Forum d'Okord

Phaenix360

Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Voilà maintenant cinq mois qu'il avait quitté la Maison des Phaenix aux 360 Plumes. Quitter la demeure familiale n'avait bien sûr pas été facile, mais quel autre choix le destin lui avait-il laissé ? Il revoyait encore sa mère éplorée au seuil de la demeure familiale au moment de son départ, puis, à travers la vitre de son carrosse, le domaine de son enfance s'éloigner...

Le Chevalier Phinéas Enguerrand était issu d'une branche mineure de l'illustre Maison des Phaenix, branche dite des Phaenix aux 360 Plumes. La Maison des Phaenix, de très ancienne noblesse, avait connu une Histoire glorieuse dans les provinces de Sudord, prenant part aux plus grandes batailles de son temps, avant que la branche principale ne s'éteigne progressivement, de plus en plus souvent en proie aux querelles dynastiques. On dénombrait aujourd'hui encore quatre ou cinq Maisons des Phaenix, issues des branches cadettes, de part et d'autre du Vieux Continent. Et si elles avaient conservé toute la noblesse de leur très ancienne lignée, elles en avaient perdu la richesse et la force militaire autant que la renommée. Il appartenait à présent aux jeunes seigneurs des différentes Maisons des Phaenix de redorer le blason de leur famille. Dans la Maison des Phaenix aux 360 Plumes, le rôle avait été échu à son frère aîné, le Baron Louis-Philippe, à la mort de leur père, feu le Baron Maléart Enguerrand. Phinéas n'était, lui, que troisième dans l'ordre de succession ; il n'avait donc obtenu que le titre de Chevalier et un petit fief répondant au nom de Mérendre, dans les lointaines Contrées Nordiques. Oh, il ne se plaignait pas, il avait encore quelque chose ; il ne savait ce que son aîné daignerait laisser à leurs frères encore plus jeunes.

Son aîné Louis-Philippe avait donc pu conserver le château familial dans la province Vivre Debout, et Phinéas, lui, s'était exilé dans les lointaines Contrées Nordiques rejoindre son nouveau fief. S'il était au début plongé dans une grande tristesse, il avait rapidement repris du poil de la bête en s'attelant à la tâche. Lui aussi, il pourrait prendre en main l'avenir des Phaenix ! Et plus encore... C'est que Phinéas avait un grand projet. Il était un fervent fidèle de Podeszwa, et chérissait le rêve de lui consacrer sa vie et son œuvre. Mais il était profondément peiné des conflits et même souvent des guerres meurtrières qui divisaient les autres apôtres du Dieu Unique. Il partageait le soucis des rois d'Österlich pour le respect de Podeszwa, mais ces projets d'invasions, ces guerres, étaient-ils vraiment nécessaires ? Le grand Zwiastun n'avait-il pas exhorté les Hommes à faire preuve de tolérance, à devenir des instruments de Paix et d'Amour ? Ah, comme il rêvait d'un Okord uni dans l'adoration du Dieu Unique, en paix avec lui-même et les rois voisins ! Il lui tardait de poser sa pierre à l'édifice d'une telle Communion Universelle...

Cinq mois qu'il était ici, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'avait pas chômé ! A son arrivée à Mérendre, il avait trouvé un village chétif, pauvre, avec une population faible et à peine de quoi se nourrir ! Il avait tout de suite repris en main l'administration, et le fief commençait tout doucement à reprendre du poil de la bête. Il avait fait construire des fermes et des habitations, ce qui avait attiré une population toujours croissante, qu'il avait bien vite mis au travail. Aujourd'hui, son petit fief s’enorgueillissait d'une agriculture performante et d'une économie qui sortait progressivement la tête de l'eau. Il faut dire qu'il avait pu compter sur l'aide indéfectible du Duc Edwin, son nouveau suzerain et seigneur de la province. Avec son aide, le Chevalier avait et outre rétabli le service militaire, et surtout mis en route la réfaction du château local, en ruines depuis des lustres. Maintenant, il voulait mettre en marche son grand projet.

Phinéas en était là dans le fil de ses pensées, lorsque quelqu'un frappa à la porte de son bureau. Il referma son livre, le Popranozk, dont il avait de toute façon interrompu la lecture depuis quelques minutes déjà, trop plongé dans ses pensées.
- Entrez !
Son Intendant entra :
- Seigneur, les serfs m'informent que les préparatifs pour le banquet de ce soir sont à présent terminés.
-Ah, parfait, parfait ! Vous avez su vous accommoder de cette salle des fêtes en bois ?
- Oui Seigneur, il n'y avait pas le choix, on ne peut pas faire autrement tant que la réfaction du château n'est pas terminée. Mais je gage que ce château temporaire en bois donnera à vos invités toutes les raisons d'être contents.
-Fort bien, fort bien ! Allons voir cela.

