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#1 2017-06-25 00:48:29

Arsh Von Wüthraad

Passation du siège Seigneurial d'Epervine.

Hrp/ Ce post est juste là pour de la desc, c'est pour faire beau comme on dit... Donc il n'attend pas de répönses, à part si vous voulez donnez un avis Hrp à celui ci. Et Cela se passe peu de temps après la mort d'Arsh donc aucuns problèmes au niveau des maladies et caetera. Bref, bonne lecture smile / Hrp



Le ciel était beau, ce jour là. Et

Dans La Chapelle de Solitude, tous les riches citoyens étaient en face de la dépouille de leur régent, honorant ses derniers instants avant de recevoir le dernier hommage du prêtre d'Yggnir.
Aishi, quand à lui, était habillé de blanc, cappuchonné. Il regardait faire les riches citoyens qui avaient déjà bien rendus pauvres les stocks, les serfs et, surtout, avec la régence, avait bien graissé la patte d'Arsh.
Il avait énormément de mépris pour eux, il les regardait, un par un, scrutant leur regard presque arrogant sur l'héritier de la baronnie.
À la gauche d'Aishi, le plus grand stratège de tout Epervine, Ligryeith Shtedar, était assis. Il était jeune, un regard vif, un seul, vu qu'il avait perdu l'autre oeil durant moultes batailles. Et il dit d'une voix calme et posée :

"C'est à vous, Baron. J'espère que vous ne mettrez pas trop de temps, nous avons encore beaucoup à faire."

Ligryeith repartit aussitôt, en saluant avec sourire les bourgeois qui le dévisageaient, il sortait de La Chapelle.

Le prêtre arriva en face du cadavre, le regardait et leva les bras vers le ciel en disant ses mots telles des injonctions données par coups de fouet :

"Arsh Von Wüthraad, par ta force et ton courage, nous te saluons." / Les bourgeois s'agenouillèrent en silence / "Par l'honneur que tu as fais en servant le territoire d'Epervine de toute tes forces, je te bénis, au nom d'Yggnir. Tu auras la paix et le plaisir d'aller te battre à ses côtés, dans un monde bien plus violent et meilleur que le nôtre. Je te donne ce passage en honorant ton nom.

Le prêtre s'agenouilla devant le corps d'Arsh, tandis que tout le monde regardaient à terre, agenouillés.
Aishi, lui, s'avançait vers l'autel, discrètement sans que personne, y comprit le prêtre, ne le vit. Il sortit une de ses dagues à travers le fourreau de sa tunique blanche et, d'un geste vif, planta sa dague au profond du coeur du prêtre qui hurla de douleur. Il prit de son autre main, une autre dague et la planta dans la gorge du prêtre devant les yeux effarés des bourgeois, tétanisés par l'horreur à laquelle ils sont entrain d'assister.
Ils ne sont pas spectateur d'un enterrement, mais bien d'une naissance.

Aishi avait donc égorgé ce prêtre d'Yggnir devant tout les bourgeois, les soldats, quand à eux, gardaient fermement les portes. Il dit, d'un air grave, pendant que le sang coulait doucement sur sa tunique, se tachant d'un rouge merveilleusement beau :

"Ceci, messieurs et mesdames, est le début d'une nouvelle ère pour Epervine. Je compte maintenant faire preuve de plus de motivation que mes prédécesseurs, comme vous pouvez le constater." / Il retirait ses dagues et poussait du pied le corps gisant du prêtre à terre, loin de l'autel / "Vous, les bourgeois, êtes faibles. Tout ce que vous faites, c'est vous occuper de l'argent, et d'essayer d'attendrir le pouvoir avec.
C'est inadmissible."

Certains bourgeois voulaient s'enfuir, mais les soldats les repoussèrent avec force, ce qui les dissuadèrent de vouloir tenter de s'échapper à nouveau.
Aishi prit ses dagues, et les planta dans le cadavre d'Arsh, il fit son cheminement tout le long, et finit par en sortir le coeur, qu'il tenait de la main gauche et de sa main droite il avait finit par retirer la tête du buste, qu'il jeta en direction des bourgeois horrifiés de peur.

"Je vais vous montrer que je ne suis pas un faible."

Il dévora le coeur du défunt, et aboya des ordres aux soldats qui mutilaient les bourgeois sans relâche, puis, d'une simple idée traversant son esprit, il dit avec innocence :

"Que tout les soldats sortent, il est temps de le faire, ce feu."

Les soldats s'exécutèrent, et mirent le feu à La Chapelle toute entière, le nouveau Baron, quand à lui, sortait à peine de celle-ci que les poutres principales du bâtiment s'effondrèrent sur les pauvres bourgeois. De multiples cris étaient poussés, de supplication, d'agonie, de souffrance, de désespoir.

Aishi avait sa tenue recouverte de sang et de cendres, il souriait au stratège qui n'avait pas l'air d'être choqué de tout ce qui s'était passé jusqu'à maintenant.

"Bien, allons y, maintenant."

Le ciel resplendissait, tout allait bien, et le feu et la poussière émanant de La Chapelle montrait bel et bien la noirceur de ce jour qui n'était qu'un réel cauchemar.

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