoises.

[*Dimensions et aménagement inspirés de la Grande salle des Pôvres des Hospices de Beaune.
Photo ici ---> http://www.alrishalesyeuxdemavie.com/20 … eaune.html ]

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Simple note griffonnée sur un parchemin, apportée au Baron des Armoises par un page.

Sieur des Armoises,
Baron d'Okord,

Merci pour ces immenses précisions.
Veuillez spécifier la Province dans la quelle ledit bâtiment ainsi que si vous avez l'accord de son propriétaire.

Pour l'Intendance,
Achemond Bonh, Prévôt des Marchands d'Okord

Dernière modification par Achemond Bonh (2017-11-09 15:04:15)

Des Armoises

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Les chevaucheurs du baron des Armoises se répandirent sur les chemins d'Okord comme des vents impétueux, soulevant la poussière de leur course nerveuse. Les deux meilleurs d'entre eux s'en revinrent après trois jours, ayant épuisé montures et tenant-postes tout au long du trajet.
"Nous, messagers Mortimer d'Arcalion et André de Moray, attachés à messire des Armoises, seigneur d'Elléborée, vassal du duc Baudoin de Samarie, sommes arrivés ce jour en la cité de Sidon, province de Thune, par les Voies d'Enigral, venant de Grononie et de Constantinople, porteurs de lettres closes pour cette ville et pour monsieur Achemond Bohn, prévôt des marchands d'Okord".
A leur surprise, le prévôt prit le temps de les saluer, et les délesta de leurs parchemins de sa propre main avant de les congédier d'une voix presque aimable.

------------------------
Première missive

Par la présente, Nous, La Tour Rose, autorisons le Seigneur Des Armoises à édifier un hospice sur les terres du Léopard.

L'Ordre reconnaît la noblesse de l'entreprise et la soutiendra.

Puisse Lussuria admirer la bonté dans cet acte.

Prince Gron de La Tour Rose.

"Vendor-XI-17"

------------------------
Seconde missive - copie certifiée conforme d'un message adressé par le duc Baudoin à son vassal

Sire des armoises,

Votre hospice ne sera point taxé, il est à ce jour déclaré en zone franche et le mestre de votre établissement aura le privilège de l'administrer de pleins droits, ainsi que les habitations de ses officiers.

C'est tout un quartier de Sidon que je vous fais à ce jour don, puisse votre foi en Sa Lumière éclairer les esprits pervertis.

Bien à vous

Baudoin de Samarie

Achemond reposa doucement les documents sur sa table de travail.
Il frotta ses yeux, las d'une nouvelle journée de labeur intensif, massa ses tempes et posa sa nuque roide sur la partie haute de sa caquetoire.
De nouveaux calculs l'attendaient...

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Une caravane guidée par un lieutenant du Prévôt se mit en route à l'aube. Quittant le Sudord, elle se dirigea vers les terres des Léopards, afin de poser les fondations de ce qui serait un lieu de paix, de guérison et de bonté, illuminant tout Okord de cette mission sacrée.

Une solide escorte accompagnait plusieurs cartographes, des maitres-artisans ainsi qu'une flopée de pages. Achemond Bonh rejoindrait l'endroit une fois les premières bâtisses sur plans, afin de valider les devis.

Un petit message fut placardé dans les différents places d'informations de la Province d'Okord et des hérauts transmirent la nouvelles aux illettrés. 

Seigneurs et Dames d'Okord,

En ce jour de l'ère 17, les terres du Léopard vont accueillir le premier Hospice de la Province.
Ce lieu sera un sanctuaire, hors de tous les conflits.
Pour toutes vos questions quant à son utilité, le Seigneur des Armoises est votre interlocuteur.

Pour l'Intendance,
Achemond Bonh, Prévôt des Marchands d'Okord

Et les travaux débutèrent ...

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Alors que les arpenteurs venaient de conclure les mesures du terrain, de placer les piquets délimitant les futurs bâtiments et de s'installer pour une pause bien méritée à l'ombre d'un arbre, que le char conduisant Achemond Bonh arriva sur le site des futures Hospices.

Le Prévôt s'étira, admira la vue environnante et fit signe à son page de lui apporter son écritoire. Au sommet d'une petite colline, à deux pas d'un bosquet d'arbres, l'emplacement était parfait pour la construction d'un lieu de repos, de soin pour le le corps et l'âme. Jouant avec sa plume sur le parchemin, il commença sa liste de fournitures ainsi que la répartition entre les divers donateurs.

Seigneurs et Dames d'Okord,

Afin de passer à la construction des bâtiments, diverses matériaux seront nécessaires.
J'ose espérer que vous enverrez vos meilleurs bâtisseurs, ouvriers et artisans afin d'assurer tant la qualité que la pérennité de l'ouvrage.

