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#1 2017-05-16 16:04:55

Torkson
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Une convocation

Reine d'Okord,

J'ai reçu par mes offices votre édit d'indépendance de la principauté de Valyria.

Mes vassaux ne peuvent déclarer l'indépendance d'une terre d'Empire sans mon accord aussi je vous attends en mon Ambassade afin que vous me renouveliez votre hommage et m'instruisiez de votre volonté afin que je vous donne ou non mon aval.

Venez accompagnée de votre homme lige que vous dites vouloir affranchir.

Torkson Ier, Empereur d'Abrasil.

RP destiné à la Reine Eugénie Morgan et au Duc Rhaegar de Valyria.

Dernière modification par Torkson (2017-05-16 16:05:14)


MJ d'Okord.

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#2 2017-05-17 20:03:40

Rhaegar de Valyria

Re : Une convocation

Rhaegar ne recevait plus d'étrangers depuis bien longtemps, mais quand bien même la capitale valyrienne aurait été ouverte aux dignitaires okordiens, ceux qui l'avaient fréquenté il y a une quinzaine d'années auraient peiné à le reconnaître. Le changement était d'abord physique : son visage, notamment s'était beaucoup aminci et les cernes donnaient à son regard, plus noir que jamais, une teinte inquiétante. Les années et les événements avaient également – et sutout - laissé une empreinte profonde sur son esprit : séquelle des années agitées qui lui avaient valu d'être « l'homme aux mille ennemis », Rhaegar s'était coupé de ses anciennes amitiés et se complaisait dans une solitude que seules les assemblées du conseil venaient troubler. Il s'était même, avec les années, éloigné de ses propres alliés.

La Chute soudaine de Valyria, consécutive au Fléau qui avait ravagé les terres d'Okord (récit de la Chute), l'avait amené à se retirer dans sa forteresse de Vhagar et à confier la gouvernance de ses terres à ses conseillers. Mais Valyria avait survécu à ce coma prolongé et son Prince avait repris les commandes. La flamboyance et l'impulsivité de la jeunesse avaient laissé place à un froid pragmatisme, et c'est sans scrupule qu'il avait mis un terme à la vieille alliance avec la Confrérie du Cygne. C'est également ce pragmatisme qui l'avait conduit à développer un partenariat militaire avec la Compagnie des Loups, pourtant ennemis immémoriaux des Valyriens. Allié – ou en paix – avec la plupart des grandes puissances d'Okord, il avait pu achever enfin le long processus d'indépendance, démarré il y a si longtemps, et constituer un royaume indépendant sans que cela ne soulève de contestation.

Juché sur le Trône de Vhagar, il posa la missive qui lui avait été adressée par la reine d'Okord et daigna enfin porter son attention sur les quelques conseillers qui avaient été autorisés à assister à ce conseil, en plus des gouverneurs des provinces valyriennes.

« Un étranger auto-proclamé Empereur d'Abrasil prétend avoir souveraineté sur les terres okordiennes et, indirectement, sur les notres puisqu'il considère que nous appartenons toujours au Royaume d'Okord. Nos archives confirment que sa lignée a pu potentiellement exercer, fut un temps, une autorité directe sur cette région. Cette autorité est certes purement théorique aujourd'hui tant la vieille époque de l'ancien Empire d'Ohm semble éloignée, mais nous aurions tort de sous-estimer ce nouvel acteur. J'ai chargé le chef de nos services de renseignement d'envoyer des espions à l'étranger afin d'obtenir des informations sur la puissance réelle de Torkson, mais ne comptons pas trop dessus : ils ne reviendront sûrement pas de ces contrées lointaines.

Nous pourrions rejeter cet ultimatum et envoyer ce Torkson sur les roses - c'est ce que j'aurais fait lorsque j'étais le perturbateur que nous connaissons tous. Mais nous avons davantage de responsabilités aujourd'hui et les enjeux sont plus importants ; je refuse d'exposer, par mon insolence irréfléchie, mon peuple et notre jeune monarchie au courroux d'un ennemi inconnu donc imprévisible. Il est probable que cet étranger n'ait d'empereur que le titre et ne soit en fait qu'un vieux seigneur, héritier d'une maison chargée d'histoire. Le contraire est également possible.

Torkson prétend être le suzerain légitime d'Okord et l'histoire semble confirmer sa version. A la bonne heure ! Reconnaissons son autorité et profitons-en pour entériner définitivement l'indépendance de la Principauté. Cette position ne m'attirera pas les faveurs des maisons okordiennes mais on le saurait si la popularité m'importait. Prévenez la reine Morgan : je reconnais la légitimité de Torkson 1er et répondrai à la convocation de l'empereur d'Abrasil. »

Sans attendre la réponse de ses interlocuteurs, Rhaegar se leva et se dirigea lentement vers le balcon de la salle royale. Une grande ferveur salua son apparition ;  trois cent mille hommes rugissaient au pied de la grande forteresse de Vhagar. Des étincelles dans les yeux, le Prince se permit un rare sourire : la partie promettait d'être passionnante.

Dernière modification par Rhaegar (2017-05-17 20:05:56)

#3 2017-05-19 14:19:22

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

La nouvelle Reine d'Okord se leva de son trône et quitta la tribune du Royaume, sous les yeux attentifs du Capitaine de la Garde Royale. Les propos allaient bon train, toutes les discussions tournaient autour de l'indépendance de Valyria et de l'Empereur d'Abrasil. Nombre Seigneurs du Royaume exprimaient leurs craintes de voir Okord assujettis, démembré, dépecé. Eugénie se sentait fatiguée d'entendre toutes ces peurs. Après tout l'indépendance de Valyria ne datait pas d'hier, c'était il y a neuf longues années et personne n'y avait trouvé à redire. Il suffisait qu'elle soit sur le trône et qu'elle prenne cette décision de clarifier la situation pour que les langues se délient. Elle soupira tout en marchant d'un pas soutenu vers son bureau personnel où elle avait convoqué plusieurs émissaires qui l'attendaient déjà.

" Ah ! Messieurs, vous êtes déjà là, fit-elle en entrant dans la pièce devant les émissaires qui immédiatement saluèrent la Reine. J'ai besoin de vous. J'ai convoqué hier l'Assemblée des Princes d'Okord pour déterminer avec eux l'attitude à avoir vis-à-vis de l'Empereur d'Abrasil. Nous avons besoin d'en savoir davantage sur la position des Royaumes voisins dans cette affaire. Essayez de savoir s'ils reconnaissent effectivement l'un des trois Empereurs."

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Un par un Eugénie indiqua aux émissaires leur destination, leur remettant un pli cacheté du sceau Royal.

" Pour vous, allez en Osterlich. Soyez prudent le Prince Jacquouille a déjà reçu des menaces quant à l'éventuelle reconnaissance d'un Empire et à la première occasion ils seraient certainement ravis de venir reprendre les terres qu'Okord avaient conquises. Il faudrait rencontrer le Roi Baldir.

Pour vous ce sera en direction du Sud pour tenter de retrouver le prétendant rebelle Sigilherd ou un des leaders de la rébellion : le Duc Baudouin ou le Magnat d'Halsbad ou encore le Duc Wilhelm ou le Magnat de Pomorze. Si les loyalistes nous attaquaient ce sont des alliés potentiels.

Et pour vous Déomul, il faut rencontrer l'Empereur de Déomul. J'ai reçu une missive dans laquelle il nous menace clairement en cas de reconnaissance de l'Empereur d'Abrasil. Il faut approfondir et savoir dans quelles conditions il nous soutiendrait si nous refusons de reconnaître Torkson. Profitez-en pour essayer d'évaluer l'étendue de sa puissance armée....

Une mission difficile aussi pour vous maintenant,  rencontrer l'Empereur d'Olva. Nous avons très peu d'informations sur lui, aucune nouvelle récente, pourtant il nous faut en savoir plus. Interviendrait-il ou se fiche-t-il complètement de ce qui se passe chez nous ?

Maintenant le Nord, avec le Duché de Gundor. Nul doute de leur hostilité vu les terres que nous avons prises. Il faut savoir s'ils reconnaissent un Empereur et lequel et aussi évaluer dans quelle mesure ils pourraient intervenir.

Et vous Perdiglace, nous ne connaissons pas bien la Reine Lysela, elle doit être adulte maintenant et avoir pris les rênes du Royaume. Est-ce un allié potentiel ? Il va falloir le découvrir.

Et pour vous trois, les derniers, direction plutôt le Sud : la République de Valesianne, la Marche des Fournaises et le Califat de Ressyne. Je ne pense pas qu'ils prendraient les armes contre nous mais il y a peut-être moyen de s'en faire des alliés. Allez vous renseigner et ramenez-moi de bonnes nouvelles !"

Eugénie regardait s'éclipser un à un les émissaires. Leurs visages traduisaient leur inquiétude devant la difficile mission qui leur était confiée. Enfin seule, la Reine s'assit derrière son bureau et soupira. Les temps à venir semblaient tellement compliqués et l'évidence d'une terrible guerre quels que soient les choix qu'elle ferait torturait son esprit. Elle comprit que le moment était de nouveau venu où Okord se devait d'être soudé, prêt à défendre ses terres et sa liberté.

Dernière modification par Eugenie Morgan (2017-05-19 14:29:22)

#4 2017-05-21 20:03:32

Estun Dodrio, Emissaire
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Re : Une convocation

Plusieurs jours avaient passés.
Les réalités d'hier n'étaient plus celles d'aujourd'hui. L'émissaire de l'empereur d'Abrasil assista ainsi, avec un certain amusement, à la prise de pouvoir rapide et violente du Prince de Valyria. Ces barbares de l'Est...! pensait-il en lui-même.
Il fit parvenir à l'ex-reine Morgan une missive succincte, son invitation n'étant plus au goût du jour. Puis il se rendit dans la capitale de Valyria, et attendit.

Chaque matin, chaque soir, il scrutait l'horizon.
Le plus étrange était que son regard ne balayait pas la plaine, mais les airs... On aurait dit qu'il tentait de percer les nuages.

Il fallut attendre plusieurs jours pour qu'enfin son attente fusse satisfaite.
Au point du jour, une sentinelle hurla :

Un nuage coloré vient vers nous ! A LA GARDE !
Estun Dodrio se précipita à sa fenêtre et découvrit avec ravissement l'imposant dirigeable impérial. Il prévint vite le prince et les soldats, leur indiquant qu'il s'agissait du moyen de locomotion pour rejoindre Abrasil.

