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#26 2017-06-20 11:59:04

Duscia d'Epervine

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

(Osterlichois) "Un château sur l'eau? Sympathique, il s'agit peut être bien d'une place forte de seigneur Osterlichois, en vue de la protection mise en place..."

Duscia avait le ventre qui gargouillait, il avait faim, ça c'est sûr. Il se dirigea vers l'entrée du château, évitant de nager dans cette eau crasseuse. Il demanda dans un osterlichois qui se voyait de mieux en mieux prononcé où il se trouvait et des informations auprès du seigneur qui vivait ici.
(il avait maintenant beaucoup d'expérience en la matière à force de penser, de manger, et de parler osterlichois)
Il gardait son épée soigneusement cachée sous les pans de son pantalon, prêt à la sortir et à s'enfuir en vitesse, même en sautant dans cette eau qui paraissait pire que les toilettes du conseil du duché d'Arald.

Soudain, il se dit une chose en tête : 'Et si je m'étais trompé de direction? Que j'avais pris l'inverse depuis le début?'

Il garda un visage serein et demanda alors à quelle distance est-il de Bürgel. Il savait où était parti Hans, depuis le début, il fallait seulement qu'il fasse des traces un peu partout de manière à ne pas être suivi.

Mais ce château intriguait sa curiosité et il avait donc décidé de voir ce qui se tramait ici...

#27 2017-06-20 12:14:25

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Merlin contemplait la scène avec dégoût, il avait reconnu les étendards d'Okord il pensa en lui même "c'est donc ici qu'a eu lieu l'embuscade" mais il savait qu'il ne pouvait plus rien faire pour ces pauvres bougres dont les corps pourrissaient au soleil.

C'est à ce moment que son regard fut attiré par un mouvement à sa droite, un cavalier mongol observait comme lui la scène... .

Pendant un instant leurs regards se croisèrent et Merlin posa ses deux mains sur son torse montrant ainsi les étranges signes qu'il y avait peint, le Cavalier en fit de même et en silence fit faire un demi tour à sa monture et se dirigea vers l'Est.

Merlin savait qu'il avait reconnu les signes d'un clan de la steppe, la nouvelle de cette rencontre serait surement rapportée à son chef de tribus par l'éclaireur.

Doucement Merlin rebroussa chemin, et repris sa route parmi les pèlerins.

Dernière modification par Merlin (2017-06-20 15:31:23)

#28 2017-06-20 14:14:11

Hans Von Festung

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

L’aubergiste avait pu mentir.
Voilà ce à quoi pensait Hans. Non, absurde. Quelle raison aurait-il de prendre pareil risque ?
Etrange pourtant… Le Khanat doit être une menace étrangère si immense que sa perspective devrait, chez la population österlichoise, se diluer dans le climat de peur absolutiste déjà présent avec le culte de Podeswa et ses strolatz. Et rendre cette tension plus intense. A moins qu’Österlich soit allié du Khan, mais cela ne correspondait pas du tout à la politique d’une horde. Ils avaient fait le plein de provision à Bürgel, avaient dormi entassés dans quelques pièces libres de l’auberge en effectuant tout de même des tours de garde.

- Ma compagnie, 600 hommes environ, nous suivent avec 5 nuits d’intervalle à peu près. Puisqu’ils sont à cheval, j’imagine qu’ils ne tarderont plus ; je vous demande donc, quand ils arriveront devant Bürgel, de leur fournir quelques provisions et de leur indiquer le château où je m’en vais. Nürtic ?
Nürtic jeta à l’aubergiste l’une des pierres précieuses de 1000 pièces d’or. Il ne lui en restait donc plus que pour 4000 pièces.
Vous serez gentil.

Hans se dressa sur son cheval, faisant claquer sa cape par-dessus le fier destrier ; ses hommes et lui étaient de nouveau en marche. Et voilà que le château du Burgeister se présenterait bientôt face à eux. Hans irait parler au propriétaire des lieux, accompagné de Nürtic et de Rudeguidon. Ce dernier n’avait manifestement pas besoin de savoir parler une langue pour en apprécier les capacités étant donné sa nuit à Bürgel. Accompagné de ces deux personnage, il devrait descendre de cheval, se présenter, beugler par-dessus les petites douves ridicules de noble provincial « Ulrich Von Steffenberk », un nom tout inventé mais à bonne consonance österlichoise. Passé la tâche ennuyeuse de ces inutiles banalités, il verrait ENFIN un représentant, aussi peu important et reculé fût-il, du pouvoir d’Österlich. Et son immédiate question serait :

- Vous, ou même Martel von Kamdaus, n’avez pas non plus entendu parler de la Horde du grand Khan, n’est-ce pas ?

#29 2017-06-20 17:23:26

Yggwrandäwr, La Voix
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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

/hrp: désolé pour les fautes voilà ce que c'est de tout faire en un jet, je vais corrigé petit à petit,

/hrp2: modification du rp pour coller à l'ambiance recherché par le mj

"ohhhhh non, me dîtes pas que c'est ce que je pense"  trop tard les mercenaires s'étaient engouffré dans la maison qui était finalement moins petite vu de l'intérieur, l'encens la parfumé entièrement, des symboles podeswitte parsemais la maison, des peintures, tout étais dédié à l'adoration du dieu podeswa, comme si la lumière du soleil elle même avais été banni pour permettre aux occupants de se concentrer sur la prière.

à l'intérieur des moines et des strölatz les attendaient et les attrapèrent !!!

<"ô Wallerand, fils de la lumière, voilà bien longtemps que nous t'avons pas vu, je vois que tu nous a amené quelques pêcheurs, nous allons procédé à l'onction pour tout leurs pêchés !!!">

"l'oncquoi?!!!"

