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#1 2020-07-15 16:28:35

Henri de Tunna

[Religion] Le Culte de Père

En ce jour sombre de l'Histoire du Royaume d'Okord, moi Henri de Tunna second Grand Maître de l'Ordre Teutonique proclame le Culte de Père comme une religion indépendante et influante sur tout le continent.

Je me proclame par ailleurs Fürst (Prince en allemand mais on considéra ce titre comme représentant du Culte de Père).

(Pour accéder au huit clos de la religion, il faudra donc vouer un culte à Père (notre Dieu). Et pour les plus croyants donner un serment de dévotion à Henri de Tunna. Il faudra donc aussi vouer un culte aux anciens dieux. Qui sera juste une excuse pour pouvoir avoir la possibilité de se donner des serments de dévotions.)

#2 2020-07-15 16:44:36

Fürst Henri de Tunna

Re : [Religion] Le Culte de Père

Je vous prie de bien vouloir apprécier et respecter le travail Rp de l'ensemble des membres de l’ Ordre Teutoniques. Dont les principaux acteurs "Henri de Tunna" et "Sköll" ont prit de leur temps pour rendre le Culte de Père le plus cohérent possible avec les événements du Royaume d'Okord.
Bonne lecture.

Il y aura plusieurs posts expliquant l'histoire du culte de Père, qui sera postée tous les jours pour votre plus grand plaisir.

Dernière modification par Aokairu (2020-07-15 16:51:03)

#3 2020-07-15 16:45:36

Fürst Henri de Tunna

Re : [Religion] Le Culte de Père

°La Genèse°


Père vécut et mourut il y a trois fois trente ans, au bord du monde.

Son corps de mortel est tombé en poussière, son nom de mortel est tombé dans l'oubli, mais son Esprit Éternel vit à jamais en chacun de nous.

Père naquit parmi les plus humbles, dénué de fortune, entouré d'ignorants. Ceux autour de Lui vénéraient la force et nourrissaient leur violence. Père était d'une nature simple et bonne. Pour cela, Il était mis au ban. Il était brimé, haï et méprisé.
Père souffrit de longues années sous les coups, sans secours ni merci, jusqu'à ce que la Résolution lui vienne.

Un soir, alors qu'il s'était isolé pour pleurer et pour panser ses plaies cent fois rouvertes, une voix venue des tréfonds de son âme lui fit entendre la Vérité : s'il restait à subir les coups, rien ne changerait. Il ne gagnerait la paix qu'en anéantissant ses tortionnaires.

Ce soir là, tout changea.

Le jour, il subissait la haine. La nuit, il préparait sa vengeance.
Le jour, la douleur de Son corps affermissait son âme. La nuit, la rigueur de Son âme endurcissait son corps.
De jour en jour, de nuit en nuit, de saison en saison, il bâtissait en Lui-même son Temple. Ses os étaient ses pierres. Sa Foi était ses vitraux. Son sommeil même était le ciment de Sa résolution.

Un an après avoir reçu la Révélation, Il fut prêt.

Il les tua tous.

Jusqu'aux femmes et aux enfants, nul ne lui échappa. Il égorgea, il noya, il éventra.

Quand il eut fini, seul parmi les morts, Père profita enfin de la paix. Mais celle ci avait un goût amer.

Libéré du joug, libéré de la haine, Père vivait désormais sans but. N'ayant jamais vécu, il ne connaissait rien. Il s'en alla alors et disparut dans le monde. Père avait l’œil avivé par Sa liberté nouvelle, et le corps allégé par sa Libération. Dépouillé de sa violence, Père n'avait plus dans ses bagages qu'une soif intense de connaissance.

Le Soleil se proposa pour être son maître. Père accepta. Il suivit le soleil dans sa course du matin au soir, avant de se rendre compte qu'ainsi il revenait chaque soir sur les pas qu'il avait creusés le matin. Déçu, il quitta le soleil, et parcourut le monde de gauche à droite et de haut en bas. Il traversa les landes infinies et les déserts de sable, gravit les montagnes les plus hautes et s'enfonça au cœur des marais impénétrables.