Plusieurs heures plus tard, l'émissaire embarquait dans l'imposant dirigeable. A sa suite, le Roi d'Okord et Prince de Valyria lui emboîtait le pas.
Venez accompagnée de votre homme lige que vous dites vouloir affranchir.Nous serons auprès de l'Empereur d'ici trois semaines rassura-t-il. La route est longue pour aller en Abrasil, mais les vents sont favorables en cette saison. La trêve avec Déomul est récente, et nous pouvons sans mal survoler leurs terres plutôt que de contourner par la théocratie d'Alervan.

Dernière modification par Torkson (2017-05-21 20:06:07)


MJ d'Okord.

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#5 2017-05-21 20:19:07

Eugénée Anet

Re : Une convocation

Mais qu'est-il arrivé aux émissaires envoyés par l'ex-reine Morgan ?

D'Österlich, un panier d'osier fut envoyé. Il contenait le bras de l'émissaire, formant un doigt d'honneur.

Du Sud, il ne revint personne.

A Déomul, l'émissaire se fit recevoir avec méfiance. L'Empereur refusa cependant le rencontrer, demandant à recevoir une délégation composée de tous les titres de noblesses d'Okord (Prince, duc, marquis, comte, vicomte, baron et idéalement un chevalier).

L'émissaire envoyé à Olva revint en un seul morceau. Il indiqua cependant qu'il n'avait pas réussi à rencontrer l'Empereur ou sa cour. Celui-ci refusait d'échanger avec un roturier, mais invitait Okord à lui envoyer six membre de sa noblesse pour échanger, chacun issu d'une faction différente.

Personne ne revint du Gundor.

Un marchand indiqua qu'il avait croisé l'émissaire envoyé en Perdiglas tomber dans une crevasse... et mourir stupidement.

A Valésiane, l'émissaire fut reçu avec sympathie, puis jeté dehors lorsqu'on apprit qu'il venait d'Okord et non de Valyria.

Aux Marches des Fournaises, on dit avec un certain mépris qu'il fallait être noble pour s'adresser au Conseil des Anciens, ou à n'importe quel baron d'ailleurs. Et qu'on n'amène pas de duc ou de marquis pour impressionner son monde...!

Enfin, le Calife de Ressyne indiquait qu'il ne souhaitait échanger qu'avec des membres du sexe opposé, et de sang bleu bien entendu.

#6 2017-05-23 14:32:37

Rhaegar de Valyria

Re : Une convocation

Les jours qui suivirent le carnage de Castle Black furent particulièrement éprouvants. Tandis que les anciens rois Coq et leurs vassaux étaient exfiltrés vers le nord valyrien, Rhaegar s'attardait dans la région afin de traquer la seule figure de la Ligue qui avait échappé à la campagne militaire : le seigneur Edwin. Adepte d'une défense par l'attaque, le nouveau Roi d'Okord vint défier le vieux seigneur sur ses propres terres avec une petite partie de ses forces restantes. Il parvint à déjouer ses embuscades et à récupérer les quelques millions d'or qui étaient demeurés à Nymeria mais, trop exposé à d'éventuelles offensives des autres membres de la Ligue, Rhaegar avait pris le chemin du retour afin de poursuivre les négociations avec l'Empereur depuis Vhagar, sa capitale.

"... Le seigneur Gron a, quant à lui, annoncé qu'il ne vous reconnaissait aucune légitimité. Votre Majesté ?"

Le Prince de Valyria n'écoutait que distraitement les nouvelles que lui transmettaient les conseillers qui avaient été conviés à ce conseil royal. Il en connaissait la teneur. Sans surprise, les réactions des maisons okordiennes à sa prise de pouvoir ne se firent pas attendre ; dans leur quasi unanimité, elles condamnaient son coup d'éclat et s'offusquaient qu'un étranger ose s'attaquer aux antiquités nationales de la Ligue. Il ne put retenir un sourire amusé en imaginant les réactions outrées de ses détracteurs habituels.

"Votre Majesté ? Avez-vous besoin d'une interruption de séance ?
-Non, finissons-en.
-Selon vos désirs, Votre Majesté. Nous vous annoncions donc que vos nouveaux sujets s'opposaient à vous. Devons-nous solliciter nos alliés ?"

Rhaegar s'esclaffa. Des alliés ? Il avait fait le vide autour de lui. Le seigneur Foxhound l'avait félicité tout en prenant ses distances ; il ne serait de toute façon pas venu à l'esprit au Valyrien de solliciter l'appui des Loups dans cette affaire, qui étaient de grands alliés de la Ligue. Des Tokugawa ? Il n'en avait pas eu de nouvelles, mais le seigneur Rav Tokugawa lui avait également présenté ses félicitations. C'était finalement tout ce qu'il leur demandait : s'abstenir de rejoindre la longue liste de ses ennemis. Il balaya donc la question d'un revers de la main.

"Non, ne contactez personne. Le silence de Morgan m'inquiète toutefois. Elle est notre dernière alliée et nous doit bien un peu d'assistance ; ne l'avons-nous pas soutenue contre la coalition levée par le Cygne ?"

Ses conseillers se regardèrent, gênés, sans savoir quoi répondre. Ils savaient, bien sûr, que leurs alliés d'Arald ne feraient rien. Ils attendraient que Rhaegar perdre la couronne pour la récupérer. La réaction de Morgan l'avait beaucoup surpris. Il lui avait expliqué qu'il n'avait pas eu l'intention de prendre le trône - la bataille avait été plus glorieuse que prévue - et qu'il la lui remettrait finalement. Il ne s'imaginait pas gouverner les Okordiens, qu'il avait bien du mal à supporter. Morgan avait vaguement répondu, attendant manifestement que le vent tourne. Les rats quittent le navire quand la tempête approche.

"Autre sujet, Votre Majesté. Certains de vos prisonniers vous ont adressé une demande de libération. Les voici."

Rhaegar s'empara des missives, intrigué, et les consulta rapidement. Il ne put retenir sa déception : ni Godefroy, ni Jacquouille ne le suppliaient de leur accorder son royal pardon. Les autres étaient impolis et ne cherchaient pas à dissimuler leur haine.

"Mes conditions étaient claires : je ne libèrerai que ceux qui s'excuseront pour leur trahison et qui s'engageront à poser les armes. Je ne vois rien de tel dans ces missives poubelles. Pour qui me prennent-ils ? Croient-ils vraiment que je leur dois cette libération, que je leur dois quelque chose ? Je pourrais les faire pendre par les pieds, le sort que mériteraient ces traîtres. Libérez le seigneur Mempaspeur, qui est le seul dont je regrette la capture, et maintenez les autres en cellule."

Sur ces mots, il les renvoya et se replongea dans la lecture des missives adressées par l'Empereur.

----

Quatre heures du matin. Rhaegar ne dormait pas. Il avait délaissé le Monde des rêves depuis ce jour, déjà si éloigné, où lui parvint la nouvelle de la trahison de Jacquouille. Il se satisfaisait de deux heures et consacrait le reste de son temps à transmettre des instructions à ses généraux, à prier Podezswa, à correspondre avec l'émissaire impérial et à tracer d'incroyables plans plus fous les uns que les autres pour renverser le jeu - diffuser des incendies incontrôlables à travers tout le royaume, charger des Mercenaires de massacrer un maximum de civils puis les éliminer afin d'apparaître finalement comme le sauveur de l'Etat, ...

Des hommes s'agitèrent derrière la porte avant de le rejoindre, en nage, dans sa salle de travail. Le Roi ne se retourna pas. Il savait déjà ce qu'ils allaient lui annoncer et s'interrogeait seulement sur l'identité des agresseurs.

"Qui est l'heureux élu ?
-Votre Majesté... Un ost immense a été repéré par nos éclaireurs ! Cent mille hommes font route vers Vhagar ; ils sont précédés d'une trentaine de milliers de soldats, chargés d'embusquer la capitale afin d'empêcher tout mouvement de retraite. Vous devez fuir, Votre Majesté.
-Je sais cela, mais c'est l'identité de leur chef qui m'intéresse. Qui est le premier à venir me défier ici ?
- Prince Rhaegar, il s'agit d'un ost araldien..."

Les sourcils froncés, le leader valyrien se retourna brutalement vers les malheureux lieutenants. Il n'en croyait pas un mot. Les Araldiens n'allaient pas se mouiller pour le défendre, c'était évident, mais attaquer des alliés envers lesquels ils avaient une dette ?

"En êtes-vous persuadés, lieutenant ? Si l'information s'avérait erronée, vous en seriez personnellement tenu responsable.
-Affirmatif, Vore Majesté. Il... Il n'y a pas l'ombre d'un doute."

Le jeune Roi se caressa le menton, en proie à une vive agitation. Il était inquiet, d'abord ; les Araldiens passés du côté de ses ennemis, il ne lui restait plus aucun allié en Okord et cela réduisait considérablement les portes de sortie. Agacé, ensuite ; c'était la deuxième fois qu'il se faisait surprendre. Il n'avait pas calculé la trahison de Jacquouille, pas plus qu'il n'avait prédit celle de Morgan. Il savait toutefois qu'il ne risquait rien dans l'immédiat.

"Allez chercher l'émissaire de l'Empereur. Nous embarquons sur leur étrange engin. Le Roi quitte Okord mais que nos ennemis se rassurent : je reviendrai bien assez tôt et anéantirai toute opposition."

Alors que le ballon survolait Déomul, des hordes de fantassins valyriens investissaient les cités fidèles au Prince de Valyria, tandis que des assassins s'infiltraient dans les autres. Les instructions étaient claires : éliminer les leaders des mouvements rebelles pour désorganiser l'opposition au Valyrien.

HRP : navré pour le retard, je suis très occupé IRL. J'ai essayé de vous pondre rapidement quelque chose histoire de ne pas freiner l'event.

#7 2017-05-24 00:04:57

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

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Eugénie regardait loin vers l'horizon, l'étrange bateau-ballon volant qui s'éloignait de Vhagar. Ses éclaireurs assuraient avoir vu le Prince Rhaegar monter à bord, précédé de l'émissaire de l'Empereur d'Abrasil. Elle arrivait donc trop tard. Le général chargé de mener l'ost dArald, s'approcha d'elle :

" Votre Altesse, les hommes sont prêts, marchons sur Vhagar et écrasons la capitale Valyrienne. Ils doivent payer pour ce qu'ils ont fait à notre Royaume d'Okord qui leur offrait leur indépendance ! .

