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#1 2014-10-23 18:49:27

Esluge

La grande chevauché

Surtout n'hésitez pas à laisser des commentaires pour critiquer, donner votre avis, dire les passages qui vous avez apprécier et ceux au contraire que vous avez trouvez moins bien.

Je vais vous conté, l'une des plus épique charge de cavalerie que ce royaume ai sans doute jamais connu.

Je n'arrivais pas à dormir, nous venions d'abattre la plus grande forteresse du roi, et maintenant lui est son ost pouvait se trouver n'importe où prêt à nous fondre dessus. Soudain, des bruits venant de l'extérieur m'arrachèrent de mes songes. En me penchant à la fenêtre je vis un cavalier descendre de son cheval et courir vers le château. Je me rendis donc aux écuries pour interroger l'écuyer. Une fois aux écurie, je vis Morgan entourait de ses capitaines, dès qu'il m'aperçut il s’esclaffa :  

« Comte Esluge ? vous tombez bien dites-moi ! Vous ne pouviez pas dormir non plus ?

- Je ne sais pas, je me suis réveillé avec une sensation bizarre qu’il se tramait quelque chose et de ma fenêtre je vous ai vu courir vers les écuries. Que se passe-t-il, interrogea le Comte ?

- Nous avons reçu un rapport, l’armée du Roi est en campagne contre un fief, à priori peut-être contre Ticunia du Comte Arcadio. Nous ne pourrons pas arriver à temps pour aider Arcadio mais d’après le rapport, nous savons quand reviendra le Roi. Nous devons réattaquer sa forteresse dès leur retour. Cette fois le combat aura vraiment lieu !

- Nous n’y serons jamais à temps, comment remettre en route si vite toute notre armée ? A moins que… mais vous n’y pensez pas, rassurez-moi ?

- Si, c’est bien mon idée. Nos chevaliers, nos cavaliers, tous ceux qui ont une monture. Ils seront là-bas dans 4h. Votre Garde Blanche sera un atout car le rapport fait aussi état de plusieurs donjons déjà réparés !

- Des chevaliers contre des donjons ? Hmm… challenge intéressant. La Garde Blanche en sera ! Nous partons quand ?

- Le temps de réveiller les autres Seigneurs car il nous faut toute la cavalerie. Je donnais déjà les ordres pour que les chevaux et les hommes se préparent. »

Je courus en direction de la loge du Vicomte Kripton, j'ouvris brusquement sa porte, et il sursauta.

- Je vais aider à préparer les chevaux toi réveille les écuyers et prépare nos chevaliers !

- Mais où allons nous ? Demanda Kripton.

- Nous allons apporter le petit déjeuner au roi dans son donjon.

Quelques heures plus tard, nous étions de nouveau face aux ruines de la forteresse de Wanderer. De loin on pouvait distinguer des échafaudage, le roi n'avait pas perdu de temps, il commençait déjà à la reconstruire. Mais ce qui était véritablement inquiétant, c'était cette colonne qui serpentait dans les montagnes, l'Armée de Wanderer, des soldats d'élites, prêt à donner leur vie pour leur seigneur. Ils étaient bien moins nombreux que nous mais ces vétérans allait faire bien des ravages dans les rangs de nos jeunes cavaliers.

Nous avions galopaient durant toutes l'aurore, faisant la course avec le soleil levant. Quand l'ordre de charger fut donner, la seule différence fut les cris venant de toutes part, les bannerets ce levèrent dans le ciel. Nous dévalions cette colline telle un torrent se jetant dans un gouffre. La colonne du roi s'agita, des cors retentirent et des cavaliers se ruèrent dans notre direction. Notre Horde de cavaliers, faisait un vacarme d'enfer, les dizaines de milliers de sabots qui martelaient la montagne résonnaient comme des milliers de marteau frappant le métal chauffer à blanc, les cris des cavaliers était telle un rugissement venant du fond fin des âges, et les cors donnaient une certaine puissance à cette  déferlante sonore.

Soudain, je pris conscience de ce qui était en train de se dérouler, le grand vacarme de notre charge fit place à un assourdissant silence. Je me suis sentis extrêmement seule, malgré les milliers d'âme qui m'entourait. Le temps s'était comme ralentit, puis figé. Autour de moi, plus un seul homme, seulement des silhouettes de fer surmonté d'un heaume de métal. Certaines contenait peut être des âmes ou peut être pas. A ma gauche mon plus fidèle vassal, le Vicomte Kripton, son regard fixait les cavaliers ennemis. Il brandissait son épée au dessus de sa tête. De sa bouche béante, devait s'échapper des hurlements pour se donner du courage. Derrière moi, un millier de Garde Blanc, leur heaume ne laissait pas paraître leur visage, mon blason trônait au centre de chacun de leurs écus. Les bannerets flottaient fièrement au dessus d'eux, telle des anges les protégeant. Face à moi des milliers de cavaliers adverse brandissant lances et épée. Je dégaina mon épée, nous n'étions plus qu'à cent mètre, je la brandis dans leur direction, ils n'étaient plus qu'à 50 mètre, je poussa un cris pour me donner du courage ils n'étaient plus qu'à dix mètre.