Au long de toute une vie, Il rencontra tant de gens que le monde entier connaissait son visage. Il parlait à chacun dans sa langue, et appelait chacun par son nom. Il apprit tant de choses que les rois de tous les pays s'enquéraient de son avis, et que les sages et les ermites courbaient de respect leurs vieux dos devant Lui. Et puis Il traversa des guerres. Il vit des hommes se battre à mort. Ces hommes, Père savait leurs prénoms. Il connaissait leurs mères, il avait béni leurs fils et embrassé leurs filles.

Le temps passé avait enfoui sa haine dans les tréfonds de son esprit jusqu'à ce qu'il l'oublie. La vision de ces hommes s'entretuant le fit entrer dans un désespoir fou. Criant, les yeux baignés de larmes, Père s'interposa. Les guerriers le connaissaient tous, ils s'arrêtèrent à son ordre. Père leur demanda pourquoi ils se tuaient. Les hommes répondirent : « Pour nos rois ! »

Père alla rencontrer les rois, pour les convaincre de cesser la guerre. Les rois le reçurent avec respect et le laissèrent parler, mais ils ne voulurent rien savoir. Alors, Père alla rencontrer les dieux.

Les dieux avaient entendu parler de Lui. Ils Le reçurent chacun à leur tour. Père passa une deuxième vie d'homme à les visiter, un à un, à s'entretenir avec eux et à tenter d'obtenir gain de cause. Chacun à leur tour, les dieux l'écoutèrent parler et répondirent à ses questions. Mais quand Père leur demanda de faire cesser la guerre des rois, tous les dieux refusèrent.
Père était désespéré.

Il entendait, dans le monde des mortels, les cris et les atrocités de la guerre. La mémoire lui revenait du massacre qu'il avait lui-même commis. La vie qu'Il avait passée à marcher et à découvrir le monde Lui avait permis de l'oublier jusqu'ici. Le souvenir de ce jour lui était douloureux, mais il lui montrait également la voie. Si les dieux n'étaient d'aucune aide aux mortels, alors il fallait tuer les dieux.

Dernière modification par Aokairu (2022-02-12 15:22:10)

#4 2020-07-16 19:10:03

Fürst Henri de Tunna

Re : [Religion] Le Culte de Père

°Commentaire de la Genèse°


Commentaire sur « la genèse de Père » et les croyances y afférantes

Par Yvain Ivihivainqui, historien, chroniqueur, théologien et astrologue.


Le fâcheux culte de "Père", discrètement apparu il y a quelques années dans notre royaume, représente, une fois n'est pas coutume, un sujet d'accord pour les clergés des trois religions établies en Okord. Les druides, les grozny et les tokva y voient un danger, et pour cause : les adeptes de ce dieu nouveau ne jurent que par la destruction des autres religions. 

Un Podeswite considèrera les "faux dieux" avec mépris ; un Yggnirien traitera de faibles les adeptes des religions pacifiques ; le commun des mortels, comme moi, lèvera un sourcil devant les odes et les cantiques voués à ces divinités étrangères et plutôt rocambolesques. Mais un adepte de ce "Père" verra tout simplement dans les autres croyants, des infidèles à convertir ou à abattre. Avouez qu'il y a là de quoi frissonner. 

Fort heureusement, cette religion ne constitue pour le moment rien de plus qu'une secte parmi d'autres en Okord. On recense à ce jour aussi peu d'adeptes de Père que de Caddyro ou que du Pommier saxon. Le caractère extrême de ce dieu unique (souhaitant, doit-on le rappeler, l'annihilation de toute religion) semble quand à lui être nuancé dans l'exercice du culte. Les paroles liturgiques -ce que l'on en connaît, du moins- sont également moins remplies de zèle que l'on l'aurait pu croire. Sans doute s'agit-il là d'une ruse de son clergé pour grandir dans l'ombre en attendant le moment propice. J'invite tout un chacun à rester vigilant. Rituath sait que les idées nouvelles peuvent bien vite faire tourner la tête du peuple, surtout quand ces idées sont maniées par des seigneurs ambitieux et sans scrupules. 