<"agenouillez vous mécréants !!! nous allons vous versé cette eau bénite, et vous serez des nôtres, ou vous brûlerez !!!">

Gofal n'eut aucun soucis, après tout il prié certainement la divinité la plus sympathique et la plus tolérante du monde connu

Pour Brunj se fût une toute autre histoire.... l'homme empoigna sa hache mais les strölatz avaient déjà réagi en se présentant devant les moines


"Jamais je ne plierais le genoux devant votre idole !!" vociférant de rage en traakbalardiens, mais rien n'y fais il ne parvînt pas à se libéré de l'entrave des strölatz et la voix des mercenaires non plus, les moines commencèrent alors l'onction !!

l'un des moines versa l'eau alors sur Gofal, qui sembla se délecter de ce moment, tout sourire, sortant même la langue pour boire le saint liquide, ce qui plaisait aux moines, peut être avais-t-il chaud ou s'imaginé-t-il que c'était de l'alcool ou qui sait encore, personne ne sait vraiment ce qui ce trame dans la caboche d'un adepte de Jah, ces adeptes du plaisirs et du luxe

Yggwrandäwr, lui se liquéfia littéralement, devenant un espèce de liquide boueux, bouillant et noirâtre !!

Brunj quant à lui hurla comme un homme qu'on marqué au fers rouge vif et se tordant de douleur, sa chair partait en lambeaux !!! la déesse Orior lui apparu alors !!


"Ahhhh Orior, pourquoi??!!!"

"ceci est ma bénédiction pour avoir fraternisé avec les podeswitte profite en éternellement !!"

tandis que Orior disparaissais, Gofal, les moines et les strölatz commencèrent à chanter:

"elle est bien la divine chaussure, elle fait pile la bonne pointure, essaye là où on t'aura à l'usure !!"

"noooooooooooooooon !!!"


"Brunj, Brunj !!, qu'est ce tu fous? tu vois pas qu'on rentre là?" les autres mercenaires étaient déjà à l'intérieur, Brunj avais le regard méfiant, il empoigna sa hache, prêt à la dégainer, et entra dans la maison d'un pas méfiant

Dernière modification par GrandJarl (2017-06-20 19:34:46)


vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203

Hors ligne

#30 2017-06-22 19:07:04

Eugénée Anet

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Hans

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Ulrich Von Steffenberk avait été accueilli par les gardes et avait demandé à parler au burgeister d'un ton qui appelait au respect. Il avait été conduit à la salle d'audience après avoir du laisser tout son armement à la porte dans les bras d'un Rudeguidon fort encombré. C'est que Hans Von Festung ne voyageait pas léger...

Le burgeister se tenait vouté sur une chaise sommaire dans la pénombre. Hans avança, seul.

(( osterlichois ))
- Vous, ou même Martel von Kamdaus, n’avez pas non plus entendu parler de la Horde du grand Khan, n’est-ce pas ?

Un sourcil du burgeister se souleva.

- La Horde, bien sûr que j'ai entendu parler de la Horde. Elle est passée par ici voilà des siècles rasant tout sur son passage. Qui a déjà ouvert un livre d'Histoire sait ce qu'est la Horde et ses terribles guerriers, ce sont nos ancêtres !

Le burgeister fit un geste discret en direction de ses gardes postés à la porte, dans le dos de Hans.

- Vous me semblez bien ignorant de notre histoire, "Von Steffenberk". Je ne sais pas où vous avez fait votre éducation mais ce n'est certainement pas en Osterlich.

Les gardes firent un pas en avant, main sur la garde de leur épée.

Duscia d'Epervine

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Qui v-là et demande à not' seigneur ? beugla un garde postée devant la herse.

Le garde regardait fixement Duscia et fis un signe de la tête à son compagnon.

C'est le deuxième loustic qui demande à not' seigneur aujourd'hui. C'est deux de plus que d'habitude, et jcrois pas aux hasards ! Qu'est-ce vous préparez comme méchanceté ?

Un groupe de 5 gardes armés jusqu'aux dents se rapprochaient de Duscia, un sixième montant déjà à cheval.

Il est possible :
- d'essayer d'affronter les gardes, arme au poing,
- sauter dans les douves et mourir noyé,
- de partir en courant et d'essayer de les perdre dans la forêt.

Merlin

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Quelques jours plus tard, la colonne de pèlerin allait toujours, pied-nus, au milieu de la foret entonnant des champs à Sa grandeur. Ils se dirigeaient vers le monastère du Korst.
Ils marchaient sans se soucier de rien, Podeszwa les protégeait.
Un silence.
Une branche craqua.
Une flèche siffla.
Un silence.
Puis des cris s'élevèrent et des hommes sortirent des fourrés.
Les troncs d'arbres s'animaient, une attaque !

Merlin n'eu que le temps de faire un pas de côté pour éviter un coup de lame qui n'entama que son beau visage d'une large entaille qui laissera une profonde cicatrice.
Les pillards étaient nombreux, deux bonnes dizaines, et les pèlerins désarmé, ce serait un bain de sang.

Pas le temps de réfléchir, déjà un pillard fonçait tête baissée sur Merlin.

Il est possible :
- d'essayer d'affronter les pillards, arme au poing,
- de partir en courant et essayer de les semer dans la forêt

Yggwrandäwr, La Voix

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Les compagnons de La Voix entrèrent au son des souffrances de leur chef.
Il furent cueilli les uns après les autres par une lame de Strolatz à travers la gorge.
Huit puissants Strolatz réparti dans la sombre pièce étaient un piège mortel dont on ne pouvait espérer survivre.

La seconde d'aveuglement entre l'extérieur et l'intérieur très sombre de la pièce était suffisante pour ces tueurs expérimentés pour abattre leur cible.

En quelques minutes il ne restait plus que la Voix, agenouillé face contre terre. Seul en terre étrangère.

