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#1 2016-08-12 22:20:02

GrandJarl
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La géhenne

/HRP: en général je suis plutôt du genre a faire du RP pour moi même, mais étant donné qu'un joueur à apprécié mon RP, bah je vais faire l'effort de l'écrire pour lui, j'espère que d'autres parmi vous les apprécieront aussi, je tiens à m'excuser par avance de l'ignominie visuelle de mes RP et de mes éventuelles fautes de français (je vais essayer de faire ce que je peux pour que ce soit le plus beau possible), si jamais mon RP vous plait, pour ceux que ça intéresse, je puise une énorme partie de mon inspiration dans la BD du donjon (je n'invente donc presque rien) si cela vous plait, je vous recommande donc de la lire.

ps: pour voir les image ouvrez les dans un autre onglets /HRP


Un affrontement sans problème.

Dans La forteresse Noire, là ou vivent de nombreuses et ignobles créatures, le Grand Jarl Herbert de Vaucanson était là furibond, vêtu de son manteau du destin, il s'était mis dans la salle des sacrifices afin de se calmer.

"Maudit Valerius !!!" s'écria t-il "partir ainsi en duel, comme on fête la fin d'une guerre par un défilé de rameau d'olivier !!!" sur sa pile de crâne, Le Grand Jarl se tourna vers un homme "est tu prêt à offrir ton âme pour un meilleur monde? grâce à mon pouvoir je t’enverrais au paradis"
l'homme répondit "oui" alors Herbert claqua des doigts et le buste de l'homme explosa "Ohmen"

Shiwomizh était là, il était l'un des principaux général du Grand Jarl et son bras droit "mais Maître, nous avons évité de nombreuse perte, de plus il n'est pas plus mal que le sacrifice de valerius soit maigre, celà vous a permis d'étudié le portail sans nous mettre en danger."

"il vrai qu'heureusement il ne s'est guère enfui comme une brebis galeuse et que j'ai pu ouvrir un ridicule petit portail qui n'a pas duré plus d'une demi heure." Les yeux du grand Jarl semblé envoyé de la foudre "mais en réalité c'est une perte de temps, je maîtrise depuis bien longtemps cette technique, je doit m’exercer avec un plus grand sacrifice, pour observé les réaction du portail de la géhenne"

"oui vous avez quand même ouvert quelque chose de beaucoup plus grand que la dernière fois, et puis personne ne se doute de ce qui se trame ici, la fouineuse d'Helyanor est morte, même De Karan l'ignore"

"espèce de chien !!! ne prononce jamais son nom en cette salle" Herbert jeta un regard noir aux gardes et à un homme qui semblais transpiré la peur en croisant le regard furieux d'Herbert, l'homme commença alors à prendre la fuite, mais Herbert claqua des doigts et il en fût trop tard pour l'homme, Le Grand Jarl pris son fouet et commença à battre Shiwomiz "ne prononce plus jamais le nom plus jamais son nom ici, tu sait que trop bien que De karan à des oreilles partout"

Le Grand Jarl se dirigea vers la salle du conseil, là où l'attendaient ses autre généraux "bien je suis forcé d'admettre que l'opération militaire fût un sucés mais le sacrifice n'était pas suffisant, mais heureusement le jeune Gerhard "Sanglant" Von Festung est facilement manipulable, nous auront droit à un sacrifice de premier choix."

"qu'allez vous décidez à son propos?"

"Je lui ferais voir la géhenne, et lui glisserais des mots doux afin qu'il calme les inquiétudes de Mäzer, il lui contera que je suis un homme merveilleux et inoffensif, mais quand Mäzer cernera la couronne, guettons l'occasion de mettre enfin la main sur le 7 em Objet du destin, la couronne d'Os des géants. patience mes amis bientôt notre temps viendra."

Dernière modification par GrandJarl (2016-08-12 22:22:02)


vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
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#2 2016-08-20 23:02:47

Sanglant Von Festung

Re : La géhenne

Une Visite Soudaine
/Partie 1

Une simple visite de courtoisie. Voilà ce à quoi Gerhard Von Festung voulait faire ressembler sa venue chez Herbert de Vaucanson. Prétextant prendre de ses nouvelles, il espérait pouvoir s'approcher suffisamment de l'ombre planante au-dessus du Grand Jarl pour identifier la source de ses troubles. C'est qu'il avait percé le voile de chaire qui l’empêchait de VOIRE. Ses prêtresses de Sassinaï, buveuses de sang, et lui, Maître de leur temple de château Wolke, pouvaient désormais compter sur leurs visions pour voyager au cœur du sang des hommes.

