Forum d'Okord

Eugenie Morgan

En quête de la Horde [Osterlich]

Eugénie revenait de la grande forteresse de la province Hardor d'où plusieurs missions de reconnaissance sondaient régulièrement l'Ouest d'Okord, à l'affût de tout mouvement suspect. Après les inquiétantes nouvelles rapportée des provinces de Judée et de Samarie occidentale, elle chevaucha en urgence vers la capitale Araldienne, Aeglos.

Enfin à bon port elle se pressa vers la grande salle où l'attendaient déjà les Seigneurs qu'elle avait fait mandés. Son fidèle ami Merlin, les Karaniens Hans Von Festung, son vassal Duscia d'Epervine et l'étrange Baron Baron Yggwrandäwr vassal d'Ascelin.

Elle leur présenta rapidement les différents rapport dont elle disposait et qui faisaient état de quatre campements établis dans l'Ouest d'Okord. Les étendards n'avaient pu être identifiés mais les troupes installées étaient assurément nombreuses, des centaines de milliers d'hommes ! Suffisamment en tous cas pour donner l'alerte...

" Il est donc maintenant plus que temps pour en savoir davantage sur ce qui se trame dans l'Est, du côté de la Horde, poursuivit Eugénie. Vous êtes tous les quatre volontaires pour partir en éclaireurs tenter de repérer l'autre menace, la horde du Grand Khan. Allez donc en Osterlich, ne vous faites pas voir, soyez invisibles et trouvez les traces de cette Horde. Ne tentez aucun contact sans m'en avoir avisé au préalable par missive ou messager. Votre mission est de ramener un maximum d'informations sur cette menace, mais surtout de revenir ! "

Le regard d'Eugénie s'attarda un moment dans les yeux de Merlin, avec une pointe d'émotion maladroitement dissimulée. Puis elle baissa son regard et termina :

" Oui, revenez entiers, ne vous faites pas prendre par les Osterlichois, vous connaissez le sort qu'il vous réserveraient... Allez partez maintenant..."

Yggwrandäwr, La Voix

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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

"hahahahahah hahahahahaha" La voix riais à gorge déployée "voila qui fera hurler de rage Undyne de Poissonville et les nobliaux d'amara"

Yggwrandäwr repris ses esprit "Baron Yggwrandäwr, celle là c'est la meilleure que j'ai entendu depuis des lunes, aaaah princesse, vous ne m'avez pas donner d'or mais vous m'avez bien fait rire, alors je penserais à vous quand Orior guidera mes pas vers le grand khan" affichant après sa phrase un sourire maléfique qui n'auguré rien de bon

"et bien, je vais faire marcher mon réseau, et me dirigé céans vers osterlich, je ne vais pas m'encombré de seigneurs pataud en armure lourde" tout en jetant un regard amusé vers les autres "je prend de l'avance peut être certains voudront me suivre, si ils arrivent à tenir la distance...."

alors Yggwrandäwr marcha, marcha, marcha, marcha puis s’effaça soudainement avec l'horizon

Dernière modification par GrandJarl (2017-06-15 01:01:04)

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Duscia d'Epervine

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

~ Duscia, finissant de se préparer, se trouva en face de la princesse Eugénie tel un véritable Osterlichois. Il a déjà finit de préparer ses affaires et ses adieux à sa petite famille, son fils Aishi et sa fille Mizuki. Il se présenta alors à Morgan comme ceci, plantant son épée dans le sol de manière symbolique : ~
Princesse Eugénie Morgan, je vous souhaite bonne chance avec tout ce royaume qui est en péril, quand à nous, ne vous en faites pas, nous saurons nous montrer à la hauteur de la tâche qui nous est demandée. ~ Durant son "plantage d'épée" ~
Pour Okord, pour la fin de cette guerre, mais surtout, pour la gloire de Karan.
~ Avant de partir, il chuchota à la princesse, tout en jettant un œil au Vicomte Merlin : ~ Ne vous en faites pas, je vais veiller sur lui... Vous avez ma parole.
~ Il partit donc, suivant son ami Hans Von Festung, dans l'espoir de trouver enfin une résolution concrète à tout ceci. ~

Hans Von Festung

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Chaque psaume était une épine enfoncée dans le crâne. Chaque mot, un fer rouge sur la peau. Et la métrique des vers résonnait en rythme avec les coups de fouets. Cet orchestre douloureux faisait un cœur battant impitoyablement dans la poitrine de Hans Von Festung. Malgré ces souvenirs de la torture, de la détention, il soutint la lecture du Melodia. Il la surmonta. Il vainquit le livre sacré d'Osterlich.

- Que faites-vous, maître ?, demanda, doux comme du miel, Rudeguidon de Foutrecuisse, sorte de patatoïde humain insignifiant à première vue. Vous révisez les écrits ?
- Veux-tu que je te jette aux chiens ?, aboya Hans. Tu vois bien que je me remet en tête les vers du Podreznik avant notre voyage en Osterlich.

Il y eut un silence dans la bibliothèque de Festunberg. Une tapisserie fatiguée, contant quelque exploit du légendaire Gerhard Von Festung, sommeillait, jaunâtre, sur un mur de pierre, absorbant les rayons que l'aube jetait à travers les vitraux du donjon.