Ils descendirent les escaliers qui reliaient l'aile administrative du "Château de Bois", où se trouvait le bureau du Chevalier, à la Grande Salle, où allait se tenir le banquet. Dans le fond de la salle se trouvait une estrade, sur laquelle s'élevaient une massive table en bois sculpté et de magnifiques sièges assortis, réservés au Chevalier et aux convives les plus remarquables, les Princes, Ducs et autres Comtes. Directement devant l'estrade se trouvaient les instruments de musique et un espace pour les danseuses, et, un peu plus avant le buffet, intégralement recouvert et de nourriture. A la droite du buffet, une dizaine de tonneaux, pleins de vin et de bière prêts à être tirés. Et puis de longues tables, entourées de sièges. La pièce était vide, mais à l'odeur qui émanait des cuisines et au mouvement que l'on devinait derrière les portes, on sentait le petit personnel qui se préparait ardemment pour conclure au plus vite les préparatifs du banquet.

Le Chevalier s'adressa à son Intendant :
-Voilà une bonne chose de faite. J'espère que ce petit banquet réussira à attirer du monde. J'ai fait porter des invitations à toute la noblesse d'Okord ! Et si j'ose à peine croire que notre bon Roy ou les Princes daigneront se déplacer jusqu'à ma petite terre reculée, j'espère en tous cas que le nom des Phaenix attirera au moins quelques barons, vicomtes, comtes ou ducs... Je l'espère vraiment. Il se pourrait bien que l'instant soit stratégique. C'est que ce soir, j'espère renouer avec les Maisons d'Okord et, qui sait, trouver déjà quelques alliés dans mon idée d'unification pacifique des disciples de Podeszwa...
Et alors que les yeux du Chevalier se mettaient à briller, signe probable d'une prochaine digression utopique, l'Intendant, avec toute le flegme qui le caractérisait habituellement, répondit simplement :
- Certes, Seigneur, certes. Mais n'est-ce pas déjà là le convoi d'un convive que j'aperçois par la fenêtre ?

Spleen

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Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Toujours attiré par la perspective d'une bonne ripaille et de culs de péronnelles à peloter, le mercenaire Spleen se présenta aux portes de la ville. Il ne se fit pas reconnaître, se laissant le temps de faire un tour à la taverne pour s'y délecter des derniers potins et prendre quelques informations sur le sieur Phaenix, nouvellement débarqué en Okord.

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Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.

Enguerrand

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Un petit homme au teint un peu cireux, vêtu d'un pourpoint noir et n'ayant qu'une chaine d'or autour du cou pour unique colifichet se présenta à la porte du château de bois. Il était accompagné par deux chevaliers arborant le triskell à tête de dragon sur leurs tuniques écarlates. Il tendit un parchemin au cerbère.

Je suis Pylade de Basétage, Intendant d'Enguerrand de la Pétaudière marquis de la Mortquitue. Mon seigneur est actuellement en guerre. C'est une activité très prenante! Il chevauche par monts et par vaux et ne peut, par conséquent, se rendre en personne à l'invitation de votre maître. Il en est fort marri et m'a chargé de le remplacer afin de ne pas donner l'impression aux nouveaux arrivants, qu'il les néglige ou les méprise.

Seb

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Je dirais plutôt que votre seigneur se cache des vents et marées sous les jupes de son suzerain mais cela n'est qu'un point du vue...

Jeyangel

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Nouvellement promu commandant, il lui avait été confié la tâche de représenter son seigneur.
Il ne considérait pas la tache comme très attrayante, mais au moins se remplirait-il le ventre!

Il parvint aux gardes officiant en qualité de comité de réception.

"Ou comment subtilement annoncer: "Je suis puissant car j'engage des barbares au nom Podeszwa.""

Entièrement recouvert de son armure sombre, et cape à l'immaculé dragon, il vit les réceptionnistes le regarder d'un air méfiant.

Parvenu à leur hauteur, il enleva lentement son casque, puis tendis le parchemin.