- Toi Eva, qui es jeune et jolie, tu te mariera avec mon Vassal Ramsay, pas de discussion. Toi Hans, qui es gros, efféminé et qui joue encore aux jouets, tu iras à Nefret et intégreras le corps expéditionnaire de De Karan, pour apprendre le combat, ça te forgera. Et toi Sigurd, tu vas livrer des citrons confits à Zedicus, comme nous avons l'habitude de le faire.
Sanglant avait réuni ses trois enfants pour les mettre à l’abri du Grand Jarl, car cet homme représentait une menace inquiétante. Et puis, une fois arrivé chez ce dernier, il lui demanderait s'il n'avait pas une fille à marier à Sigurd.


Il partit depuis Kül et passa brièvement par Zootamauxime, un fief du Grand Jarl où, exhibant fièrement ses marques de noblesses, il coucha dans une auberge convenable avec ses soldats.

Après plusieurs jours d'un voyage fatiguant sans carriole, Sanglant chevauchant une bête vigoureuse et entouré d'une dizaine de ses Veines, arriva face à la cité de la Forteresse Noire, dont les remparts hauts et gris marquaient l'horizon. Il fut reçu comme un allié en voyage d'affaire, se donnant une certaine importance dans ses manières. Après avoir passé les sinistres portes de la citadelle, il vit, dépassant ensuite des pâtés  de maisons, la Forteresse Noire, qui porte bien son nom. La place forte était de pierre noire et elle était assez imposante, mais étrangement c’était une forteresse qui semblait en ruine, comme si il elle avait essuyé un important conflit quelques années auparavant. Les bannières de la maison du Grand Jarl Herbert De Vaucanson tapissaient les tours de la cité tandis que le symbole d'Yggnir croisé au dragon tricéphale ornait les portes d'entrées du puissant bastion. On le fit promptement entrer dans les quartiers seigneuriaux. Il avait déjà vu Herbert de nombreuses fois, mais il était aujourd'hui éclairé par une lueur nouvelle et une sorte de puissance intriguante. Le Grand Jarl sourit. Bien que Gerhard ne l'avait pas prévenu de sa visite, Herbert l'attendait, il avait su que Sanglant s'approchait de sa forteresse. Peu de chose échappe au regard du Grand Jarl en ses terres.

- Frère Sanglant, je ne m'attendais pas à vous voir. Fit-il d’un ton faussement surpris, mais Herbert ne laissait rien transparaître.
- Asseyez-vous donc, reprit-il calmement, dîtes moi ce qui vous amène.
Installé de façon spartiate sur une chaise de crânes, Sanglant entama la discussion avec une impatience à demi voilée.
- Je voulais savoir par moi-même comment vous alliez. Et si vous n'aviez pas quelqu'un à marier à mon premier fils Sigurd.
Il essaya de voir au travers les émotions d'Herbert, mais ce fut impossible. Peut-être qu'il lui montrerait l'origine de son inhabituelle opacité ?

Dernière modification par Sanglant Von Festung (2016-08-20 23:10:24)

#3 2016-10-23 19:06:46

Herbert de Vaucanson
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Re : La géhenne

Une visite Soudaine (partie 2 et fin)

/Hrp: ces événements se déroule évidemment bien avant la guerre plume dragon cygne valyria, j'ai choisi aussi pour certains préférant le réalisme de toujours donner la possibilité que la magie soit en réalité des hallucinations commune d'herbert et de sanglant

dans la Forteresse noire, Sanglant Von festung était venu voir le Grand Jarl pour en savoir plus sur ses visions, mais il tourné autour du pot, en réalité le Grand Jarl savais pourquoi sanglant était ici car il est responsable de ses visions, il avais vu en Sanglant l'esprit fanatique qui lui permettrais d'aboutir à son rêve.

Herbert continua de jouer le jeu "Alors comme celà vous êtes venu me proposer de mariée l'une de mes filles" Sanglant assis sur la chaise de crâne, une chaise qu'il rêverais d'avoir pour lui, Herbert avais prévu le mobilier pour son invité surprise, la décoration émerveillé Sanglant, les draperie de soie rouge couleur sang, les chandelles d'os prévue pour l'occasion.

Sanglant répondit"oui, frère" mais il pensa aussi à son second objectif, Herbert répondit: "hélas, ma fille n'est point une fille digne d'épousé un homme de son rang, elle ne sait pas se tenir, laissé moi plutôt vous présentée l'une des plus belles femmes de mon harem, vous m'en direz des nouvelles"

Le Grand Jarl fît signe à Sanglant de se lever, ce qu'il fît en contenant au plus profond de lui une grimace de désapprobation, il n'aime guère être traîner comme un enfant, mais dans le dédale que constitué la forteresse il n'avais nulle envie de s'y perdre non plus.