- Celui lui ne parlera pas, j'ai voyagé avec lui, c'est un dur à cuire.
- Essayons quand même, frère Wallerand

Wallerand montrait enfin son vrai visage, un espion Strolatz qui attirait les infidèles dans ses filets pour mieux remonter la piste du Tokva d'Yggnir. Il avait été envoyé depuis des années à infiltrer okord et ses tavernes puantes, allant de mission en mission pour ces infidèles pour récolter de précieuses informations. Son objectif était le Tokva et le Sanctifié qui avait faisait prospérer l'hérésie si proche d'Osterlich.

Wallerand pointa sa lame sur la gorge de Yggwrandäwr et mis son pied puissant sur sa jambe, alors qu'un moine se mettait à sa hauteur et releva sa tête par les cheveux.

Donne nous le nom et la position de ton Tokva et de ton Sanctifié et nous te laisseront partir. Le moine avait un regard vide et pourtant terrifiant.

Il est possible :
- de révéler le nom et la position du Tokva et de s'enfuir en okord en espérant que les moines tiennent parole,
- d'essayer d'atteindre une lame caché sur soit pour essayer d'en tuer au moins un,
- d'essayer d'attendrir les moins en sanglotant et implorer une mort rapide

#31 2017-06-22 19:58:51

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Merlin avait entendu les branches craquer et il avait vu les pillards débouler de la colline, le temps de sortir son épée qu'il tenait caché sous sa bure un pillard le chargeait en hurlant...

Il sentit la brûlure de la lame sur sa joue, ses réflexes de guerrier lui avait fait faire un pas de côté ce geste le sauva , il enfonça sa lame dans le gorge du brigand qui s'écroula raide mort.

Les pèlerins s'enfuyaient dans les bois essayant de sauver leur vie poursuivi par les tueurs, c'est là que l’impensable se produisit des cavaliers mongol firent leur apparition venus de nul part embrochant avec leurs lances les soudards...

Bientôt la victoire changea de camps, les pèlerins étaient sauvés et les cavaliers regroupèrent les survivants.

Merlin s'adressa à eux

"Amis votre vie est sauve, ne parlez de cette attaque à personne"

Le chef des cavaliers s'adressa à Merlin dans une langue étrange" (ici traduit )

Le cavalier - "Je suis Ankou chef de cet escadron, prends ce cheval et suit nous"

Merlin reconnu à son harnachement un guerrier Scythes.

"Je suis M....."

Le cavalier - "Je sais qui tu es partons"

Sans plus réfléchir Merlin enfourcha le petit Cheval et la troupe au triple galop disparu vers l'Est.

Dernière modification par Merlin (2017-06-22 20:10:30)

#32 2017-06-22 22:41:18

Arsh Von Wüthraad

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Duscia commença à parler, avec un sourire lancé aux gardiens, il gardait tout de même sa fidèle épée sur lui, au cas où :
(En osterlichois) "Vous êtes sérieux ? Un deuxième? Que croyez-vous, les espions viennent par courtoisie dire bonjour et demander leur chemin? Je tiens juste à savoir vers où se trouve la ville que je vous ai indiqué, je viens sous la demande d'Arsh Von Wüthraad, vieil ami, né dans cet immense royaume, qui cherche à retrouver sa famille et m'envoie donc! Et je me demandais aussi si votre seigneur m'accorderai une audience afin de prendre quelques informations, on m'a parlé que l'empire d'Abrasil attaque Okord. Donc Excusez moi de mon arrivée brusque, je ne voulais absolument pas vous dérangez, mais je suis un peu voué à moi meme actuellement et je ne cherche que mon chemin."

Il avait un ton sérieux et son expression du visage montrait bien qu'il n'était pas là pour des futilités, mais bel et bien pour quelque chose de grave. Il reprit, dans son osterlichois sans accent :

"Et si j'avais prévu d'attaquer ce château j'aurai au moins pris avec moi des chevaux, des armures et des gens! Vous êtes six gardes, surement beaucoup plus à l'intérieur. Alors ne vous méprenez pas pour un simple passant qui ne souhaite que du bien pour vous. Tenez, pour faire preuve de bonne foi!"

Il lança aux gardes une bourse de la taille d'un poing, remplie d'or.

(En osterlichois) "Laissez moi voir votre seigneur, je vous prie. Ou au moins dites moi où aller, s'il vous plaît."

#33 2017-06-22 23:05:37

Hans Von Festung

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

<- Ciemnota pris corps et âme dans la peur du nouveau venu.>

Peut-être les gardes se raidirent-ils un instant, car enfin Hans pu profiter du blanc qui suivit pour continuer :
<- Et le nouveau venu, qui portait la nouvelle de la lumière, fut étouffé par la peur, et Ciemnota vainquit.>

Des versets du Melodia, eux-mêmes tacitement inspirés –dans la tradition-  par un passage du Popranozk écrit deux siècles plutôt : voilà un moyen bien choisi de calmer les esprits. Il s’agit de la parabole de l’étranger. Véritable propagande podeswite, sa morale est d’accepter tout croyant dans sa demeure et de ne pas prendre peur en le voyant arriver. Il est évident que dans le processus de soumission par l’autorité religieuse, ce genre de psaume a son importance pour garder des villageois dociles devant des strolatz venus « éclairer » leur foyer. Mais ici, plus qu’un avertissement inutile face à un noble éduqué, et qui se targue d’ailleurs de l’être, c’est surtout une réponse à la méfiance de ce dernier. Une réponse subtile et ancrée dans la littérature religieuse, permettant de lui montrer que si Hans n’a pas d’éducation österlichoise, le bougre en a une véritable tout de même.