- C'est bon, ça suffit., décréta Hans. Ce petit rappel m'a bien tout remis en tête. Je pourrais discuter avec Baldir lui-même s'il apparaissait par magie devant moi. Il croisa les bras, méprisant. L'Osterlichois est vraiment une langue de cinglé. Heureusement, le caractère « sain d'esprit » n'est pas le fort de la lignée Von  Festung. Son regard carnacier découpa Foutrecuisse en petit dès de chaire. Je parle l'Osterlichois mieux que quiconque en Okord grâce à mon expérience, et toi tu manipule comme un démagogue de Valesiane. Tu viens en Osterlich avec nous.

* * *

Face à Eugénie Morgan, Hans se courba, saluant avec cette sorte de respect obligatoire, la tête d'Arald en même temps que la tête-à-couronne. Il lui promit de suivre ses instructions à la lettres.
C'était une promesse.

Lorsqu'il sortit des bâtiments de la princesse, il était suivit du fidèle guerrier Duscia d'Epervine, son vassal. Tandis qu'ils marchaient vers les écuries, les deux Karaniens parlèrent. Ce fut une messe basse. A la fin de l'échange, Hans frappa paternellement l'épaule de son camarade :

- Tu es ma meilleure lame. Il n'y en a pas deux qui se battent comme toi, c'est même selon ce critère que j'ai choisi ceux que j'amenais en Karan, comme Peste par exemple. Mais si tu es ici, c'est aussi pour ton sens de l'initiative. Ne me déçois pas. On suit la route que l'on s'est tracée.

Ainsi, ces ombres disparurent dans les écuries, encapuchonnées.

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Merlin était habillé d'une grande cape noire et son visage à moitié caché par une capuche, d'étrange signe tribaux étaient peint sur son visage et ses  mains, les mêmes motifs se retrouvaient sur l'encolure et la croupe de "Trompette". Il tenait en longe un étalon qui était aussi blanc que trompette était noir.
Comme arme 3 épieux étaient fixé sur la selle et un chien de combat était aussi de l'expédition.

Il regarda Eugénie droit dans les yeux, la hissa à sa hauteur et l'embrassa,
"maintenant j'ai une raison de plus de revenir..."

Dernière modification par Merlin (2017-06-15 14:17:52)

Eugenie Morgan

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

La Dame d'Arald regardait disparaitre un à un les aventuriers envoyés en mission. Le baiser de Merlin n'avait fait qu'attiser cette tristesse de voir ainsi partir ces héros vers le grand danger qui les menaçait. Ses yeux humides ne cachaient plus leur émotion. Doucement elle murmura une dernière parole, comme une prière :

" Revenez-moi, je vous en prie !"

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

La nuit allait tomber, depuis quelques heures le petit groupe était entrée en terre ennemi, il fallait s'installer pour passer la nuit.

Merlin attacha ses chevaux à un arbre sous la surveillance de Lucifer le chien de combat.

Il posa sa couverture sur le sol et alluma un feu.

Il s'adressa à ses compagnons

"si les cavaliers de la Horde passent dans les environ le feu va les attirer, si c'est le cas laissez moi leur parler"

Dernière modification par Merlin (2017-06-15 21:28:27)

Duscia d'Epervine

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Duscia ne savait point que faire, il était assis près du feu, son épée cachée sous ses vêtements afin de passer pour un véritable osterlichois inoffensif. Il prit la parole :
Je pense qu'il est temps pour vous de vous habiller tels des Osterlichois, afin de passer inaperçu; et que nous parlons définitivement d'organisation. Car nous ne sommes pas partit d'Okord pour des vacances.

Il avait l'air grave, ce qui est normal, vu la situation dans laquelle il quitte Okord. La situation dans laquelle il quitte sa famille, sa très chère petite fille, Mizuki. Et son petit frère, Aishi... Il était définitivement un peu penaud d'être parti sans câlins ni quoi que ce soit...

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

La nuit avait été calme aucune activité de la Horde. Merlin harnacha Trompette, ils allaient devoir s'enfoncer plus profondément dans les terres...

Un rapide déjeuner et la troupe repris sa quête. De temps en temps Merlin descendait de trompette pour étudier les traces sur le sol mais la conclusion était toujours le même

"chevaux ferrés ce n'est pas les cavaliers du Khan"

Devant eux la steppe immense restait désespérément vide.

Dernière modification par Merlin (2017-06-16 12:24:58)

Yggwrandäwr, La Voix

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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

taverne des barons roses, la bien nommée, ce repaire de mercenaire construit pendant la guerres des violets pour y accueillir tous barons et chevaliers roses, s'était en quelques années transformé en véritable ramassis de coupe-jarret, de parias, d'esclavagiste, de vieux soldats de métier désengagé à la recherche d'or pour pouvoir vivre leurs vieux jours.

"dernier arrêt avant österlich" pensa yggwrandäwr, il descendis de son cheval et entra, la crasse, la gerbe la bière, le sang, voilà qui ne dérangea guère l'habitué, il s'approcha près d'autres encapuchonné comme lui.

"Nous savons, yggwrandär, comment pourrions nous t’obéir toi qui a rejoins la cause des nobliaux sans réclamer ton dû, comment pourrais tu prétendre continuer être des nôtres, nous le peuples d'en bas, ces invisibles dont la noblesse n'en jamais rien eu à faire !!"