"Ne pouvant personnellement me rendre en vos Terres, veuillez accepter mon commandant comme mon représentant en votre banquet. Qu'il soit respecté comme s'il s'agissait de moi.

                                                                Jeyangel Drak'o Neir"

Phaenix360

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Le Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes se précipita au-dehors afin de recevoir ses invités. Il les fit entrer et installer à la table d'honneur alors que ses gens avaient déjà commencé à se masser dans la salle. Il marqua l'ouverture du banquet d'un discours à la rhétorique forte traitant de la force inconditionnelle de l'amitié, et même de la fraternité, qui unissait les gens de qualité tels que ceux qui étaient réunis en cette salle ce soir... Alors qu'il entamait avec fougue la récitation de la 18ème page du texte qu'il avait rédigé pour l'occasion, la moitié de la salle s'était déjà mis une mine historique, et l'on apercevait çà et là l'un ou l'autre serf désinhibé qui dansait nu sur une table, ce qui ne semblait nullement déconcentrer le Chevalier qui poursuivait imperturbablement son laïus. C'est en entendant un ronflement à la table d'honneur qu'il se décida à abréger et que les invités d'honneur purent enfin se mêler à la ripaille.

Le temps passa, la cervoise (locale, s'il-vous-plaît) coulait à flots et, si l'alcool ne se suffisait à lui-même, la musique et surtout les danses qui se tenaient devant l'estrade finirent de désinhiber l’honorable assemblée.
A la faveur d'un moment d'accalmie (tout de même relative au vu du nombre incroyable de serfs qui semblaient confondre les murs avec les latrines), le Chevalier relança la conversation sur un sujet plus politique.

Messire de Basétage, je partage tout à fait votre opinion - quoique peut conventionnelle - sur les fesses des femmes : elles sont certes bien meilleures ovoïdales que sphériques ! Elles épousent absolument la forme de la main !
Mais Messires, si je puis me permettre, au-delà de vos avis sur les fesses de nos charmantes damoiselles, il y a quelque chose qui interpelle ma curiosité. Quelles sont vos positions sur le culte de Podeszwa ?

Jeyangel

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Le commandant failli recracher le vin qu'il avait en bouche.

"Podeszwa..."

Il ne pouvait diplomatiquement pas donner son avis personnel sur le sujet: cela créerait un grave incident.
Mais il lui était difficile également, de faire part de celui de son seigneur: autant déclarer directement la guerre au Phaenix!

Il était donc préférable de reprendre ses esprit, enfin avaler la gorgée de ce vin, et ma foi...se resservir.
Il allait joindre le geste à la pensée, lorsque une impression familière - et désagréable - lui parcouru l'échine. Il se retourna et, comme supposé, se retrouva face-à-face avec son seigneur.

"Mon "voyage" s'est achevé plus tôt que prévu. Je suis venu directement ici...juste à temps il semblerait..."

"Seigneur, je suis prêt à vous faire mon rapport diplomatique!"

"Inutile, je sais déjà tout ce dont j'ai besoin.
Vous avez été utile, vous pouvez disposer, je prends la suite..."

"Bien, Seigneur."

Le Chevalier se tenait droit, observant les convives.
Même dans ses pires scénarii de réception, il n'aurait imaginé pareille débauche.
Non pas que la nudité et "l"excès" d'alcool ne lui posaient problème, mais voir ces "seigneurs" confondre leurs latrines et un banquet, ou baver, vomir ou sécréter de quelconques fluides lui faisaient presque regretter d'être revenu.

Si ce banquet se révélait être la représentation miniature du royaume, alors la situation était pire que jamais!
Et dans ce cas...il faudrait repartir...ou purifier.

Mais dans l'immédiat, le problème le plus urgent était Podeszwa, ce pantin fantoche vénéré par tous ceux en manque de spiritualité.

Cela avait commencé avec les barbares, puis quelques seigneurs. Ces derniers n'avaient jamais eu la moindre preuve de l'existence ou même de quelconques bienfaits de ce "dieu", mais avaient facilement abandonnés leurs anciennes croyances pour cette mascarade.

Le problème était qu'à ce jour, ce culte avait suffisamment pris de l'ampleur pour devenir une religion reconnue.

Tant qu'elle était restée une douce échappatoire, Jeyangel avait pu se contenter d'en interdire le culte dans ses Terres.
Mais désormais religion presque royale, elle devenait une menace trop importante.

"Tu veux savoir ce que j'en pense, jeune seigneur...? Il serait impoli de te refuser cette faveur..."