- Non, répondit-elle après un temps de silence ! Vous allez ramener l'armée sur Nivrim et vous resterez là-bas. Nous sommes venus chercher la couronne et elle s'est envolée devant nous. Nous n'avons plus rien à faire ici. Il y a eu bien assez de morts. Faites-moi préparer une escorte et seller mon cheval, je retourne à la capitale, j'ai une déclaration à faire à la Tribune Royale. "

C'est escortée d'une dizaine de chevaliers qu'Eugénie quitta les dizaines de milliers de soldats Araldiens venus jusqu'en Valyria défendre la couronne. Après quelques jours de voyage, elle arriva à la capitale d'Okord. Accompagnée de ses hommes elle se présenta devant l'entrée de la Tribune. Les gardes arboraient le blason au lion sur fond sable, ils reconnurent facilement Eugénie et dégainèrent leurs armes. Les chevaliers Araldiens s'interposèrent immédiatement, le combat fut rude et violent. Les haches Valyriennes fracassèrent trois chevaliers qui s'effondrèrent sur le sol tandis que des arbalétriers sortirent du bâtiment et abattirent deux autres chevaliers. Les cinq restant entourèrent leur suzeraine afin de la protéger tandis que les arbalétriers rechargèrent et mirent en joue les chevaliers. Eugénie demanda à ses hommes de baisser leurs armes. Elle fut emmenée prisonnière dans ses appartements, dans l'attente du sort que lui réservera Rhaegar à son retour.

HRP : pour vous aider à suivre les événements et notamment la fuite d'Eugénie, la suite est ici : http://fr01.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2169. Laissons maintenant Rhaegar et l'Empereur d'Abrasil discuter....

Dernière modification par Eugenie Morgan (2017-05-24 00:06:31)

#8 2017-05-24 09:37:06

Estun Dodrio, Emissaire
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Re : Une convocation

Le navire volant allait aussi vite qu’un cheval au galop. Cependant, le voyage serait long, prévint Estun Dodrio : l’étendue à parcourir n’était pas moins que l’Empire de Déomul, qui séparait Okord d’Abrasil.
Depuis la trêve, le commerce aérien a repris avec Valésiane, et les faux-ohm tolèrent notre passage en haut de leurs terres. Il eut un rictus Ils furent tant mis à mal par nos coups d’éclats qu’ils étaient prêts à accepter n’importe quoi… ! L’Empereur ne leur a même pas laissé le choix.

Un jour passa, puis une nuit, puis ils se mirent à passer en grappe tandis que le sol défilait, plus de mille pieds plus bas. Le monde semblait minuscule, et les plus grandes forteresses ne semblaient être que des jouets d’enfants. Bientôt, le Roi d’Okord ne savait plus s’il s’était passé une ou deux semaines. Il voguait vers cet empire d’Abrasil qui, quelques jours avant, n’évoquait encore rien pour lui.

Un mois passa, si vite. Puis, un matin, sans prévenir, un homme hurla : « Terkosse ! Terkosse ! »
Le prince de Vayria regarda par-dessus bord, et vit pour la première fois la capitale de l’Empire d’Abrasil.
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C’est la première fois que vous découvrez Terkosse ? demanda Estun Dodrio Le palais-pyramide fut érigée par l’Empereur-Dieu Clovis III lui-même, en l’ère 256 du premier Age. Enfin, il n’en vit jamais la fin comme vous le savez… ! La ville devint naturellement la capitale de Braccile, mais Abraccil, quand il monta sur le trône d’Ohm, reprit Abruxal comme capitale pour asseoir son règne – même si la vie était bien plus douce à Terkosse… !

Tout doucement, le navire entreprit sa descente. La vie grouillait : Rhaegar n’avait jamais vu de cité aussi dense. Une fois à terre, on le conduisit dans des appartements luxueux où il put se reposer durant deux jours. On lui flanqua deux gardes du corps, qui étaient plus des garde-chiourmes chargés de l’empêcher de circuler librement dans la cité, et d’accéder au Palais Impérial, situé au sein de la pyramide de la Déesse Sans Nom.

Le troisième jour, Estun Dodrio l’invita à le suivre : l’audience avec l’Empereur Torkson avait lieu ce jour. Rhaegar fut emmené à travers un dédale de rues vers la pyramide, qui bientôt s’éleva devant lui, colossale et superbe.
La pyramide était recouverte de feuilles d'or pur, et chaque marche semblait chargée des richesses de l’Empire héritier d’Ohm. La brillance de l’or abimait les yeux, le soleil brûlant de l’Ouest se reflétant sur sa surface tiède. De chaque côté, une rangée de soldats se tenait immobile. Certains étaient lourdement armés et d’autres n’avait pour seule armure qu’un léger vêtement noir.

Il s’agit du Corps des Buveurs de Sang, les gardes d’élite de l’empereur, se confia l’émissaire. Ne vous fiez pas à leur apparente faiblesse : ce sont les hommes les plus meurtriers d’Ohm. Ce sont eux qui font la différence sur les champs de bataille et nous offrent nos victoires.

Bientôt, le Prince de Valyria arriva au sommet. Une nuée de courtisans s’étalaient, dans un pépiement continu et feutré. En l’apercevant, ils s’écartèrent naturellement, et les discussions se muèrent en murmure. Au bout de l’immense esplanade, protégé par une dizaine de gardes en armure dorée, l’Empereur Torkson trônait.

A pas lents, le Roi d’Okord s’avança vers le trône, traversant un parterre de nobles désormais muet.
L’entretien pouvait commencer.

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MJ d'Okord.

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#9 2017-05-25 01:04:10

Estun Dodrio, Emissaire
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Re : Une convocation

Partie 1

Il s'agit ici du Copier/coller mis en forme d'un entretien (tchat) entre Torkson et Rhaegar. Aucun mot n'ont été changé.

- Bienvenue, homme d'Okord. prononça simplement l’empereur
Le Roi d'Okord s'avance au milieu de l'assemblée et redresse fièrement le menton.  
- Empereur Torkson.
- Pour quelle raison venez-vous à Terkosse ?
- Je représente aujourd'hui deux peuples. Celui de Valyria, qui sollicite de l'Empereur la reconnaissance de son indépendance.
Celui d'Okord, au nom duquel je demande la protection de l'Empire contre les puissances étrangères approchées par la traîtresse rebelle qui s'oppose à mon pouvoir en Okord.

- Nous avons été tenu au courant de l'ancienne tribu d'Ohm, qu'Enigral fonda à l'Est sauvage. Nous avons depuis entendu parler d'Okord. Mais jamais de Valyria. Qu'est-ce que cela ?
- Les Valyriens descendent des seigneurs de Kartar, un peuple originellement implanté en Sudord. Les Kartes ont ensuite migré dans le grand nord sous mon impulsion et ont fini par donner naissance à une nouvelle civilisation : Valyria. Nous avons réussi, à force de coups de force militaires et de génie diplomatique, à faire de Valyria une Principauté officieusement indépendante. Nous avons maintenant besoin de l'aval de l'Empire pour consacrer juridiquement cette indépendance.
Il y eut un grand silence dans la salle. L'empereur eut un sourire.
- Indépendance... Quel étrange mot.
Savez-vous ce qu'est l'Empire d'Ohm, seigneur Rhaegar ?
Le Prince de Valyria eut toutes les peines à refréner un rictus agacé.
- Évidemment, seigneur Torkson.
- Non, je pense que vous ne savez pas.
De nouveau, un silence
- Vous n'en avez même aucune idée... Imaginez plutôt :
- Des milliers d'années avant notre ère, imaginez la force, la puissance et la rage pour fonder un royaume encerclé de tribus barbares. Imaginez les morts qui s'entassèrent jours après jours. Et sur ces corps, on versait de la chaux, une couche de sels et de la pierre, pour en faire des murailles. Les premières murailles.
Imaginez la rouille, la sueur, le sang. Les barbares "indépendants" qui se massent en tribu et se déchirent. Le noir au milieu du noir. Imaginez une immense nuit. Et, en son milieu, un puits de lumière.
Les premiers Ohm. Les premières pierres. Les premières frontières érigées dans un monde qui ne connaissait que le Chaos. Le temps suivit son cours, et cette poignée d'Ohms fondèrent un premier pays, oh, pas plus grand qu'une baronnie des Marches.
Et elle grossit.
On manque d'imagination pour cerner le périple de sa croissance. Quand on regarde une carte, elle est ridicule, cette croissance...! Pourtant, elle continue. Année après année. Imaginez-les étendre, encore, toujours, conquérir, construire, rebâtir, reconquérir, s'enfuir parfois... Et fonder finalement un empire d'un bout à l'autre des deux océans. L'Empire d'Ohm. Savez-vous seulement combien d’ères il représente...? Combien, à votre avis, Rhaegar de Kartar ?

- Nul ne conteste la puissance de l'empire de Son Impériale Majesté. C'est bien ce qui m'amène devant vous.
Vous avez hérité d'une puissante entité. Mais moi, j'ai transformé du vent et quelques paysans en conquérants. Imaginez quelques arbres desséchés et des terrains désertiques, abandonnés depuis des siècles. Visualisez l'arrivée de mon peuple, désarmé et fatigué, sur ces plaines sans vie. Imaginez ces hommes s'entasser sur une minuscule province. En définitive, imaginez un jeune peuple qui n'avait rien. Maintenant, apprenez que ces hommes ont été transformés en conquérants, et ces brindilles en impressionnantes forteresses. Imaginez ce peuple si jeune bousculer les maisons si vieilles qui se partageaient le pouvoir en Okord. Puis imaginez que ces hommes ont pu s'ériger en Etat indépendant, à la barbe des rois faibles qui se succédaient sur le trône d'Okord. Et, enfin, le plus beau des symboles : visualisez ces armées de conquérants fondre une nuit sur les troupes de trois anciens rois emblématiques du royaume. Tout un symbole.
Vous avez hérité d'un empire puissant, Votre Altesse. Mais j'ai bâti un Etat et en ai conquis un autre.

Dernière modification par Nemo (2017-05-25 01:18:00)


MJ d'Okord.