<- Voyez-vous, repris Hans, d’un calme martial, il est logiquement normal que je ne sois pas au courant de l’histoire d’Österlich, car comme je l’ai dit à vos serfs de Bürgel en arrivant par ces contrées, nous autres sommes des mercenaires. Le voyage et le combat passent pour nous avant l’étude tranquille de quelque conquête oubliée. Il haussa les épaules, ménageant l’aspect théâtral, et redressa tout son corps telle une véritable anguille qui se déroule sournoisement. Mais témoignez tout de même de mon initiation à la splendeur contemplative du très haut. Allons, vous ne me ferez pas croire que vous faites poignarder dans le dos par cinq illettrés le moindre étranger que la providence invite sur vos terres, surtout pas dans une région si massivement visitée par des mercenaires.>

Il sourit, sans doute un peu insolent, mais aussi certainement et corrosivement logique que le serpent qui étouffe la chèvre. « Ulrich von Steffenberk » pouvait être n’importe qui, et cet élément qui était à la fois la source de la méfiance du burgeister aboutissait paradoxalement à un constat opposé : c’est parce qu’il pourrait être aussi bien un membre d’une guilde de mercenaire vengeresse qu’un fieffé coquin d’une autre contrée, que tuer Hans ou même le torturer ferait redouter au Burgeister d’éventuelles représailles.

Je vous en prie. Discutons.

#34 2017-06-23 00:37:50

Yggwrandäwr, La Voix
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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Yggwrandäwr observa ses frères d'armes au sol et écouta attentivement les parole du strölatz, malgré sa haine, malgré sa rage d'avoir perdu ses frères il ne pût s'en empêcher:

"HAHAHAHAHAHAHA, HAHAHAHAHAHAHA, aaaaaah Orior, ne me tue pas de rire maintenant !!!, HAHAHAHAHAHA, Brunj, sait tu pourquoi ils t'ont tué? pour un putain de tokva HAHAHAHAHAHAH" une gifle viens le rappeler à l'ordre.

mais rien n'y faisais "HAHAHAHAHAHAHA, sait tu pourquoi je ris strölatz?, je vais te le dire sait tu ce qu'est un tokva?" les strölatz se regardèrent, seul un disciple d'yggnir pouvais rire face une telle situation où seul la mort ou la torture était l'issue.

"Un tokva est un fort d'yggnir élu par d'autres fort, il se doit d'être le plus fort parmis, les forts, il se doit de tout le temps démontrer sa force HAHAHAHAHAHAHAHA" les strölatz ne comprirent pas le délire du mercenaire

"viens au fait chien mécréant !!!"

"tu m'aurais payé en okord ou tu m'aurais demandé ou est le Tokva que je te l'aurais dit sur place !!!" les strölatz se regardèrent surpris, mais quelle est donc cette religion où on trahis ainsi son chef religieux sans même subir de menace ou simplement contre de l'or? ils lui posèrent la question

"c'est simple, vous auriez réussi à tuer le tokva, alors c'est que c'était un faible qui ne méritais pas sa place, il aurais été alors remplacé par un autre plus fort, plus digne car chez nous seuls les faibles se font tuer !!"

les strölatz ne comprirent pas, ils ne voulaient pas comprendre, ils ne voulaient pas accepter que leurs efforts soit vains

"On s'en fou, dis nous le nom de ton tokva et où il se trouve !!!"

"mais c'est justement ça qui est encore plus hilarant !!! Ascelin de Cruelle-Emeraude, notre tokva,, Maître des Karans, le seul endroit où je n'ai pas d'oreille c'est bien chez lui, j'en sait donc foutre rien où il est, mais au dernière rumeurs il partais pour l'ouest, pour déomul !!"

/hrp: c'est un secret pour personne suffis de lire le rp de eugènie morgan

les strölatzs se regardèrent et ne comprirent toujours pas en quoi c'était hilarant

"bah c'est simple, pendant que toi et moi on faisais notre petit voyage en okord puis vers österlich, bah Ascelin lui est parti très loin à l'ouest, ce qui veut dire que vous n'aurais jamais le tokva, vous avez fait le voyage pour rien !!! HAHAHAHAHAHAHAHA"

Les strölatz eurent alors un dégoût visceral

"emmenez le à la salle de torture!!!"

"attend, attend, je t'ai dit, chez nous, seuls les faibles se font tuer, tu voulais des informations sur le sanctifié aussi? Aäkran Peau de Serpent?"

"Oui, mais ne parle pas pour rien dire cette fois où je te tuerais immédiatement !!!"

"oooh sache qu'aujourd'hui ton dieu a été généreux avec toi, je suis la voix des mercenaires, je vais te donner plus qu'Aäkran, je vais te donner le sanctuaire, car c'est là qu'Aäkran se trouve, avec tout les initié et les forts, tu leurs fait honneur, ils vont pouvoir être éprouvé par Ralgh, mais sache que tu n'y arrivera pas seul, il te faudra une puissante armée pour vaincre les forts du sanctuaire, mais combien même tu viendrais avec un millions d'homme tu te ferais écrasé, le sanctuaire est facile à défendre pour des hommes à pieds"

"laisse moi te donner une possibilité d'équilibrer les chances, il existe un passage que peu d'hommes connaissent, si ton armée passe par ce passage, alors le combat sera équitable, et seuls les plus forts vaincront, sache que si tu gagne tu détruira probablement le culte d'yggnir en okord, mais tu ne gagnera pas, j'ai l'esprit tranquille"

"mais avant que je te donne toutes les informations, entend d'abord mes conditions, et sache qu'il est inutile d'essayer de m’extraire les informations sous la torture, seuls des hommes qui connaissent le passage pourront te le montrer sur place, t'en faire une description est peine perdue, je les ferais donc mander et il faudra les payer, c'est ainsi que la promesse est garantie chez nous, car nous tenons toujours nos promesses"

"voilà mes conditions, obtient moi un rendez vous devant Martel de Kamdaus, les informations que j'ai à lui révéler le forceront à t'accorder l'armée dont tu a besoin pour écraser le sanctuaire, pour peu que tu y parvienne, après que je lui aurais parler tu aura toutes les informations que tu voudra sur l'emplacement du sanctuaire et comment rencontrer les hommes qui te montreront le passage, après tout je suis la voix des mercenaires, tout se monnaie avec moi, qu'en pense-tu strölatz, veut tu perdre l'occasion de détruire définitivement le culte d'yggnir en okord?"

