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Il y a plus de 10 ans maintenant la guerre faisait rage entre le royaume d’Okord et Osterlicht. La paix règne depuis cette date, toute relative du fait de l’absence d’information en provenance de l’Est.
Il y a quelques jours, vous avez appris l’arrivée de deux navires en provenance d’Osterlicht, et bien que certains ont pensé que ces navires soient emplis de guerriers Strolatz, moi Rodolphe le doré devenu blanc je puis vous l’affirmer, ces navires n’emportent que la paix entre nos royaumes.
Il y a 10 ans, nombre d’entre nous se battaient pour défendre leur terre contre l’envahisseur venu de l’Est.
Mais pour ces armées d’Osterlicht il s’agissait de reprendre des terres que nous leur avions volé.
Cela pourrait être une histoire sans fin si ces deux royaumes ne se tendent jamais la main.
Et c’est bien ce qu’il s’est passé : le souverain Baldir nous laisse le choix de la paix ou de la guerre.J’ai eu la chance de visiter et de découvrir Osterlicht durant de nombreuses années, et je puis vous affirmer que nombre d’histoires ne sont que des légendes. Les mêmes vieilles histoires qui racontent dans nos foyers que les mangeurs d’enfants se trouvent à l’est peuvent être trouvées de la même manière en Osterlicht pour décrire Okord.
Comme vous le voyez, Baldir m’a laissé en vie et m’a permis de découvrir son peuple et son territoire. De la même manière, nous accueillons Heidrich Von Stuffen et je vous invite à lui faire visiter Okord, notre beau royaume.
Afin d’en discuter et d’organiser ce voyage découverte en Okord, je vous invite au sein de ma capitale Oseberg. Venez rencontrer le généralissime Strolatz, venez évoquer la paix entre nos royaumes, venez découvrir Osterlicht autour d’un magnifique banquet où tous les mets auront été réalisés avec des produits d’Osterlicht et cuisinés par leur propres soins.
Nous vouons le même culte envers l’Unique que le royaume d’Osterlicht, je suis convaincu que nous sommes les plus à même d’avoir la meme volonté de paix. Je suis persuadé qu’ensemble nous saurons assurer la sécurité de la délégation Osterlicht, que nous leur permettrons de découvrir notre royaume, qu’ils se rendront enfin compte de la vie en Okord en y voyageant et non à partir de vieux contes pour enfants.
Je suis convaincu qu’ensemble nous pouvons écrire une paix durable avec nos voisins de l’Est.Le banquet débutera le vendor, 18e phase de l'automne de l'an X de l'ère 24, mais vous serez accueilli dès à présent et pour la durée que vous jugerez nécessaire.
Rodolphe le Blanc.
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Mordread avait reçu la missive de Rodolphe le Blanc et s'était préparé rapidement afin de se rendre à Oseberg.
Une fois rendu devant les portes de la ville il s'adressa aux gardes.
"Hola je suis Mordread et je suis invité à une réunion suivi d'un banquet il parait.
J'ai apporter avec moi quelques chariots de bon maïs soufflé également.
Dites moi où je peux les déposer et si je peux me rendre auprès de Rodolphe Le Blanc. J'ai hâte de le revoir."
Si on peut tuer par amour, alors on peut sauver une vie par haine.
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Le banquet débute, les convives prennent place dans la grande salle où de nombreuses tables ont été installées.
Le roi Rodolphe le Blanc se place devant la table principale et conjoint les nobles Okordiens à s’installer.
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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La Siostry Vespasia fit son entrée majestueuse au bras d'Amaury de Gavère, son fidèle acolyte. La congrégation Podeszwite des Siostry ne pouvait que répondre présente à une invitation en l'honneur de l'Unique.
Après avoir chaleureusement salué Mordread au passage, elle prit place à l'endroit qui lui avait été désigné plus tôt. Les dorures et les richesses de la pièce, magnifiquement apprêtée pour l'occasion, ne manquèrent pas de surprendre la Siostry.
Amaury, remarquant sa surprise, se pencha vers elle et murmura : "Les Trofs ont toujours eu un penchant pour l'or et les moulures, bien plus que pour le marbre blanc et les statues."
La Siostry lui répondit par un sourire.
