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#1 2017-10-24 21:13:38

Eugénée Anet

De la Maison Carovar à la Bataille des Heaumes Dorées

A la demande de l'Intendant Suprême, Guyard Phauques, l'historien d'Okord avait quitté sa paisible retraite dans la bibliothèque. Il avait compilé une grande quantité de parchemins afin de remplir sa mission... Élucider les faits actuels en Déomul !

Polémarque, Seigneurs, Dames d'Okord,


Si je suis parmi vous aujourd'hui, c'est pour vous conter l'histoire de la Maison Carovar. Depuis quelques temps, vous entendez parler du Marquis Louis de Carovar, l'héritier de cette prestigieuse maison.


En des temps lointains, peu après la naissance de l'Empire de Déomul, le premier Empereur de ce royaume décida de récompenser ses plus loyaux fidèles, ceux qui le soutenait depuis la première heure. Egfroi de Carovar, dit le Loyal, était l'un d'entre eux.

Pour ses actions, il reçu en gestion l'Est-Déomul et devient Gouverneur de ce qui est actuellement la frontière Ouest d'Okord, cette bande de terre coincée entre Träkbäläärd et Osterlich. Sa dotation représentait environ 6 de nos provinces actuelles, soit une très vaste étendue de plaines céréalières, forêts giboyeuses, montagnes dans lesquelles de nombreuses mines furent creusées par la suite.

Au cours des siècles qui nous sépare de ce premier ancêtre, ce territoire ne s'agrandit que peu. Quelques querelles avec les barbares voisins, une ou deux guerres avec Osterlich, mais finalement bien peu à raconter.

Les Carovar entretenaient une armée restreinte, mais d'excellente qualité. Leurs hommes, lourdement armés, disposaient du meilleur équipement que l'on puisse trouver sur tout le continent d'Ohm. Leurs soldats étaient bien payés, afin de les prémunir de toute tentative de corruption. En temps de paix, ils s'entrainaient... Ils pratiquaient par tous temps, en toutes saisons, jusqu'à devenir un seul corps, un escouade d'hommes ne faisant qu'un.

L'Historien fit une petite pause dans son récit pour observer la foule autour de lui. Les nobles d'Okord étaient tellement prompts à se déchirer que jamais ils ne pourraient agir ainsi. Lorsque la Horde arriverait, c'est un par un par qu'ils se feraient massacrer... Pulvériser...

Mais l'heure n'était pas aux prédictions et Eugénée reprit son discours.

En somme, tout se passait pour le mieux dans le domaine des Carovar. Le fils ainé reprenait la succession des affaires paternelles et dirigeait à son tour l'Est-Déomul. Chaque enfant, fusse-t-il héritier de la lignée, devait passer plusieurs années au sein de l'armée. En outre avoir un corps forgé par la rudesse du climat, il acquérait d'inestimables connaissances en terme de stratégie militaire, de combat, de gestion...

Le dernier né de cette prestigieuse lignée est Louis de Carovar, l'homme dont vous entendez parler au cours de ces derniers jours. Considéré par ses pairs comme le plus grand stratège de la famille, il est un homme de haute stature, fort comme un boeuf, mais sans aucun doute, incapable de tuer trois adversaires d'un seul coup d'épée.

A ces mots, Eugénée éclate de rire. Qui serait assez stupide pour croire qu'un homme peut en tuer trois de cette manière ?

Depuis quelques mois, des barbares issus de Träkbäläärd font des incursions dans le domaine des Carovar. Sans doute en désaccord avec Grinzu Kralle, ils préfèrent tenter leur chance ailleurs. Mais je n'ai pas vraiment compris les raisons qui poussaient ces hommes à se jeter sur les soldats de Déomul. Peut-être que les espions de Guyard Phauques pourraient vous renseigner.

Quoiqu'il en soit, le Marquis a particulièrement brillé en écrasant ces hordes d'envahisseurs. Sa contre-offensive fut dévastatrice et ses ennemis furent balayés en quelques semaines de campagne. Les rumeurs de ses exploits se sont très rapidement propagé jusqu'à la cour de l'Empereur Théodophane.

Il me semble que certains d'entre vous ont déjà eu affaire avec ce dernier, n'est-ce pas ?

Sinon la paranoïa, je dirai que l'Empereur a pris ombrage d'un homme adulé de ses troupes, vénéré par sa population et dont le charisme et l'influence s'étendent de jour en jour. Louis de Carovar ayant tardé à venir présenter ses respects à la cour, Théodophane a envoyé ses soldats à l'encontre du Marquis, proclamant que ce dernier était un rebelle.

Mais désormais, je manque d'informations ... Je suis au regret de ne pouvoir vous en dire plus.