Dernière modification par Jeyangel (2015-12-11 12:45:21)

Spleen

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Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Le mercenaire s'installa à sa table d'un pas hésitant : il venait de se murger la gueule en mode violent.
Quand il entendit parler de Podeszwa, il tendit l'oreille, curieux.

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Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.

Jeyangel

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

"Ah, ah, ah, ah!
Voilà donc le genre de questions que posent les chaires fraîches de la noblesse de nos jours!

Messires, jeune seigneur Enguerrand aux 360 plumes mais probablement beaucoup moins de longévité vu sa candeur, je me présente: Chevalier Jeyangel Drak'o Neir, héritier et représentant des Protecteurs.
Pour ceux qui me connaissaient, j'ai...changé. Pour les autres, je mets un point d'honneur à exprimer mon opinion sur le sujet.

Chevalier Enguerrand, je ne ferais pas l'erreur de vous demander ce que vous connaissez de Podeszwa, car cela me vaudrait probablement un cours magistralement ennuyant!
Mais savez-vous comment ce culte à commencé en Okord? Je veux dire: connaissez-vous le nombre de vies perdues, de sacrifices et d'abandons qui ont accompagné l’émergence de cette croyance dans le royaume?
Car sachez, jeune proie - oh si, vous êtes une proie candide! - que tout cela provient de la guerre la plus dévastatrice du royaume!
Oh, bien-sûr, Okord à vaincu les barbares.
Mais ont-ils vraiment perdu?
Qui peut dire, encore aujourd'hui, quelles étaient les véritables intentions de ces peuples?

Parce que beaucoup de seigneurs semblent trouver normal d'abandonner tout ce en quoi ils croyaient pour se convertir à ce culte.
Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi? Comment cela ce fait-il?

Vous avez demandé ce que nous pensions de Podeszwa, voilà ma réponse...

Je suis le descendant des Protecteurs, des entités qui veillent sur mon peuple depuis des siècles.
Oui en effet, mon peuple à par deux fois été anéanti.
En effet, mes "dieux" ne semblent pas très fiables.

Mais je le sais!
Et je sais surtout que ce ne sont PAS des dieux! Ce ne sont que des entités supérieures à l'homme!
Alors ils ne sont pas parfaits, mais grâce à eux, ma ligné a perduré.

Pourquoi mes Protecteurs seraient meilleurs que votre Podeszwa?
Mais c'est évident!

Voyez la puissance qu'ils ont octroyée à leurs descendants!

Et c'est là, je suppose, que la plupart commencent à penser "Voyez surtout quel démon il est devenu!".

Oui je suis un seigneur noir. Et alors?
Je défie un seul seigneur ici, de pouvoir dénoncer une seule action "démoniaque" de ma part!

Alors je suis ténébreux, et je connais la méfiance et l'hostilité que cela engendre.
Voilà pourquoi, j'ai interdit tout culte "de la lumière" sur mes Terres. Non pas parce que je suis mauvais, mais pour éviter d'avoir à affronter des seigneurs contre lesquels je n'ai aucun grief.

Mais s'il est un culte que je méprise plus que tout autre...c'est bien celui de Podeszwa!!!

Podeszwa...Peuh!
Qu'a-t-il fait pour vous?
Lorsque vous l'avez découvert, le royaume se mourrait. A-t-il changé cela?
Non! S'il existe, il semble seulement s'être repu de la mort de ses enfants, et de ses nouveaux adeptes!
Remarquez...sur ce point je peux comprendre.

Mais pourquoi alors le vénérer?

Lors de la guerre contre Osterlich, plus précisément vers la bataille contre Yselda, existait un seigneur qui a tout renié pour vénérer Podeszwa.

Il s'est alors avéré que son fils à par deux fois été aux portes de la mort...qu'il a fini, il me semble, par franchir...
Il s'est tourné vers son nouveau dieu, et l'a supplié, invoqué et conjuré. Il a même du, il me semble, lui offrir quelques sacrifices.

Mais le "dieu" n'a pas épargné son enfant.

Cette histoire, mon jeune "ami", devrait normalement sonné familièrement à vos oreilles...

Podeszwa n'existe pas, ou il se fout divinement de ses adeptes!
Dans les deux cas, ces derniers ne sont que des fanatiques qui ne sont "guidés" que par ceux qui leurs dictent les lois de ce culte comique!