Siostry Vespasia et toute sa clique, Aldric "Main-de-Sixte" Ravenswood, Amaury de Gavere, Le Denier ou Maître Balthazar
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Rodolphe le Blanc accueilli avec respect le Gorny Mordread.
« Je suis ravi de vous revoir seigneur Mordread. Je comprends désormais nombre de vos paroles que vous prononciez et dont je ne distinguais pas la portée. Prenez place je vous prie. »
À peine eut il le temps de présenter au seigneur Mordread sa tablée que la siostry Vespasia fut annoncée.
Rodolphe se hâta de les rejoindre.
« Siostry Vespasia, comment vous portez vous ? Dame Von Festung m’a informé des difficultés vécues en Hebron. Par l’unique, cette histoire est tout à fait incroyable ! …
Pardonnez moi Amaury de Gavere, bienvenue en Oseberg. »
Rodolphe attendit la réponse de la siostry tout en cherchant du regard Ignisfer, Sage de Sinople et le jeune Merovée. Se pouvait il qu’ils soient encore dans la petite salle tout à côté ?
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Alaïda entre à son tour dans la pièce, ses yeux pétillant de joie devant l'apparente opulence de la salle.
"Cette pièce est vraiment magnifique, les troffs ne font jamais les choses à moitié" dit-elle dans un souffle.
La princesse s'avance alors avec charme en direction de sa place, le pas léger, sa robe bleue ondulant à chacun de ses pas. Elle porte une broche d'argent en forme de cygne pour retenir une partie de sa chevelure aux reflets dorés, et arbore un doux sourire dont elle a l'habitude.
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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« Princesse Alteria ! »
Rodolphe s’approche à grands pas, laissant paraître une pointe d’étonnement.
« Princesse, vous êtes seule ? Denryl m’a écrit qu’il viendrait, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé de fâcheux ? »
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Sage de Sinople entre dans à tenue verte usuelle.
D'un geste élégant il salue les gens de sa connaissance et cherche une place.
Duc de Nortmannie, Seigneur de l'Ouest
"Ce qu'avons, Gardons ! "
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Merrilin entre dans la grande salle, ravie et surtout soulagée de représenter la maison de Larnillis à la place de son frère. Ayant entendu que le contexte semblait pour le moins tendu, elle avait bataillé pour qu'il s'abstienne de venir, au vu de son manque cruel de tact. Pour l'occasion, elle a revêtu sa robe bleue des grandes festivités et porte pour uniques bijoux un diadème ceignant son front qui se marie avec sa chevelure brune, ainsi qu'une chevalière ornée d'un rubis.
Ne faisant exception à la règle, elle se fige quelques instants à l'entrée en admirant le faste des lieux et murmure pour elle-même "Ce Strolatz n'est visiblement pas n'importe qui."
Faisant fi de sa stupéfaction première, elle inspecte brièvement les dames et seigneurs présents et commence par se diriger vers le roi pour lui présenter ses hommages.
Famille de Larnillis, maîtres de la marche de Fedenrir, fidèles d'Yggnir au nom de Sassinaï, suivants de la tokva Léonore Xlatinir et vassaux du roi Denryl Altéria.
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Ignisfer et son frère pénètrent dans la salle, qu'ils parcourent à la recherche d'une place tout en saluant les seigneurs de leur connaissance, le Gorny Mordread auprès de qui Liefer a passé quelques années, la Siostry Vespasia et Amaury de Gavère qu'Ignisfer a contribué a sauvé d'une mort certaine, et Sage de Sinople, représentant du fidèle vassal de son suzerain.
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"Votre majesté !" dit-elle en prenant les deux pans de sa robe en esquissant une révérence.
Un éclair d'inquiétude transparaît un instant sur son visage à l'évocation de son mari.
"Hélas, mon époux n'est pas encore de retour, et je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis quelques temps déjà. Vous n'êtes peut-être pas sans savoir qu'il mène campagne sur les terres du seigneur Bedwyr, et ses missives se sont soudainement arrêtées. La seule chose que je sais, c'est que la bataille approchait de sa fin. Si le sort lui a été favorable, je ne perds pas espoir de le voir revenir avant la fin de ce banquet."
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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Rodolphe joignit ses deux mains et s’inclina devant la princesse.