Les deux hommes défilèrent dans les couloirs drapé de soie rouge, les murs et les sols d'obsidienne.

"nous allons passer par mon laboratoire, je pense savoir que vous ne craignez guère la vue du sang?" Sanglant acquiesça tandis que le grand Jarl avancer vers la porte avec un sourire discret.

Il ouvris la porte d'un geste théâtral. dans les murs des fontaines de sang qui font écouler ce dernier vers des bassins.
tandis que d'étrange système de pompe était relié à des alambics qui sembler desservir d'étrange ballon géant ressemblant à des fioles, la couleur du sang à l'intérieur des ne semblé plus être du sang, mais plutôt d'une couleur rubis lumineuse qui intrigua Sanglant au plus au point, même les gardes était étranges, ce n'était points des hommes, mais des ondines, des trolls et des gobelins, tous difforme, la rumeur qui disait que feu Hyacinthe avais réunis des créature en son donjon était elle donc vrai?? ou n'étais ce due au vapeur présente dans la salle?? Sanglant était bien trop émerveillé pour y songé, des glyphes sur les murs et  à coté un imposant portail (hrp: du style stargate)

le portail semblé alimenté par le sang purifié dans les ballons, tandis que devant celui ci une pierre plus noir que le charbon, le jais ou même l’obsidienne semblais illuminé, des glyphes du culte d'yggnir était tracé sur le portail et la pierre.

Sanglant ne pouvais plus résisté: "que c'est beau, mais qu'est ce??" Herbert avais réussi son paris, il savais que Sanglant aller lui posé la question, "ceci est un portail vers le monde d'yggnir, il n'est pas encore ouvert mais j'y travaille, peut être désireriez vous m'aidez?"

"et comment je le puis?" "simplement en répandant le sang, n'est ce pas de là que vous tenez votre surnom? mon frère?" Herbert montra du doigt une hache sur laquelle était apposée une glyphe, "il nous suffit simplement de nous provoquez en duel et de marquez de cette glyphe les armes de nos soldats "ainsi, nous ouvriront le portail vers le monde d'yggnir !!!"

Herbert pris Sanglant par l'épaule tout en sortant deux laboratoire, les deux commencèrent alors à comploté... pour le pire du royaume !!!


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#4 2016-11-13 00:19:08

Sanglant Von Festung

Re : La géhenne

- Il nous suffit simplement de nous provoquer en duel…

Le serpent dégoulinant s’enroule autour de sa gorge. Le fanatique fiévreux sourit. Il est aveugle depuis longtemps car la folie lui a arraché les yeux. Il sue, suinte, délire, ricane… Son rire résonne dans l’obscurité oppressante qui l’écrase.

- …Et de marquer de cette glyphe les armes de nos soldats.

L’étreinte se fait plus forte, plus forte, soumettant davantage l’esprit malade de l’extrémiste. Le serpent glisse et siffle, le fou ressent la bête à défaut de la voir, mais tant pis, il ricane encore, rit toujours. Le reptile lui serre tant la nuque qu’elle va se briser. Le serpent de la haine s’empare de son corps. De son esprit malade, il ne reste que la fureur.

- AINSI NOUS OUVRIRONS LE PORTAIL VERS LE MONDE D’YGGNIR !

Gerhard se réveille en sursaut, essoufflé et trempé de sueur. Il laisse ses yeux se promener dans l’espace qui l’accueille : une chambre glacée dont les multiples tapis et peaux de bêtes accolés aux murs se balancent frénétiquement, secoués par le vent froid de la nuit. La fenêtre ouverte bat au rythme d’un cœur exalté, secouée par les bourrasques qui descendent de la pleine lune. « Sanglant » Von Festung, coulant péniblement hors de son lit, titube jusqu’à la fenêtre pour fermer cette dernière.

C’était une nouvelle nuit de cauchemar pour lui.


Il s’assit sur son lit, puis il prit entre ses mains moites l’enclume douloureuse qui lui servait de crâne. Des gribouillis rougeâtres brouillaient sa vue : encore une vision, pensa-t-il. Il se remémora calmement la suite d’événements qui pouvaient mener à cette branche sombre de la trame de son existence.

D’abord, il était souvent revenu voir Herbert de Vaucanson, le Grand Jarl maître de la Forteresse Noire. Sanglant avait pris l’habitude de marcher dans ses couloirs sombres et humides, où se terraient des créatures immondes et effrayantes. Combien de monstres hideux palpitaient sous la coquille de la forteresse, combien d’atrocités rampantes et bavantes grouillaient sous ses murs ? Sanglant avait des sueurs dans le dos rien qu’à imaginer cet océan de terreur, de non-sens et de non-réalité qui sommeillait dans la nuit éternelle. Tout ça n’avait rien de cohérent, absolument rien de rationnel. Et pourtant, c’est l’appel du chaos, de ce à quoi on ne peut pas penser, c’est à l’appel de la mort la plus absolue et à l’appât de la puissance que Herbert, seigneur du peuple d’Amara, et Sanglant avaient avidement répondu. Pourquoi avoir rempli des litres d’alambic avec du sang dans le laboratoire infernal, pourquoi avoir tant massacré de camps et de villages, avoir organisé des razzia sur des petites bourgades et des rites effroyables, oui bon sang, pourquoi une telle folie furieuse ?