hrp: croire que j'allais gentillement me laisser faire sortir d'österlich sur un piège aussi grossier est une insulte caractérisé à mon personnage, pire croire que les adeptes d'yggnir sont fier au point d'aveuglement mettre leurs en vie en danger pour sauver leurs tokva est une insulte envers tout joueurs jouant les fanatiques de ce même RP, la philosophie d'yggnir est simple, rien ne sert de se mettre au travers du destin d'un homme, si il est fort il y survivra, si il est faible il mourra, à vous de décider si yggwrandäwr est un fort ou un faible wink

Dernière modification par GrandJarl (2017-06-23 01:03:18)


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#35 2017-06-24 18:19:07

Eugénée Anet

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Hans

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Ce bonhomme là n'avait certainement pas fait son éducation en Osterlich mais ne pouvait être autrement qu'un éclairé de Sa Lumière. Les psaumes avaient visiblement détendu le burgeister et sa court. L'ambiance était devenue un peu moins tendue.

((osterlichois))
Et que voulez vous que nous discutions mercenaire ? Je vous ai dis tout ce que je savais sur la Horde, c'est de l'histoire ancienne tout ça, antérieure aux baldirs.

Le seigneur n'aimaient pas être acculé aux limites de ses connaissances. Il semblait agacé et remuait un peu sur son siège. Comme pour se rassurer il étala ses maigres connaissances.

"Et la Horde d'Ytésen purifia par le feu les civilisations décadentes, pris leurs terres et réduisit les peuples faibles à l'esclavage. Sur les cendres de Déomul, de nouvelles nations fortes furent, par la gloire du Grand Khan.", Mémoires d'Osterlich.

L'air satisfait du petit seigneur contrastait avec l'air grave d'un grand gaillard arborant les trois dragons d'argent. L'homme s'avança entre le burgeister et l'étranger d'un pas qui ne demandait pas de permission.

Mercenaire Ulrich, pourquoi donc ces questions sur la Horde et le Grand Khan ?

Duscia

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Le garde attrapa au vol la bourse et la soupesa, sa mine paru s'éclairer. Devant l'absence de réaction de ses acolytes il était évident que celui-là était le chef du groupe. Peut-être un sergent d'arme ?

Eh ben, mon bon sire, voilà bel' nouvelle. Le sire de Kamdaus regroupe ses bannerets et grossi son trésor pour lever une armée.
Nous aut' on sait pas pourquoi mais si ces chiens d'okordiens sont en guerre contre Abrasil, ça nous fera moins de vermine à saigner ! L'heure de la vengeance a ptet sonnée !

La bonne nouvelle, ou l'or, ou les deux peut-être, avait mis le soldat en bien meilleure disposition.

Pour aller à Burgel, faut contourner la colline par la forêt, c'est une demi journée de marche vous y serez rapidement avec vot' bête.

il est possible de :
- se rendre à Burgel,
- tenter d'insister pour entrer,
- retourner en okord (fin d'aventure)

Merlin

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La troupe fit halte au soir tombée. Une vingtaine de cavaliers en cercle, autour d'un feu vif, mangeaient un bout de viande séchée avec une sorte de galette de céréale. Il y avait aussi des femmes, des enfants en sûreté dans une enceinte de chariots.

Ankou et Merlin s'assirent et sans mot, comme le voulait la tradition de ces peuples des montagnes. Ils étaient descendu de leur montagne, les Monts Gaule, pour une raison que Merlin ignorait. Avec femmes et enfants, certainement pas rapiner les forêts osterlichoises.

Une fois le repas achevé, Ankou et ses guerriers entonnèrent un champ à l'unisson, sorte de prière pour leur peuple. Avant de se coucher et de saluer les gardiens de leur sommeil, Ankou s'adressa à Merlin.

Le Grand Khan appelle, les nôtres ont répondu à son appel. Retourne en okord et rassemble les auklémordiens. Qu'ils brûlent leurs cités et retournent au Grand Khan. Le temps des royaumes, des fiefs et des forteresses est révolu.

Le lendemain, Merlin s'éveilla et alors que le camp était encore endormi et fit route, seul, vers Okord, investi de sa nouvelle mission.

Fin d'aventure pour Merlin

Yggwrandäwr

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Ascelin de Cruelle-Emeraude et Aäkran, voilà des informations utile, merci de ta trahison mercenaire..

Le moine paru satisfait, esquissant un rictus cruel.
Ce fut au tour d'un Strolatz de s'agenouiller pour se mettre au niveau du prisonnier.

Nous connaissons déjà le Temple d'Yggnir en okord, il est indiqué sur nos cartes en [104x200], Podeszwa guidera nos pas et nous apportera la victoire en temps et en heure. Nous te donnons le choix, prendre un contrat pour assassiner le Sanctifié contre ta vie et 10 000 denar osterlichoise ou retourner en okord sans tes deux mains.

Ce fut au tour du Strolatz d'esquisser un rictus cruel.

Il est possible:
- de choisir d'accepter le contrat,
- de choisir la mutilation.

#36 2017-06-24 18:58:21

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Merlin chevaucha à bride abattu et récupéra son Cheval Trompette en cours de route ainsi que Lucifer, il galopa nuit et jour et à l'aube du huitième jour il se retrouva à la porte du Haut Conseil.

Dernière modification par Merlin (2017-06-24 19:07:58)

#37 2017-06-24 19:37:23

Arsh Von Wüthraad

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Duscia riait aux éclats et continua de parler en osterlichois :

"Vous avez bien raison, il est grand temps qu'Osterlich reprenne ce qui lui revient de droit!"