« Princesse Alaida,
Si je puis me permettre, si votre mari n’avait pas guidé ses troupes en direction de notre jeune frère converti à Podeswa, nous serions certainement en train de discuter du menu.
J’espère que vous excuserez votre positionnement aux tables dame Alaida, … »
- Rodolphe montre la table la plus éloignée de la table centrale -
« mais tant que nous n’aurons pas pris le temps de discuter de … des choix de votre mari, je me dois de tenir à distance du généralissime ceux qui ont l’arme légère en faveur de Podes… »
Rodolphe n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un chant religieux commence à envahir la grande salle.
Un groupe de Siostry d’Osterlicht se tient devant la petite chapelle intérieure et entonne un chant connu des adeptes des deux royaumes.
Les discussions et éclats de voix s’estompent, laissant place aux voix vibrantes des siostry. Des adeptes commencent à suivre le chant et c’est bientôt toute la grande salle qui vibre au son de cette prière apaisante.
C’est à ce moment de volupté qu’entrent dix strolatz précédés du généralissime Heidrich Von Stuffen.
Si les plus anciens nobles l’auront tout de suite reconnu, les rumeurs qui parcoururent l’assemblée laissaient devinez l’importance du personnage.
Constatant que son arrivée perturba la prière, Heidrich Von Stuffen s’arrêta et indiqua à ses hommes d’en faire de même.
Et alors que la puissance du chant s’estompait, les dix hommes écartèrent les bras, paumes vers le ciel et entonnèrent vigoureusement les dernières paroles.
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Alaïda sourit tendrement devant la gêne de Rodolphe, et hoche la tête
"Je comprends. Je prendrai place plus tard."
Alaïda observe un instant le groupe de Strolatz et celui qui semblait être leur chef. Elle décide de se diriger vers la sortie. Passant près des colonnes, elle prend soin de ne pas s'approcher de trop près des soldats vêtus de noir et rejoint bientôt la cour extérieure.
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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Aguilar de Vivesource cheminait tranquillement avec son escorte sur la route d'Oseberg ... enfin ... la nouvelle Oseberg . Que d'évènements s'étaient déroulés depuis sa retraite dans les montagnes de l'ex province des trois îles , il y a près de trois ans déjà . Les changements de rois , les nouveaux seigneurs apparus dans le royaume , la refonte totale des domaines seigneuriaux et les déménagements de fiefs qui s'en suivirent . C'était un nouveau royaume qui se déroulait sous les yeux d'Aguilar qui ne reconnaissait plus guère que les montagnes et les rivières .
Quelques jours plus tôt , ses messagers avaient rapporté à Aguilar dans sa retraite cette nouvelle stupéfiante que Rodolphe , le Général Doré , était revenu bien vivant de captivité en Osterlicht ! Et plus extraordinaire encore , qu'il était revenu avec ... le diable en personne en invité : Heidrich Von Stuffen . Et que tous deux prêchaient maintenant pour une alliance entre Osterlicht et Okord . Aguilar n'en revenait toujours pas . Était il possible que la paix soit envisageable avec l'ennemi juré ? Quelle était donc cette manigance ? Si la chose n'était pas cautionnée par rodolphe le doré , Aguilar n'y aurait pas cru .
Il fallait bien une nouvelle aussi incroyable pour faire sortir Aguilar de sa tanière en montagne . Passé le moment de stupeur , sa décision fut prise . Il se rendrait au banquet auquel Rodolphe avait convié les seigneurs Okordiens , à la fois pour revoir Rodolphe , et pour soutenir les efforts de paix si elle était possible .
Aguilar arrivait à proximité du majestueux bâtiment dans lequel le banquet allait se dérouler . "Eh bien , je vois que la maison Troff n'a rien perdu dans les déménagements de fiefs de son gout pour le grandiose . Bien au contraire , c'est encore plus ... impressionnant qu'avant" .