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#10 2017-05-25 10:13:10

Rhaegar de Valyria

Re : Une convocation

Partie 2

Un silence à nouveau.
Je ne nie pas vos compétences militaires, reprit l'empereur, lentement votre "couronne" d'Okord le prouve. Cependant, il n'y a pas de terre indépendante en Ohm.
Il détacha chaque syllabe de la dernière phrase*
Néanmoins, en tant qu'Empereur, je règne sur des royaumes et des principautés plus ou moins autonomes. Et j'ai le pouvoir de faire naître de nouvelles... principautés autonomes. Tout comme j'ai le pouvoir de reprendre ce que j'ai donné.
- Je sais tout cela, Empereur Torkson. Ce qui est plus flou, ce sont vos conditions.
- Mes conditions... Un temps. Elles sont simples. J’accéderai à votre demande pour la Principauté de Valyria. Mais en échange, je reprends la couronne d'Okord.Nous garantirons par ailleurs la sécurité du royaume d'Okord en envoyant des troupes pour sécuriser le territoire.
La condition suprême à ces éléments est votre allégeance, enfin officielle, en tant que souverain de Valyria et souverain d'Okord.
- Je n'ai pas d'affection pour les Okordiens. Je les considère comme un peuple que j'ai asservi par les armes et leur royaume comme une simple conquête que je suis prêt à échanger... contre d'autres victoires.Je joue toutefois un rôle particulier au sein de l'Eglise de Podezswa okordienne. En ma qualité de Gardien du lieu saint de notre culte, j'ai pour devoir de protéger nos coreligionnaires. Or, vous savez comme moi que les minorités religieuses sont souvent les premières ciblées en cas d'invasions ..
J'aurais donc une première condition : l'Empire doit s'engager à jouer un rôle actif dans la protection du Royaume d'Okord - et tout particulièrement aux fidèles de l'Eglise - en cas d'invasion par l'une des puissances étrangères approchées par la traîtresse Morgan. En effet, celle-ci a fait preuve d'un amateurisme politique effarant en mendiant le soutien de l'intégralité de nos voisins, ce qui a eu pour effet d'attirer leur curiosité, voire d'éveiller leur appétit. L'Empire devra donc assurer une protection effective au Royaume d'Okord (et non pas seulement théorique, par de vagues annonces).
J'ai également une deuxième exigence. Comme je l'ai souligné, je suis un conquérant, avide de titres et de victoires. Je réclame donc une place dans l'ordre de succession au trône impérial - même simplement symbolique, cela importe peu - ainsi que le titre de prince impérial de l'Empire. C'est une condition sur laquelle je ne reviendrai pas et qui vaut bien un royaume.
Enfin, je devrai décider du sort qui sera réservé aux Okordiens qui se sont opposés à moi. Les rebelles seront jugés par Valyria.
Si vous accédez à ces conditions, je prêterai allégeance à l'Empire, au nom de la Principauté de Valyria et du Royaume d'Okord. Je combattrai à vos côtés, aujourd'hui comme demain.

Le silence s’abattit de nouveau sur l'esplanade de la pyramide impériale. Il était manifeste que l'Empereur bouillonnait.
- Rhaegar de Katran. N'oubliez pas à qui vous vous adressez...
Un geste de ma main, et vous êtes mort. Un mot de ma part, et Valyria n'existera plus que dans vos fantasmes. Un simple silence et je vous renvoie à ce royaume que vous avez trahi.
Vraiment, vous n'êtes pas en position d'exiger quoique ce soit.

Rhaegar plissa les yeux mais son visage demeura indéchiffrable.
- Est-ce ainsi que vous traitez vos alliés, Empereur Torkson ? Les Valyriens furent les premiers - et les seuls - à reconnaître votre légitimité et à vous offrir leur assistance. Ils auraient pu agir comme les autres maisons d'Okord et marchander avec les autres puissances impériales mais il n'en a rien été. Par ailleurs, ce n'est pas la puissance brute qui vous permettra d'étendre durablement votre domination sur le Royaume d'Okord. Il vous faudra des alliés sur place.
Oubliez l'inscription à l'ordre de succession mais le titre est bien celui qui est accordé de droit aux princes souverains qui reçoivent d'un Empire la charge d'une principauté. Je n'invente rien. Quant à la défense d'Okord,
il agita la main, il est dans votre intérêt de défendre vos possessions, mais vous en faîtes ce que vous voulez.

#11 2017-05-25 18:35:58

Estun Dodrio, Emissaire
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Re : Une convocation

Partie 3 - dernière partie

De nouveau le silence. Puis, l'Empereur soupira. On eut dit qu'il avait été vaincu par les paroles de Rhaegar.
D'un geste nonchalant, il claqua des doigts.
Aussitôt, une nuée de Buveurs-de-Sang surgit de nulle part. Avec agilité, ils s'emparèrent du Roi d'Okord, le maîtrisèrent en un clin d’œil. Ils le plaquèrent de force sur le sol doré, et posèrent une lame tranchante contre le cou de Rhaegar. Puis, impassibles, ils relevèrent la tête vers l'Empereur.

- Vous n'êtes pas un allié, Rhaegar de Kathar. Vous n'êtes rien pour moi. Votre noblesse n'existe pas. Votre "royaume" d'Okord n'est qu'un ramassis de chiens entre-déchirant la dépouille d'un rat.
Je vous offre la chance unique de votre vie : celle de vous élever de votre fange et d'obtenir un titre impérial. De rejoindre la Cour d'Ohm.
Mais n'oubliez jamais qui je suis, et quelle est votre place.

Le jeune Roi déglutit, toute trace d'arrogance dissipée. Il avait rarement rencontré d'hommes plus dangereux que lui ; l'Empereur Torkson était l'un de ceux là, indubitablement. Il était conscient qu'il faudrait à Valyria mille ans pour égaler la puissance de cet empire immémorial - et cela l'excitait, l'inquiétait et le fascinait.
Il inclina légèrement la tête en veillant à ne pas frôler les lames qui le menaçaient encore et reprit diplomatiquement.

- Nous en avons conscience, Votre Impériale Majesté.
- Bien.
L'Empereur leva la main, et immédiatement les Buveurs-de-Sang disparurent.
Nos armées partirons d'ici un mois vers Okord, pour prendre possession du "royaume", qui rejoint l'Empire par votre allégeance. Une fois celle-ci reçue, Nous décréterons l'autonomie de Valyria, qui sera Principauté de l'Empire. Okord sera désormais sous la tutelle directe de l'Empereur et ne bénéficiera pas d'autonomie. Elle sera gérée par un Polémarque impérial. Vous en assumerez le premier la charge, vos connaissances de ces terres vous donnant un avantage pour cette fonction. Vous serez donc Prince de Valyria et Polémarque Impérial.
Cela est Notre Volonté.

- Bien.
- Vous pouvez désormais rendre hommage à l'Empereur, et prêter allégeance à la Couronne d'Abrasil, héritière d'Ohm.

On presenta une large épée à l'Empereur, qui la saisit du pommeau.
- Approchez-vous, Rhaegar de Karthar.
Rhaegar rejoignit le trône de l'Empereur d'un pas assuré.
- Genou à terre devant votre Empereur !
Habitué aux cérémonials, Rhaegar s'exécuta avec grâce.

Un heraut s'avança, et déclama :
- Seigneur Rhaegar d'Okord, reconnaissez vous l'Empereur Torkson comme l'Unique Empereur heritier d'Ohm ?
- Je reconnais l'Empereur Torkson comme l'Unique Empereur héritier d'Ohm.
- Jurez-vous fidélité et obéissance à la Couronne d'Abrasil, Héritière du Grand Empire, et à l'Empereur ?
- Je jure fidélité et obéissance à la Couronne d'Abrasil, Héritière du Grand Empire, et à l'empereur.
- Remettez-vous tous vos titres aux mains de l'Empereur, dont la couronne d'Okord ?
- En effet.

L'empereur afficha une mine satisfaite. Puis, il se leva, et, s'approchant de Rhagear, lui posa l'épée sur chaque épaule puis sur la tête.
- Rhaegar de Karthar, par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Prince de Valyria, province autonome de l'Empire d'Ohm. Que votre parole soit aussi franche que cette lame. Relevez-vous, fils d'Ohm !
Le Prince se redressa, la mine grave.
La couronne d'Okord est mienne, et je la détruis. Que cette province rejoigne l'Empire.
Je vous nomme premier Polémarque de la province de l'Estybril, que vous gouvernerez en mon nom.

- Okord est mort. Vive l'Estybril impériale.
Et Gloire au nouveau Prince de Valyria !
Le Prince de l'Empire se fit remettre son épée par les Buveurs de Sang et s'exclama à la suite de l'Empereur.
Gloire à l'Empire !


MJ d'Okord.

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#12 2017-05-25 18:56:53

Rhaegar de Valyria

Re : Une convocation

Le Royaume d'Okord est mort.

Chronique d'un décès qui aurait pu être évité. Lorsque je suis monté sur le trône, l'institution royale était exsangue. Les rois étaient si faibles que les mouvements indépendantistes ont pu se développer et prospérer. Nous avions la possibilité de profiter de mon règne pour redonner à la royauté ses lettres de noblesse. Le peuple a préféré se révolter contre son souverain légitime et d'entrer en rébellion. Le peuple a préféré suivre ces vieilles maisons qui se partagent déjà le pouvoir depuis la nuit des temps, avec les résultats que l'on connaît. Le peuple a préféré trahir Okord.

Nous ne pouvions ignorer plus longtemps les Empires. Le royaume a déjà été bien chanceux d'être ignoré par ces grandes puissances ! Quand je suis monté sur le trône, mon raisonnement était le suivant : puisque nous ne pouvons ni échapper aux empereurs, ni leur résister – le souverain dévoué que je suis refusait d'envoyer des milliers d'hommes à la mort, dans un combat impossible -, autant choisir celui qui était le plus éloigné de nous. Nous nous serions placés sous la protection de l'Empereur Torkson, avec une brève déclaration solennelle pour flatter son impérial égo, puis il nous aurait oubliés.

Mais le peuple a préféré l'amateurisme politique de certains princes rebelles, qui leur proposaient de lutter contre le joug de l'Empire d'Abrasil... en se plaçant sous le joug d'un autre empire, géographiquement plus proche. Brillant. Si j'avais soutenu l'autre empire, les rebelles auraient contacté l'Empereur Torkson. C'est bien la preuve que mes opposants cherchaient seulement un prétexte pour fragiliser la position d'un roi impopulaire, pour leurs intérêts personnels.

En vous rebellant contre moi, en rejetant la légitime autorité de votre roi, vous avez rejeté la royauté okordienne et l'avez condamnée. Qu'à cela ne tienne !

Le Royaume d'Okord est mort. Le peuple a renoncé à son indépendance et à sa royauté ; il sera désormais placé sous la tutelle directe d'un empereur ! Je proclame, au nom de l'Empire Torkson d'Abrasil, la mort du Royaume d'Okord, qui sera désormais directement rattaché à l'Empire d'Abrasil en tant que province impériale. La province de l'Estybril. Je gouvernai cette province au nom de l'Empereur, qui m'a, à cette fin, nommé Premier Polémarque de l'Estybril.