Parce qu’au fin fond de la nuit la plus noire s’agitait une lanterne folle, qui riait, qui riait, et Sanglant aurait bien voulu faire un petit bout de chemin avec cette lanterne, en dansant dans un cimetière infini.


A mesure qu’il respirait les vapeurs des prêtresses, Von Festung perdait la notion du temps, et Herbert, la notion du jugement : ce dernier devenait très puissant et ouvrait grâce à son pouvoir des écrans de ténèbres pures qu’il appelait « portail ». Sanglant fragilisé était tombé sous son influence, et à la tête de son armée de Veines Esclavagistes, affrontait sans cesse les phalanges ennemies, battant et croisant le fer pour la soif du sang. Ecrasant des forêts de boucliers pour mixer ce qu’ils protégeaient.  Jusqu’où irait ce comportement bestial ? Avait-il oublié ses enfants pour toujours ? Hans qui était mystérieusement mort en Österlich, Eva qui avait assassiné son époux Ramsay et disparu dans la nature ? Sigurd qui s’était marié avec la plus belle et la plus dangereuse fille du harem de Vaucansson, mais qui organisait sournoisement on ne sait quoi de secret dans le dos de tous ?


De Karan a écrit :

-Avez-vous fait... Toutes ces choses ?
-Cessez de me poser des questions comme le ferait un enfant de cinq ans, rétorqua sèchement Mazër.Obéissez à votre suzerain et attrapez une arbalète.
Le Comte se posta à la fenêtre. Bientôt la cohorte passerait par la muraille éventrée.
-Le Vicomte Chacha a donné sa vie pour vous ! Cria GranJarl, dégoûté.
-C'était un benêt. Ricana Mazër sans se retourner. A part une flèche, on est en droit de se demander ce qu'il avait dans le crâne.


La mort de Mazër de Karan tombait mal, bien qu’elle eut permis au Grand Jarl de Vaucansson de déchaîner une partie de sa folie furieuse et vengeresse. Tous avaient découvert que de Karan était bien moins innocent que quiconque. Il fallait désormais nettoyer derrière lui et cacher, cacher tout, et puis, rester silencieux, chut, on ne dit plus rien, on se tait et on les tue tous…

Maintenant que le comte Zadams est là pour tenir le Dragon, tout est enterré à jamais.

- Personne ne doit savoir ! P-personne. . . Personne ne saura.

Depuis ce temps maudit, où le maître des Veines avait combattu à Karst contre la plume, il avait aussi affronté des armées, dans bien d’autres endroits, contre d’autres personnes. Peu lui importait qui était en face.


D’ailleurs, les autres dragons ne semblaient pas se rendre compte de ce qu’ils préparaient. Parfait, car Sanglant doit maintenant ouvrir la porte vers Sassinaï. Ses prêtresses lui ont répété les mots de la divinité du sang : « ouvre la porte ». Le chaos et le sang devront bientôt se rejoindre dans un duel à la gloire d’Yggnir et de Sassinaï. Personne ne saurait sans doute jamais que sur un petit bout d’une petite province enneigée au Nord-Ouest d’un royaume, deux dévoreurs d’esprits s’affronteraient avec leurs effectifs pour un culte dont la guerre Sainte tout juste terminée avait déjà remué beaucoup de seigneurs. Qu’importe si peu meurent, la démarche inédite, les rites endiablés, et surtout la préparation spirituelle poussée à l’extrême le plus absurde,  amèneront des guerriers devenus les psychopathes les plus fanatiques d’Okord à nourrir la hache, de leur noirceur et de leurs crimes.

Mais la question pertinente se posait quand on réussissait à imaginer l’ampleur terrible de la démarche :

- Quelle âme résisterait à un sacrifice aussi violent ?, demanda une petite voix apeurée dans la tête du fou.

Dernière modification par Sanglant Von Festung (2016-11-13 00:20:23)

#5 2017-02-11 13:41:41

Undyne de Poissonville
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Re : La géhenne

Theme : https://www.youtube.com/watch?v=RjQE3IAxnYE


De Déveine en Oeudème (partie clérembard), La légende de la Haine (partie Pointe de Sel et fin du RP de la gehenne)
Fief de Clérembard.