"silence vermisseaux, crois tu que je serais assez fou pour faire la charité sans avoir quelque chose à l'esprit?" répliqua la voix, alors qu'il s'asseyais, le mercenaire sorti des papiers qu'il donna à ses interlocuteurs

tandis que certains d'entre eux l'ouvrais, yggwrandäwr continuer de parler  "écoutez moi attentivement, ce sont des instructions auxquelles je veut que vous obéissez à la lettre, nous serons tous couvert d'or sous peu"

"c'est de la folie pure !!, du suicide !!, Orior t'a elle bénie à ce point mon frère?!" invectiva l'un d'entre eux après avoir lu le papier

"le suicide, ce serais de ne pas m’obéir à moi la voix, et ta mort serais bien plus douloureuse que celles que pourrais t'infliger n'importe qui en cette terre, contentez vous de m’obéir, dès maintenant vous partez à l'ouest remplir mes instructions et vous attendrez mon corbeau suis je clair?"

"tu es fou !!, je ne sait pas quel folie tu prépare, mais tu a intérêt à nous donner notre or après cette affaire Yggwrandäwr, nous t’obéirons, nous patienterons un mois, si nous recevons pas ta missive nous te considéreront mort"

"bien, avez vous fait mandez les hommes que je vous ai dit?"

"oui, ils arrivent dans plusieurs heures, un vieux strolatz österlichois pour te guider dans les terres et qui pense savoir où trouver les informations dont tu a besoin, Bjurn le rude viendra aussi, il est redoutable à la hache et enfin l'adepte de jah sera là aussi pour vous soigner en cas de coup dur"

"bien, il ne me reste plus qu'à attendre" Yggwrandäwr se tourna alors vers la porte, tout en voyant partir ses interlocuteurs, il attendais et qui sait qui viendrais.

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Eugénée Anet

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

yggwrandäwr

(HRP: au lieu d'un cerf sur son torse il faut y voir l'emblème Strolatz)

La porte de la taverne grinça longuement faisant taire le murmure ambiant. Les faces sales des gens d'armes se tournèrent vers l'inconnu qui entrait, captées par sa noirceur. Il était grand, vêtu d'un broigne sombre que couvrait sa tunique noire, d'un casque à nasal et d'une grande hache. Les trois dragons, emblème Strolatz, toujours cramponnés sur son torse, et ce malgré son départ de longue date de sa terre natale. Quand on entre dans les ordres Strolatz, c'est pour la vie et au-delà.

Il balaya la salle et son regard s'éclaira légèrement lorsqu'il vit yggwrandäwr à une table.

"Wallerand pour vous servir, mercenaire. Vous m'avez fait mander pour une expédition en Osterlich, je serais votre guide." Il tendit sa main gantée, attendant la première moitié de son paiement. Ainsi était le code des mercenaires en Osterlich, moitié au début, moitié à la fin.

Duscia d'Epervine / Hans / Merlin

La petite troupe s'enfonçait en Osterlich, dans une zone relativement peu peuplée et vallonnée. La terre y était fertile mais la proximité avec les provinces arrachées par les okordiens bélliqueux avait encouragé les Burgeister locaux à se replier de quelques miles plus à l'Est. Là, des villages éparses cultivent les céréales en plaines et à mesure que le relief devient plus montagneux, on peut y croiser des monastères et des bergeries isolées.

En avançant restant plein est dans la vallée, on arrive en quelques jours à la cité fortifiée de Kamdaus qui verrouille l'unique passage d'un large fleuve qui coupe la région en deux. La dernier expédition okordienne n'est jamais parvenue à franchir cette zone.

Il sera facile d'éviter la civilisation si le groupe se tient éloigné des cours d'eau et des champs cultivés mais le ravitaillement pourrait très rapidement poser problème.

Duscia d'Epervine

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Duscia, Hans et Merlin étaient donc en face de cette splendide vue sur Kamdaus, leur premier obstacle durant ce long périple. Il prit alors la parole, adressant à ses deux compagnons un sourire :

"Bon, et si nous y allions ? Il faut, tout de même, que nous essayons déjà de nous ravitailler, avant de prendre directement le large. Avec nos tenues provenues d'osterlich, cela devrait aller. Hans parle couramment l'osterlichois, dans tout les dialectes. Pour ma part, je connais quelques bribes... Et vous Merlin si vous n'y connaissez rien vous pouvez tout aussi bien être muet. Il faut essayer de s'infiltrer dans le peuple Osterlichois afin de voir leur relation avec la Horde, afin de voir déjà si nous avons un ou plusieurs ennemis."

Il se tourna vers Hans et lui fit un clin d'œil amical, une tape tout aussi amicale pour Merlin et commença à glorifier leurs noms, en chantonnant un air presque guerrier, revenant à la grandeur Karanienne.

Yggwrandäwr, La Voix

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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

/hrp: petite modification RP suite à la discussion avec le MJ strölatz pour coller à l'ambiance prévu, il n'y aura pas forcément des bandits, bref à partir de maintenant je suis complètement à la merci du mj qui me fera avancé, la torture commence.... :hrp/

Yggwrandär mis sa main dans un petit sac un bruit de billes était légèrement audible, puis serra la main ganté du vieux mercenaire avec les perles, c'est bien les perles ça se transporte facilement ça se voit pas ça fais peu de bruit

"c'est ainsi qu'on pactise chez nous le paiement toujours à l'abris de la vue de tous, dans ta main la moitié de la paie, tu recevra ton dû à la fin, j'espère que ton itinéraire est sur, je m'attendais à quelqu'un de plus agé que toi, un général à vrai dire, mais on dirais que t'a les même armoiries que lui, alors si tu connais les relais mercenaires d'österlich ça me va" tout en serrant fermement la main du colosse pour montrer son respect