Okord est mort, vive la province de l'Estybril, la Principauté de Valyria et l'Empire d'Abrasil !

Afin de rétablir l'ordre, j'ai décidé de prendre dès maintenant un certain nombre de décrets.

Par le décret de Vhagar, je reconnais la souveraineté directe et totale de l'Empire sur l'Estybril, province sans aucune indépendance.

Par le décret de Nymeria, je fais du culte de Podezswa la religion officielle de la province. Elle est la seule qui permette de purifier les âmes et de les tenir éloignées de la corruption et de la traîtrise. Afin de garantir l'application effective de ce décret, je créé une juridiction spéciale, l'Inquisition, qui sera chargée de traquer et de juger les hérétiques qui menaceraient l'ordre public. Cela signifie donc que les habitants de l'Estybril peuvent choisir le culte de leur choix à la condition de ne pas menacer ni la stabilité de la province, ni les intérêts de l'Empire. Parce que leurs crimes furent d'une excessive gravité, j'ai décidé d'appliquer rétroactivement ce décret aux sauvages qui se revendiquent d'Yggnir et qui auraient activement participé à la commission de certaines atrocités. En vertu de ce décret, tous les membres supposés de la secte extrémiste mal nommée « Sanctuaire des Forts » sont condamnés à cesser tout militantisme religieux, à s'acquitter d'une amende et à faire pénitence ; le leader supposé, le seigneur De Cruelle-Emeraude, est lui condamné au bûcher.

Par le décret de Syrax, je prends des mesures punitives contre ceux qui auraient activement participé à la rébellion. Les chevaliers et barons sont amnistiés. En vertu de ce décret, sont condamnés :
- Dame Eugenie Morgan (haute trahison, complots contre le souverain légitime puis contre l'Empire) : condamnée à mort. Compte tenu de son sexe, de la noblesse de sa lignée et d'une histoire commune, j'ai décidé de commuer cette peine : Morgan perdra son titre de princesse, doit se retirer des affaires publiques et épouser un parti choisi par l'Etat.
- Membres du Duché d'Arald (haute trahison, complots contre le souverain légitime puis contre l'Empire) : le Duché d'Arald est dissout et ses membres condamnés à l'exil.
- Seigneur Gron (haute trahison) : condamnation à amende.
- Seigneur Wanderer (haute trahison, complots contre le souverain légitime puis contre l'Empire, mauvaise humeur persistante, injures publiques) : interdiction d'intervenir à la tribune.
- Dame Carmen (haute trahison, complots contre le souverain légitime puis contre l'Empire) : condamnation à l'exil. Compte tenu du rôle joué par la Duchesse au sein de l'Eglise, j'ai décidé de commuer cette peine en une condamnation à amende.
- Membres de la Ligue du Coq (haute trahison, complots contre le souverain légitime) : condamnation à l'exil. Compte tenu de certaines circonstances, j'ai décidé de commuer cette peine en simple amende.
- Dame Setsuko Usagi (haute trahison, complots contre le souverain légitime puis contre l'Empire, violation d'un traité de paix, attrait pervers pour l'espèce animale) : perte de sa province, qui sera récupérée par la Principauté de Valyria dès la fin du conflit (si besoin en utilisant la contrainte), interdiction d'intervenir à la tribune.
- Seigneur LeRoux (injures publiques, paranoïa, participation à mouvement indépendantiste) : dissolution de l'entité prétendument indépendante « Les Nordiens », interdiction d'intervenir à la tribune, perte de toute légitimité sur les terres conquises par le seigneur Galactic_Explorer, condamnation à verser au Trésor valyrien une taxe hebdomadaire de 30 000 or.

Par le décret de Tyria, je fais de la monnaie de l'Empire, la monnaie officielle de l'Estybril.

Ces décisions, rendues au nom de l'Empereur, ont la force d'une décision impériale.

Gloire à l'Empire.

Rhaegar
Dernier Roi d'Okord
Prince de Valyria
Polémarque impérial de l'Estybril

Dernière modification par Rhaegar (2017-05-25 18:57:28)

#13 2017-05-29 15:48:10

Estun Dodrio, Emissaire
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Re : Une convocation

Exécutez-le.
Tranchée nette, la tête du messager vin rouler aux pieds des Buveurs-de-Sang.

Torkson froissa la missive qui venait de lui être transmise. Les derniers mots du Prince Valyria en tant que Polémarque... Des mots pleins de défaite, de lâcheté, de soumission. Un incapable.
Estun Dodrio commanda l'Empereur. Approchez-vous.
Tremblant, l'émissaire avança vers le trône impérial.
Votre Sublémissime Grâce désire...?
Vous allez retourner en Estydril. Je souhaite que vous preniez contact avec ces... rebelles. Trouvez parmi eux le prochain Polémarque. Et faites leur comprendre que nos troupes viennent pour asseoir Notre présence, en support au pouvoir impérial en place.
Faites leur comprendre que Nous regretterions fortement si celles-ci devaient se muer en troupes d'invasion...
conclua-t-il en détachant chaque syllabe.


MJ d'Okord.

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#14 2017-06-01 00:52:37

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

L'émissaire Estun Dodrio arriva en Okord et demanda à s'entretenir avec une délégation officielle. Eugénie convoqua l'Assemblée des Princes d'Okord et reçut l'émissaire d'Abrasil

Copier/Coller d'un entretien entre l'Assemblée des Princes convoquée par Eugénie et l'émissaire Estun Dodrio

Eugénie Morgan : Bienvenue à vous émissaire d'Abrasil

Estun Dodrio : Merci de votre accueil, dame Morgan.

Estun Dodrio : Je suis ici car Notre Empereur est magnanime.

Estun Dodrio : Nous avons entendu parler de votre... rébellion

Estun Dodrio : Mais malgré tout, l'Empereur a décidé de m'envoyer ici pour échanger avec vous, dans l'objectif de comprendre vos desseins

Prince Adelard : /murmure et il semble etre devin ... *reprime un rire*

Eugénie Morgan : Nos desseins ? Rester un peuple libre et indépendant. Nous n'acceptons pas la soumission de l'usurpateur Rhaegar, l'Estybril n'a pas de réalité. Je suis la Reine légitime d'Okord.

Estun Dodrio : Qu'appelez-vous "libre et indépendant", dame Morgan ?

Eugénie Morgan : Ces termes sont pourtant clairs. Nous ne reconnaissons aucun suzerain au-dessus de celui ou celle qui règne sur notre Royaume.

Prince Adelard : hum et sinon votre maitre a t'il bien reflechit au consequence avant de faire une baldir ?

Eugénie Morgan : C'est un voleur, un usurpateur qui vous a amené notre couronne, il n'avait aucune légitimité de soumettre notre Royaume. Il a agit par soif de gloire et de puissance. Il sera condamné pour ça.

Prince Gron : Bienvenue en ces lieux émissaire

Estun Dodrio : Et comment pouvions-nous le savoir ?

Estun Dodrio : Il portait la couronne d'Okord, et avait été couronné selon vos lois. Certes un peu barbares, mais je n'ai pas à juger vos coutumes

Prince Adelard : un peu barbare ?

Prince Adelard : dit donc la diplomatie et vous

Prince Adelard : mais bon au moins nos coutumes evite au maximum qu'un pleutre monte sur le trone

Estun Dodrio : Sans doute sieur Adelard, sans doute.

Estun Dodrio : Mais vous ne m'avez pas répondu : en quoi le Roi Rhaegar était illégitime ?

Eugénie Morgan : Il n'était plus d'Okord nous lui avions donné son indépendance.

Prince Adelard : il n'etait plus okordien

Eugénie Morgan : Et sa première action, en remerciement, a été d'attaquer des Seigneurs Okordiens qui festoyaient à un tournoi

Eugénie Morgan : Profitant de la confusion il est venu à notre Tribune et a dérobé la couronne pour l'emmener auprès de votre Empereur.

Eugénie Morgan : Vous ne le saviez pas, d'accord. Maintenant vous le savez.

Eugénie Morgan : Je suis navrée des désagréments que cela peut causer à l'Empereur d'Abrasil.

Eugénie Morgan : Mais Okord reste Okord

Dernière modification par Eugenie Morgan (2017-06-01 01:26:25)

#15 2017-06-01 23:12:40

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

Suite...

Estun Dodrio : En quoi il n'était plus d'Okord ? Est-ce que le premier venu devenu roi a la liberté de se déclarer indépendant en Okord ?

Estun Dodrio : Savez-vous qui a accordé au Prince Valyria son indépendance ?

Eugénie Morgan : Oui, moi.

Eugénie Morgan : Il était mon ami, enfin je le croyais et j'estimais que son peuple méritait l'indépendance.

Estun Dodrio : Non. Un royaume n'est reconnu indépendant que si ses voisins l'actent.

Estun Dodrio : Valyria est devenu indépendant grâce à notre Empereur. Et vous le savez comme moi

Eugénie Morgan : Nos affaires internes nous regardent, à Valyria ensuite de faire son trou dans le monde.

Eugénie Morgan : Si nous voulons accorder l'indépendance à un de nos territoires historiques ça nous regarde.

Estun Dodrio : Vous vous trompez.

Eugénie Morgan : L'Empereur Torkson a simplement bénéficié des courbettes de Rhaegar

Eugénie Morgan : Je ne crois pas non. En tant que Reine j'ai pouvoir sur les terres d'Okord.

Estun Dodrio : Valyria est indépendant car nous l'avons reconnu comme tel. La preuve ? Votre déclaration n'a eu aucun effet. Celle du Sublime Empereur, oui

Estun Dodrio : Ai-je tort...?

Eugénie Morgan : Ma déclaration a au moins eu l'effet de susciter une intervention de l'Empereur non ? Il a voulu en profiter pour reprendre la main sur des Terres qu'il avait oubliées depuis bien longtemps.

Eugénie Morgan : Ensuite elle a suscité bon nombre de réactions chez nous, en Okord.

Eugénie Morgan : Et enfin elle a vu la première attaque de la Valyria indépendante sur Okord.

Estun Dodrio : Non, la Valyria etait encore une province d'Okord alors.

Estun Dodrio : Vous avez tant l'habitude de vous attaquer entre vous. Cela n'a surpris personne.

Eugénie Morgan : Je comprends cependant que vous n'acceptiez pas la situation, vous perdez un territoire que vous pensiez facilement investir et qui plus qui vous met en position d'encercler l'Empire de Déomul.