Prenant une gorgée de vin à la coupe que lui tendait l'Intendant Suprême, Eugénée Anet échangea quelques mots avec ce dernier. Les plus proches voisins entendirent quelques brides, parlant d'espions, d'informateurs ainsi que d'un héraut dont la venue dans la salle du Haut Conseil ne devrait tarder.

#2 2017-10-24 22:59:10

Aldegrin de Karan
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Messages : 798

Re : De la Maison Carovar à la Bataille des Heaumes Dorées

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-A-t-on réellement besoin d'en savoir plus ? Demanda quelqu'un d'une voix sèche.

Le Seigneur de Ténare n'avait même pas levé les yeux du parchemin sur lequel il écrivait. Eugénée et Guyard n'annonçaient rien qu'il ne savait déjà. Cela faisait depuis Dorma qu'Aldegrin de Karan était au fait des difficultés que traversait Déomul. Sérieusement, qui a besoin d'un émissaire pour s'entretenir avec son vassal ? Mais bien peu en Okord acceptaient de l'écouter, au mieux on voyait en lui un manipulateur retors, digne des Karan, au pire on le considérait comme un vieux courtisan, inquiet de ses titres.

Si seulement.

Le Seigneur de Ténare cacheta sa lettre. Un observateur attentif remarquerait le triple sceau sur l'enveloppe : Samarie, Karan et Déomul.

-Maître Anet, vous nous annoncez vraisemblablement les prémices d'une rébellion dans un royaume étranger -et même hostile au notre. Aldegrin remit sa lettre à son page qui traversa rapidement la grande salle. Rien qui ne nécessite plus que quelques patrouilles frontalières.


Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux

Hors ligne

#3 2017-10-25 12:48:46

Eugénée Anet

Re : De la Maison Carovar à la Bataille des Heaumes Dorées

Alors que l'Historien finissait son histoire, un Héraut fit son entrée dans la même salle. Il portait un tabard reconnaissable de loin, par ses couleurs éclatantes. On avait vu l'homme quelques fois auparavant, sans pour autant retenir son nom. Après tout, il n'était qu'un héraut parmi tous ceux qui parcouraient Okord.

Il se plaça au milieu de la pièce et d'une voix forte, il déclara

OYEZ OYEZ !

Gentes dames et damoiseaux,
Seigneurs d'Okord,
Polémarque Eugénie Morgan,

Venez entendre le récit de la glorieuse victoire du Marquis de Carovar contre les Déomuliens du Général Mesmin le Perfide !
Apprenez comment les héroïques soldats Carovariens ont défaits les légendaires troupes Déomuliennes !

Tout commença lorsque courroucé par les revendications d'indépendance de Louis de Carovar, l'Empereur Théodophane, 1er du nom, le déclara comme rebelle à l'Empire et envoya son armée contre lui. Cette manœuvre avait pour but de faire cesser toutes les velléités de rébellion de la part des Gouverneurs. La campagne devait être expéditive, les contestataires punis dans le sang et l'unité de l'Empire maintenue par la force... Que tous sachent que nul ne défie la toute-puissance de Théodophane le Fort !

Rien n'était plus clair que les ordres impériaux. L'armée rebelle serait anéantie. La population serait saignée de tous ses dirigeants. Les forteresses du Marquis seraient rasées. Une garde impériale serait chargée de veiller au respect des lois et à la sécurité de tous. Un terrible futur s'annonçait pour l'Est-Déomul !

C'était sans compter l'habileté du Marquis de Carovar ! Ses espions l'ayant averti des intentions belliqueuses de son suzerain, il prit les devants et conduisit son armée à marche forcée jusqu'à la Passe des Géants. En effet, afin de protéger sa population des exactions qu'allait commettre le Général Déomulien, il se devait de se battre. En ces lieux, la géographie du terrain limitait l'avantage d'une armée nombreuse, laissant seulement place à un front d'une centaine de pas de large tout au plus.


La Passe est une vallée étroite, qui est la voie d'accès privilégiée pour se rendre au coeur de Déomul lorsque l'on vient de l'Est.  Au Nord, une pente douce bien que marécageuse conduit à la colline des Emeraudes, dont les mines épuisées de nos jours, produisaient les plus belles pierres de tout Ohm.
Au Sud, une falaise abrupte. Telle l'empreinte de pas d'un géant, cette Passe est un élément-clef de la géographie Déomulienne.   

S'interrompant le temps de prendre une gorgée de vin, les yeux brillants, le héraut repris instantanément le cours de son récit.

Au petit matin, dans le soleil levant, les deux armées se firent face. Les Carovariens, fatigués par une nuit de marche forcée, n'en avaient pas moins fière allure. Les étendards claquaient au vent, les hérauts prenaient place au côté des soldats, retenant les différents blasons présents et les Maisons représentées.