/Hrp: histoire de me mettre au diapason avec les autres on "skippe" les semaines de voyages en okord :/hrp

après plusieurs semaine de voyages, la voix et sa compagnie de joyeux mercenaire passèrent le premier relais mercenaire österlichois, pas trop loin d'okord, ils purent se déguisé en laquais et écuyer österlichois sauf wallerand qui garda son uniforme car là était toute la stratégie d'yggwrandäwr qui détailla son plan pour l'expédition auprès de wallerand et les autres alors qu'ils empruntèrent l’itinéraire du deuxième relais qui pour le moment serais sans danger

"voilà, à partir de maintenant nous seront tes suivants, tes écuyers, tes esclaves, bref ce que tu veut pourvu que les autres strölatz qui nous croiseront l'avalent"

/hrp: la modif est ici :hrp/

"Et bien...." répondit Wallerand mais il se fît couper la parole par Brunj

"ouais des bandits, c'est pour ça que je suis là !!" grogna Brunj le Rude "regarde le, avec son armure flambant neuve, c'est louche, si il le faut on t'a refourgué une bleusaille !!"

Yggwrandäwr tandis la main vers le strölatz pour le calmé "ne fais pas attention" puis se tourna vers Brunj "Brunj, je t'ai dit pourquoi nous somme ici, je suis sur que notre ami le strolatz est déterminé à recevoir sa deuxième paie, il survivra"

"Mais.... euuuh c'est un podeswitteuuu..."

"je sait que t'aurais préféré voir notre bon vieux général, mais il était vieux, y nous aurais canné dans les bras à la moindre bride battue, regarde comme notre strölatz est beau, jeune et en bonne santé, les dieux ont été généreux avec nous, alors prend exemple sur le podeswitte qui s'est montré plus professionnel que toi pour le moment et ferme ta putain de gueule !!"

Brunj se referma dans le silence et ne l'ouvris plus du voyage, mais yggwrandäwr savais que Brunj était un guerrier redoutable et que la question était légitime que vaut se strolatz au combat. mais yggrwrandâwr ne s'inquiétait pas, Brunj s'entendra bien avec le strölatz après le 1er combat

puis après tout si ce dernier viendrais à y passer, il aurais moins a payer, heureusement l'adepte de jah était là avec son arc, et lui aussi s'y débrouiller pas mal, puis en cas de pépins un adepte de jah serais foutu de sauver la vie à un décapité, bon peut être pas celui là....

"Gofal, lâche la bibine, si ça continue t'ira trinqué avec les dieux" Yggwrandär se tourna à nouveau vers le strölatz qui pour le moment semblais propre sur lui " écoute moi, je veut qu'à chaque relais tu me dise s'il y a une forêt à traversé ou non, et si il y a des chances de rencontré des bandits, j'ai de quoi négocié" en tapotant sur l'un de ses petit sac "nous prendrons des hommes si nécessaires à chaque relais où nous en auront besoin et au pire nous éviteront le combat en payant les bandits si il n'y aucune solution, nous procéderont selon mes consignes, nous dormiront à la pleine étoile et nous nous arrêteront jamais, pour l'itinéraire je te fais confiance, suis je clair?"

Le strölatz acquiesça sans dire mot, puis la troupe continua de se dirigé vers le deuxième relais mais il faudrait d'abord affronter la nuit.... ainsi après voir tiré au sort le tour de garde, la troupe établis son 1er camps en plaine à la belle étoile....

Dernière modification par GrandJarl (2017-06-18 13:18:06)

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Hans Von Festung

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Österlich.
L’horizon témoignait de son allégeance à une idée différente : le paysage ne s’appelait plus Okord, il s’appelait Österlich. Fini les enchevêtrements surpeuplés de plaines couvertes par des petits châteaux de pierre. Fini le déchirant canal au climat maritime étrange, bordé de ports de toutes sortes. Fini enfin, le grand nord de toundras délaissées et possédées par des seigneur têtus et batailleurs. Ici c’est Österlich.

Hans Von Festung, encapuchonné, habillé tel un Osterlichois, se tourna vers Rudeguidon de Foutrecuisse, son écuyer de circonstances et serviteur à dos d’âne, lui aussi en habits d’Österlich, qui portait sur son dos une imposante cage d’osier remplie de roucoulants pigeons.

- Nous sommes assez loin, déclara Hans. Dis au débile de planter un autre pieu.

Nürtic de la Plaine du Dragon comprit la réflexion et grommela en enfonçant dans la terre meuble, couverte de mousse, un pieux de bois à coup de masse. Le pieu était très peu visible car enfoncé très nettement sous la terre.

- Envoie un pigeon à Grünerhering, que 300 chevaliers et 300 archers se préparent et suivent la direction donnée par les gros pieux noirs. Lorsque les vents des dernières phases de l’automne feront grossir ce bois, sa couleur changera et il dépassera du sol.

Un pigeon s’envola au-dessus des massifs imposants.
Puis Hans saisit la carte prise dans les archives des expéditions sous le conseil du seigneur Galdor, qui y avait par le passé participé, ainsi que les documents secrets payés 15 000 pièces à Korin de Kerropehr à propos des observations des coutumes et de l’ordre social österlichois.
Du haut de son cheval, son regard croisa celui de Duscia, qui, beaucoup plus loin devant, collait aux fesses de Merlin. Il y eut une alchimie dans cet échange.
Et là…
Sans prévenir personne. Plus de Hans.