Estun Dodrio : Vous vous trompez, encore...

Estun Dodrio : L'Empereur a souhaité se rapprocher d'Okord et ouvrir vos terres sur Ohm.

Estun Dodrio : En savez-vous la raison ?

Prince Adelard : ohm est mort

Eugénie Morgan : J'admets en effet que l'Empereur Torkson n'ait pas reconnu l'indépendance de Valyria et qu'il a voulu reprendre la main sur des terres qui lui seraient bien utiles

Estun Dodrio : Vous êtes-vous posé la question du moment ? Pourquoi, précisément en ce moment, l'Empereur-Dieu prend contact avec vous ?

Eugénie Morgan : Néanmoins cela ne la rendait pas moins réelle pour nous.

Eugénie Morgan : Pour ne pas perdre ce qu'il a cru gagner...

Prince Adelard : l'empereur dieu ...

Estun Dodrio : Non.

Eugénie Morgan : Je me trompe encore ? Décidémment.

Estun Dodrio : Nous cherchions à préserver vos terres d'une invasion.

Prince Adelard : preserver nos terres ?

Eugénie Morgan : En l'envahissant ?

Prince Adelard : OU ETIEZ VOUS LORSQUE BALDIR YSELDA NOUS ONT ATTAQUE

#16 2017-06-02 02:35:17

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

Suite...

Estun Dodrio : Des hommes sont morts pour nous rapporter ces informations, aussi je préfèrerai que vous n'ironisiez pas.

Estun Dodrio : Nous ne vous avons pas envahi... Nous avons accueilli la Couronne des mains de votre Roi

Estun Dodrio : Et il nous paraissait urgent de prendre votre défense, car les troupes du Grand Khan approchent.

Eugénie Morgan : D'un usurpateur, reconnu comme tel par la plupart des nobles d'Okord

Prince Adelard : du grand khan ? inconnu au bataillons

Eugénie Morgan : Et veuillez excuser les cris du Prince Adelard, certaines situations l'énervent quelque peu...

Eugénie Morgan : Ceci dit il a tout à fait raison

Eugénie Morgan : Quand nous avions besoin de protection personne n'est venu, nous nous sommes battus seuls !

Estun Dodrio : Les hordes d'Ytesen n'ont rien à voir avec les piteuses troupes d'Yselda. Osterlich n'est qu'une des filles du Khanat

Estun Dodrio : Nous SAVONS qu'à l'Est, des milliers de cavaliers menacent Ohm.

Estun Dodrio : C'est pour cette raison que nous avons signé une trêve avec Deomul.

Eugénie Morgan : Hum... peut-être lorsque vous êtes venus nous voir pour l'indépendance de Valyria qu'il eut été plus honnête de nous en parler plutôt que de juste nous faire savoir que "seul l'Empereur pouvait octroyer l'indépendance..."

Estun Dodrio : Le Khanat a détruit Ohm. Il risque à nouveau de réduire en cendres les terres du Vieil Empire.

Eugénie Morgan : Nous lui donnerons la direction où aller alors

Estun Dodrio : Mais cela est la vérité. Seul l'Empereur peut octroyer l'indépendance. Et Il a tenu promesse.

Estun Dodrio : Il pense que la Valyria indépendante fortifierait ses défenses plus efficacement

Estun Dodrio : De même, L'empereur désirait protéger votre terre. Et l'élever, par là même.

Eugénie Morgan : C'est votre vérité, la notre est différente.

Eugénie Morgan : Nous ne faisons pas partie de votre Empire.

Prince Adelard : pour cela il a detruit notre royaume ?

Eugénie Morgan : Nous sommes indépendants.

Prince Adelard : installer une religion d'etat

Estun Dodrio : Je vous l'accorde. Mais l'Empereur n'a pas envahi Okord : votre Roi lui a donné !

Estun Dodrio : Nous n'avons jamais usé de la force contre Okord.

Eugénie Morgan : / murmure au Prince, ne parle pas de mon mariage arrangé s'il te plait

Eugénie Morgan : Hum... un usurpateur, reconnu comme tel par la quasi totalité des Seigneurs d'Okord...

Estun Dodrio : Nous n'avons jamais forcé qui que ce soit à se convertir.

Eugénie Morgan : Pourquoi ai-je l'impression de me répéter...

Estun Dodrio : *avec lassitude* j'ai la même impression...

Estun Dodrio : Rhaegar venait de remporter une importante bataille, ce qui, par vos lois, en faisait votre Roi.

Estun Dodrio : Le reste n'est que point de vue...!

Prince Gron : Qui est donc ce grand khan?

Estun Dodrio : *surpris* Comment...? Vous... Vous ne connaissez pas Ytésen ?

Eugénie Morgan : Il était devenu indépendant. Mais effectivement nos points de vue divergent...

Estun Dodrio : Avez-vous entendu parlé du Grand Cataclysme ?

Prince Adelard : je suppose qu'il est de votre khanat

Prince Adelard : non

Prince Adelard : il n'y a pas beaucoup d'ecrit precedent la création du royaume d'okord par enigral le brutal

Estun Dodrio : ...

Eugénie Morgan : * s'absente un moment

Estun Dodrio : Vous... Vous savez que nous sommes au Deuxième Âge, tout de même ?

Prince Adelard : oui

Prince Gron : Si vous souhaitez nous éclairer de votre point de vue, il serait bon de clarifier l'histoire

#17 2017-06-02 23:19:47

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

Suite...

Estun Dodrio : Je... Quelles sont vos connaissances précises de notre monde, je vous prie ?

Estun Dodrio : Par exemple : d'où vient Okord ?

Prince Adelard : nos connaissance du monde ?

Prince Adelard : d'une ancienne tribu abrasienne parait il

Prince Adelard : elle aurait emigré vers le vieux royaume suite aux chaos provioqué par la chute d'ohm

Eugénie Morgan : * revient

Estun Dodrio : Oui... Le Grand Cataclysme.

Estun Dodrio : La destruction d'Ohm. Le saccage d'Abruxal. La mort de millions d'êtres.

Estun Dodrio : La fin du premier Âge.

Estun Dodrio : Le coeur de l'Empire d'Ohl fume encore, c'est pourquoi on l'appelle le Coeur des Cendres.

Prince Adelard : ah

Prince Adelard : il n'existe en okord aucun traité parlant du premiere age

Prince Adelard : enfin a ma connaissance

Eugénie Morgan : Revenons à cet ennemi que vous craignez

Eugénie Morgan : Il viendrait donc de l'Est ?

Prince Gron : Chère monarque, ne mettez pas la charrue avant les bœufs. Si nous souhaitons pouvoir juger avec discernement, il nous faut toutes les informations

Prince Adelard : je suis du même avis que la tour rose

Eugénie Morgan : Soit, je m'incline écoutons la suite de l'Histoire

Prince Adelard : *sourit

Eugénie Morgan : * regarde Adelard et lui sourit également

Estun Dodrio : Bien...

Estun Dodrio : Il est dit que ces événements ont été causés par un peuple, et un seul : le Khanat de l'Est, nommé Ytesen.

Estun Dodrio : C'est le soulèvement de ce peuple contre Ohm, suivi de son expansion rapide et meurtrière, qui mit l'Empire à feu et à sang.

Estun Dodrio : Durant plusieurs ères, les cavaliers à cheval d'Ytesen foulèrent tout l'Empire, des plaines de Deomul aux vallées d'Olva.

Estun Dodrio : Le Khanat donna naissance, par la suite, aux royaumes Barbares : Karan, Österlich, Perdiglas...

Estun Dodrio : Ces royaumes "fils" mirent à bas Deomul, qui, au delà de la chute d'Ohm, fut en proie à de nombreuses crises interieures. Crises expliquant pourquoi un oarvenu est si facilement arrivé à monter un coup d'état sanglant...

Estun Dodrio : Bref, ceci appartient au passé. Sachez qu'il fallut tout de même près de 200 ans aux Loyaux pour qu'un semblant de stabilité revienne en Ohm.

Eugénie Morgan : Ces cavaliers du Grand Khan sont donc à nos portes ? Quand arriveraient-ils selon vous ?

Estun Dodrio : Hrp : au lieu de cavalier à cheval, il fallait lire "archers cavaliers" smile /hrp09:54:46
Estun Dodrio : Je n'en ai aucune idée.

Estun Dodrio : Savez-vous si demain il pleuvra ?

Estun Dodrio : Ce que je sais, c'est que nos diplomates ont été expulsés des Royaumes Barbares. Ytésen, Osterlich, Perdiglas : ils sont tous revenus en moins d'un mois.

Estun Dodrio : Nos marchands ne peuvent plus circuler dans l'Est, redevenu l'Est sauvage.

Eugénie Morgan : On peut savoir s'il va pleuvoir en regardant simplement le ciel...

Eugénie Morgan : Si votre seul but est de protéger nos terres de cet envahisseur alors nous pouvons nous battre côte à côte, en tant qu'alliés, ce sera un honneur de lutter avec l'Empire d'Abrasil contre ces envahisseurs.

Eugénie Morgan : Mais dites-moi, une question me taraude, qu'est-il advenu de notre couronne que l'usurpateur a déposé aux pieds de Torkson ?

Estun Dodrio : Elle est détenue par le souverain légitime d'Okord, l'Empereur Torkson en personne.

Eugénie Morgan : Okord... nous progressons smile

Eugénie Morgan : Si vous voulez vous battre avec nous contre le Grand Khan vous allez devoir apprendre à faire alliance et à oublier toute idée de prétention sur Okord.

Eugénie Morgan : Nous pouvons être alliés, nous ne serons pas vos vassaux.

Eugénie Morgan : Vous vouliez protéger nos terres, fort bien nous défendrons avec vous Okord et les cavaliers que vous craignez ne passerons pas plus avant dans l'Ouest.

Eugénie Morgan : Mais ne tentez pas de nous soumettre.

#18 2017-06-04 22:57:11

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

Suite...

Estun Dodrio : Nous n'avons jamais nié l'inexistence d'Okord. Nous remarquons simplement que votre précédent Roi en a remis la couronne à l'Empereur.

Estun Dodrio : Dois-je prendre vos derniers mots comme une menace, Dame Morgan ?