Sieur des Armoises, vous aurez pour charge d'apporter
150 ouvriers
100 000 pièces d'or pour le salaire
30 quintaux de nourriture (30 000 unités)

Sieur de Karan, dont la richesse de la Maison est légendaire, vous serez en charge de fournir
250 bucherons et terrassiers
650 000 pièces d'or
65 quintaux de nourriture (65 000 unités)

Sieur Dragan de Valyria, Polémarque d'Okord, dont la générosité envers la Province n'est plus à démontrer, vous apporterez
200 hommes de garde, lanciers ou archers, afin de veiller à la sécurité du chantier
400 000 pièces d'or
45 quintaux de nourriture (45 000 unités)

Dame Elverid et Dame Carmen, représentant la Faction du Cygne, vous devrez à vous deux réunir
350 artisans, enlumineurs, artistes décorateurs
550 000 pièces d'or
60 quintaux de nourriture (60 000 unités)

Sieur Samaël Rochester, pourfendeur de Carovariens,
En raison de vos récents exploits dans l'Ouest, j'estime que votre participation doit être à hauteur de vos actes de barbarie commis.
Vous aurez donc la responsabilité de pourvoir pour
500 hommes, dont 30 seront formés à l'art du soin par les meilleurs barbiers d'Okord
450 000 pièces d'or, en excluant celles pillées sur les terres de Louis de Carovar
40 quintaux de nourriture (40 000 unités)

Finalement, Sieur Inari, dit le renard, vous avez charge de préparer
50 paysans pour exploiter les champs et vergers que nous installerons autour des Hospices
45 000 pièces d'or pour l'achat des arbres fruitiers
15 quintaux de nourriture (15 000 unités)

Les livraisons se feront à votre convenance, mais dans les plus brefs délais, sur les lieux des Hospices.

Pour l'Intendance,
Achemond Bonh, Prévôt des Marchands d'Okord

Sa lettre rédigée, le Prévôt se dirigea vers la tente qu'on lui avait préparé, en bordure du site de construction.

Les livraisons sont à réaliser sur le fief d'Achemond Bonh "Hospices d'Okord" localisé en 55x97

Dernière modification par Achemond Bonh (2017-11-15 08:19:40)

Rochester

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Le Karanien leva leva les yeux au ciel en entendant le Prévôt l'appeler "Samael Rochester". Même s'il était le frère de Liam et un Rochesterien par sa mère, il n'aimait pas être apparenté à la Maison Rochesterienne. Il est De Karan et il tient à ça. Mais cela n'empêche pas Samael d'être le premier dans l'ordre de succession, et donc héritier des Rochesters, tant que son frère n'a pas d'enfants.

- Monsieur le Prévôt, il y a mépris, Je ne suis pas un Rochester, mais un De Karan. Mon frère, Liam Rochester est le pourfendeur de Carovariens, pas moi. Je ne veux que laver l'honneur de ma Maison maternelle.

Elverid

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Messire Prévôt,

Le chargement avec les ressources demandées vient de partir en direction de vos hospices. En plus des artisans, cinquante herboristes et apothicaires se sont joints au convoi afin d'aider à soigner les malades.

Avec les compliments de la Confrérie du Cygne,

Elverid

Inari le Renard

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Messire Bohn,

Mes hommes devraient arriver sous peu à l'hospice avec les ressources que vous nous avez demander, je vous fais parvenir 50 de mes meilleurs agriculteurs en espérant qu'ils puissent vous fournir de la nourriture de grande qualité.
Si je peux encore vous être utile, je vous ferais parvenir d'autres ressources, dans la mesure de mes possibilités bien évidemment.

Mes salutations sincères,

Inari, le Renard.

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Regarde avec tristesse les hommes de Crane Dur piller et tuer les convois apportant le soutien de Rochester...

Seigneurs et Dames d'Okord,

Je crains que vous ne deviez faire le ménage parmi vous avant de continuer vos livraisons. Un bandit a placé une embuscade autour des Hospices et pille allègrement tous ceux qui s'approchent.

Elverid

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Syrrn sauta lestement au bas de sa monture devant le plus haut bâtiment du village des Hospices. Elle s'avança vers un petit homme richement vêtu qui la regardait d'un air inquiet depuis la porte entrouverte.

"Salutations ! Vous devez être le prévôt Bonh ? La matriarche Elverid m'a envoyée ici avec les meilleures troupes du Pic du Hibou dès qu'elle a eu vent des exactions du vicomte Crâne Dur. Mais la route est longue depuis le Sudord."

