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#1 2016-07-02 02:08:26

Spleen
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La guerre des Violets

Bonjour à tous,

Je vous propose de relayer ici vos faits d'armes sur l'event en cours, avec (si possible) un petit RP pour les introduire.

A vous lire,
Spleen


Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.

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#2 2016-07-02 02:27:45

Spleen
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Re : La guerre des Violets

Récit - le Fort des Affamés

Mais qu’est-ce que je fous dans c’te galère… ! »
« Spleen avait faim. Spleen avait soif. Il aurait becqueté n’importe quoi, sans répugnance. On entendait les Huckarls dans la cour s’esbaudir joyeusement au milieu des hennissements effrayés des chevaux.
« Si je tiens ce p’tit merdeux d’Antoine II… » jura le comte, nerveux.

***

Il faut dire qu’il avait sacrément chié dans la colle, et que ça s’arrangeait pas. D’abord le coup des 16 millions de Pandolf dont il avait jamais vu la couleur. Bref. Ensuite la mort « accidentelle » du Roi. Bon. Après le cache-cache avec le prince Pyros, qu’il avait fini par appeler « la savonnette » à force de le voir s’échapper à quelques mètres de lui. (la conversion du Prince suivi du sacrifice de ses Strolatz avait été un piètre réconfort, mais ça c’est une autre histoire). Enfin, la capture fortuite d’un baron, qu’il avait dû relâcher, penaud, sans se faire payer de rançon (paraîtrait que c'était un allié... Mes couilles, oui ! Depuis quand il avait des alliés ??)
Il était plus que temps que la fortune tourne, et vite ! Un fiasco de plus et tout le royaume allait se foutre de sa gueule. Et ça, il avait trop d’orgueil pour le supporter.

Aussi, trois jours avant, il avait pris lui-même le commandement de son armée. Sur sa vieille carne que lui seul pouvait monter, il était parti dans le Grand Nord poutrer cette catin de Morgan. La fille du Duc d’Arald s’était emparée de la Forteresse située en plein Gundor, en 171x9. Mille cavaliers tenaient la place : les espions étaient formels. Un petit bijou que lui offrait Yggnir. Une bouchée de pain pour les 7000 fiers chevaliers du mercenaire, qui, une fois n’est pas coutume, travaillait gratis.
Isolé dans le Nord, Spleen n’avait pu prendre avec lui les provisions pour nourrir ses hommes. Mais il comptait bien surprendre la petite vicomtesse, et piquer les montagnes de bouffe dont recelait la forteresse. De plus, il avait convenu avec ses « alliés » (ça devient une épidémie !) un ravitaillement d’appoint.

L’armée avançait à vive allure. Ils arrivèrent en vue des remparts en fin d’après-midi. Un long nuage de poussière couvrit bientôt la muraille.
« Peste… ! Ces lâches fuient, messire ! » grommela Francis, capitaine des archers.
« Ce sont pas des lâches, ducon. Ils sont plus malins qu’ils n’en ont l’air justement… » rumina Spleen. « Allez, pressons. Et envoyez un piaffe à Antoine, Gron, Karan et Galactic. Qu’ils nous envoient catins et bombance. Quand on se les pèle, il vaut mieux rester au chaud. »
Ils pénétrèrent bientôt dans la forteresse mise à sac, et prirent leurs quartiers. Tout avait été vidé… Les araldiens connaissaient bien leur affaire.

La soirée passa, sans incident. Le comte dominait une carte de campagne rapidement menée indiquant les positions ennemies et alliés.
« Heu… Comte Spleen ? » interrogea timidement Gérald, l’intendant d’Etripia.
- … ?
- On… On a eu la réponse de vos alliés. Ils sont pas d’accord.
- Ils sont pas d’accord sur quoi ?
- En fait, si. Ils sont d’accord. Mais ils peuvent pas.
- De quoi tu causes ? Dépêche, j’ai pas bouffé depuis ce matin, chuis nerveux. maugréa le mercenaire
- Ah ben justement ! s’exclama l’homme de lettres, heureux. C’est de ça qu’il s’agit. Ils peuvent pas nous livrer la nourriture promise.
- Tu… Tu te fous de moi ?
- Oui. Enfin non. Bien sûr que non. Mais ils ont dit qu’il nous suffirait d’attendre une petite semaine et ça devrait être bon. »