Soudain Aguilar se figea . Il sentit ses muscles devenir froids et durs comme la pierre sous le coup d'une émotion intense , ses yeux tendus vers ce qu'il voyait . Il venait de "les" voir . Une colonne de dix strolatz s'avançait par la droite vers l'entrée du bâtiment . Toujours aussi impressionnants , tout de noir vêtus , bardés de fer et de cuir , armés jusqu'aux dents . Les terribles strolatz , l'ennemi juré , les mangeurs d'enfants , les assassins de tant et tant de soldats Okordiens . "IL" était là aussi , à quelques mètres à peine de lui , le diable en personne ... Von Stuffen . Celui la même qu'Aguilar avait combattu avec les autres seigneurs Okordiens pendant la bataille des tentes dorées . Ils entrèrent dans le bâtiment d'où des chants de prière podeswite commençaient à s'élever .
Aguilar était resté figé là . Il s'aperçut qu'il était à bout de souffle , il était resté en apnée sans s'en rendre compte sous le coup de l'émotion , et sa main droite avait serré si fort la poignée de son épée qu'elle lui faisait mal . Il reprenait ses esprits progressivement .
Et comme décidément cette journée semblait être folle , après la vision terrible des strolatz , Aguilar voyait maintenant se glisser discrètement hors du bâtiment une fort belle jeune femme très élégamment vêtue et totalement inconnue de lui . Le contraste entre les strolatz et la jeune femme gracile était saisissant , ainsi que les émotions contraires provoquées par ces deux scènes déroutantes .
"Allons ! Reprenons nous . Attendons la fin des prières podeswites que j'entend s'élever du bâtiment et qui ne me concernent pas avant d'entrer et d'aller saluer Rodolphe . Et en attendant allons donc nous présenter et faire connaissance avec cette gente Dame" .
Aguilar s'était approché de la jeune femme et s'inclina profondément :
"Madame ! Permettez moi de me présenter . Je suis le vicomte Aguilar de Vivesource , seigneur d'Alezan Bonvent , tout juste sortit de ma retraite volontaire afin d'aller saluer mon ami prodigue Rodolphe le Do ... le Blanc . Je vais attendre la fin des prières podeswites avant d'entrer pour le faire . M'autoriseriez vous à passer ces quelques instants d'attente en votre compagnie ? Je n'avais pas eu jusqu'à ce jour le plaisir de vous connaitre . A qui donc ai je l'honneur , Madame ?" .
Dernière modification par Max (2024-10-22 05:49:50)
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Quand les chants debutèrent, la curiosité de Merrilin l'emporta. Elle se retira contre un mur à l'écart en toute discrétion pour ne pas gêner les Podeswites, mais resta pour écouter les prières.
Elle aperçut les Strolatz alors qu'ils entraient dans la salle et eut d'instinct un mouvement de recul face à l'aura guerrière qu'ils dégageaient. La jeune femme avait pourtant pris l'habitude entre en présence de militaires, mais les nombreux récits qu'elle avait entendus prirent tout leur sens maintenant qu'ils se trouvaient dans la même pièce.
Sans bouger ne serait-ce qu'un pouce, elle demeura dans le coin en attendant la fin des prières.
Famille de Larnillis, maîtres de la marche de Fedenrir, fidèles d'Yggnir au nom de Sassinaï, suivants de la tokva Léonore Xlatinir et vassaux du roi Denryl Altéria.
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La dame Happs arriva au banquet in extremis, en tenue traditionnelle de daeth, elle ressemblais au chasseresses de la maison Elverid, une maison voilà longtemps disparue, vêtue en armure, portant sa côte de maille, elle portait un casque en forme de chouette et sa cape était faite de plume, elle amena avec elle un long bâton, dont le haut été orné d'une pierre qui reflétée la lumière
son regard semblais percé le lointain, les quelques expressions qu'on pouvais deviné de son visage exprimait une concentration intense, comme si sa survie était en jeu à chacun de ses pas, jouant à un immense jeu d'échec dont peu pourrait comprendre les arcanes
elle observa la dame Alaïda pénétrée dans le banquet
"comment peut elle pénétrée dans le banquet d'une manière aussi naïve et imprudente?" pensa-t-elle en son fort intérieur, elle se dis aussi que si une adepte aussi fanatique d'yggnir avais pu pénétrée dans le banquet de cette manière sans déclencher le moindre incident diplomatique, elle le pourrais aussi, après tout personne ne saurai lui reprocher un tel écart, au vu du comportement de la dame Alaïda
alors que les chants raisonné dans la salle, la dame Happs semblait réfléchir à la vitesse de l'éclair, mais ses pas ne laissait rien paraître, elle avança lentement, minutieusement, toujours le regard au lointain, comme si son regard semblait percé le temps lui même
elle approcha plusieurs personnes présente au banquet de cette manière, telle une araignée semblant patiemment tissé sa toile
elle approcha d'abord la siostry vespasia à laquelle elle demanda:
"Dame vespasia, j'imagine que vous avez échoué à convaincre le roi, pourriez vous intercéder en ma faveur auprès de Von Stuffen, pour que j'obtienne une courte entrevue avec Von Stuffen, avant la prière?"