La jeune femme posa à terre un sac, qu'on devinait rempli de pièces d'or au bruit qu'il fit en touchant le sol.

"C'est tout ce que j'ai pu récupérer de leur butin. Ils avaient déjà bu et mangé le reste. Mais au moins, ils sont hors d'état de nuire. A l'heure qu'il est, mes soldats finissent de pendre les derniers de ces malandrins qui ne sont pas morts par l'épée."

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

C'est avec surprise que les cavaliers furent accueilli sur les lieux du chantier. Achemond Bonh ne s'attendait pas à une réponse militaire d'une telle efficacité

Dame Syrrn,

Je note que le clan du Hibou ne démérite pas sa réputation. Quelle puissance ! Quelle efficacité !

Resterez-vous quelques jours parmi nous ? Je suis certain que les brigands de la région pourraient être attirés par les ressources accumulées en ces lieux.

Dernière modification par Achemond Bonh (2017-11-17 15:38:19)

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Dans la Province de Rikkel, les travaux battaient leur plein. Une ambiance de fête régnait sur le chantier, tant les ouvriers avaient pleine conscience que leur but allait au-delà d'un simple bâtiment.

A quelques pas de là, sous une grande toile retenue par quatre piquets, les apprentis soigneurs écoutaient les Maitres dispenser leur enseignement. Simples, potions, lotions, onguent, rien n'était laissé au hasard.
Le Clan du Hibou avait dépêché d'excellents professeurs, dont le savoir immense était sans pareil. De plus, leurs élèves étaient parfaitement attentifs, chose rare.

Des messagers avaient parcouru Okord pour annoncer la bonne nouvelle et régulièrement, des blessés arrivaient, quelques malades aussi, donnant alors des cas pratiques aux nouveaux guérisseurs.

A l'écart de là, Achemond Bonh suivait les travaux avec grand intérêt. Après tout, on avait ce genre de mission qu'une fois dans une vie ! Son livre de comptes à la main, il parcourait les fondations qui s'élargissaient tout en discutant avec un page.

Faites savoir au Seigneur des Armoises que seul le Prince de Valyria n'a pas répondu aux demandes. Les autres ont apporté leur participation avec diligence, qu'ils en soient remerciés.
Invitez aussi le Seigneur à venir constater l'avancement des travaux.

Achemond Bonh

Re : Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.

Le bâtiment avait fière allure ! Au sommet d'une colline verdoyante, avec une vue sur la région centrale d'Okord, un petit bosquet d'arbre pas loin et une source située dans la cour, les Hospices étaient magnifiques. Les ouvriers, dirigés par Achemond Bonh en personne, avaient fait un travail colossal. Déambulant sur le chantier, le Prévôt, accompagné de divers Seigneurs et Dames, présentait les lieux.

La charpente, faite de chêne, pourra résister aux plus grandes tempêtes. Le cellier sera prochainement garni de boissons fortifiantes à base de raisin fermenté. Nous avons aussi un breuvage fait de pommes ou poires macérées puis chauffées, il est excellent dans le soin des rhumes et autres encombrements pulmonaires en hiver.

Nous avons dressé un mur d'enceinte de 3 pieds de haut, pour délimiter le périmètre des Hospices. Dans l'angle ouest, un jardin médicinal sera à votre disposition, mais je n'ai qu'une faible connaissance dans ce domaine. Le puits est au centre de la cour, bien entendu. Une grande salle de repos, selon les spécifications du Seigneur des Armoises, pourra accueillir jusqu'à 120 personnes. Quelques chambres supplémentaires sont aussi disponibles dans les étages.

Les cuisines ont un accès directe à la cour ainsi qu'au cellier. Une grande salle à manger permettra aussi au personnel d'avoir un espace différent des malades pour ses repas.

Finalement, les combles ont été aménagé en dortoirs pour y loger pages et serviteurs.

Comme vous le voyez, nos artisans ont particulièrement bien travaillé. Cependant, j'attire votre oeil sur l'absence totale de décoration ou d'éléments de style dans cet ouvrage. En raison du manquement à son engagement de l'un d'entre vous, nous n'avons pu réunir les fonds pour terminer l'intégralité des travaux. Bien entendu, je regrette fortement cela ...

Reprenant son périple dans les lieux, le Prévôt guida ses invités vers les différentes pièces pour leur présenter en détails le résultat de ces mois de travaux. Quel ouvrage !

Avant de conclure cet évènement, j'invite tous les participants qui le souhaitent
à venir conter l'enseignement des notions de guérisons qu'ils connaissent.
Herboristerie, cataplasmes, amputations, soins dentaires etc.
Les murs sont là, il faut désormais former les guérisseurs !