***
Ainsi commença la longue attente au Fort des Affamés.
Le premier jour, ils firent la chasse aux rats et désherbèrent toute la forteresse jusqu’à la plaine alentour. Chaque miette laissée par les araldiens, chaque poussière de farine, chaque particule d’eau fut chèrement défendue. Il y eut quelques émeutes, mais la pendaison de 100 soldats calma les ardeurs.
Le deuxième jour, ils commencèrent à boire leur pisse. Les cavaliers abattirent leurs chevaux, et on se partagea gaiement leurs entrailles.
Le troisième jour, Francis finit en boudin, et les cuisseaux de Gérald furent partagés sans un mot : ils étaient réputés goûteux.


***

C’est le quatrième jour qu’un convoi de la vicomtesse Amon pénétra dans la cour. Les hommes, avides, faillirent sauter à la gorge des montures, mais quand ils comprirent que les chars étaient remplis de nourriture, la joie éclata enfin dans la forteresse du Gundor.
Le lendemain, ce fut Messire Francois qui vint à la rescousse des affamés. Et le jour d’après, le Baron Sanglant Von Festung, fier combattant d’Yggnir.

Le septième jour, l’armée du sieur Spleen avait retrouvé suffisamment de force pour repartir. Ils quittèrent la forteresse comme ils étaient arrivés, sans gloire ni combat. Mille archers étaient tombés, digérés par les étripiens… mais au moins, Gérald ne l’emmerderait plus avec ses questions cons.


Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.

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#3 2016-07-04 22:37:48

Arcadio

Re : La guerre des Violets

Bataille des même-pas-peureux

L’ost du prince grandissait. La cavalerie du vicomte PiraTriZ et du Duc Sametue patientait pendant que les hommes du Marquis Errthu approchaient au loin. Son regroupement était le point d’appui pour récupérer les forts du Gundor proches des terres de la Tour. Le contrat du Prince était clair : il se chargerait de tenir Osterord. Le premier objectif était empêcher le Dragon de faire autant.

Un premier détachement était parti avant. Deux milliers de cavaliers du Prince avaient pillé la ville de Tëror laissant la place sans fortifications. Au même temps « le phare de la Tour », un poste d’avant garde, avait été placé et des espions parcouraient le Pays de Karan de haut en bas. L’île entière était fouillée en détail. Le retour des espions annonçait une bonne nouvelle : Au même temps que le mercenaire Spleen s’était enfermé dans le fort des affamés, les hommes du Duc de Karan revenaient chez eux, la guerre était finie pour eux.

Des émissaires de la vicomtesse Eugénie Morgan arrivèrent alors. Les armées du comte Mempaspeur et ses vassaux attaquaient un des forts du Gundor avec toutes leurs forces. «On peut les avoir au retour», une opération délicate. Il fallait préparer le coup.

Arcadio savait que sûrement son dernier fils, le jeune vicomte Chacha, dit coeur de Diamant, se trouvait dans l’armée du comte Mempaspeur. « Ah, mon fils rebelle » pensa le Prince. Il était sur que rien ne lui arriverait dans la bataille, il avait été élevé comme tout jeune seigneur de la Tour dans les arts de la guerre.  « Préparons nos armes ! » cria le maréchal de Tourville, grand chef des armées de la Tour, « On part à l’Ouest ! »

======

Les chevaux de la Tour arrivèrent aux portes de Bêta. Derrière les murs, les armées du comte Mempaspeur, du vicomte Johan, du baron Ahson et du vicomte Chacha venaient d’arriver. La cavalerie  du comte et des vicomtes ne suffisait pas à tenir le choc et la piétaille sortit de la forteresse.  Après quelques escarmouches rapides, la bataille finit comme attendu, les vicomtes posèrent leurs armes. Le pressentiment du prince était vrai. Le jeune vicomte était là avec son ami Johan. Le comte Mempaspeur avait pu fuir la bataille.