Eugénie Morgan : Messire Estun Dodrio, lorsque Rhaegar a déclaré vouloir mettre Okord sous la suzeraineté d'Abrasil, il a été unanimement décrié par les nobles d'Okord, celà lui a valu le titre d'usurpateur. Il a été jusqu'au bout de sa folie et est revenu clamer la mort d'Okord et la création de l'Estybril, province d'Abrasil. Quel en fut l'effet ? Une révolte comme jamais Okord n'avait connu, il a du essuyé de nombreux fronts et a finalement capituler. Ne faites pas la même erreur que lui. Votre Empereur est certainement suffisamment sage pour comprendre qu'un peuple uni luttant simplement pour sa liberté est ingérable, incontrôlable.

Eugénie Morgan : Votre seule chance de pouvoir repousser le Grand Khan avec nous c'est d'avoir suffisamment de considération pour nous considérer comme des alliés, et non comme des sujets.

Eugénie Morgan : Ne me parlez plus de cette couronne remise à Torkson, il s'agit de métal et il n'est pas difficile de reforger une autre couronne, plus belle encore. Moi je vous parle du peuple, des hommes qui portent l'arme et qui jamais n'accepteront l'Estybril ou la suzeraineté d'Abrasil.

Eugénie Morgan : Imaginez donc un instant qu'un Super Empereur arrive en Abrasil et décrète soudainement que vous êtes des sujets de son super Empire... alors que nous n'aviez eu vent de son existence que dans des livres et que jamais personne de ce super Empire ne daigna se manifester auparavant. Comment réagiriez-vous ? Je doutes que Torkson accepte comme celà de se soumettre...

Eugénie Morgan : Et il aurait bien raison de ne pas le faire.

Estun Dodrio : Je ne suis pas là pour mon imagination, dame Morgan.

Estun Dodrio : Abrasil n'a pas à connaître les péripéties de vos contrées. Je vous rappelle que VOUS étiez garante, il y a quelques semaines encore, du sieur Rhaegar.

Estun Dodrio : Mais revenons-en à votre "Royaume".

Estun Dodrio : Pensez-vous sincèrement que Deomul vous apportera son aide contre le Khanat ?

Estun Dodrio : Vous n'êtes pour eux que des barbares, bon à crever sous leur remparts, à faire tampon pendant quelques heures...!

Estun Dodrio : Et les barons des Fournaises ? Quelle considérations ont-ils pour vous ?

Estun Dodrio : Et le Gundor qui vous traite comme des valets, ou mieux, des mercenaires ?

Estun Dodrio : Qui a de l'estime pour Okord ?

Estun Dodrio : Osterlich? Perdiglas ? Valésiane ?

Eugénie Morgan : Si vous aviez de la considération pour nous vous écouteriez ce que veut le peuple d'Okord et vous feriez davantage attention à mes propos qui ne sont pas dénués de sens je vous l'assure.

Eugénie Morgan : Mais nous tournons en rond, vous voulez des sujets vous n'en aurez pas.

Eugénie Morgan : Si vous voulez vaincre le Grand Khan avec nous c'est en alliés, pas autrement.

Estun Dodrio : Dame Morgan, avez-vous de la considération pour le seigneur Karlpof ?

Eugénie Morgan : C'est un ami proche de mon feu mon Père, pourquoi donc ?

Estun Dodrio : Ce n'était pas ma question...

Estun Dodrio : Appréciez-vous ce seigneur ?

Estun Dodrio : Avez-vous de l'estime pour lui?

Eugénie Morgan : Oui, beaucoup

Estun Dodrio : Et que pensez-vous du seigneur Tac-Tic ?

Estun Dodrio : Est-il homme de valeur à vos yeux ?

Eugénie Morgan : Oui, il l'est

Eugénie Morgan : Et ce sont mes vassaux, si c'est là où vous voulez en venir

Estun Dodrio : Oui, je pourrais continuer longtemps ainsi.

Estun Dodrio : Abrasil a de la considération pour votre peuple, ne croyez pas l'inverse.

Estun Dodrio : Nous sommes la seule puissance d'Ohm à être venue en paix chez vous.

Estun Dodrio : La seule.

Eugénie Morgan : A une différence près, aucun d'eux n'y fut contraint, c'est de leur plein gré qu'ils ont souhaité me rejoindre

Estun Dodrio : Le Roi Rhaegar était-il forcé ? Contraint ?

Eugénie Morgan : Ne me parlez plus de l'usurpateur, n'avez-vous donc pas compris ?

Eugénie Morgan : Il n'a pas parlé au nom du peuple d'Okord

Estun Dodrio : Qui me dit qu'il n'y a pas des gueux dans le fief de La Garcilly qui vous sont hostile ?

Estun Dodrio : Et qui sont hostile, par ailleurs, au fait que le sieur Merlin vous ai choisi comme suzeraine ?

Estun Dodrio : le seigneur Merlin parle-t-il au nom de tous ses sujets ?

Estun Dodrio : Sommes nous en République ?

Estun Dodrio : Quel non-sens...!

Estun Dodrio : Bref, je vous le répète, Abrasil est la seule puissance à vous tendre la main. Alors certes, nous avons mis le temps.

Eugénie Morgan : Si la quasi totalité de mes sujets étaient contre le fait d'être mes vassaux je crois que je le saurai et je ne resterai pas bien longtemps leur suzeraine

Estun Dodrio : Mais il faut nous comprendre : Okord descend d'une tribu du coeur des cendres

Estun Dodrio : Enigral a chevauché auprès du Grand Khan. Quand il s'est établi ici, nous ne savions ses desseins

Eugénie Morgan : Libre à vous de ne pas comprendre qu'il vaut mieux avoir un peuple allié libre et prêt à se battre avec vous qu'un peuple soumis mais qui ne pense qu'à se retourner contre vous à la première occasion

Estun Dodrio : le passage d'Yselda, attaquant votre royaume, nous a indiqué que vous n'étiez pas du bord du Khanat. Mais österlich s'était aussi rebellé contre Ytésen, et pourtant...!

Estun Dodrio : Puis Baldir-je-sais-plus-combien a tenté une invasioN.

Eugénie Morgan : Je vous tends la main également, je suis prête à vous accorder une alliance alors que vous avez écouté un rénégat et avez tenté de détruire notre Royaume.

Estun Dodrio : Nous avons alors vu que vous étiez en mesure de vous défendre.

Estun Dodrio : Puis vous avez envahi le Gundor, de manière plutôt violente

Eugénie Morgan : Oui et votre aide eut été beaucoup appréciée à l'époque !

Estun Dodrio : Nous vous observions.

Estun Dodrio : Nous ne savions pas si vous pouviez être des alliés ou des ennemis.

Estun Dodrio : Notre empereur a décidé de vous tendre la main tardivement, dame Morgan. C'est d'ailleurs vous qu'il a contacté.

Estun Dodrio : Il s'est ensuite naturellement adressé à celui qui était légitime. Doit-on nous condamner pour votre incompétence à garder la couronne ?

Eugénie Morgan : Emissaire Estun Dodrio, j'ai été patiente jusqu'ici

Eugénie Morgan : Si vous ne voulez pas comprendre qu'un renégat décrié par tout un peuple est tout sauf légitime je ne peux pas grand chose pour vous

Estun Dodrio : Dame Morgan, vous n'avez pas compris dans quel rapport de force vous vous situez...

Eugénie Morgan : Votre opinion est la votre pas celle d'Okord.

Estun Dodrio : Vous n'êtes pas reine d'Okord. Vous ne l'êtes plus.

Estun Dodrio : Okord n'est plus un royaume, mais une terre inféodée à l'Empire d'Abrasil.

Estun Dodrio : Vous ne trouverez de l'aide nulle part, car tous vous haïssent.

Estun Dodrio : La fête est finie, vous ne pouvez rien y faire...

#19 2017-06-06 23:21:54

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

Suite et fin...

Eugénie Morgan : J'en ai assez entendu émissaire Estun Dodrio.

Estun Dodrio : La vraie question est : souhaitez-vous finir écrasés par les archers cavaliers du Khan, ou survivre ?

Estun Dodrio : Souhaitez-vous que nos armées vous protègent, ou vous attaquent ?

Estun Dodrio : Et cette question je ne la pose pas à vous, mais à tous les "princes" ici présents

Estun Dodrio : Souhaitez-vous un allié, ou un nouvel ennemi ?

Eugénie Morgan : Je pense traduire la pensée de beaucoup dans cette assemblée en disant plutôt mourir au combat que d'accepter la fourberie orchestrée par Rhaegar et Torkson

Estun Dodrio : Pesez vos mots, dame Morgan...

Eugénie Morgan : Et vous les votres, vous n'avez de cesse de nous prendre de haut

Estun Dodrio : Je ne parle pas ici d'une armée de quelques centaines de milliers de fantassins.

Eugénie Morgan : Si vous vouliez un allié, je vous ai montré la voie

Estun Dodrio : Je représente l'Empereur d'Abrasil, Héritier d'Ohm.

Estun Dodrio : Vous ne connaissez rien des choses de ce monde et de ce continent.

Estun Dodrio : Le lion s'allie-t-il à la fourmi ? Non. Il colonise la savane.

Estun Dodrio : Mais si la fourmi reste sage, elle n'en pâtira pas.

Eugénie Morgan : Il est beaucoup plus difficile de se débarrasser des fourmis que des lions...

Estun Dodrio : Nous vous offrons de rejoindre la grandeur d'Abrasil.

Eugénie Morgan : Nous le rejetons

Estun Dodrio : Nous vous offrons d'accepter le choix du Roi Rhaegar

Eugénie Morgan : Mais merci de votre offre

Estun Dodrio : si vous le souhaitez, vous embraserez Abrasil et en deviendrez Polémarque.

Estun Dodrio : Vous serez protégé par nos hommes

Eugénie Morgan : Moi Polémarque d'Abrasil ?

Eugénie Morgan : Vous voulez dire de cet Estybril

Eugénie Morgan : Vous me suggérez d'imposer au peuple d'Okord le choix de Rhaegar en m'offrant protection contre la rébellion ?

Estun Dodrio : Merlin a-t-il imposé à son peuple votre choix en tant que suzeraine ?

Estun Dodrio : Vous n'êtes pas dans une république corrompue, dame Morgan !

Estun Dodrio : Même Okord valait mieux que cela...!

Estun Dodrio : La raison du plus fort est celle qui a guidé votre royaume. C'est celle-là qui primera en Estybril.

Eugénie Morgan : Donc c'est bien ce que vous me proposez.

Prince Adelard : *eclate de rire*

Eugénie Morgan : De combien de troupes disposez-vous pour mater la rébellion ?

Eugénie Morgan : * regarde Adelard, lui fait un petit signe

Eugénie Morgan : * voulant dire non non,retiens-toi...