Voilà quelques jours déjà que le duel entre le grand jarl Herbert de Vaucansson et Gerhard "Sanglant" von Festung avait commencé.

Herbert, confiant, attend ses hommes sur Clérembard, après tout l'armée de Sanglant se réunissant sur la Pointe de Sel mettrait beaucoup de temps à passer la mer de la Torva, il aurait fallu beaucoup trop de temps pour s'organiser autrement. Un risque inutile, se dit-il....

Bien mal lui en a pris de sous estimer ainsi son frère d'arme, qui contre toute attente avait réussi à réunir assez d'hommes et à lancer un raid éclair contre sa position.

Les Von Festung ont pour habitude de rassembler leur armée à une vitesse folle et de toujours frapper les premiers, débordant leurs ennemis dans la surprise. Les veines de Sanglant, adoptant une vieille tactique Gundorienne appelée Blitzkrieg, s'étaient concentré en un point des régiments alignés du vicomte de Vaucansson, afin d'infliger un point de rupture dans lequel les suivraient l'infanterie huskarlienne. Pire, les trébuchets avaient été construits directement sur les bateaux pendant la traversée, et pré-assemblés afin d'être immédiatement utilisables depuis une butte. Les hauteurs avaient été d'abord investie dans la discrétion, puis ensuite la plaine menant à Clérembard avait vu se répandre l'armée esclavagiste semeuse de mort.

Le grand jarl assista impuissant à sa défaite depuis son donjon à peine reconstruit, les "veines" de Sanglant avaient déferlé sur le bastion telles des lions vers leurs proies. Oh bien sur, le prix que Sanglant paya fut terrible : nombreux furent ses hommes morts en ce jour, Herbert ayant à ses coté une garde d'élite, de nombreux chevaliers et des trébuchets qui pilonnèrent joyeusement l'adversaire.

Après que les derniers chevaliers d'Herbert furent tués ou eurent déserté, Herbert capitula tel un pauvre hère dont l'esprit s'était vidé, puis conformément à la coutume okordienne, les fortifications furent détruites brique par brique.

C'est alors qu'Herbert fût amené devant Sanglant, lui qui pensait déjà sortir gagnant...

Son frère lui avait porté le coup fatal en l'espace de quelque jours seulement.
1486808462-capture-d-ecran-2017-02-11-a-11-20-21.png

Fief de la Pointe de Sel.

Mais où est ma promesse de victoire pensa Herbert, ce fou de Sanglant aurait-il changé ? Les questions s'entremêlaient dans l'esprit d'Herbert, l'épée du destin lui garantissait une issue incroyable, et pourtant alors qu'il ne lui restait plus qu'à vaincre un dernier adversaire pour prendre la place d'Yggnir...le voilà défait et prisonnier.

- Mon frère !, s'écria Sanglant d'un ton mielleux et légèrement concupiscent. Le voyage fût-il bon ?

Herbert fût bien traité durant son voyage, il avait même conservé sa tenue prestigieuse, malgré tout il acquiesça d'une voix déconfite.


- Je vais vous présenter vos quartiers, je dois préparer la levée du camps pour ce soir, au cas où votre armée s'évertuerait à venir vous libérer.

Herbert fût conduit vers une cellule, redécorée pour l'occasion. La cellule bien qu'étroite, était somptueuse, drapée de soie rouge et son lit semblait confortable.

Sanglant rejoignit Herbert en fin d'après midi, dans le but perfide de s'accaparer la connaissance d'Herbert.

- Mon frère, sur le même ton mielleux et concupiscent que lors de l'arrivée d'Herbert, ne vous manque-t-il rien ?

Herbert déclina, toujours d'un air abattu.

- Qu'en est-il du projet d'ouvrir votre portail ?
À ce moment là, l'insatiable soif de pouvoir de Gerhard arrivait pour ainsi dire à un tel paroxysme qu'on aurait presque pu voir les serpents de l'envie jaillir par ses yeux rouges.

- Il me manque encore quelques âmes. Les conflits Plume-Dragon, Yggnir-Podeswa m'ont comblé bien au delà de mes attentes, mais cela ne suffit pas, plus que quelques morts et le monde merveilleux d'Yggnir s'ouvre à nous...
Herbert parvint à maitriser sa langue l'ombre d'un instant, pour ne pas dire qu'il ne voulait le portail que pour lui.

- Bien, peut être à l'occasion d'un autre duel ! Quoi qu'il en soit, nous partons ce soir. L'intégralité de mon armée arrive bientôt, vous pourriez me montrer quelques un de vos tours en attendant.