***
- Mais vous êtes fou d’être ainsi sorti du convoi en galopant !, gémit Nürtic. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? Le lieutenant se sentait mal-à-l’aise avec son armure sous sa cape, et il vérifia encore la présence des pierres à 5 000 pièces d’or dans une petite amulette cachée sous son plastron. Derrière lui, une garde sommaire : trois lanciers, quatre arbalétriers, deux cavaliers. Rien d’extraordinaire. La fierté Karanienne s’était vite éclipsée pour laisser place à une sorte d’expression figée, de discipline craintive devant l’inconnu. ((HRP : peut-être mes soldats ont-ils peur des MJ et de leur mystérieux pouvoir ?))

- Me suivre. Hans conservait une confiance terrifiante, qui contrastait avec la situation. Il s’était délibérément séparé de Duscia et de Merlin. Le voilà, évitant les forêts pour ne pas tomber sur des bandits, suivant un fleuve à partir des indications de tous ses documents, sûr de lui, lisant parfois une indication en österlichois sur un panneau, la comprenant parfaitement, avec un Rudeguidon qui lâche un pigeon de temps en temps et un Nürtic qui plante un pieu discret de façon régulière. Son but ? Ho, vous le connaissez, c’est évident. Il tombera bientôt sur une petite bourgade Österlichoise. Il sait parler tous les dialectes. Une petite troupe le suit avec 5 jours d’intervalle.

Réfléchissez.

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Merlin s'était aperçu du départ de Hans, cela l’inquiétait au plus haut point il s'adressa à Durcia

"Avez vous quels sont ces projets? Son départ me pose soucis..."

"Nous avons deux choix devant nous soit entrer dans la ville soit camper dans les environs, le premier choix étant risqué montons notre camps en bordure de la ville, les abords des citadelle sont des lieux ou les nomades campent nous devrions y passer inaperçu"

Dernière modification par Merlin (2017-06-18 11:28:37)

Duscia d'Epervine

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Duscia regardait Hans partir à cheval, souriant. Il se retourna vers Merlin et lui adressa le même sourire avec un ton amical :

"Eh bien, Merlin, quels sont vos soucis? Hans est partit selon le projet convenu. Mais alors, vous voulez allez dans une citadelle de ville fortifiée osterlichoise afin d'entrer dans une auberge?! Vous savez parler l'osterlichois peut etre ? Moi très peu."

Il prit un air un peu plus sérieux et dit alors :

"Nous avons assez pour vivre une semaine sans provisions, très cher. De plus, Ygg' doit trainer dans le coin, ce vieux mercenaire n'est jamais loin, de toute manière. Je propose que nous temporisons ici en attendant, dans un endroit sécurisé."

Son sourire accueillant laissait maintenant place à un visage sérieux, presque froid. Il regardait la cité au loin, avec quelques traits qui se crispent, du fait qu'il s'inquiète pour son vieil ami. Il se changea les idées en posant une grande question :

"Au fait, avec Morgan et vous?" dit-il d'un air sympathique.

Eugénée Anet

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Hans

Les 11 hommes progressaient rapidement en suivant les chemins employés par les marchands osterlichois. Jusque ici, ils n'avaient croisé presque personne. Quelques pèlerins de retour d'un monastère ou un fermier isolé transportant ses céréales vers quelque moulin seigneurial.

Quelques jours passèrent puis, à la tombée de la nuit, ils arrivèrent en vue de Bürgel, paisible village de fermiers comprenant tout de même une auberge !

Les Strolatz se souciaient peu de ces villages éparse logés à flanc de montagne. Une petite démonstration de cruauté de temps en temps et la population se tenait tranquille, le culte de Podeszwa était, dans la peur des Hommes, bien gardé.

On note une forêt qui se densifie à mesure que l'on progresse vers le sud-est. La forêt de Struggel, peuplée de grand arbres feuillus et sanctuaire de grand-duc d’Osterlich, sorte de chouette qui excelle dans la prédation des oiseaux, était réputée dangereuse.

Le château du burgeister local était situé de l'autre côté de la montagne, vers l'est, où son pouvoir s'exerçait de manière beaucoup plus visible que de ce côté-ci. La densité des villages et monastères augmente dans cette direction, jusqu'à la ville fortifiée de Kamdaus, siège du pouvoir du magnat de la région.

Un chemin permet de contourner Bürgel et de continuer à longer le court d'eau jusqu'au prochain village plus au Nord-Est.

Duscia / Merlin / Yggwrandäwr

Les quatres okordiens et le strolatz faisaient route plus ou moins ensemble vers Kamdaus qui n'était plus qu'à une demi-journée de marche.
Le groupe bivouaquait dans les ruines d'une ancienne tour de garde, place rasée d'une famille concurrente au magnat local.

Sur les routes, on pouvait à présent croiser de nombreux osterlichois qui menaient ânes, boeufs et autre palefrois chargés de denrées pour y être vendues. Grande cité de l'ouest de l'Osterod osterlichois, Kamdaus était réputée pour être un carrefour commercial où l'on pouvait trouver du vin de Mecklen, des épices de Valysianne ou des mercenaires tout droit sortis de leurs toundras. Ceux-là n'étaient pas en bon terme avec les Strolatz du magnat car on raconte qu'ils n'étaient pas encore touchés par la Lumière de Podeszwa. Mais qu'importe, c'est avec leur services que Martel von Kamdaus avait imposé son autorité de fer sur la région. Les Strolatz n'appréciaient guère mais ils devraient s'y faire !