Ce n'était qu'une petite dizaine de milliers d'hommes qui se tenaient face à l'immense armée de l'Empire. Côté Carovar, on pouvait dénombrer la solide cavalerie sur le l'aile gauche, au pied de la falaise. Le centre était composé des phalanges, ces soldats armés de longues piques, qui protégeaient de nombreux rangs d'archers. Etrangement, l'aile droite semblait plus faible, une simple escorte montée entourait le Marquis.

Face à eux, les Déomuliens étaient légions. A perte de vue, des piques, des lances, des hallebardes, toutes sortes d'armes pouvant couper, percer, planter, tuer ... Pourtant, en ces lieux si particuliers, leur nombre ne serait pas un véritable avantage.

Au vu des premières informations, sur de sa puissance, le Général Mesmin lança sa propre cavalerie dans une charge redoutable. L'air et le sol tremblaient ! La poussière se soulevait et recouvrait le ciel d'un gris linceul ! Le rugissement guerrier de plusieurs milliers de chevaliers lancés au galop couvrait les ordres hurlés par les commandants Carovariens.
Faisant un large mouvement en tenaille, les soldats de l'Empire gravirent quelque peu la colline des Emeraudes, souhaitant profiter de la pente pour entrainer leur charge destructrice. Mais à une centaine de pas de leurs adversaires, quelle fut leur surprise !

Un marécage de boue, d'eau, les attendait ! En cette saison printanière, les sources jaillissant des anciennes mines avaient inondé le Nord de la Passe ! C'est dans plusieurs centimètres de boue que les chevaliers de Déomul se retrouvèrent piégés ! Le mur de lances de la piétaille pivota pour faire face à cette vague de chevaux et les archers criblèrent de flèches les soldats immobilisés. Tels des mannequins d'entrainement, la cavalerie Déomulienne se retrouva sous une pluie nourrie de projectiles. Les hurlements de douleurs des blessés remplaça rapidement les cris de guerre.

Au même instant, Louis de Carovar lança sa propre cavalerie contre les lignes ennemies. Le soleil se levant dans le dos des montés, il éblouissait les rangées de lanciers, ligne principale de défense de l'Empire. Alors que les Carovariens allaient arriver au contact, une pluie de flèche s'abattit sur les défenseurs. Plusieurs escouades de rangeurs, d'éclaireurs d'Est-Déomul, accompagnés des chasseurs volontaires, avaient pris place au sommet de la falaise. Ils arrosaient allègrement les piétons immobilisés à leurs pieds, fragilisant la ligne de piques. Cette dernière se fit pulvériser par les chevaux lancés à pleine vitesse !

Alors que les chevaliers survivants de Déomul se faisaient massacrer par les servants armés de dagues, leurs chevaux morts sous eux, la piétaille fut lancée à l'assaut du reste de l'armée. Comme Maitre Eugénée Anet l'a mentionné auparavant, les Carovariens compensaient leur faible nombre par une véritable unité au combat. C'est une vague d'acier qui se jetait sur les lignes de l'Empire.

Et le massacre commença... De part et d'autres, les hommes mourraient, tués par les armes, blessés et piétinés, tout simplement écrasés par la masse grouillante des soldats qui se battaient. Les combats durèrent des heures, courageusement, les troupes du Marquis de Carovar se battaient pied à pied avec les envahisseurs. S'ils reculaient, ces ennemis viendraient piller leurs villages, violer leurs femmes, détruire tout ce qu'ils avaient bâtis et peut-être pire encore ... 

Le Héraut fit une petite pause dramatique dans le fil de son histoire pour que son auditoire puisse prendre conscience de la gravité de la situation. Son regard se fit vague un instant, alors que les cris des mourants, les râles d'agonies revenaient à son esprit. Fort heureusement, il n'avait pris part aux combats !

Devant la pâleur de certaines dames, il prit le parti d'écourter les détails liés aux morts des soldats et continua son récit par le dénouement de cette terrible journée.

Alors que nul ne savait de quel côté la balance allait pencher, Louis de Carovar, à la tête de sa garde personnelle, se lança au coeur de la bataille. Galvanisés, ses hommes reprirent courage et avec une nouvelle ardeur, reprirent le combat ! Ce fut l'élément capital de cette journée. Enfoncées, les lignes de Déomul ne purent tenir et un nouveau massacre commença, celui de la piétaille impériale.

Fuyant la défaite, accompagné de quelques milliers de soldats rescapés, le Général Mesmin ravagea la campagne environnante, brûlant les villages sous la protection de Carovar, massacrant tel un boucher colérique, quelques populations de serfs.

Au coeur de la Passe, alors que les combats s'achevèrent dans l'après-midi, les blessés furent ramassés et soignés. Peu importe leur camp, les clers Carovariens soignant sans distinction, les soldats furent mis à l'écart. L'armée victorieuse commença à réunir les preuves de ce combat, collectant une pile énorme de de heaumes dorés, symbole de l'armée impériale.