Clac, ce fut le choc, telle une grande claque dans la tranquillité de la montagne, une déchirure dans les deux camps, les deux armées venaient de rentré en contact. Ce n'était plus un grand vacarme qui régnait mais un chaos sans nom, la poussière et le sang remplacèrent le son des chevaux galopant à travers la montagne, les épais nuages de poussière s'élevèrent si haut que celle les bannerets échappèrent à leur règne. Dans ses nuages de poussière les cavaliers paraissaient comme des ombres fugitives, des gerbes de sang jaillissaient de toute part. Malgré ce chaos je tentais de garder une certaine cohérence pour mener mes hommes, les coups pleuvaient entre deux crânes fendus, je devais levaient mon bouclier pour me protéger, puis j'hurler des ordres pour faire en sorte que la Garde Blanche garde une certaine cohésion. Les simple cavaliers étaient une cible facile, il suffisaient de frapper n'importe où avec n'importe quoi pour les faire tressaillir et qu'il sombre dans le chaos.

Nous n'avions pas engendré un simple champ de bataille, nous avions ouvert les portes de l'enfer, si un cavaliers avait le malheur de tomber de son cheval, nous savions qu'il était perdus à jamais et que son âme comme son corps finirait dans les tréfonds diabolique de l'enfer. Il fallait tenir bon, malgré les coups, les sursauts de son cheval, le sang la poussière, les cris. C'était insoutenable, si cruelle, si violent, qu'à un moment il me parut moins terrible de me laisser tomber dans ce chaos et d'en finir avec cet enfer. L'assourdissant silence se réinstalla, tout paraissaient si tranquille, si paisible, plus je me laissais aller plus je ressentais un certain bien être. Je me sentais glissait de mon cheval, je sentais la mort qui m'invitait à la rejoindre, mais elle n'était pas seule.

Puis une grande obscurité m'envahit, des cris lointain resurgirent, le fracas des armes refit surface, j'ouvris les yeux et le visages de Kripton apparut.

- Mon seigneur ! Revenez !

- Que c'est il passé ?

- Pas le temps de vous expliquez, reprenez vos esprits bon sang !

Il me jeta mon épée et reprit le combat, je me releva et passa ma main derrière ma tête, elle était couverte de sang. Autour de moi, des chevaliers de la Garde Blanche avait former un cercle défensif pour me protéger. Puis j'aperçut au loin le donjon le Roi devait sans doute se trouvait à l'intérieur, les paroles de Morgan résonnèrent dans ma tête :"Votre Garde Blanche sera un atout car le rapport fait aussi état de plusieurs donjons déjà réparés !". Je m'écria, "Mes amis suivez moi !", et je m'engouffra dans le chaos qui m'entourait.

Il fallait absolument se frayer un chemin jusqu’au Donjon, Je poussa un grand cris et pénétra dans les lignes ennemis, je pourfendais l'infanterie légère, briser les boucliers, fendait les heaumes, j’assommais les chevaliers, poussait mes alliées, protéger mes hommes. Autour de moi la Garde Blanche faisait de même les chevaliers qui avait perdus leur montures exécutait les hommes que le cavaliers devant eux envoyé à terre. Nous arrivâmes devant les mur en ruines de la forteresse, un amas de pierres nous permis de les escalader. Arrivés au niveau du chemin de ronde, la Garde Blanche se sépara en deux, les cavaliers, déferlèrent dans la basse cour pour massacrer les hommes qui s'y trouvait, et les chevaliers à pied envahirent le chemin de ronde pour massacrer les archers et ouvrir le pont levis.

Sur le chemin de ronde, nous courrions en brandissant nos épées, le temps que les archers se retournent et mette la main sur leur dagues nous les avions déjà poussé par dessus le parapet. soudain, une brèche dans les remparts nous empêcha d'aller plus loin, les archers de l'autre coté nous aperçurent, et commencèrent à nous tirer dessus, au moment où j'ordonna la retraite vers la basse cour, des piquiers et des arbalétriers se mirent en place pour nous barrer toutes possibilité de s'échapper, nous étions fait comme des rats.

- Comte me revoilà !

C'était la voix de Kripton, des cris de douleur s'élevèrent et la confusion envahis les piquiers qui nous barraient la route c'était le moment de foncer. J'ordonna aux chevaliers qui possédaient encore un bouclier capable de nous protéger de rester en arrière et de nous couvrir. Puis nous enrochâmes les piquiers et massacrèrent les arbalétriers. Enfin, j'avais réussi à retrouver le Vicomte kripton :

- Content de vous revoir Kripton, il est temps d'abaisser le pont levis, ensuite nous rejoindre nos unités montées dans la basse cour pour partir à l'assaut du donjon.

- Et bien qu'attendons nous mon seigneur ?

Nous prîmes alors la direction de la porte fortifié, une fois à l'intérieur, nos chevaliers, n'eurent pas de difficulté à écrasé toute résistance, nous brisâmes les chaînes du pont levis, ouvrîmes la porte, puis je descendis dans la basse cour, la Garde Blanche se préparait déjà à monter à l'assaut de la haute cour, elle n'attendait plus que mon signal. Je me présenta au seuil de la porte, en face de moi le chaos c'était atténué, le temps était venus d’achevé les blessés, je fit signe aux grand Duc qu'ils pouvaient entrées. Puis je me dirigea vers la haute cour où le donjon nous attendait.

Dernière modification par Esluge (2014-10-24 11:53:06)

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