-T’es têtu mon fils, tu me déshonores ! Viens on y va, le voyage est long. – ordonna Arcadio.

Bataille des mercenaires

Arcadio n’était même pas descendu de son destrier que le maréchal de Tourville vint lui apporter une nouvelle :

- Mon prince, nos espions ont repéré l’armée du mercenaire Spleen.
- Où ça?
- Armira, un cabanon près de la région des châteaux de la Saxe.
- Qu’est-ce qu’il fait là lui ?

Le prince avait du respect pour le mercenaire. Il était un de ses clients les plus fidèles en Okord. Mais le rôle était cette fois inversé. Le mercenaire Spleen était payé par Perdiglas et le Prince cette fois mercenaire aussi avait promis de garder le Gundor à côté des voisins du Nord : la prise de l’Ouest du royaume  était assurée si Spleen tombait.

- On repart immédiatement !

Pendant le voyage, une question tracassait le prince. Pourquoi le mercenaire avait-il décidé de dormir à la belle étoile, dans une région connue par les massacres, les pillages et la guerre. La réponse arriva rapidement, il voulait capturer le comte Burlocks et raser encore le fort d’Atem. Cette fois pas par une guerre de territoires, ni par vengeance personnelle, ni par amusement ou contrat mercenaire. C’était une affaire de religion. Le comte Spleen est un adepte d’Yggnir, les souvenirs de la capture de ses amis dans un tournoi cannibale devait être la raison de cette affronte.

Il décida de continuer la mission, prenant risque de ne plus trouver personne en arrivant.

======

Les cavaliers, chevaliers et strolatz firent la tâche. Les treize mille hommes du mercenaire furent massacrés dans une bataille sanguinaire. Une nouvelle bataille s’ajoutait à une des régions les plus meurtrières du royaume.

«Pauvres hommes » pensa le prince, en imaginant la rudesse des dernières semaines, la famine vécue au Nord, les longs voyages et le combat démesuré loin de leur seigneur.

- Faites enterrer tous ces cadavres ! - ordonna, avant de repartir dans ses terres.

#4 2016-07-05 20:00:47

Sanglant Von Festung

Re : La guerre des Violets

- Le Baptême du Feu -

C'était surprenant.

Plus que ça, c'était inattendu.
Après une chevauchée de plusieurs jours sous la pluie, la cavalerie Sanglante du Baron Von Festung, pour la première fois ( n'ayant pas énormément contribué à l'ost durant le conflit contre la Plume), pris part à une guerre ; elle prit une Forteresse du Gundor, profitant de son isolement, ou plutôt de la façon dont la providence l'avait isolée. Mais, ce qui était surprenant - et même inattendu - pour le capitaine Yrres des Sanglants, ce fut de constater que la forteresse était vide de tout adversaire. Il avait fait mener, depuis une colline un peu au dessus du plateau du Gundor, une charge par sa toute petite unité de cavalerie, mais rapidement, il avait vu qu'au milieu de la pluie et de la boue, la herse nappée de brume s'était levée. La porte du Fort au très étrange nom de "Fornoxinouné" leur était grande ouverte.
- Entrez don', z'allez pas prend' froid d'word !
Il continuait de pleuvoir des cordes. Yrres chevaucha jusqu'au Fort et dépassa ses hommes, passant au travers du brouillard.
- Pourquoi nous ouvrez vous la porte ? s'enquit-il, essuyant l'eau froide qui coulait sur son visage.
Avec cette espèce d'accent du Gundor détestable, le serfs lui répondit :
- Ben c'est qu'a personne ici !
- Où sont passées les troupes du Vicomte Chrysaor ?
- Sont partis en vous voyant v'nir. Z'ont dit qu'y z'allaient rev'nir, précisa le paysan qui n'avait pas l'air d'être une lumière.
- Ahahaha, s'exclama joyeusement Yrres, qui, en bon capitaine de cavalerie, fit entrer tous ses Sanglants dans le Fort, j'aimerai bien voir ça !