L'extrait que vous avez pu lire, intitulé « La genèse de Père » est tiré d'un ouvrage de Hans Güdenair, prêtre de cette étrange religion. Il prétend reprendre et compiler l'ensemble des traditions orales entourant le personnage mythique que les adeptes nomment "Père". Ce texte semble avoir été repris par le clergé de Père. Selon des sources bien informées, il serait cité régulièrement dans les cérémonies du culte, et serait notamment utilisé par les missionnaires de Père. L'exemplaire présent dans la bibliothèque de Château Ygör est malheureusement en mauvais état : des pages ont été arrachées, ce qui explique le caractère abrupt et (semble-t-il) incomplet de la fin de cette genèse. 

On notera d'emblée le caractère très récent de cette religion. Père est considéré comme ayant arpenté ce monde « il y a trois fois trente ans » , soit sept ères et demi. Cela nous amène quelques années avant la création du royaume d'Okord par Enigral, sans que l'on sache bien s'il s'agit là d'une date de naissance ou de mort. Père aurait donc vécu dans une époque chaotique, faisant suite aux déferlements barbares du Khanat d'Ytësen. Peut-être même aurait-il connu, avant cela, les derniers temps de l'Empire d'Ohm.

À mon grand regret, je dois reconnaître que l'existence de ce Père en tant qu'être humain est difficilement contestable. Plusieurs témoins et chroniqueurs contemporains de cette époque semblent en effet l'avoir rencontré. Selon leurs dires, il se serait agi d'un ermite, d'un vagabond.

L'homme aurait été connu pour « sa grande sagesse et son érudition », selon Marc-Aurèle le Jeune.

Pyronèse de Sertouanne, quant à lui, nous dit que cet homme -qui déjà à l'époque n'était plus connu que par son surnom de Père- « [était] suivi en tous temps par une compagnie de disciples et d'apôtres qui s'enquéraient de son savoir. [Il avait] l'oreille des thanes et même de certains archontes, et [il était] le bienvenu dans toutes les cours où ses pas l'amenaient. ». Il est à noter que ces deux descriptions proviennent de chroniqueurs très éloignés l'un de l'autre (Marc-Aurèle le Jeune a passé sa vie à la cour d'Olva, et Pyronèse, comme chacun sait, a voyagé à travers l'actuel Déomul et les royaumes du Nord). La genèse que nous avons sous les yeux ne ment donc pas en nous décrivant un grand voyageur.  


Le déferlement de la Grande Horde ayant ravagé les bibliothèques, il nous est malheureusement impossible d'en savoir plus sur la vie de cet homme. Sa jeunesse, notamment, est obscure, tout autant que ses origines. Pour ainsi dire, on ignore tout de ce personnage : son lieu de naissance, sa famille, jusqu'à son nom. Hans Güdenair a donc toute latitude pour nous broder un conte ésotérique, où il nous montre vite l'extrême violence aux racines de ce culte. Si j'osais, je la résumerais par "tuez-les tous pour avoir la paix". 

Cette fascination pour la violence sainte et pour la "Détermination" du guerrier semble être un élément majeur du culte de Père. L'idée que Père devienne son propre temple n'est pas une invention de Güdenair. Elle est tirée, mot pour mot, d'un des écrits de Père : 

« Comme pierres, mes os. 
Comme vitraux, ma foi.
Comme ciment, le sommeil. »
(Éveil, II, VIII, traduction par Werner de Solgadýs)


Dans la suite, Hans Güdenair dresse la légende du personnage de l'ermite brillant et assoiffé de savoir. Chose étrange, s'il ne se prive pas de vanter l'influence de Père, il ne fait aucune mention de la « compagnie de disciples et d'apôtres » décrite par Pyronèse. Sans doute est-ce là un choix délibéré afin de renforcer l'image solitaire de cet homme que l'on veut changer en un dieu. (Il faudra bien cela.)

