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L'équilibre dans l'espionnage est délicat, et au final il n'y a pas beaucoup de choix dans le système actuel : si on souhaite ne pas être repéré, on envoie 20 espions, si on se fait pincer on envoie plusieurs vagues de 1 espion et c'est parti !
L'idée de fournir un faux commanditaire contre de l'or est intéressant, mais il faut en effet que ce soit associé à un risque, que ce ne soit pas du tout ou rien.
À force d'ajouter des formules, cela devient compliqué, il faut donc s'assurer que ce risque soit perçu de façon très intuitive.
Pour garder un équilibre entre attaque et défense, il faudrait que l'une et l'autre soit soumises à des règles similaires.
Enfin, l'idée de pouvoir personnaliser en attaque comme en défense serait tout de même très intéressant.
En essayant de mettre tout ça ensemble, j'ai une proposition qui s'apparente davantage à la proposition initiale de la vicomtesse, mais qui permettrait de mettre tous ces éléments en même temps, et du même coup d'assurer l'équilibre de l'ensemble, tout en simplifiant les formules, difficiles à appréhender et sans trop changer l'interface. En effet, le risque est grand en introduisant une nouvelle règle de ce type d'avoir des difficultés à trouver l'équilibre, donc laisser la possibilité de modifier les probabilités.
Pour cela, je propose de passer par les unités :
nombre d'espions (espionnage offensif)
nombre de fantassins (contre-espionnage défensif), en renommant les fantassins "gardes". Un fief ayant une forte garnison de nombreux gardes aura une forte probabilité de capturer les espions, mais il coûtera très cher en entretien de nourriture.
En effet, les fantassins sont assez peu utilisés en combat, et on peut considérer que le fantassin de base sur Okord est en fait le lancier. On nommerait ainsi fantassin toutes les troupes à pied (lancier, archer, arbalétrier, garde), ce qui serait plus cohérent (avoir la majorité des armées sans fantassin, c'est tout de même bizarre...).
Nombre de maîtres espions (espionnage offensif et défensif) : spécialistes des arcanes et des coups bas, ils coûtent cependant horriblement cher (par exemple 100 000 or ou moins). Un fief ayant des maîtres espions sera donc fortement protégé contre les espionnages, mais il sera aussi très rentable en honneur à attaquer. (note : pour l'image, il suffit de prendre celle de l'espion, en ajoutant un masque noir pour assombrir l'image fortement).
Pour cela, séparer l'espionnage en quatre étapes successives :
repérage sans capture : probabilité que la cible soit informée qu'elle a été la cible d'un espionnage = +1% par espion en attaque, -1% par maître espion en défense
capture : probabilité que tous les espions soient pris (et leur commanditaire prévenu) = +0.1% par garde, -1% par espion ou maître espion en attaque
résistance à la question : probabilité que le nom du commanditaire ne soit pas révélé en cas de capture = +1% par maître espion en attaque (uniquement en cas de capture ou repérage)
informations : précision moyenne pour chaque information = +1% par espion ou maître espion en attaque (uniquement s'il n'y a pas eu de capture), -1% par maître espion en défense. Par exemple, s'il y a 100 murs et 95% de précision, on aura une information comprise entre 95 et 105 murs ; s'il y a 5% de précision, on aura une info comprise entre 5 et 195 murs.
pour chaque info, on calcule l'imprécision = (1-précision)* sensibilité de l'information (de 0.5 pour les infos les moins sensibles = murs, à 2 pour les infos les plus sensibles = heure d'arrivée des troupes). Par exemple, pour 100 murs et une arrivée de troupes dans 300 minutes, si on a 95% de précision, on aura comme réponse entre 97 et 107 murs (imprécision = 2.5%), et arrivée des troupes entre 225 et 375 minutes (imprécision 10%)
Note : pour éviter qu'on ait l'information en multipliant les espionnages, la formule prend en compte des nombres pseudo-aléatoires fixés par fief, pourcentage et par semaine, de façon à ce qu'un espionnage identique donne toujours les mêmes résultats faux.
Pour tous ces éléments, la probabilité de base est de 50%, elle ne peut pas descendre en dessous de 5% ou monter au dessus de 95%, et chaque niveau d'espionnage augmente de 2% (ou diminue de 2% pour l'adversaire) les probabilités de réussite.
Cela permet de réguler finement, en attaque comme en défense, ce que l'on souhaite, sans alourdir l'interface, avec en attaque :
Si on souhaite la quantité d'information, on a intérêt à augmenter le nombre d'espions ou de maîtres espions.
Si on cherche la discrétion, on a intérêt au contraire à diminuer le nombre d'espions (moindre coût, mais ils auront peu d'information), ou à ajouter des maîtres espions (avec 45 maîtres espions on a 95% de chance en cas de capture ou repérage de rester anonyme, mais si l'adversaire a de nombreux gardes, on risque de perdre beaucoup d'argent et l'adversaire de gagner beaucoup d'honneur).
et en défense :
Si on souhaite augmenter la probabilité de repérer les espionnages sans que l'adversaire ne le sache, on met peu de gardes, mais beaucoup de maîtres espions (risque d'attirer la convoitise, rentable en honneur pour l'adversaire)
Si on cherche à capturer les espions, on met beaucoup de gardes (coûte très cher à entretenir puisqu'il faut 10 gardes pour équilibrer un espion, soit un millier de gardes pour être efficace)
Note : si vraiment on tient à ce qu'on puisse donner le nom d'un faux commanditaire, ce qui est effectivement assez fun, c'est toujours possible à ajouter par la suite.
L'idée est excellente, je me permets de remonter le sujet.
Je plussoie, c'est magistral. *-*