---

Les serfs n'avaient pas du tout l'air effrayés. Ils expliquèrent aux officiers que la Forteresse changeait de main presque deux fois par semaine, souvent plusieurs fois par mois. Ils s'y étaient accoutumés.
- C'est qu'on a l'habitude, répétait sans cesse le même bouseux. Y r'viendront sur'ment.
- Concentrez vous sur la construction du mur ! On s'en fout du reste ! ordonnait Yrres, juché le cul collé à la selle de son destrier, et sa cotte de maille qui semblait, telle une fontaine, couler avec l'eau pour venir l'enterrer sous la boue.
Il n'eut seulement pas le temps de finir sa phrase. Émergeant en véritable furie des petits bois situés en contre-bas, la cavalerie de Chrysaor, dégoulinant comme une sorte d'essaim d'insectes hérissés de lames, se rua contre le fort. Le Baptême du feu était enfin arrivé pour les Sanglants.

---

Un officier de Chrysaor pénétra, triomphant, dans la cour souillée par le sang et parsemée de cadavres labourés par les coups. Riant aux éclats, il tenait dans sa chope une bière Gundorienne ecoeurante, et avec plusieurs de ses frères d'armes, fêtait modestement - la nourriture étant rare - leur victoire.
- Hey ! Va-nu-pied ! T'iras envoyer un pigeon à c't'enfoiré de Von Festung pour lui dire qu'on lui a repris ce Fort, et tarde pas, hein ! On pourrait te pendre, HAHAHAHA ! Puis l'officier donna au serfs un papier jaunis par le temps et décrépi par la pluie.
Le serfs savait qu'on ne le pendrait pas de toute façon. L'humain, dans le Gundor, est une denrée précieuse.
Mais juste avant de délivrer le pigeon, il se retourna.
- Hé ! S'avez c'qui z'ont dit avant d'mourir ces preskilliens ?
- Quoi ? Ils t'ont donné un ordre particulier ? s'interrogea l'officier, le visage serré par le rire.
- Non. Le Gundorien sourit. Z'ont dit qu'y z'allaient rev'nir.

Dernière modification par Sanglant Von Festung (2016-07-06 08:55:38)

#5 2016-07-07 01:26:43

Eugenie Morgan

Re : La guerre des Violets

Mardor, 5ème phase du printemps de l'an VII de l'ère 16

Dans la cour de la forteresse, les serfs s'affairaient à nettoyer les dernières traces du terrible drame qui se joua ici même au Fort des Affamés. Quelques semaines plus tôt, les troupes du mercenaire Spleen avait envahis le fort vidé par Eugénie Morgan. Cette grande armée fut alors coupée de ses renforts logistiques et la nourriture vint à manquer marquant une des scènes les plus terribles de la guerre des Violets où nombre de soldats périrent en proie à la famine ou à leurs propres congénères...

Eugénie se trouvait dans la salle à manger, avec son prisonnier, le Vicomte Galdor. Dans cette guerre des Violets, le Vicomte engagé du côté de Perdiglas avait eu le courage ou la folie de lancer sa troupe de chevaliers à l'assault de la forteresse.

A peine 167 chevaliers contre une forteresse ! Certes ils n'avaient pas démérité, pulvérisant d'une charge puissante les 300 lanciers qui tentèrent de les arrêter. Sur leur lancée ils abattirent 7 murailles et mirent à sac 2 donjons avant d'être arrêtés par les défenses du fort. Le Vicomte Galdor se rendit et fut enfermé dans une petite cellule crasseuse.

Dès son arrivée Eugénie réprimenda les soldats qui n'avaient pas traité le Vicomte selon son rang et lui fit préparer une chambre décente pour sa détention, avec 2 gardes chargés de veiller sur lui mais surtout de répondre à ses demandes.

" Vicomte, comment qu'avez-vous pensé en attaquant ma forteresse ? Vous pensiez vraiment pouvoir repousser mes hommes avec votre petite troupe ? demanda Eugénie à son invité.