Après avoir obtenu sa réponse, elle se dirigea vers son suzerain Mordread
"Mon lige, ma maison ne vous demande que rarement des faveurs, en qualité de podeszwitte, pourriez vous intercéder en ma faveur auprès de Von Stuffen pour que je puisse obtenir une courte entrevue avec ce dernier, avant la prière?"
enfin, après avoir obtenu la réponse de ce dernier, elle s'approcha, toujours lentement avec la même minutie de la dame Alaïda, elle se présenta succinctement, puis elle commença à parler du banquet
"dame Alaïda, je l'avoue, je suis stupéfaite de votre présence, au vu des différences entre le panthéon d'yggnir et la foi en l'unique, de ce que je comprends, vous escomptiez participé à la prière?" La dame Happs marqua une courte pause, puis enchaîna "Dame Alaïda, si je puis me permettre un conseil avisé, peut être devriez vous demandé directement à Von Stuffen si vous pouvez participé à cette dernière, en effet, si Von Stuffen vis votre présence à la prière comme une provocation, toutes les maisons pourraient vous accablée d'être responsable de l'incident diplomatique qui en résulterait"
elle attendis sa réponse, la regardant dans les yeux, d'une manière qui ne laissé rien présagée à ses pensée
Dernière modification par GrandJarl (2024-10-22 20:22:31)
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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Après avoir échangé quelques mots avec Rodolphe, et s'apprêtant à prendre le chemin de la sortie, Alaïda se retourne vers la dame qui venait de l'aborder et sourit en reconnaissant celle qu'elle avait vu pour la première fois en salle du trône, lors de l'intervention de Rodolphe le Blanc.
Comptesse Happs, quelle joie de vous voir en ces lieux !
Alaïda secoue négativement la tête
Non, je ne souhaitais pas participer à la prière. Je me dirigeais justement vers la sortie, en attendant la fin de celle-ci. Bien que je sois l'invitée de Rodolphe, je ne prendrais pas le risque qu'un tel geste puisse être mal interprêté. Peut-être pourrons nous discuter plus tard dans ce cas ?
Alaïda salue la comptesse, et sort dans la cour extérieure.
***
Une fois sortie, la princesse pousse un soupir de soulagement. Les Strolatz ne semblaient pas avoir fait grand cas de sa présence, et à vrai dire elle doutait même que ceux-ci sachent qui elle était et quelle était sa foi. Leur allure intimidante n'avait rien à envier aux contes et légendes qui les entouraient.
Une fois sortie, à l'entrée, elle croise un homme qu'elle n'a jamais rencontré, aux charmantes manières.
Vicomte, c'est un honneur de faire votre connaissance ! dit-elle en effectuant une courte révérence
Mon nom est Alaïda de la maison Altéria, et princesse de la cité de Cylariel en Massoala du Sud.
Alaïada observe l'allure de l'homme, dont le respect de l'étiquette et la noblesse semblent se retranscrire dans chacun de ses gestes. La princesse sourit tendrement.
Bien sûr, faisons donc quelques pas le temps que ce chant se termine.
La jeune femme commence à marcher en compagnie d'Aguilar, elle ne retrouvait pas sur le visage du vicomte les expressions de méfiance ou de défiance habituelles, qu'elle pouvait souvent lire sur le visage de la noblesse. Et celà, sans qu'elle s'en rende compte, lui raffraichissait l'esprit.
Aguilar de Vivesource... j'ai déjà entendu ce nom. Vous êtes le suzerain du seigneur de Larnillis, n'est ce pas ? Celui-ci est un proche de mon mari, et a beaucoup parlé en bien de vous. Je suis heureuse de constater que sa description était faussée : elle ne fait pas honneur à votre noble allure.