En entendant le nom de Kamdaus Duscia reprit, sans couper le chef du petit groupe :

"Kamdaus? Vous parlez bien de Martel Von Kamdaus? Écoutez, si c'est bien lui, je peux vous faire gagner de l'or, et pãs qu'un petit paquet! Je connais tout ce qui se passe en Okord, et Je pense que vot' seigneur sera grandement intéréssé de tout ce que j'ai à lui dire, et même à lui proposer..."

Duscia, l'air sérieux, s'avançait vers la troupe de gardes, en donnant à chacun la même bourse qu'il avait donné au chef, et donna ensuite au chef deux bourses du même genre.

(En osterlichois) "Vous vous doutez bien, maintenant, que ce n'est pas que pour mon ami que je suis là, mais je pense très clairement que nous avons des enjeux communs, Kamdaus et nous."

Il souriait à pleine dents aux gardes, en gardant tout de même une distance afin de pouvoir esquiver d'un coup d'épée à la volée, mais il était sûr d'avoir touché quelque chose d'intéressant.

(Encore, et toujours de l'osterlichois) "Pendant que j'y pense, est-ce que quelqu'un peut aller à Burgel me chercher le Mercenaire Urlich Von Steffenberk, c'est un accolyte."

Duscia alla chercher depuis sa monture un sac gros comme un jambonneau rempli d'or, qu'il exhibait devant les gardes.

(Enfin, toujours de l'osterlichois) "Alors, qui veut bien se charger de cette tâche pour moi?"

(Hrp/ vu que J' abuse un peu sur les pots de vins, de manière proportionnée j'aimerai que l'on me retire un peu d'argent sur mes fiefs, pour question de bonne foi smile)) merki beaucoup!)

#38 2017-06-24 20:56:18

Yggwrandäwr, La Voix
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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

"très bien j'accepte ton contrat"

Dernière modification par GrandJarl (2017-06-25 00:21:02)


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#39 2017-06-25 12:14:22

Hans Von Festung

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

<- Pourquoi ces questions ?> Hans, confiant, se pencha calmement afin de se rapprocher du Burgeister, diffusant une ambiance confidentielle dans la pièce. Malgré un éventuel recul du noble, il souffla ce qui se voulait une intime confidence : <Tout simplement parce que la Horde est de retour.>

Il se redressa.

<- Abrasil marche sur Okord. Sa soumission est proche. Mais l’empereur d’Abrasil semble trembler parfois en menaçant d’un cauchemar oublié, qui sert plus de prétexte à son invasion d’Okord que de réelle raison qui nécessiterait la protection de cette région : le Grand Khan. Hans étala sur l’étude du Burgeister toutes les citations de Torkson ou de ses représentants, apparues à ce jour, et évoquant la Horde. Il ment peut-être. Mais s’il ne ment pas… Il essaya de capter le noble. Ses yeux disaient « s’il ne ment pas, alors une infinité d’archers à cheval seront bientôt ici et détruiront tout avant de s’en prendre au royaume voisin ».
Ce que je veux moi ? Savoir si la situation est telle qu’elle nous est représentée, et tirer mon épingle du jeu – je suis un mercenaire, je n’y peux rien.>

Il respira un peu. Le burgeister semblait toujours l’écouter, soucieux.
<- Ce que je veux, c’est vous faire profiter vous aussi de cette chance. Vous méritez d’être plus qu’un simple seigneur de bourgade, soumis aux caprices de la politique.
Vous souvenez-vous l’accueil rude et méfiant que vous m’avez offert malgré votre rang, parce que nous sommes certainement habillés en mercenaires ? Que dire de l’aubergiste de Bürgel, qui nous a vus venir comme si nous allions casser ses meubles et le passer à tabac, alors qu’il n’en fut rien ?
Je discerne un peu plus la division entre croyants natifs et mercenaires étrangers dans cette région : et tout cela à cause d’un certain Martel von Kamdaus. Il haussa les épaules. Dommage qu’il construise son armée majoritairement de mercenaires au détriment des strolatz. C’est très pratique pour des frappes punitives, des osts contre d’autres Magnat, ou la reprise prochaine des terres que les Okordiens vous ont piquées mais… Quand la Horde frappera, nous les mercenaires, on rentrera illico chez nous avec l’argent. Et vous… L’incendie de Kamdaus brûle dans ses yeux. Vous…>

La tension s’écroula avec Hans dans le fauteuil d’invité, en un grand soupir. Jouer sur la division de deux classes sociales et de leur spécificité. Il jubilait intérieurement.
<- Vous voyez ? Je suis votre allié. Dites-moi votre nom, mon ami. Ecrivez-moi une lettre scellée qui me permettra de voir Martel. Laissez-moi le convaincre de m’aider dans ma quête de recherche et de combat de la Nouvelle Grande Horde. Qu’est-ce que j’y gagne ? Si la Horde existe bel et bien et qu’österlich tombe… Adieu mes clients.>

#40 2017-06-26 14:32:05

Eugénée Anet

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Hans

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Le regard du burgeister s'éclaira un peu mais surtout celui du Strolatz qui dissimulait mal son excitation. Tout était pour le mieux, l'heure où la Lumière de Podeszwa éclairerait les Hommes se disait-il.

Jeune Strolatz, il avait connu la fougue, la défense zélée des lieux saints et de la couronne des Baldirs.
Mûr, il avait connu la défaite, il avait vécu l'invasion des okordiens, brûleurs de cités qui ont exterminés jusqu'au dernier des siens pour s'accaparer leurs provinces.
Aujourd'hui, il apprenait la patience d'une revanche qui ne viendrait peut-être pas de son vivant.

Podeszwa avait entendu ses prières, son attente arrivait à son terme. Si ce chien de mercenaire disait vrai, alors le Grand Khan ne ferait qu'une bouchée des okordiens et leurs ferait goûter à leur tour ce qu'ils avaient subit en osterlich.

Mieux ! Les Kciaz n'auraient plus besoin des mercenaires étrangers pour tenir les marches du royaume. Le royaume des Baldirs s'étendrait alors jusqu'au coeur des cendres.