À ces mots Herbert s'éveilla. Peu lui importait désormais de savoir si Sanglant voulait réellement son pouvoir ou était un fanatique sincère, car les dernières âmes dont il avait besoin se pressaient vers lui.

- Permettez vous que je tue votre garde ?
Une requête qui tombe soudainement, donner des vertiges de haine et de gloire à Sanglant. L'issue est proche, il le sait. Là, tapie dans l'ombre, sa fin, gueule ouverte et cœur battant, sa fin l'attend avec impatience.

Avant même que le garde eût pu ne serait-ce que balbutier son mécontentement, Sanglant lui avait déjà rentré son poignard dans le cœur d'un geste sec, comme ceux de sa fille Eva quand elle jouait de la harpe.

- J'aurais pu vous montrer un tour pour le tuer sans faire couler le sang... Mais soit.


Herbert vida la cruche la plus proche et puis il claqua des doigts : la chaire, les muscles et les organes du garde s'arrachèrent, éclaboussant nos protagonistes ainsi que la salle de sang. Ensuite, Herbert transforma la masse sanguinolente en une boule organique et la fit flotter jusqu'à la cruche. Là, il la fit s'essorer dans un craquement osseux telle une vulgaire éponge, et une fois la cruche pleine de sang, Herbert consuma les restes. Enfin d'un geste de la main, il acheva de faire disparaitre le sang de la salle et sur le corps du garde.

- En magie on aime le travail propre, dit-il en regardant Sanglant.

Celui-ci était comme le fer qu'on sort du four. Le voilà, le pouvoir dont il avait toujours rêvé, le pouvoir qui aura tué des centaines, des milliers d'êtres. Le pouvoir qui ouvrirait la Géhenne. Sa gloire est proche. Ses prêtresses le lui ont longtemps répété : toutes les prédictions amènent les lignes de vie des Von Festung et des Vaucanssons à s'entortiller et à disparaître en même temps... Symbole de la puissance prochaine de Sanglant et de la mort d'Herbert ? Personne ne savait.

- Oui je vois ça, vous perfectionnez votre art depuis notre rencontre.

- J'ai besoin que ces os soit secs, poursuivit Herbert. Ce soir au crépuscule, je vais vous montrer un puissant sort, qui peut changer le destin d'un homme. Cependant, ce sort nécessite de la préparation, et si vous êtes d'accord et que vous me laissez le temps de le préparer, alors accordez moi de l'intimité jusqu'au crépuscule. Je suppose que vous avez des détails à régler avant de partir.

- Bien, je vous laisse jusqu'au crépuscule, dit sanglant en fermant à clefs la porte de la cellule.
On entendit résonner dans les cachots le ricanement infernal du maître des lieux...

Immédiatement, Herbert prit le fémur et le cassa en deux. Pauvre Sanglant, il ne semblait pas savoir que les anciens se servaient souvent des os comme craie pour dessiner. Déjà à cette époque fort reculée, on savait dessiner des maléfices. Herbert plongea le fémur cassé dans la cruche, puis il dessina une glyphe au dessous de son lit. Pendant toute la nuit, il continua tranquillement les préparatifs de son sort.

Entre temps, Sanglant fignolait avec patience son départ, aussi il décida que ses troupes ne lui étaient plus d'aucune utilité, car en cas d'assaut, les troupes d'Herbert maintenant peu nombreuses arriveraient bien après les renforts. Prudent, il prit soin de faire déplacer sa famille dans ce premier convois. On n'est jamais à l'abri d'une surprise, surtout avec Herbert, songea-t-il en voyant s'éloigner le visage d'Efisc, son esclavagiste personnel chargé des finances, et qui disparaissait avec le convois par delà une colline écrasée par la lune et le ciel étoilé.

Sur place il ne restait plus que les paysans et quelques membres de la garde rapprochée de Sanglant, les fameuses «veines ». Alors que le crépuscule commençait à poindre, le reste de renforts de Sanglant n'était toujours pas arrivé, mais évidemment Herbert n'en savait rien.


- Vos hommes peuvent-ils patienter ?, ainsi s'adressa Herbert à Sanglant quand ce dernier vint le chercher.

- Je pense que nous pouvons nous permettre de patienter une bonne demi-heure de plus, répondit Sanglant, tout sourire mais saisit d'angoisse. Je te volerai bientôt toute ta puissance, bouillait-il...

- Bien, tant mieux, car je dois finir les préparatifs en haut du donjon au ciel libre.

Les deux montèrent alors sans se douter ni de la pensée de l'un, ni de celle de l'autre. Herbert pensait naïvement que les soldats du régiment Festungien étaient présents et que Sanglant en lui donnant un réponse vague ne savait pas encore que le sort se retournerait contre lui. Sanglant, lui, pensait que cette démonstration serait l'occasion enfin d'exercer la divination que ses prêtresses lui avaient apprise, avant qu'il ne les tue pour ne pas qu'elle révèlent à Zyakan et ses sbires les secrets des Karan.