Messeigneurs, je vous le déclare bien haut: tout adepte de la lumière, exceptés ceux de Seir'a Neir le Protecteur, seront chassés de mes Terres!
Mais le moindre paysan surpris sur le sol dracan à vanter ne serait-ce que la possibilité de réfléchir aux préceptes de Podeszwa...

...sera immédiatement exécuté de la façon la plus marquante possible, afin de bien faire comprendre mon message."

Puis il se tut, et se servit à boire et à manger comme si tout était normal.

Dernière modification par Jeyangel (2015-12-11 14:24:26)

Enguerrand

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Pylade de Basétage s'était laissé aller à boire plus que de raison.
Les soucis d'intendance du marquisat, son maître à la guerre, les menaces toujours plus lourdes qui pesaient sur les provinces, tout cela lui coupait le sommeil depuis trop longtemps. Il avait ressenti le besoin d'échapper, le temps d'un festin, à la cruelle réalité du monde. Il régnait dans cette salle une telle ambiance de relâchement, une telle liberté festive, qu'il avait naturellement suivi le mouvement et avait ingurgité, pinte à après pinte, assez de bière pour être fin saoul.

"Parfaitement, Seigneur Phaenix, l'oeuf est la perfection même et toute l’intelligence des femmes réside dans leur postérieur! Des fesses ovoïdes sont une marque de grande noblesse! Songez bien que si les femmes n'étaient pas largement gâtées par la nature à cet endroit, la race humaine serait en voie d'extinction!
Et puisque vous me parlez de Podeszwa, les fesses des femmes en sont la clef!...Je m'explique!
le cul de Pod.... Non!...Pardon!.....
Le culte de Podeszwa, c'est le culte de l'admiration de la nature, de la beauté , de l'harmonie....De tout ce qui vaut la peine d'être vécu dans ce bas monde!
Même un sale type comme Jeyangel participe à ça! ...Le croiriez-vous?

Contemplez les fesses parfaitement ovoïdes d'une belle jeune femme et vous aurez une idée de ce qu'est Podeszwa!
Voilà ce que c'est....La perfection qui réjouit l'âme et nous fait oublier toute la saloperie de ce monde pourri!
Les fesses des femmes, le seul trésor qui ne soit pas un leurre!
Voilà ce que je dis!
Encore une pinte s'il vous plait! Il fait une soif à damner un chameau par ici!  A boire!.... A boire!....

Jeyangel

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Jeyangel ne s'abaissa pas à relever les propos de cet intendant imbibé.
Et puis il ne trouvait pas surprenant que ce dernier ne le porte pas dans son cœur, après qu'il lui ai rappelé - involontairement puisqu'il n'avait pas remarqué sa présence au banquet, faute d'avoir minutieusement inspecté la vermine accroché aux robinets des tonneaux de bière - la tragédie familiale de son maître.

Mais il fut en revanche étonné qu'un homme, quel qu'il soit, ne puisse penser qu'il pouvait s'adonner à "l'admiration de la nature, de la beauté et de l'harmonie".

S'il savait seulement ce que lui considérait comme "beau et harmonieux"...

Helyanor

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Helyanor Griseplume avait profité d'une trêve dans la guerre qui opposait sa faction à celle du Lys pour se rendre au banquet, pensant pouvoir souhaiter dignement la bienvenue au Chevalier nouvellement installé en Okord. Son arrivée tardive était passée totalement inaperçue, du fait de l'état d'ébriété avancée des gardes et de la plupart des convives.
Le spectacle qui s'offrait à elle à présent lui faisait regretter sa venue : un grand nombre des hommes présents, y compris ce scribouillard qui représentait le Marquis de la Pétaudière, donnaient tout son sens à l'expression "saoûl comme un cochon", et les propos orduriers qu'ils tenaient sur la gent féminine inspiraient à la matriarche une furieuse envie de les noyer un par un dans l'abreuvoir des chevaux. Ainsi, les plus pathétiques d'entre eux ne se plaindraient plus d'avoir le gosier sec...
Et voilà que dans l'état où ils étaient, ils se lançaient dans un débat hasardeux sur des questions de religion ! Pour sûr, les inepties allaient fuser. D'ailleurs, ça commençait déjà. Elle préféra s'éclipser aussi discrètement qu'elle était venue.