- Hum, mes éclaireurs, m'ont présenté un rapport que d'autres espion avait fait, je me suis alors empressé de partir au combat car, selon ce rapport, nos troupes étaient largement gagnantes, quelle ne fut pas notre surprise arrivé aux portes de la forteresse, en voyant ces murs immenses se dresser devant nous. Il semblerait que le rapport était erroné.

- Vous n'êtes pas bien renseigné alors, rigola Eugénie en levant les yeux vers lui.

- En effet, il s'agissait d'un rapport datant de Lunor, 4ème phase du printemps de l'an VII de l'ère 16, 19H24.

- Ainsi vous m'espionnez ? Je ne peux pas vraiment vous en tenir rigueur, nous avons été mis dans des camps différents. Sachez qu'après la guerre des Violets vous serez libéré, bien entendu.

- Ce n'était point mes hommes.

- Un informateur donc ! Allez ne parlons plus de cela. Parlons plutôt de..."

Soudain un capitaine entra en trombe et interrompit le repas. Eugénie se tourna vers lui, étonnée, le regard à la fois sévère et inquiet. Le soldat intimidé attendit qu'elle lui demande la raison de son irruption pour annoncer l'arrivée d'une nouvelle armée violette de Perdiglas, celle de Messire François, près de 3500 hommes accompagnés de trébuchets. Eugénie se leva et s'excusa devant le Vicomte Galdor qui lui sourit : "Reviens-moi vite ! ". Eugénie marqua un temps d'arrêt devant ces propos hardis de la part du Vicomte. Son regard se posa dans le sien quelques secondes, elle lui adressa un sourire un peu gêné puis se tourna vers la porte où le capitaine attendait.

La Grande Duchesse d'Arald, ou plutôt Violette Eugénie comme l'appelait maintenant Grinzu Kralle quitta la salle à manger, sortit du donjon saisissant au passage son épée et son casque qu'elle posa sur sa tête. Elle se dirigea vers les créneaux des murailles, accompagnée d'une dizaine de lieutenants qui ne cessaient de parler examinant toutes les possibilités stratégiques les plus adaptés pour repousser l'assaillant. La demoiselle d'Arald n'écoutait pas, elle se contenta de regarder l'armée ennemie se préparer à lancer l'offensive. Une première cohorte s'avançait, des lanciers équipés d'échelles pour grimper sur les hauts murs. Les lieutenant continuaient leurs bavardage quand Violette Eugénie les interrompit brusquement demandant si les archers étaient prêts. Quelques secondes plus tard les 5000 archers décochèrent leur volée meurtrière qui s'envola dans les airs tel un nuage noir avant de retomber sur les troupes de Messire François. Le carnage fut terrible, les soldats s'effondraient et l'on compta plus tard 2798 corps transpercés par les flèches.

La cohorte anéantie, c'est la cavalerie d'Arald qui fut envoyée à la rencontre de l'ennemi. Les 500 chevaliers de Messire François chargèrent également mais il furent vite dépassés laissant la cavalerie d'Arald passer et foncer vers les trébuchets qui furent détruits avant de tirer la moindre pierre sur la forteresse, ou peut-être une ou deux qui écrasèrent quelques soldats.

La victoire était totale, Messire François était repoussé. Les lieutenants fiers de cette magnifique victoire, commençaient leur descente des remparts, ils reprenaient leurs refléxions stratégiques pour savoir s'ils avaient bien adopté la meilleure tactique. Eugénie, quant à elle, restait en haut des murs, le vent faisait voler ses cheveux qui reprenaient leur liberté tandis qu'elle otait son casque. Ses yeux se posèrent vers la plaine où gisaient les nombreux cadavres. Ses yeux brillaient, de plus en plus, car des larmes naissantes s'amoncelaient petit à petit. Son casque tomba par terre, dans un bruit métallique qui résonnait maintenant dans sa tête. Elle pensa à nouveau à son Papa. Serait-il fier d'elle devant cette nouvelle victoire ? Qu'était-elle venu chercher dans cette guerre des Violets ? La gloire et le prestige ? Par les armes ? Un doute s'insinua dans son esprit...