Prince Adelard : vous n'avez pas bien compris emissaire

Estun Dodrio : Plus que votre royaume ne contient d'hommes et de femmes. Et je ne parle que des chevaliers.

Prince Adelard : le pouvoir royale en okord provient de haut fait mais aussi du soutien de la noblesse

Estun Dodrio : Ces armées sont là pour vous protéger d'un mal plus grand. Plus nombreux encore...

Estun Dodrio : Sans nous, vous ne serez que le chateau de sable contre la marée galopante : vouée à la destruction.

Prince Adelard : tu peut posseder la couronne mais si la noblesse ne te soutiens pas tu n'est pas roi legitime

Estun Dodrio : Avez le soutien de l'Empereur, nous vous donnons une chance de survivre.

Eugénie Morgan : Estun Dodrio, ne croyez-vous pas que quand une terrible armée du Grand Khan arrive il serait plus judicieux d'utiliser cette armée contre lui plutôt qu'à mater une rébellion que vous n'arrêterez qu'après avoir tué tous les forces militaires Okordiennes ?

Prince Adelard : zedicus 1er et sa vaine religion, godefroy et sa capitale

Eugénie Morgan : C'est un non sens complet ce que vous me proposez

Estun Dodrio : Je vous assure, mieux vaut être vassal d'Abrasil que piétiné par les hordes de cavaliers du Khan...!

Estun Dodrio : Le lion ne s'allie pas avec la fourmi, dame Morgan. Vous en demandez trop...!

Estun Dodrio : Abrasil est derrière Okord, derrière Déomul. A vrai dire, nous risquons bien peu.

Eugénie Morgan : Et je vous dis qu'Okord n'acceptera jamais et donc vous devrez arrêter les hordes du Khan mais seulement après avoir perdu nombre de troupes et un allié potentiel

Eugénie Morgan : Mais alors pourquoi diable le lion tient-il tant à assujettir la fourmi. Si elle représente si peu, que le danger ne concerne pas vraiment le lion?

Estun Dodrio : Pourquoi diable avez-vous des vassaux ?

Eugénie Morgan : Vous ne cessez de me dire que nous ne valons pas grand chose et en même temps vous tenez absolument que nous devenions terre d'Abrasil...

Eugénie Morgan : C'est curieux

Eugénie Morgan : Croyez bien que je ne les traite pas ainsi

Estun Dodrio : Pourquoi diable avez-vous la réputation de quelqu'un qui envoie une missive à chaque nouveau chevalier en Okord ?

Eugénie Morgan : Je ne les considère pas comme de petits insectes insignifiants

Estun Dodrio : Vous ne répondez pas aux questions, dame Morgan...! Mais vous répondrez de vos actes.

Estun Dodrio : Enfin... Si les morts peuvent juger...

Prince Adelard : la ponalie ne s'agenouillera jamais devant votre maitre

Eugénie Morgan : Si je traitais mes vassaux comme vous voulez nous traiter je n'en aurai pas beaucoup

Estun Dodrio : Pourtant, Abrasil est 20 fois plus grand qu'Okord.

Eugénie Morgan : Et je ne vois pas le mal qu'il y aurait à souhaiter la bienvenue à chaque nouveau chevalier en Okord... enfin si j'avais effectivement le temps de le faire...

Prince Adelard : et si je dois mourrir pour preservé la liberté defendu par les okordien depuis la création du royaume et bien je mourrais

Prince Adelard : et je rejoindrais le champs de bataille eternel

Eugénie Morgan : Emissaire, vous dites que le Grand Khan et Enigral ont chevauché ensemble. Peut-être devrai-je aller à la rencontre du Grand Khan...

Merkor, 31e-V-17
Eugénie Morgan : Peut-être que finalement le mal qu'il faut guérir ce n'est pas lui

Estun Dodrio : *ricane* Mais allez-y, je vous en prie...!

Estun Dodrio : Tout droit vers l'Ouest.

Estun Dodrio : Il vous fera même sans doute un meilleur accueil que le tyran de Déomul...!

Eugénie Morgan : Il ne peut pas être plus condescendant que vous l'êtes

Prince Adelard : le tyran ... vous etent bien placé pour savoir ce que sait

Prince Adelard : quand vous annonceriez votre echec a votre maitre ...garderez vous votre tete ?

Estun Dodrio : Il y a une différence entre condescendance et réalisme, dame Morgan.

Eugénie Morgan : Je n'ai pas à me plaindre de l'accueil de Théodophane pour tout vous dire

Estun Dodrio : Vous ne m'avez fait pas une seule proposition réaliste. Je n'ai eu de cesse que de vous expliquer notre monde.

Eugénie Morgan : Je ne veux pas de votre monde

Estun Dodrio : l'Empereur est prêt à se montrer généreux, et compréhensif. Mais vous, que lui proposez-vous ?

Estun Dodrio : Oui, c'est bien le problème... Vous préférez vivre en autarcie comme vous l'avez toujours fait...

Eugénie Morgan : Non, je propose de nous unir contre le même ennemi.

Estun Dodrio : Cela n'est pas une offre, mais une supplique. Le condamné à mort n'offre pas sa vie au bourreau, car elle n'est déjà plus à lui.

Estun Dodrio : En d'autres termes : le Khanat arrive, Okord est condamné. Mais Estybril a peut-être une chance...

Eugénie Morgan : Princes d'Okord, ici présents, avez-vous d'autres questions à poser à l'émissaire d'Abrasil ?

Prince Adelard : estybril ? n'hexiste que dans les reve d'un fou qui se prend pour un dieu

Eugénie Morgan : Dans le cas contraire je vais le faire raccompagner

#20 2017-06-12 23:57:00

Estun Dodrio, Emissaire
Inscription : 2017-05-16
Messages : 496

Re : Une convocation

Les doigts de l'Empereur se crispèrent. L'émissaire Dodrio venait de lui faire parvenir les nouvelles d'Estybril. De mauvaises nouvelles.
Qu'il en soit ainsi...! soupira-t-il. Nos armées pénétreront dans les jours à venir notre nouvelle province, et, si les auklémordiens tentent des actes hostiles, nos généraux auront tout loisir d'écraser la moindre résistance.

Puis, réfléchissant un instant :
Faites publier les décrets suivants dans la province. Cela calmera sans doute certaines ardeurs...

Quelques instants plus tard, les hérauts prirent le chemin de la nouvelle province d'Abrasil, et affichèrent les décrets suivants :
Décret impérial I
Par la Volonté de Torkson Ier, la tribune de la province d'Estybril est désormais fermée. Les soi-disants nobles du royaume d'Okord ne peuvent désormais s'y rendre. Seul le Polémarque peut autoriser ou interdire les serviteurs de l'Empereur à siéger au sein de la salle du Trône.

Décret impérial II
Par la Volonté de Torkson Ier, les duels sont désormais interdit pendant cinq phases de lune suivant un affrontement entre deux seigneurs.


MJ d'Okord.

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#21 2017-07-03 10:34:39

Eugenie Morgan

Re : Une convocation

L'air grave, Eugénie Morgan écrivait une missive des plus importantes. Elle pesait chaque mot, déposant dans cette lettre à la fois ses derniers espoirs mais aussi ses craintes. Son égo, ses mauvais souvenir de ses entretiens avec Estun Dodrio, tentaient de l'arrêter mais en vain, sa détermination de mettre fin à cette folie s'imposait à elle.

" Votre Majesté Impériale Torkson d'Abrasil. Je vous remercie du grand pas en avant que vous avez réalisé en nous proposant de recouvrer notre ancien nom, de garder nos coutumes ainsi qu'une large autonomie, de pouvoir lever l'ost Ducale et bien entendu de nous aider à nous protéger de la Horde. J'ai décidé d'accepter dans ces conditions de reconnaître votre suzeraineté sur Okord. Vous êtes désormais notre Empereur et je ne lèverai pas l'ost Royale contre vos campements de généraux. J'ai demandé aux Seigneurs de mon Royaume de suivre cette décision afin que votre légitimité ne fasse plus aucun doute et si des rebelles veulent renverser le cours des choses ils se mettront hors la loi. 

Votre Majesté Impériale, en tant que nouveau Royaume d'Abrasil, j'ai deux faveurs à vous demander. Rien ne vous oblige, cependant me les accorder rassurera plus d'un Okordien. La première c'est de confirmer notre statut de Royaume et de ne pas nous réduire au stade de simple province Impériale. La seconde c'est de convoyer vers notre Royaume de grands stocks de nourriture, nous en avons besoin car vos campements en consomment beaucoup et nous venons à manquer ce qui ne nous permettra pas de lutter efficacement contre le Horde. Je suis prêt à vous dédommager, j'ai quelques stocks d'or disponibles. "

#22 2017-07-04 21:12:51

Estun Dodrio, Emissaire
Inscription : 2017-05-16
Messages : 496

Re : Une convocation

Une missive fut envoyée d'Abrasil, et portait le sceau de l'Empereur Torkson.

Polémarque d'Okord,

Je salue votre combativité, votre ardeur, et votre volonté souveraine de protéger votre peuple.
J'accepte votre reddition. Vous serez bientôt convié à Terkosse, avec la délégation de votre choix, pour que chacun me rende hommage en tant que Monarque du royaume d'Okord.

Je ne puis accéder à votre requête au sujet du Royaume d'Okord. Cependant, comme je vous l'ai dit par le passé, je suis un empereur magnanime. Et je tiens parole : je garantis ainsi à chacun
- la liberté de culte ;
- le respect des traditions de votre province, dont la manière dont est désigné le Polémarque ;
- le recouvrement du nom d'Okord ;
- une grande autonomie accordée à votre province (dont l'exemption de l’impôt Impérial)
- la possibilité de lever un ost ducal en cas de conflit majeur - notamment contre la Horde
- la protection de nos hommes contre la Horde
J'attends cependant pour cela qu'au moins 50% des seigneurs se soient soumis librement à mon autorité. Je ne suis pas un tyran, ne cherche pas la guerre, et ne puis régner qu'avec l'assentiment de chacun.


J'envoie derechef des vivres vers Okord, afin que mes hommes n'aient plus à acheter leur pitance auprès des marchands de votre province.
Par ailleurs, je vous propose la contribution de mes meilleurs technocrates pour vous aider à édifier les règles et lois qui semblent manquer en Okord. Mais bien sûr, je ne ferai cela que sur votre sollicitation.

Que la paix repose sur vos épaules.
Empereur Torkson
Roi de Lolälf, Trankrède, Murine, Okord, Tersifal et Verno
Empereur d'Abrasil
Souverain d'Ohm


MJ d'Okord.

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