Alors qu'un immense brasier incinérait les cadavres des milliers de morts de la journée, un autre bûcher fut bâtit pour y fondre les heaumes. Plus de 32 000 casques de bronze fut comptés et fondus en lingots, symbole de la défaite pitoyable des soldats d'un Empire qui se voulait destructeur.

De ce jour, la bataille pris le nom de "Bataille des Heaumes Dorés", consacrant ainsi la glorieuse victoire d'un Royaume naissant, le Royaume de Carovar.

Un brin épuisé par ce long monologue, le Héraut salua la foule et fini par ces mots.

Nobles gens d'Okord, j'ai le plaisir de vous annoncer la création du Royaume de Carovar, recouvrant l'intégralité des 6 Provinces anciennement de Déomul. Son Roi, Louis de Carovar, vous transmet ses meilleurs sentiments, voisins d'Okord.

#4 2017-11-08 14:32:20

Eugénée Anet

Re : De la Maison Carovar à la Bataille des Heaumes Dorées

Alors que le soleil se couchait à l'horizon, Eugénée Anet, la plume à la main, écrivait avec application les récents évènements qui s'étaient déroulés en Carovar. La langue tirée, les yeux plissés par la concentration, l'Historien contait pour les générations futures, la brève histoire du Royaume de Louis de Carovar.

Conquis à la pointe de l'épée, taillé dans le cœur de Déomul, l'indépendance de Carovar fut sauvagement bafouée par des hordes d'Okordiens, alléchés par la promesse de nouvelles terres à conquérir.

En effet, quelques temps après la proclamation du Royaume de Carovar, Norbert de Vaugrehaude se présenta à la Taverne des Bons Rieurs dans une absence totale de discrétion. Contre la promesse de grandes richesses, d'une gloire éternelle, il parla de nouvelles provinces à obtenir. Ses mots enthousiasmèrent des foules de guerriers avides de fortune, qui se lancèrent sans hésiter à la conquête des forteresses des autochtones.

Il ne fallut guère que quelques jours pour que ces dernières tombent, sous les coups de trébuchets, béliers et autres armes de sièges Okordiennes. Puis, les massacres commencèrent...

Nul ne sait réellement ni comment, ni pourquoi, mais des tueries eurent lieu dans une extrême brutalité. Des guerriers fondaient sur les villages des paysans, passaient tout le monde au fil de l'épée et repartaient jusqu'au fief suivant. Cela dura fort peu longtemps, heureusement.

La lutte pour l'indépendance pris brutalement fin lorsqu'un embuscade conduite par une escouade de mercenaires captura le rebelle Louis de Carovar. Ces derniers le livrèrent à Déomul contre une récompense sonnante et trébuchante, quelques millions de pièces d'or. Sans autre forme de procès, le bougre fut déshabillé, son armure ôtée et détruite, son épée brisée. Comme à leur habitude, les soldats de l'Empire prirent le temps de jouer avec leur prisonnier.

Tout d'abord, de très fines échardes de bois furent glissées sous ses ongles, créant une douleur au-delà de l'imaginable. On raconte que les cris de douleur de celui qui fut Marquis brisèrent des rocs, sous la puissance de sa voix.
Avant de lui crever les yeux, l'Emissaire fit décapiter à l'aide d'une scie les membres de sa famille qui avait été capturé. Louis de Carovar vit alors mourir dans d'atroces souffrances sa femme et son fils ainé, la tête tranchée au cours d'un long supplice.
Puis, une lame rougie dans le feu ardent ôta la vue du pauvre seigneur...

D'autres eurent pensé que la torture du s'achever là, mais quand il s'agit de faire un exemple pour maintenir l'ordre, les bourreaux ne connaissent nulles limites. Je passerai donc sous silence la longue liste de sévices endurés, qui, malgré leur intensité, gardèrent en vie Louis de Carovar durant plusieurs jours.

Finalement, sa dépouille empalée sur un pieu, marqué sur sceau de l'Empereur Théodophane, fut exposé jusqu'à la pourriture, sur la place centrale de la ville qui manqua de devenir capitale.

Le Royaume de Carovar ne survécu à la mort de son premier Roi. Ses descendants, morts ou en fuite, n'avaient pas les ressources nécessaires pour s'opposer encore à Déomul ou bien aux seigneurs d'Okord qui avaient conquis leurs terres.

Le peuple d'Okord, serfs, citadins, simples et faibles serviteurs des nobles a eu grande honte et grand peine d'apprendre que les combattant d'Okord se sont rendu coupables de si cruelles et si terribles exactions en Carovar.


Sablant doucement le parchemin, pour absorber l'excès d'encre, Eugénée Anet poussa un long soupir. L'histoire moderne d'Okord était toujours pleine de surprise, même si une constante dominait... Le sang répandu sur ces terres.

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