Kamdaus est le seul passage sur un fleuve qui coupe une bonne partie de la région en deux.
Contourner la cité par le Nord et s'enfoncer dans la forêt de Struggel était périlleux mais il serait sûrement possible d'y trouver des passages à gué en moins d'une semaine.
Contourner la cité par le Sud et suivre la Voie des Monastères pouvait paraître plus sûr mais de nombreux Strolatz s'attardaient sur ses chemins.

Le groupe ne devait pour l'instant sa survie qu'à sa taille. La dernière expédition okordienne, bien trop visible, avait éveillé très tôt la suspicion puis l'hostilité de Martel von Kamdaus qui avait fait charger ses mercenaires ne laissant aucun survivant.

Le soleil se lèverait bientôt. Au loin on entendait les chouettes qui brisaient la monotonie des ronflements et les cliquetis des côté de maille. En terre inconnue, on dort en arme.

Wallerand ouvrit un oeil, puis le referma.
Ce n'était pas son tour de garde mais il avait hâte que le jour se lève et de savoir où ses clients l'emmèneraient ce coup-ci...

Yggwrandäwr, La Voix

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Re : En quête de la Horde [Osterlich]

"bon les nobliards, vous n'étiez pas si pataud que ça à ce que je vois finalement, mais vous avez entendu notre ami le strölatz, avec votre grosse expédition vous rentrez pas dans la ville"

"ouaip, y aura plus de place dans les tavernes !!" s'écria gofal

"tu m'étonne, va y avoir foule pour voir cramer du nobliards sur les bûchets !!" renchérit Brunj

le petit groupe de mercenaire laissa exclamer un rire franc au dépens de la troupe noble de Merlin et Duscia

"qu'est ce tu me veut toi, tu veut causer?" demanda Yggwrandäwr "appelle moi encore une seule fois ygg' et je te jure que tes vacances en österlich vont se finir ici !!"

tout en observant le regard sérieux et déterminé de Duscia d'épervine

"d'accord, je t'offre le temps d’affréter les chevaux, allez vous autres on lève le camp"

après une vingtaine de minute avec Duscia, La voix revient souriant et Duscia semblé avoir le regard noir mais il souriais lui aussi.

"bon d'après moi vous avez plus de chance de survie dans les forêts, ça pue le bandit ou l'animal sauvage, mais eux au moins ils ne portent pas d'armure lourde, allez à la revoyure, si on se revois...."

après quelque heures vers Kamdaus, la cité semblé plus proche bientôt le pont levis et les péages

"alors, il t'a dit quoi le petit jeune?"

"hahahahahaha, aaaahhh" respire "vous sentez?"

"quoi donc?!!" répondirent les autres à l'unissons

"Österlich sent l'or" d'un sourire amical vers les autres "bon, à partir de maintenant on la boucle, on se fais passer pour des mercenaires d'yggnir"

"ouais des frangins !!!"

"les frangins y te crâment la barbe pour trois piécées d'or si tu y fait pas gaffe" puis se tourne vers le strölatz "bon, l'ami on compte sur toi, soit notre guide touristique"

la troupe approcha alors du pont levis, le strölatz réussira-t-il à le faire entrer et sortir de là vivant?

Dernière modification par GrandJarl (2017-06-18 18:48:53)

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vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203

Hans Von Festung

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

- Pied à terre.

Ça fait bizarre de ne pas beugler, de ne pas jeter un hurlement par-dessus une forêt de lances et de pointes d’acier. D’habitude, Hans commande à une si grande armée, avec si peu de lieutenants, qu’il lance dans l’air des insanités et des postillons. Mais aujourd’hui… Son convoi était si petit qu’il n’eut qu’à parler clairement.

Les hommes se regroupèrent et marchèrent jusqu’à Bürgel, tirant leurs chevaux derrière eux. Ce voyage n’était qu’une promenade de santé à côté des marches forcées à travers les toundras valyriennes, sans nourriture, pour ne tomber que sur un château de Zherorix abandonné et vidé de ses vivres. Les soldats gardaient bon esprit. On ne distinguait pas totalement le château du Burgeister, situé sur l’autre flanc, ni même Kamdaus. Qu’importe. Le lendemain cet obstacle serait franchi.

On s’arrêta devant l’auberge, on noua les rennes des chevaux aux poteaux prévus à cet effet à l’extérieur et la petite compagnie entra dans l’auberge. Les lanciers restèrent à l’extérieur pour garder les montures, en compagnie de Nürtic qui irait leur apporter leurs boissons. Rudeguidon utilisait en ce moment son acuité sociale élevée pour repérer toute source d’hostilité chez l’autochtone. Peut-être cherchait-il aussi le coin à putes d’un regard aiguisé, mais ça c’est une autre histoire.
Hans se présenta, arme au ceinturon tel un véritable mercenaire, rappelant sans doute douloureusement aux villageois les razzias de strolatz qui avaient déjà dû les frapper. Son accent volontairement littéraire (et donc religieux) n’aidait pas trop à dissiper cette image.