Spleen

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Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Spleen reluqua dame Griseplume. C'est vrai qu'elle était une belle dame ! D'un pas vacillant, il se leva et se dirigea vers la vicomtesse.
Hé ! vous, là ! Ça vous tente de partager ma couch... ma cervoise ? Enfin, une cervoise ? Enfin de prendre un verre quoi.
Il était complètement rond, le pauvre bougre. En quelques heures il avait repris ses mauvaises manies de soudard...

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Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.

Helyanor

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Instinctivement, Helyanor mit la main sur sa dague. Elle toisa son interlocuteur quelques instants avant de lui répondre.
"Non. Mais de mon côté, j'ai de quoi vous faire regretter les éléphants roses que vous voyez habituellement."
Helyanor contourna le mercenaire et s'éloigna. Voyant qu'il la suivait, elle accrocha un tabouret avec son pied et le lui projeta dans les jambes.

Spleen

Inscription : 2014-09-14

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Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

L'adrénaline agit sur le mercenaire comme un puissant dégrisant. Malgré son état d'ébriété avancé, Spleen évita habillement le tabouret que lui avait lancé la vicomtesse.
"Tout doux, tout doux, belle dame... Dans votre fuite en avant prenez garde d'éviter les obstacles, car il serait dommage que ceux-ci gênent ma route : je pourrais prendre vos gestes gauches pour de la malveillance..."
Sa voix était calme mais la menace couvait dans ses derniers mots, qu'il détacha avec négligence. Ses yeux avaient repris l'expression railleuse qu'il arborait dans les tavernes du Viel Empire, alors qu'il servait sous les couleurs de la République.

Puis il sourit à pleine dent, et reprit d'un ton guilleret :
"Té ! On va pas se vexer pour si peu. J'ai le cœur à vider des pintes, pas des querelles."
Il fit une petite courbette pour saluer la dame et s'éloigna vers les autres convives, faisant mine de ne plus porter attention à la vicomtesse. Mais dans son esprit les mots de la dame résonnait encore, et le timbre de sa voix se fraya un chemin dans sa mémoire.

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Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.

Jeyangel

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Ma foi, les rôtis du jeune Chevalier n'étaient pas mauvais.
Sa bière non plus.
Mais son vin, bien que respectable lui faisait regretter les cuisines du Baron Demag.

"Lui savait relever un vin comme il fallait. Je me demande ce qu'il est devenu..."

Il salua le fait de ne pouvoir s’enivrer. Cela lui permettait de profiter pleinement du banquet. Du moins de sa table.
Parce que de ce qui était des convives...

Il saisi une pensée féminine à la volée.

"Certaines pensent si forts qu'on les entend pleinement..."

"...saoul...cochon...les noyer un par un...chevaux"

Jeyangel murmura:

"Qui que vous soyez...ne vous gênez pas. Faites-moi profiter du spectacle..."

Rien de tel ne semblant ne passer, il prit une grands tranche de pain, qu'il garni d'autant de nourriture qu'il pu. Puis alla s'asseoir à l'écart pour continuer l'inspection de la qualité du buffet.

Ixarys

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Djoll posa pied à terre à l'entrée du château, tandis qu'autour de lui, une vingtaine de Gardes Pourpres firent de même.
Des soldats à la livrée de la Maison Phaenix les attendaient, les uns à la mine déconfite de ne pas participer à la fête, les autres écœurés par la débauche de celle-ci.
Le Vicomte Oméril Ixarys, récemment libéré des géôles du Seigneur Bürlocks, s'en remettait à peine.
C'était le seigneur-commandant Logan qui s'occupait de la régence et de l'organisation militaire des fiefs.
Aussi avait-il envoyé Djoll à cette fête de l'intégration d'un nouveau chevalier en Okord. Ce qui avait fait bouillonné de rage le commandant en second, d'être envoyé en délégation à un banquet.

Lorsqu'il entra dans la salle du banquet, l'envie d'étriper Logan redoubla en Djoll, en même temps qu'une subite envie de vomir.
Avant d'entrer dans la Garde Pourpre, il avait mit de côté toutes ses activités illégales, ce qui lui avait amené une jolie somme afin de s'équiper.
À réfléchir deux fois, Djoll ne se souvenait pas avoir vu une telle atrocité visuelle, même dans un bordel.
À réfléchir trois fois, Djoll était heureux que le Vicomte et Logan ne soit pas venu.

- Jetez moi des tables ces vers luisants qui dansent dessus, ordonna-t-il, quitte à briser l'ambiance. S'ils se débattent, enflammez-les. Peut-être qu'avec la quantité d'alcool dans le bide, ils brûleront plus vite, fit Djoll, un sourire ironique aux lèvres.