Dernière modification par Altéria (2024-10-22 22:41:45)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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Aguilar , comme tout un chacun sans doute , était charmé par la prestance et la beauté de son interlocutrice . Qui , au moins en apparences , n'en restait pas moins d'une décontraction et d'une spontanéité bien reposante .
"Madame , vous me flattez , c'est bien agréable . Je dois pourtant vous paraitre fagoté , c'est en tous cas l'impression que je me donne à moi même , c'est que je n'avais plus porté de tels vêtements depuis si longtemps dans ma retraite que j'ai l'impression d'être en armure . Haha !
Mais l'honneur est pour moi Dame Alaida Altéria , bigre ... une authentique princesse ! Si vous me le permettez , je dirais que vous en mariez parfaitement le titre et l'apparence , madame . Mais je badine ...
Je suis d'autant plus heureux de vous rencontrer que moi aussi j'ai entendu parler de vous et de votre frère , Denryl Altéria , par mon capitaine , Peyrus , qui me faisait des comptes rendus réguliers sur l'état du royaume en mon absence . Il m'a tenu informé du développement fulgurant de votre maison et de la grande efficacité de votre frère dans la lutte contre les brigands qui écument Okord .
Et en effet , je suis le suzerain du Marquis de Larnilis qui m'a également parlé de votre maison et des bons rapports qu'il entretien avec elle . Ce dont je me réjouis. Nos domaines ne sont pas si éloignés l'un de l'autre , en fait . Nous n'avons pas eu de rapports particuliers jusqu'à ce jour , mais j'espère vivement que nos deux maisons sauront s'entendre à l'avenir . Je l'espère vivement ...
La prière ne devrait pas trop durer j'imagine , excusez moi de revenir à des choses plus sérieuses et de vous demander , tant que sommes tranquilles , ce que vous pensez de cette proposition de paix d'Osterlicht ? Pensez vous que nous pouvons faire confiance à ce diable de Von Stuffen ?"
Dernière modification par Max (2024-10-22 19:35:13)
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la dame Happs failli laisser échapper un souffle de soulagement, certes cela l'aurais quelque peu arrangé qu'elle se jette les deux pieds dans un piège aussi grossier mais cela aurai aussi signifié que la maison d'Altéria ne ferai de moins bon allié qu'elle l'espérait quand les tumultes se présenterais, contente que cette dernière sache navigué dans le monde politique en ayant fait le même calcul qu'elle, la dame Happs laissa quand même échappé un rayonnant sourire.
"Bien entendu, je pense que nos maisons respective devrait âprement discuté des implications de l'événement d'aujourd'hui, malgré les différences entre nos panthéon, nous avons je pense beaucoup en commun, nous partageons probablement les même inquiétudes, n'hésitons pas à nous revoir" dit-elle de manière évasive, avant de quitter la dame Alaïda à son tour
la dame Happs sentant que l'heure de la prière approchée à grand pas, compris qu'elle n'avais guère d'autre choix que de prendre un risque calculé, elle chercha le regard de Von Stuffen, quand elle crû l'avoir croisé, elle lui lança un regard séducteur, ainsi que son plus beau sourire, une sorte de beauté curieuse et sauvage, son casque ajoutant du mystère à sa beauté, et lui adressa une salutation podeszwitte, elle croisa ses deux bras vers l'avant, s'inclinant lentement, tout en maintenant son regard en direction de Von Stuffen, avant d'ensuite le baissé complétement, après cette révérence, elle ne pris guère plus de risque
ne souhaitant pas outrepassé son invitation, et ne prenant pas le risque de déclenché le moindre incident, elle se dirigea, elle aussi vers la sortie, de manière aussi calme et minutieuse qu'elle était pénétrée dans la pièce
Dernière modification par GrandJarl (2024-10-22 19:54:02)
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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Mon frère ?
Pendant quelques secondes, Alaïda reste bouche bée. Puis la surprise passée, elle pouffe d'un rire charmé devant l'erreur candide d'Aguilar.
Enfin Vicomte, il ne s'agit pas de mon frère, mais de mon époux ! Cela fait ne fait que quelques mois que nous sommes mariés, il est normal que la nouvelle de ce mariage ne soit pas encore connue de tous.