Alors, voilà. Ils sont là, debout, après avoir gravit l'allégorie de leur existence : un donjon rocailleux perçant les nuages. L'antagonisme secret qui les déchire est indescriptible... La tragédie connaît son dénouement. Tous les mécanismes sont en place pour que cette mauvaise farce s'achève. Herbert et Sanglant.

Deux fous.

Herbert dessina la même glyphe en haut du donjon que celle qu'il avait installée discrètement sous son lit afin que Sanglant ne la vois pas lorsqu'il vint le chercher.

Puis Herbert finit les « préparatifs », et c'est alors qu'il commença son incantation mystique :

- Ô puissant compagnons d'Yggnir, ô Yggnir, je suis le grand jarl Herbert de Vaucansson.

La terre se mit à trembler, le donjon à se fissurer sous le regard fou et ébahit de Sanglant : voilà que la cohérence du monde se désagrège ! Des fumeroles déchirent le sol tandis que le ciel, noir, s'enroule sur lui même, coinçant et croisant douloureusement ses intestins nuageux entre eux.
Je vous convoque, répondez à mon appel !

Des nuages qui semblaient charbons, des éclairs furieux claquaient et faisaient craquer l'horizon, répondant à cet affront avec haine.
Ouvrez moi votre monde et obéissez moi !

Voici mon offrande...

...LA POINTE DE SEL !

Incompréhension de Sanglant. Pas possible. Il m'a trahit. La terre se fissure sous ses bottes, ses bottes se fissurent sous ses pieds et ses pieds se fissurent sous ses jambes.

- JE VAIS TE TUER ENFANT DE PUTAIN !

Sanglant, alors que son corps semblait se dissoudre dans une brume terrifiante, se jeta à la gorge d'Herbert, épée au poing et vengeance animant sa lame.

Le garde se rua lui aussi vers Herbert. Mais trop tard.
"Another Dimension !"

thème2: https://www.youtube.com/watch?v=Nn_LiuOCnw0
Les corps des gardes et des habitants de la pointe de sel se mirent à bouillir, leur sang à entrer en ébullition, les habitants à se tordre et hurler de douleurs. Certains se suicidèrent tout de suite, sur place, ne pouvant supporter une telle souffrance, tandis que la plupart explosèrent ou furent consumés par le sortilège. Leur peaux et leurs organes sembèrent se diluer eux aussi dans une prodigieuse vague de métal en fusion, et partout l'on voyait des nuages pestilentiels engloutir rapidement les hommes, les bêtes et les maisons. La Pointe de Sel toute entière prit feu comme une grillade,
puis un lac de lave ardente se dressa au dessus de la ville engloutit ; c'était le portail qui s'ouvrait.


Alors que l'armée de Sanglant, ayant battu la campagne toute la nuit, entra dans la cité après avoir eu finalement plusieurs heures de retard à cause d'un étrange séisme, il ne restait plus que des corps calcinés et de la cendre qui tombait telle de la neige. Tout ce qui avait un jour vécu dans un rayon de plusieurs kilomètres était désormais transformé et une sorte d'argile puante et noirâtre ; tout avait succombé à un incendie gigantesque, et partout l'on devinait des sortes de roches fumantes en forme de tuyaux sanguins qui durcissaient.

Se questionnant sur ce qui a pu bien se produire, ils prêtèrent oreille et attention à la rumeur qui agitait toute la population avoisinante : la montagne de la Pointe de Sel aurait craché des cendres et du fer de forgeron, ainsi qu'une quantité formidable de souffre. Ce que la populace ne savait pas, c'est que tout s'expliquait parce que l'un des volcans de la Torva serait entré en éruption, ce qui semblait se vérifier sur place, parmi les corps fondus, parfois avec la pierre.
Impossible de trouver Herbert ou Sanglant, ou même de reconnaître quiconque d'ailleurs
(/hrp: permet d'expliquer d'un point de vue réaliste ce qu'il s'est passé pour ceux qui sont antimagie, en lien avec les changements topographiques de Gweddnidrup).


Le temps se déchira, lui aussi, et partout ses petits morceaux se recollèrent pour donner aux deux frères de sang un sol sur lequel marcher...
Quelque part dans la dimension d'Yggnir, des limbes immondes faites de souffre et d'os, creusées dans des volcans où sont asservies les castes inférieures des faibles, Herbert et Sanglant n'avaient rien subit et leurs yeux brûlèrent à la vue incroyable de tout les compagnons d'Yggnir présents. Une masse titanesque venant de loin, un géant fantastique et abominable devant lequel chaque montagne s'aplatissait de peur, s'approcha peu à peu, comme s'il dilatait son propre monde. On pouvait reconnaître au loin un casque rouge à cornes et une barbe de magma dans lequel nageaient des cadavres. Sa simple vue aurait tué immédiatement même l'homme aux nerfs les plus durs...