((österlichois))
<- Voici de courageux guerriers qui reviennent du combat, aubergiste !> Hans se doutait que tous les villageois devaient s’être accoutumés aux haltes bruyantes des mercenaires d’Österlich de l’Ouest dans leur auberge, même s’il n’était pas étonné que quelques paysans curieux les fixent avec une certaine méfiance. Le vicomte de Torva plaqua sur la table de l’auberge quelques pièces, empruntant ce ton condescendant et martial qu’il avait déjà si souvent vu chez les strolatz :
<- Nous sommes des mercenaires étrangers ayant bataillé dans moult contrées, c’est pourquoi aucun de mes hommes ne parle l’österlichois. Ces pièces sont pour leurs boissons. Mais ne les laisse pas boire plus de deux fois, sinon gare à toi. Nous prendrons également de la nourriture pour nous-même et nos montures.>
Il observa un peu l’aubergiste réagir : il s’avait que d’ordinaire, ce genre d’échoppe était le théâtre d’une marionnette appâtant ses habitués par des potins ou des discours inutiles. L’aubergiste occupe une place à part dans le cercle social d’un village. Justement, le potin il ne demande que ça :

<- Maintenant dis-moi, brave homme, as-tu entendu parler de la grande Horde  du khan ? Comment réagit le pouvoir central face à cette menace ? Il se fit mielleux mais écrasant. L’homme devait tout lui dire, et il aurait encore plus de pièces, et plus d’incitations à bavarder… Et surtout, votre seigneur saurait-il où elle campe ? J’adorerais discuter de cela avec lui.>

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Merlin questionna les marchands qui passaient en contre bas du campement, aucun marchand n'avait vu des cavaliers du Khan à l'ouest de la cité de Kamdaus...

Il se renseigna aussi sur les routes permettant d'éviter la cité.

Ceci fait il remonta au campement et tint conciliabule avec ces compagnons.

"Compagnons il nous faut éviter la cité et nous avons le choix entre deux itinéraires l'un au Sud appelé voie des monastères est la plus directe mais est patrouillée par les hommes d'arme de la cité, l'autre au Nord est utilisée par les contrebandiers..."

"on m'a aussi relaté un massacre d'une troupe Okordienne par la garnison de la forteresse"

"Tous ces éléments me font penser qu'il serait sage d'emprunter le route du nord"

Dernière modification par Merlin (2017-06-19 12:38:00)

Duscia d'Epervine

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Duscia réfléchissait à tout cela, les gardes, ou les bandits? Il prit un ton amical et dit :

"Nous sommes, normalement, tous en vêtements osterlichois, pourquoi prendre une route où des bandits vont? De plus, imaginons que les gardes ont décidé d'emprunter la route des contrebandiers afin de les arrêter ?"

Il se grattait doucement la tête, regarda Yggwrandawr d'un regard complice et dit à tout le monde :

Dites-moi, Yggwrandawr, ça vous dirait d'avancer le pas, afin de voir comment cela se passe? En attendant, Merlin vous pourriez essayez de contacter Hans.

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Yggwrandawr était partis en éclaireur dans la ville...

"vous me demandez Duscia de contacter Hans, je me vois dans l'incapacité de le faire le bougre ne nous ayant pas donné sa destination"

Dernière modification par Merlin (2017-06-19 22:16:28)

Duscia d'Epervine

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Constatant qu'Yggwrandawr était déjà parti, Duscia partit donc vite et discrètement, toujours habillé tel un osterlichois, à travers le pays. Il alla, loin et vite, jusqu'à ce que vent s'ensuive et qu'il eut le bonheur de retrouver les pieux de Hans, qu'il suivit aussitôt. Il rencontra quelques personnes sur la route, rien de très spécial, des vagabonds comme lui.

Merlin

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Merlin se retrouvait seul après le départ de Duscia

"les bougres qu'ont ils donc dans la tête"

Merlin s'enfonça dans la forêt en prenant bien soin d'effacer ses traces en cheminant dans les cours d'eau.

C'est ainsi qu'il arriva au premier monastère, comme un pillard il s'introduisit à l'intérieur et vola une bure de pèlerin...

Ainsi grimé il se fonda dans la foule des pèlerins sur la route des monastères qui cherchaient à faire pardonner leurs fautes commises en ce monde...

Quand un pèlerin essayait de lui adresser la parole avec sa main il simulait "bouche cousue".

Dernière modification par Merlin (2017-06-20 08:15:38)

Eugénée Anet

Re : En quête de la Horde [Osterlich]

Hans

L'endroit était relativement bien éclairée par des flambeaux qui faisaient danser des ombres sur une dizaine de tables en bois. Une salle modeste avec un coin dégagé, place des troubadours qui passaient parfois par là et payaient leur nuitée par quelques balades ou récits extraordinaires. Il se dégageait une sorte de chaleur comfortable dans cette auberge, comme il en existait des milliers en osterlich, lieu de vie sociale après le labeur et de commerces discrets en tout genres.

Dans l'auberge, trois hommes mangeaient une soupe en silence à une table, et à une autre, un groupe de fermier jouaient aux dés entre leurs choppes.

L'aubergiste se méfiait toujours des hommes en armes.
Une remarque déplacée, une ribaude un peu trop téméraire, un débit de boisson trop important, les occasions étaient légion avec ce genre là pour transformer son établissement en champs de bataille.

Mais il fallait bien faire tourner son affaire qu'il tenait de son père et la vue de l'argent le rassura quelque peu. "Au moins ils ne sont pas venu tout casser sans payer...".

Se redressant et préparant la première tournée de choppe pour le groupe qui s'était déjà regroupé sur deux tables, il pris un air inquiet et un peu perdu.
Il n'avait rien compris à la question.