Une idée mûrissait dans sa tête et si ce mercenaire était aussi habile de ses bras qu'il le semblait de sa langue, il pourrait, lui, simple Strolatz, participer au rayonnement de Podeszwa et très certainement monter en grade. C'était inespéré depuis le bled où l'Eglise l'avait envoyé croupir pour punir les survivants à l'invasion.

Le Strolatz interposa son bras entre le mercenaire et le burgeister et d'une voix claire :

Mercenaire Ulrich, cette nouvelle est de première importance. Nous vous proposons un marché.

Les regards se posèrent tous sur lui.

Rendez-vous en Okord, assurez-vous que les okordiens restent isolés...

Marquant un temps.

...ravivez les tensions entre Abrasil et Déomul...

Esquissant un sourire.

...et je vous mènerais à Baldir en personne. A son service vous serez couvert de gloire, de richesses et d'information.

Le burgeister acquiessa. "Avec un peu de chances, Martel et ses mercenaires se feront tuer lorsque les osterlichois chevaucheront avec le Grand Khan et je serai maître de Kamdaus". Le destin semblait lui sourire, enfin !

Les regards se fixèrent alors sur le mercenaire, dans l'attente de sa réponse.

Duscia

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"Par Zwiastun !" pensa Ulrich, "vla bonne fortune !". Il était très tenté d'accepter ce bon paquet d'or mais il devenait évident, même pour des gardes, que ce bougre là n'était pas là honnête. Il s'était présenté soit disant simple passant à la recherche de Burgel puis avait insisté pour s'approcher du Burgeister sous prétexte de vouloir des informations puis de lui proposer des informations.

"Un espion ?" pensa Ulrich, "et un fortuné...". Il ne savait ni lire ni écrire, ne connaissait que la vie de garde. Les journées usé au grès des éléments, les nuits sur une paillasse dure, les repas sommaires et pour seuls compagnons des rustres. Cette vie il ne l'avait pas choisie mais il s'y était fait. Dernier rejetons de serfs, ses parents l'avaient envoyé au chateau dès son plus jeune âge pour y être servant puis en grandissant sa force et sa robustesse avait attiré l'attention du Burgeister qui l'avait promu à la garde et soldé honnêtement.

"Tout cet or me servira pas à grand chose" pensa Ulrich, " si c'est pour se balancer au bout d'une corde". Faire entrer un espion voire pire un assassin qui semblait avoir très envie de s'approcher du Burgeister qui avait été si bon pour lui, son sort ne ferait aucun doute. La corde, et s'il était chanceux.

"Mercenaire ou espion étranger" pensa Ulrich, "il ne manquera à personne". Un rapide coup d'oeil aux alentours, personne à gauche, personne à droite, les abords de la porte étaient désert.

Je m'en vais chercher vot' amis mon bon sire. Sourire amical aux lèvres.

Puis passant à sa hauteur, lui enfonça une lame dans le bide.
Le corps roula sur le bas côté, dans les douves. La surprise encore gravée dans ses yeux restés ouverts.

Vla ce qu'on fait aux espions en Osterlich ! vociféra Ulrich.

"J'aurais ptet dû l'apporter vivant au Burgeister" pensa Ulrich, "tant pis, on va pas m'facher pour dla vermine". La mule fut conduite dans un lieu discret et son chargement allégé d'une part répartie entre les gardes témoins de la scène. L'or restant serait porté au Burgeister...

Fin d'aventure pour Duscia

Yggwrandäwr

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Le Strolatz parru intéressé, il ne pensait pas que le mercenaire accepterait si facilement.
Celui-là semblait au moins être digne de ses voeux de mercenaire : le contrat avant tout.

Notre contrat est alors sellé, que tes dieux barbares guident tes pas.

Attrapant un gourdin et un sac :

Tu as 1 an pour nous apporter la preuve de ton méfait, passé ce délais nous enverrons les Violets après toi.

Un violent coup s'abattit sur le crâne de Yggwrandäwr, puis l'obscurité...

Lorsqu'il se réveilla, il était seul au bord d'un ruisseau, à une demi journée de marche de la frontière okordienne.

Fin d'aventure en Osterlich pour Yggwrandäwr

#41 2017-06-26 15:48:39

Undyne de Poissonville
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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

"la règle, c'est la règle" Yggwrandäwr était revenu en okord, avec ses perles son premier réflexe était de remonté une expédition pour österlich, mais cette fois les mercenaires okordiens l’interceptèrent, ils attendaient leurs dû, si si souvenez vous ceux que la voix avez envoyer à l'ouest il y a quelques semaines /hrp: deuxième post de la voix sur ce même topic :hrp/

"laissez moi y repartir, et je tiendrais mes promesses, je me suis fais avoir par ses fumiers de podeswittes !!!"

"non, tu a promis que tu reviendrais d'österlich couvert d'or tandis que nous, nous mettions nos vies en péril pour nourrir ses fumiers de radins d'abrasil et que nous attendions ton corbeau pour pouvoir enfin brûlé leurs vivres pour que ses derniers assaillent okord, nous y avons perdu des frères !! et maintenant tu n'a pas respecté le code, tu sait ce que ça veut dire? tant que nous te tuons pas personnes ne voudra louer nos services, alors prépare toi à mourir !!"

"attendez, la bas j'ai pactisé avec hans von festung et duscia d'épervine, on peut, peut être recevoir une missive de leurs part, ils auront besoin de notre présence sur les camps abrasiliens"

"très bien si tu dit vrai, Hans et Duscia nous contacterons, mais nous ne ferons rien tant qu'ils nous aura pas donner notre dû, quant à toi, notre présence se fera sans toi, tu n'es plus digne de confiance, dès aujourd'hui tu n'es plus un mercenaire, nous te laissons la vie sauve, mais tu empruntera la grande voie, a tu une dernière chose à dire?"