Si l'on pouvait parler d'ambiance, qui était à mi-chemin entre malsaine et paillarde. Sans parler de cette atroce odeur d'urine qui se mêlait à celle de la nourriture. Son envie de vomir augmenta davantage.
Il grimpa lui-même sur une chaise, tandis que ses hommes envoyaient au sol les nudistes, et bousculaient les hommes urinant sur les murs.

- Voici la noblesse féodale d'Okord dans toute sa splendeur ! Et que l'on ose dire que l'on s'étonne encore d'être considéré comme un peuple barbare !

Il secoua doucement sa tête

- Il y a quelque chose de pourri en Okord pour vous adonner à une orgie pareille ! Vous saisissez la moindre excuse pour boire comme des trous ! Profiter de la fête pour oublier vos soucis, oui... Danser nu sur la table, et courir comme un animal après les servantes... Non...

Il descendit, et se dirigea vers la sortie de la pièce

- J'ai pitié pour l'honneur d'Okord en ce moment-même - non que j'en ai jamais eu- , mais que des seigneurs fassent ceci...

Il quitta la salle, après un ultime coup de coude dans le ventre rebondi d'un homme nu.

Jeyangel

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

"Il y a quelque chose de pourri en Okord..."

Ah! Enfin un seigneur qui partageait son avis!
Il faudrait se renseigner sur les Terres de ce seigneur. Peut-être méritait-il un accord de paix, ou au moins de non agression...

Cependant, cet homme ne semblait pas posséder de scrupule à brûler les imbéciles, et ne possédait apparemment pas de pitié.
Hum... A l'occasion, il accepterait peut-être une alliance ou un accord en bons termes, finalement!

"Bon...toute cette comédie est bien "belle", mais j'ai suffisamment fait acte de présence pour une orgie de ce niveau.
Puisqu'il ne reste pas un homme sobre dans cette salle - les plus fins partent dès qu'ils voient cela - inutile d'attendre un quelconque discours intéressant."

Il se leva donc et s’apprêta à rejoindre la sortie.
Mais entre lui et la porte, les cercles de l'oubli semblaient s'être matérialisés!
Luxure, gourmandise et ivresse... Cela donnait un triste spectacle.
Enfin "triste" était un grand mot. "Pitoyable" était plus juste...s'il avait seulement été capable de les prendre en pitié.

Le voyant, un convive voulu s'approcher de lui, mais déséquilibré par l'alcool, trébucha et manqua de percuter le Chevalier.
Ce dernier lui saisi la gorge au vol - faute de vêtements - et l'observa attentivement.
L'homme ne semblait même pas avoir conscience de son état: n'importe qui se serait senti en danger, tenu de la sorte.

"Pfff...
Sais-tu "l'ami" que tu es chanceux?
Pendant un instant...tu vas voler..."

"...hein?... aaaaaaAAAAAAAHHHHHH!!!"

L'homme, nu et hébété, traversa toute la salle en vol plané, avant de lourdement atterrir sur une table.
Fort heureusement le bois massif tint le choc et ne se brisa pas.
L'homme fini sa course en glissade puis dans un amas de paille, de restes...et d'excréments.

"Bien, sortons... Le prochain "obstacle", j'en fais le prochain plat en broche..."

Dernière modification par Jeyangel (2015-12-12 13:43:28)

Helyanor

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Helyanor était parvenue au dehors sans rencontrer davantage d'importuns. Comme elle s'apprêtait à remonter sur son cheval, elle entendit un grand fracas au loin derrière elle.
"Les bagarres entre ivrognes commencent déjà, j'ai bien fait de partir." pensa-t-elle.
Elle se mit en selle et quitta les lieux sans plus attendre.

Dernière modification par Helyanor (2015-12-12 17:55:32)

Phaenix360

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

A la réaction du Chevalier Jeyzangel, le Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes comprit qu'il se heurterait là à un obstacle compliqué. Il ne serait guère aisé pour un apôtre de la paix comme lui de calmer les tendances belliqueuses des seigneurs d'Okord, fussent-ils partisans ou adversaires de la noble cause de Podeszwa... Il tenta une réponse qu'il voulut la plus diplomatique possible.

