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Nous, reine Ayla, douzième souverain du royaume d'Okord, décidons ce qui suit :
Siègent au Grand conseil trois sortes de grands conseillers :
Des grands officiers royaux
Les grands officiers sont nommés par un édit chaque fois que le souverain du royaume souhaite créer un nouveau poste ou changer le titulaire d'un poste qu'elle ou il maintient. Ils siègent de droit au Grand conseil.
Un certain équilibre entre les grandes maisons doit être respecté dans la nomination des grands officiers du royaume.
Parmi eux, le Grand chancelier et le Conseiller privé du souverain (de la reine ou du roi régnant) possèdent un droit de conseil élargi. Ils forment le Conseil privé de la reine ou du roi et l'assistent autant qu'elle ou il le requiert.
On retrouve, par ordre protocolaire, les six grands offices qui suivent :
Grand chancelier du royaume : chargé de la justice et de publier les décisions royales. Il est assisté en ce qui concerne la justice par l'enquêteur royal.
Grand argentier du royaume : chargé de tenir les finances du royaume. Il peut aussi être le banquier du royaume.
Connétable du royaume : chargé de diriger l'armée du royaume contre les envahisseurs, et en temps de paix de faire appliquer les décisions du Grand conseil. Il est assisté en ce qui concerne le renseignement par le maître des secrets.
Premier ambassadeur du royaume : chargé de représenter le royaume auprès des terres extérieures
Grand veneur du royaume : charger d'entretenir la meute royale, et de la diriger à la chasse
Grand bouteiller du royaume : charger d'entretenir les vignobles royaux et d'assurer l'approvisionnement en vins du Grand conseil et du palais.
Le Conseiller privé du roi ou de la reine, charge qui peut être cumulée avec l'une des précédentes, et qui donne accès au Conseil privé de la reine ou du roi
Des princes
Les princes sont les premier(e)s dames ou seigneurs du royaume, et possèdent de ce fait de droit un siège au Grand conseil, pourvu qu'ils en fassent la demande.
Lorsqu'un prince gagne sa qualité de prince aux dépends d'un autre, soit par son honneur, soit par le déshonneur de celui dont il prend la place, il peut faire la demande d'être intégré au Grand conseil. Une fois sa demande effectuée et acceptée, il prend la place de celui qui ne porte alors plus le titre de prince, de manière à ce que le même nombre de princes puissent toujours être présents et conseiller le souverain.
Des représentants des grandes maisons
Les grands vassaux ou chefs de maison sont les dames ou seigneurs qui :
n'ont pas d'autre suzerain que la reine ou le roi,
possèdent au moins six vassaux dans leur chaîne vassalique
n'ont pas été déchus de leur statut par le Grand conseil
Les grandes maisons sont constituées d'un grand vassal (n'ayant aucun suzerain autre que la reine ou le roi) et de ses vassaux, ainsi que tous leurs vassaux et arrières-vassaux, constituant sa chaîne vassalique. Le Grand conseil peut décider de les déposséder de leur droit si elles sont reconnues avoir comploté contre le royaume ou contre la personne de la reine ou du roi ou si elles se sont couverts d'un déshonneur trop grand pour assister au Grand conseil. Elles peuvent être replacées dans leurs droits si elles font repentance. Les maisons n'ont pas besoin d'établir une liste de leurs membres, ils sont connus comme étant tous les membres de la chaîne vassalique du chef de maison.
Les grandes maisons ont droit de désigner un de leur membre qui les représentera au Grand conseil. Les paroles de ce membre au Grand conseil sont réputées représenter l'avis de la maison qu'ils représentent.
Il est réaffirmé par cet édit qu'un seigneur ne peut être membre que d'une seule maison, et ne peut servir qu'une seule maison.
Les maisons actuellement reconnues sont :
Maison Ayla (dite à la plume)
Maison Dame_Lucill (dite au Léopard d'azur)
Maison Jacquouille (dite au Coq ou au Renard)
Maison Arcadio (dite à la Tour)
Maison Spleen (dite au Cygne)
Maison Zephyx (dite au Léopard de pourpre)
Maison De Karan (dite au Lys de sable)
Maison Zedicus (dite à la Meute)
Maison Oman (dite aux Ombres ou au corbeau)
Des officiers royaux
Les officiers royaux ne siègent pas d'ordinaire au Grand conseil. Mais ils peuvent y être conviés lorsque le sujet qui y est traité les concerne. Parmi eux, on trouve notamment les suivants :
Protecteur de l'académie royale
Enquêteur royal, seconde le chancelier pour la justice
Maître des secrets du royaume, seconde le connétable pour ce qui concerne le renseignement
Deuxième ambassadeur, seconde le premier ambassadeur
Médecin royal, qui connaît les herbes qui détendent et qui soignent, attaché à la personne du souverain et seul autorisé à décider des remèdes qui peuvent lui être administrés. Il est accompagné d'un gouteur.
Recteur d'une des sections de l'académie royale, seconde le protecteur de l'académie royale
Les confréries (appelées parfois ordres, ligues, ou par bien d'autres noms) sont des rassemblements de seigneurs servant un même but ou une même cause, ou souhaitant se rassembler dans un but qui leur est propre. Sont considérés comme des confréries les rassemblements à visée cultuelle ou religieuse, à visée philosophiques, etc.
Les affaires qui les régissent sont décidées par leurs membres. le Grand conseil ne doit pas s’immiscer dans ces règles, tant que ces règles respectent les règles et règlements du royaume. Ils ont totale liberté pour décider du choix de leur chefs, du mode de recrutement de leurs membres, des droits d'entrée éventuels, de leur fonctionnement interne. Ils ont loisir de mener en leur sein tous les activités qu'ils jugent bon de faire, tant que cela ne contrevient pas aux règles et règlements du royaume, et peuvent organiser des tontines, venir en aide aux veufs et veuves de leurs membres ou à leurs orphelins, ou porter assistance à un de leurs membres en détresse. Ils peuvent choisir de garder la liste de leurs membres secrète ou de la publier, en partie ou totalement. Ils peuvent limiter l'appartenance de leurs membres à une seul confrérie ou autoriser les appartenances multiples.
Liste des confréries reconnues par le Grand conseil
L'Ordre des chevaliers du lys
La ligue du Coq
La confrérie de la Tour
La confrérie de la plume noire
La ligue des mercenaires
L'Ordre Protecteur de Sudord
La confrérie des ombres
L'Ordre des Chevaliers au Léopard
Le Cygne
La Meute
Du terme de faction et du rapport entre maisons et confréries
Le mot faction est un ancien terme, existant du temps où les seigneurs pouvaient être membres de plusieurs maisons. Il est fortement déconseillé de l'utiliser aujourd'hui, puisqu'il entretient une certaine confusion entre les maisons (facilement reconnaissables comme étant la chaîne vassalique d'un grand vassal de la reine ou du roi) et les confréries. Lorsqu'une nouvelle maison prend son indépendance, il est souvent créé une confrérie, adossée à cette grande maison, mais qui peut comprendre des membres hors de la maison et parfois ne pas comprendre tous les membres de la maison.
Ainsi, les maisons ont hérité des factions en ce qui concerne la représentation au Grand conseil d'une chaîne vassalique, et les confréries en ont hérité en ce qui concerne l'entraide et la solidarité entre leurs membres, indépendamment des liens de vassalité.
Voluntas nostra lex
edit du 13-03-16 : quelques corrections d'armoiries, nombre de princes variables, etc.
Dernière modification par Eleanor (2016-03-13 20:22:19)