- Yggnir !, s'exclama Herbert qui l'avait tout de suite reconnu, et qui, grâce à ses dons, résista à la douleur même que son existence infligeait aux hommes, et rassemblant la même fureur qui l'avait fait tuer le marquis de Karan, il lança un sortilège vers le titan. Ses doigts crachèrent une énergie brute :
Jveetkalifalaplacdukalif !

- Misérable pourceau

tonna une voix inhumaine qui fit trembler cette dimension,

ne croyais-tu pas que j'avais déjà deviné ton intention originelle ? Tu n'a pas assez sacrifié de guerriers pour réussir ton tour de force.

Cette voix était une torture qui fit s'agenouiller Herbert et Sanglant.

- Mais les soldats de Sanglant !, gémit faiblement Herbert, qui se tourna, l'écume et le sang aux lèvres, vers son ancien frère d'arme.

- J'ai fais partir ma garde avec ma famille, le reste n'était pas encore arrivé, ricana ce dernier, lui aussi à demi-gisant, qui devinait il avait malgré lui trompé Herbert. Malgré sa souffrance, il en tira un très grand plaisir.
Voilà donc l'issue de cette misérable pièce de théâtre ? Sanglant se souvient avoir tué toutes ses prêtresses, mais la dernière à respirer encore lui avait fait voir sa mort. Sa propre mort, oui. La pire chose que l'on puisse infliger à un esprit.
« Pourquoi m'as-tu fait voir ça ? », avait pleuré Sanglant. La prêtresse, sur l'échafaud, avait ri telle une enfant :
« Ne l'as-tu pas dit toi même ? »

Sanglant Von Festung a écrit :

La Tragédie était une forme théâtrale telle qu’on la jouait aux orées de l’ancien Empire d’Ohm. Elle avait cela de terriblement délicieux qu’on savait d’avance qui allait souffrir et mourir au terme de la lutte contre le destin, mais que, animé par le frisson, on voulait toujours savoir COMMENT.

Avait-il commis une erreur en voulant combattre la fatalité ?


- Silence, vermisseaux fétides.

repris Yggnir

- Mais...
Et leurs bouches se cousirent d'elles-même.

- Toi aussi Sanglant, tu ne vaux guère mieux, à vouloir apprendre des tours de bonnes femmes. Ne sais-tu pas qu'il n'y a de puissance que par moi ?
Et penses-tu que je ne te savais pas totalement inconnu de l'objectif d'Herbert ?
Pour ce que vous avez fait, je pourrais vous infliger une éternité de souffrance, voire même vous faire quitter tout plan d'existence. Aucun dieux ne vous prendrait en pitié ! Vouloirs devenir des dieux ! Voilà bien un rêve d'homme !
Par chance pour vous Ralgh reconnait votre force et Waldan se dit satisfait de vos offrandes. Orior, elle, s'est amourachée de vous. Mes compagnons se sont mis d'accord : vous allez vous battre pour les faveurs d'Orior, et celui d'entre vous qui vaincra ira rejoindre mon Vaalhalla jusqu'au jour final, l'autre ira faire des travaux pour Orior jusqu'a qu'elle fasse déferler l'armée des ongles lors du jour final.
Tout deux vous vous battez pour la bénédiction d'Orior, tout deux vous la recevrez.

Des Armes apparurent, et c'est alors qu'Herbert de Vaucansson entra dans la légende promise par son épée du destin, en effet tous ses porteurs son appelés à un grand destin en échange d'une grande malédiction. Quel malheur pour Herbert que son grand destin et sa malédiction ne fassent qu'un, parce qu'Herbert n'entre pas seul dans légende, non.
Avec son ancien frère Gerhard, ils deviennent les frères ennemis de l'éternel, car Orior s'était assuré que jamais l'un ne puisse avoir le dessus sur l'autre. Tels étaient les huskarls qui avaient reçu la bénédiction d'Orior, des fous aveuglés par la folie de la déesse...




Un oiseau chanta. Les enfants, yeux remplis d'étoile et d'admiration, restèrent stupéfaits devant l'homme à la longue barbe blanche qui leur racontait des histoires.
- Et voilà, les enfants, ce qui s'est passé en ce jour, acheva doucement le druide en s'appuyant sur l'arbre plein de mousse, vous pouvez allez jouer.

Dernière modification par GrandJarl (2017-09-28 20:36:03)


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