Seigneur Jeyzangel, je comprends votre hargne contre les partisans de Baldir, qui ont injustement transformé le message de d'Amour de notre Dieu Unique Podeszwa à leur profit, dans le seul but de conquérir le pouvoir... Mais soyez assuré que la véritable adoration de Podeszwa, dont j'espère me faire le messager, passe avant tout dans l'oeuvre de Paix ! Il n'est de vrai fidèle podeszwaien que celui qui met sa vie au service du bien-être commun, pour l'harmonie ! Je comprends votre zèle à l'égard de vos protecteurs, et en aucun cas je n'oserais tenter de vous en éloigner ; ce ne sont que des barbares, ces prétendus ministres du culte österlichois qui brûlent au nom de notre Dieu ceux qu'ils appellent "hérétiques" ! Moi, je vois autre chose : j'espère l'harmonie entre nous tous, je vois un Okord pacifié, en paix avec lui-même et ses voisins..."

Il n'était déjà plus très sûr d'avoir l'attention du Chevalier, qui s'était un peu éloigné et semblait s'intéresser plus aux formes des dames qu'à son discours. L'intervention du délégué d'Enguerrand le fit néanmoins rire ; voilà une bien peu orthodoxe interprétation des écrits sacrés ! Mais qu'à cela ne tienne, si l'expression de l'Intendant de Basétage était certes embuée par l'alcool, elle n'en restait pas moins, à sa façon, messagère de paix, elle aussi...

Il lui sembla apercevoir au loin une dame bien grandement vêtue, et il ne douta point de sa qualité. Il s'apprêtait à descendre l'accueillir, mais il n'en eut pas le temps : elle fut assaillie par un drôle de gaillard à la mine sombre, et le flanqua par terre avant de sortir. Dame, pourvu qu'il ne s'agît de la Vicomtesse Helyanor ! Il l'attendait avec beaucoup d'impatience... Qu'à cela ne tienne, il lui enverrait prochainement une missive pour tâcher de lui montrer sa bonne foi.

Alors que les premiers convives commençaient à quitter la salle, il aperçut par la fenêtre du Château de Bois les fagnons des Gardes Pourpres. Seigneur, des hommes du Vicomte Ixarys ? Il fut cependant déçu par l'entrée en coup de vent du délégué du vicomte... Dont la colère n'était pourtant pas infondée. Il avait effectivement, sous couvert d'un accueil chaleureux et bon enfant, quelque peu négligé la présentation de son banquet, dont la haute noblesse pouvait s'effaroucher. Mais quelle gaffe l'alcool lui faisait-il donc commettre là !

Il se hâta au bas de son estrade et donna d'une vive voix des ordres à son lieutenant. Aussi vite, les gardes s'activèrent et il ne fallut pas longtemps avant que l'ordre ne revînt dans la salle de banquet. Les manants contrevenants à la bienséance furent expulsés sans merci, et l'on fit enchaîner ceux dont les forfaits étaient les plus graves. Il était un peu tard, certes, mais il vaut mieux tard que jamais, n'est-ce pas ?

Jeyangel

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

Il n'était pas encore à la porte qu'il entendit l'hôte s'adresser à lui.
Il l'écouta patiemment, avant de se retourner et répondre:

"Sire Phinéas, j'ai mes raisons de ne point aimer ce culte. Et croyez bien que que les bouchers autant que les mièvres pacifistes en font partie.
Comme je l'ai dit, je me moque de qui vénère qui, tant que cela ne se passe pas chez moi.

L'harmonie m'importe peu. J'attend simplement que le royaume mène ses guerres de façon militaire, et pas comme...eh bien ce banquet: de manière anarchique et totalement dénuée de sens.

Je n'ai rien contre votre famille, Phinéas, peut-être même nous entendrons nous d'une certaine façon.
Mais en effet, votre entrée dans le royaume, par le biais de cette "réception", n'augure rien de très noble...

Une dernière chose: Je me nomme JEYANGEL...écorchez le encore une fois, et je promets de vous écorcher plus que le nom..."

Sur ce, il parti pour de bon.

Dernière modification par Jeyangel (2015-12-15 14:18:27)

Phaenix360

Re : Banquet du Chevalier des Phaenix aux 360 Plumes, Seigneur de Mérendre

"En voilà un qui ne sera pas facile à convaincre", se dit en lui-même le Chevalier Phinéas en voyant partir Jeyangel. "Plutôt susceptible, avec ça. Enfin bon ! Il faudra bien faire avec."
Il donna des ordres pour qu'on finisse de ranger la salle et de punir les imbéciles qui avaient uriné de ci de là, et s'en alla se coucher.