Les choses deviennent plus étranges quand Père se trouve face à la guerre. Contrairement à l'exaltation de la cruauté qu'il nous a fournie plus tôt, Güdenair nous dresse le portrait d'un Père « désespéré » devant la violence des hommes. D'aucuns pourraient tenter de justifier ce revirement par la vie d'errance qu'a traversé Père entretemps, et par le recul qu'il a pu prendre sur ses actes (qui n'est nullement explicité dans le texte), ou bien sur le fait qu'il ait appris à connaître les hommes (ce qui me semble bancal : les hommes, femmes et enfants qu'il a massacrés au début de sa vie, Père les connaissait depuis toujours). Il est vrai que la fin de ce texte nous fait défaut. 

Cependant, je ne peux m'empêcher de voir là-dedans une contradiction bien commode pour les tenants du culte de Père. La violence est légitime pour se libérer de l'oppression ; et au contraire, elle est inconcevable (« désespérante ») dans le cas, comme illustré ici, d'une querelle entre seigneurs. Ce sont là les éléments d'un discours des plus séditieux, menaçant les fondements mêmes de notre société. Je ne doute pas que les ministres du culte sauront très bien faire en sorte que leurs intérêts propres passent pour une lutte contre l'oppression, en accord avec les idées de Père. Dans le même temps, ils décriront leurs adversaires politiques comme "forçant le peuple à se battre" et le tour sera joué. 

Viennent ensuite les dieux, et la démonstration de leur immobilisme, faisant de Père le seul à se battre pour la cause des hommes. Certes, cela peut sembler cousu de fil blanc. Néanmoins, je tiens à rappeler que ce texte s'adresse aux serfs, au bas-peuple, et que les gueux ne disposent pas de notre éducation pour démêler ce genre de discours. La promesse d'un demi-dieu (car c'est ce que Père semble être devenu) se battant pour leur cause peut être très attirante pour les petites gens. Nous aurions tort de sous-estimer cela. 

La fin de ce texte est manquante. Peut-être y trouve-t-on un discours plus plausible quant à la violence. Toutefois je doute que l'esprit diffère. 

Ce que nous avons sous les yeux est donc un outil de prosélytisme. Certes, de piètre facture, mais pouvant être redoutable s'il tombe dans l'oreille d'ouailles n'étant pas éduquées à découdre ces subtilités de bas étage. 

Connaissant la façon qu'ont nos seigneurs de minimiser l'importance du fait religieux, je tiens à leur rappeler la façon dont les adeptes d'Yggnir ont ravagé le royaume il y a quelques années à peine. Par ailleurs, afin de vous représenter la puissance d'un prophète que l'on laisserait agir à sa guise, je citerais feu le seigneur K-Lean : Lors de son voyage vers Abrasil, son expédition a rencontré une horde de centaines de milliers de fanatiques, qui suivait les directives d'un prophète illuminé. Cette horde inquiétait très fortement l'empire d'Abrasil lui-même.

[Note à la marge : J'ignore en vérité s'il n'y aurait pas un rapport entre cette horde et la religion de Père. Soyons vigilants.]

#5 2020-07-17 19:00:54

Fürst Henri de Tunna

Re : [Religion] Le Culte de Père

°Chronologie de l'Ordre Teutonique°


L’Histoire de l’Ordre Teutonique

Ère 27 du Premier âge,

    Pendant l'émergence du Royaume d’Ohm, une religion que l’on nomme Culte de Père vient de voir le jour depuis maintenant plusieurs ères. Maintenant organisé la communauté élise leur premier Fürst, il se nomme Jaspar Sichlenschmid,

Ère 76 du Premier âge,

    Jaspar Sichlenschmid meurt d'ergotisme dû à l’ergot de seigle, le second Fürst Drewes Strom est élu,
Dans la même ère, il fonde l’Ordre Teutonique avec comme but premier de secourir les blessés des champs de bataille qui rejoignent la plupart du temps l’Ordre quand ils sont soignés;

Ère 85 du Premier âge,

Drewes Strom se prend un carreau d'arbalète dans un champ de bataille en Abrasil;
Le troisième Fürst est élu, il se nomme Friedrich von Memmingen,