((österlichois))

- La horde du khan ? Rien entendu de tel, compagnon.
Vous parlez de Lajorde le chien boiteu du vieux Candy ?

Qu'est-ce qu'elle a encore fait cette bestiole ? Pas mordu l'un de vos gens j'espère ! C'est que sur trois pattes on se méfie pas d'elle !

Devant le haussement de sourcils de son interlocuteur, l'aubergiste se pressa d'enchaîner.

J'ai comme l'impression que c'est pas le cabot de Candy que vous cherchez...

S'approchant un peu comme pour faire une confession.

Vous savez messire, il se passe peu de choses par ici, c'est un coin paisible.
Quelques réfugiés okoridiens, des pauvres gens qui fuient la guerre permanente en leur pays.
Quelques marchands qui partent s'aventurer dans les toundra du nord-ouest acheter des peaux d'ours.
Quelques pèlerins qui se rendent sur la Voie des Monastères.

Si vous cherchez un Orde de Canne, allez au chateau de l'autre côté de la montagne, notre seigneur loge un maître et ses étudiants.
L'un ou les autres sauront peut-être où se trouve votre Orde.

Essuyant machinalement son bar, l'aubergiste tendit les choppes à l'une de ses filles désignant les mercenaires de la tête.
Dehors la nuit était tombée.

Yggwrandäwr

La petite troupe passa le pont levis sans encombre.
Les quatre gardes postés au niveau de la puissante herse prenaient soin de ne pas croiser le regard des Strolatz plus souvent que nécessaire.

La ville basse se dévoilaient à eux. Etroite, sale et puante.
Ils entrèrent dans une grande rue boueuse bordée d'échoppes où se mélangeaient pèle-même bêtes et hommes.

Suivez-moi, mercenaires d'Yggnir, je connais un endroit où nous pourrons avoir des informations sur la suite de votre parcours.

Wallerand n'était plus venu en Kamdaus depuis un temps qui lui paraissait des siècles mais il connaissait et reconnaissait chaque dédale de cette grande cité. Il avait été affecté à la compagnie du monastère de la Lumière Dorée, alors jeune Strolatz dévoué à Podeszwa et à son église. De longues années passées à châtier les infidèles, récolter les taxes pour Sa grandeur et à faire régner l'ordre sur les chemins de pèlerinage.

Avec une milice aussi zélée, équipée et nombreuse, il n'était pas étonnant que le Culte se soit propagé si vite en Osterlich et que le royaume jouisse aujourd'hui d'une grande prospérité économique. La pacification sanglante des Strolatz avait apportée une prospérité qui finissait par profiter à tous.
Tous, sauf peut-être les pendus exposés à l'entrée de la ville, des hérétiques qui pourrissaient là pour le bonheur des charognes.

Wallerand avait conté, lors de veillée dans la semaine passée avec les okordiens, avoir quitté les ordres depuis plusieurs années, par désir d'apporter Sa Lumière aux confins d'Ohm. Il avait fuit sa compagnie avec un petit pécule et les années passant s'était retrouver à marauder et vendre ses services en tant que mercenaire pour se retrouver de fils en aiguille au service d'Yggwrandäwr.

Il paraissait assez serein pour un déserteur, mais son assurance et sa puissance imposaient le respect. Quand on est Strolatz, c'est pour la vie et au-delà.
Il s'arrêta devant une petite maison en bois, sans fenêtre, avec une grosse porte en bois. Il frappa et murmura quelque chose par l'entrebâillement et la porte s'ouvrit plus en grand vers un intérieur que l'on ne voyait pas depuis la rue. Il les invita à entrer.

Entrez, vous serez en sécurité ici.

Duscia

Duscia continuait son chemin le long du ruisseau en suivant les pieux de Hans dépassant à peine du sol.
Cela faisait plusieurs heures qu'il n'en avait plus vu, trop longtemps pour que ce soit normal.

Avait-il suivit le mauvais chemin ? Il avait pris le sentier de traverse qui menait vers les montagnes et il pouvait à présent apercevoir au travers des feuillages, un chateau au milieu d'un lac.

Faire demi-tour et revenir en arrière pour retourner en okord ou tenter de retrouver Hans ?
Aller demander le logis au chateau ?
Continuer à éviter les osterlichois et dormir une fois de plus à la belle étoile ?

Duscia était soudainement bien seul en terre ennemie...

Merlin

Merlin continua plusieurs jours à travers la forêt grimé en pèlerin, toujours vers le Nord-Est, guidé par les levés le soleil successifs.

Mendiant sa nourriture auprès des moines qu'il rencontrait et évitant soigneusement le regard suspicieux des rares Strolatz qui patrouillaient dans les parages, il parvint ainsi à survivre plusieurs jours.

Un matin, encore blotti contre une souche morte les pieds gelés par la rosée, il fut tiré de son sommeil léger par un brouhaha sourd. Des hommes en nombre.
Que pouvaient-ils bien faire en plein milieu de la forêt ?

Merlin s'approcha tout en prenant soin de rester caché et découvrir des hommes en arme en train de fouiller des corps.
Une bataille conséquente avait eu lieue là, à juger par le nombre d'homme tombés, et une bataille ancienne au vu de l'état de décomposition des cadavres.

Des pillards bruyants faisaient les poches des soldats tombés et comparaient en riant leurs prises providentielles.