"oui, les podeswittes savent pour le sanctuaire, il y a un traître parmi les frères, les strölatz entendent mener l'assaut sur ce dernier, heureusement ils ne connaissent pas les passages, ils attaqueront donc de front, avertissez donc Aäkran, et dite lui que Ragnarök arrive aussi"

les mercenaires se regardèrent "je suppose que tes podeswittes n'ont pas acheter ton échange, qu'importe, pour toi pas de ragnarök, seulement la grande voie, soit heureux tu n'aura pas peut être pas une fin aussi glorieuse que le ragnarök pouvais l'offrir, mais tu n'aurais certainement pas eu aussi glorieux que la grande voie avec ton échec" lui tend une hache

"et maintenant disparais, ne t'avise pas de faire le chemin inverse, tu sait ce qu'ils arrivent à ceux qui se couvre de honte en le faisant, meurs honorablement"

yggwrandäwr pris alors le chemin sans fin et sans retour de la grande voie, nul ne sait jusqu'où il ira, il n'y a que deux chose de sure, il y mourra et plus personne n'entendis parler de lui

Dernière modification par GrandJarl (2017-06-26 16:10:49)


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#42 2017-06-26 19:05:58

Hans Von Festung

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Ses yeux, en lames de rasoirs blancs comme l’argent, se crispèrent et devinrent aussi aigus que des piques-à-tête. Hans analysait la situation. Il lui parut tout d’abord que la situation avait dépassé ses plans, mais il resta réaliste. Il suffit simplement de palper l’expression du strolatz. Une soif insatiable. Une déception secrète, brûlante, jamais assouvie. L’enfermement, l’isolement de la gloire. Hans avait connu ça. Comment aurait-il pu ne pas comprendre ?

<- J’accepte le marché. Cependant voici ma condition. Il bouillonnait. Ciemnota s’emparait de lui peut-être un peu trop tôt, aussi il posa sa voix. Voilà. Un éclaircissement de voix, cette lueur éteinte dans l’œil, et Hans masqua définitivement cette joie profonde, impérieuse. 

En premier lieu, je veux une garantie qui me permettra d’avoir en vous un minimum de confiance. Pour cela, je souhaite que soient plantées dans une pierre, creusée ici et que j'amènerai avec moi, les lettres en cuivre de notre contrat –selon lequel je sers les intérêts de la sainte Eglise Podeswite et les croyants de la région de Kamdaus en continuité de l’autorité des splendides Baldir basée sur la légitimité religieuse- afin que le temps ni ne le fasse disparaître, ni ne l’endommage. Cette parole sera encadrée par deux citations du Saint Popranokz et le sceau frappé du seigneur burgeister témoignera de l’authenticité de cet accord. Il se fit plus sombre. Ne vous inquiétez pas du secret : les trois cents chevaliers et leurs archers de ma compagnie qui m’attendent à Bürgel escorteront votre parole jusqu’aux coffres des montagnes Okordiennes de notre planque de mercenaires. Si cela ne vous convient pas, vous pouvez échanger cette condition contre ma prise d’une pupille, soit l’un des vôtre (nécessairement de votre famille), ou bien le paiement, comme l’exige la tradition, en acompte, de 2 millions d’or. Soit 1 million. Il se caressa la barbe. Mais cette dernière solution n’est pas séduisante n’est-ce pas ? Alors la stèle me semble le meilleur choix. Hans savait qu’il pourrait se servir de la pierre pour excommunier et détruire ces personnes si elles se retournaient un jour contre lui.


Après avoir reçu la réponse du noble et surtout du strolatz, Hans prit congé très poliment, n’hésitant pas à verser quelques prières dans le seau presque débordant de l’influence. Il serra d’une poigne militaire la main du burgeister. Quand il salua le strolatz, une alchimie nouvelle se fit entre leurs yeux. Descendant les marches du château, il sortit, triomphant, par le pont-levis.>

Il arqua, écarquilla, ferma les yeux. Dommage.
Il était là. Duscia, flottant dans les douves. Certainement dépouillé, peut-être dévisagé. Il ne savait pas. Il demanda à Nürtic de remonter le corps. On l’emmènerait en Karan. Mais avant cela... Il scruta le petit bonhomme rouge, garde à la bonne bourse qui avait quelques gouttes de sang entre les bourrelets tâchés de boue. On ne peut pas tout calculer. Nürtic, sous l’ordre de Hans, qui sortait du château accompagné de Rudeguidon, alla voir ce garde. Il lui paya un verre à l’auberge. Puis un deuxième sans doute, et puis… On ne revit plus jamais le serf illettré qui avait tué Duscia.

***

Hans s’assurerait auprès de plusieurs notables de l’authenticité du sceau, puisque c’était la solution qu’ils choisiraient probablement.
Ses hommes et lui stationneraient encore un peu à Bürgel.
Finalement, ils rentreraient en Okord.

Il avait un enterrement à préparer et une mécanique impitoyable à lancer.

Dernière modification par Sanglant Von Festung (2017-06-26 22:51:08)

#43 2017-06-28 16:42:44

Eugénée Anet

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Hans

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Le Strolatz et le burgeister s'étaient plié aux conditions, somme toute honnêtes, du mercenaire. Cette espèce là avait besoin de garantie et le strolatz comprenait cela, bien qu'en leur Eglise, la parole donnée devant témoins valait bien plus qu'un écrit, pouvant facilement être falsifié.

Qu'importe, entretenir l'isolement d'okord et garantir par là même une victoire écrasante de la Horde, si cette dernière était véritablement en marche, valait bien quelques gages et privilèges donnés à un mercenaire.

"Pourvu qu'ils réussissent" pensa le strolatz, les mains serrant son épée de Justice, dans un léger spasme d'excitation à l'idée des massacres de païens à venir...

Fin d'aventure en Osterlich pour Hans ... et fin de la quête de la Horde, merci aux participants !

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