Dernière modification par Eugenie Morgan (2016-07-07 01:27:45)

#6 2016-07-08 21:20:53

Hyacinthe
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Messages : 2 675

Re : La guerre des Violets

Siège de karst

Selon l'histoire qui me fût conté par le cousin du frère de l'oncle du neveu qui était présent dans la bataille, les faits me furent conté ainsi:

Sieur Mäzer pionçais allègrement, repos non démérité après avoir préparer ses lourds bagage pour partir de nouveau vers un certains Ouik-Ende, un lieu exotique pour nous simple gens d'okord que nous somme...

Le sieur Hyacinthe, ayant entendu que son suzerain partirais visité d'exotique contrée hésita... "huuuuum.... huuuuuum..." Après un long moment de réflexion très intense, auquel tout okordiens classique aurais succombé dans un déces immédiat par hypoglycémie, le jeune vicomte s'écria: "Bon, nous restons ici, après tout, nous avons été convoqué en OST"

Nous faisons remarqué à nos aimables auditeurs que OST ne doit pas être confondu avec Origuinal sundtracke dans une pays barbare qui à enfin pris ses cliques et une claque pour quitté une certaine union dans des contrées fort lointaine.

Non, une Ost, c'est quand le suzerain appelle ses joyeux vassaux assoiffés de sangs, d'or et de gloire...

Et que ne fût pas la surprise quand Hyacinthe vit arrivé l'OST royal dans les 5 minutes qui suivirent sa décision...

"Par yggnir!!! Le putain de fils de Saxon et ses copains !!!" Hyacinthe se précipita dehors mais trop tard, les ennemis étaient déjà à l'intérieur et les tirs de trébuchets pleuvaient...

En face ils avaient aligné 16 000 chevaliers, presque autant de cavalier, des mercenaires Strolatz, 2 000 huskarls affamés...

Autant dire que la pauvre armée du vicomte et du Marquis ne furent pas très jouasse...

"Gardien !!! Gardien !!!, Le marquis de Karan dort encore !!!" s'écria un soldat

"Mon armée !!! Mon armée qui m'a coûté si chère !!! Raaaaaaah !!!!"

"Gardien, battez vous pour Yggnir, Sassinaï sera satisfaite aujourd'hui" suggéra le huskarl

"J'emmerde De Karan, j'emmerde Yggnir, j'emmerde le roy et les fils de catins qui l'accompagnent, j'emmerde cette bataille !!! de l'or, de l'or de l'or !!! par Cyfoeth de l'or !!! pillons l'or Des Karans et disons que c'est les ploucs du coqs qu'ils l'ont pris !!!" Commanda Hyacinthe

Accompagné par sa cohorte d'huskarl, il s’empressa en direction de la salle de trésor, mais le chemin était semé d’embûche, maintenant Hyacinthe devais botté le cul à deux camps en même temps.

Heureusement, il lui resté du bon tabac d'olf qui lui confères des pouvoirs extra ordinaire, et là cher amis qui m'écoutent à l'instant même, je vous jure par tout les dieux des l'enfers que notre homme à tué à lui seul plus de 2 000 hommes !!!

"si il a tué tant d'hommes il aurais du survivre à la bataille !!!" s’écrièrent les manants.

Mes amis, patience, Hyacinthe arriva à la trésorerie, les effets du tabac s'étant quelque peu estompé, il mourra écrasé par la fortune des karan qu'il transporté sur son dos grâce à un char, c'est qu'il avais les yeux plus gros que l'ventre le bougre !!

C'est ainsi que Hyacinthe des cavallères mourra, et non pas dans un prétendu assassinat orchestré par le Grand Jarl Herbert de Vaucanson qui aurais prévu que ce dernier se précipiterais vers l'or à pillé...

Dernière modification par Hyacinthe (2016-07-08 21:21:17)


vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203

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