Ère 90 du Premier âge,

    Hans Güdenair rédige « La genèse de Père »,

Ère 102 du Premier  ge,

    Friedrich von Memmingen meurt dans une embuscade,
    Frank Rauscht est nommé pour devenir le quatrième Fürst,
    Quelques mois après son élection, Frank Rauscht décide de transformer l’Ordre Teutonique en un Ordre Militaire pour protéger les fidèles et guerroyer contre les infidèles. Il décide de séparer l’Ordre Teutonique en trois branches, une pour chaque royaume,

Ère 138 du Premier  ge,

    Frank Rauscht meurt vieillesse a 67 ans,
    Le Cinquième Fürst est élu et se nomme Jörg Wöhlerg,

Ère 167 du Premier  ge,

    Jörg Wöhlerg meurt à son tour d’une chute dans un escalier,
    Le Sixième Fürst est élu et se nomme Heinrich Rÿscher,
    Il agrandit l’Ordre Teutonique à sept branches au lieu de trois,

Ère 15 du Deuxième  ge, 

    Heinrich Rÿscher meurt de dysenterie,
    Henri de Walpot est nommé Septième Fürst,
    L’Ordre s'agrandit de sept à onze branches,

Ère 19 du Deuxième  ge,

    Henri de Walpot décide d’installer la deuxième branche et la plus faible même à l’heure actuelle dans le Royaume d’Okord. Il prend lui même le commandement de cette branche dont personne connaît le véritable titre de Henri de Walpot,

Ère 20 du Deuxième  ge,

    Henri de Tunna assassine Henri de Walpot, avec la mort de celui-ci le titre de Fürst est abolie,
    Le Forteresse de Marienburg qui renferme les registres de l’ordre Teutonique sont abandonné au Baron Sköll,
    Les branches Teutoniques deviennent donc indépendantes les unes des autres suite à l'assassinat de Henri de Walpot,

#6 2020-07-19 14:23:49

Fürst Henri de Tunna

Re : [Religion] Le Culte de Père

°Lieu de culte°

La Cathédrale de Marienburg est l'unique lieu de culte en Okord, c'est un majestueux bâtiment couvert de mousse imposant sa domination sur la Forteresse Teutonique de Marienburg.

Dernière modification par Aokairu (2020-07-19 14:24:22)

#7 2020-07-19 14:26:49

Fürst Henri de Tunna

Re : [Religion] Le Culte de Père

Merci à Aokairu pour l'Histoire,

Merci à Skoll pour l'entièreté de l'écriture et la rédaction de ses textes.

Et Merci à l'ensemble des membres de l'ordre Teutonique pour me suivent dans cette histoire complètement folle.

Dernière modification par Aokairu (2020-11-23 22:46:32)

#8 2021-07-23 23:19:18

Père

Re : [Religion] Le Culte de Père

Un troubadour chantonna, au coin du feu d'une petite taverne Okordienne, un ancien chant Teutonique.

Les gardes-frontières de l'Est ont longtemps résisté à l'ennemi,
Ce soir, son ultime sentinelle est de retour au pays.
Décimés et épuisés, en fidèles chevaliers.
Les meilleurs sont restés, mais nous autres avons perdu beaucoup de forces.

Mais nous ramenons pourtant le drapeau qui flottait avant nous,
Depuis le champ de bataille sanglant de Riga avec tout honneur.
Qui jamais, face à un ennemi, n'a plié,
Encore aujourd'hui, et pour toujours, montre le chemin vers l'Est


Il s'empresse d'y exhorter pour son salut, l'esprit des aïeux,
Et malgré toute la détresse d'un aïeul l'avenir allemand appelle.
Puisque nous sommes devenus étrangers à vos yeux, oh frères du Reich,
De l'Ouest, du Sud et du Nord, le drapeau reste la même.

Que nous périssons aussi ici, cela ne vous concerne pas,
Transmettre le drapeau est notre ultime devoir.
Je ne vais plus craindre très longtemps, votre foi vous conduira bientôt,
Pour rapporter le drapeau à l'Est. Il le doit, sa place est là-bas.
Pour rapporter le drapeau à l'Est. Il le doit, sa place est là-bas.

Le feu s'éteignit, plongeant dans le noir le troubadour et laissant à la fumée le privilège de dessiner les cornes de son heaume.

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