Reprenant finalement sa contenance, elle sourit à Aiguilar
Nous l'espérons également, je ferais part de vos paroles à mon époux, développer des relations cordiales ou des accords ne peut qu'être bénéfique à nos deux maisons.
Puis elle songe aux mots du Vicomte. Ce qu'elle pensait de cette proposition de paix...
Je n'ai pas connu la guerre qui a ravagé nos terres et enlevé la vie de nombre de guerriers okordiens. Aussi, je porte sûrement moins de rancoeur à leur encontre que ceux qui ont vu tomber leurs frères au combat. Mais la vraie question est de savoir si nous pourrions contenir une nouvelle invasion ? Combien de temps avant que l'une delles ne réussisse ? Et à quel prix ? Les royaumes voisins observent et rôdent dans l'ombre. Un instant de faiblesse, et ils se jetteront sur nos terres, comme une meute de loups sur une proie blessée. Nous ne pouvons nous permettre de multiplier nos ennemis. Même un fidèle d'Yggnir sait voir qu'une nouvelle guerre avec l'Osterlich ne peut qu'apporter le malheur sur nos terres. Il me coûte de dire ça mais... si les intentions des osterlichois sont teintées de vérité... si elles ne cachent pas des conditions et de sombres desseins... alors ne devrions-nous pas offrir une chance à la paix ?
Dernière modification par Altéria (2024-10-22 22:42:03)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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Mordread s'était assis à table et avait salué les présents et les arrivants. Il acquiesça d'un sourire entendu à la demande de dame Happs. En fait il espérait que tous les convives quelque soient leurs origines ou leurs croyances puissent discuter avec le représentant d'Osterlich autrement que sur un champs de bataille l'épée à la main, mais plutôt autour d'une bonne bouteille et de fins mets.
En tant que 1er Gorny de l'église Podeszwiste en Okord il ne pu s'empêcher de prier l'unique pour qu'il guide de sa lumière ces seigneurs et dames vers le chemin de la paix et de l'harmonie.
Quand il vit alors arrivé le généralissime Von Stuffen entouré de ses fidèles Strolatz il ne prit pas peur. Il savait que c'était un homme d'honneur et qu'il respecterait avant tout les ordre de son Roi Baldir et qu'il agira dans les règle du Podeszwiste.
Mordread compris que certains s'étaient éloignés le temps que la cérémonie se termine. Cela peut impressionner les non initiés. Il prenait se "départ" comme un respect et espérait les revoir au plus vite.
Il se leva et alla directement en direction de Von Stuffen pour le saluer.
"Chwala Podeszwa frère Heidrich, soyez le bienvenu en Okord cette fois ci. Et sachez que toute la communauté se réjouit qu'enfin un représentant du roi Baldir se déplace autrement que pour guerroyer.
Je serai honorer de pouvoir discuter avec vous dans la contemplation de Podeszwa de l'avenir de l'Eglise en Okord.
Il m'a également été demandé un entretient avec vous et Dame Happs. Même si elle n'est pas Podeszwiste je peux vous assurer qu'elle digne de confiance et m'a toujours été fidèle en tant que vassale.
Je vous laisse prendre le temps qu'il faut car je pense que vous allez être très sollicité".
Mordread se rassit.
Dernière modification par kyle91 (2024-10-22 20:54:34)
Si on peut tuer par amour, alors on peut sauver une vie par haine.
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Aguilar rougit jusqu'aux oreilles . "Aie aie aie , se dit il , quelle bourde , impossible de faire pire . Le séjour dans ma grotte m'a ramolli le cerveau , j'ai mélangé les liens parentaux entre Randar et sa sœur Merillin avec ceux de Alaïda et son époux Denryl . Décidément , quelle journée !" . Ne cherchant pas vraiment par honnêteté à cacher son trouble , Aguilar reprit :
"Madame , vraiment je suis confus et vous présente mes plus plates excuses . Mon séjour en ma retraite a du me ramollir le cerveau et j'ai mélangés les liens de parenté entre vous et votre époux , et ceux de Randar de Larnilis et sa soeur Merillin . Pardonnez mon impair , je vous en prie . Je m'en voudrais trop de vous avoir blessée par ma distraction" .
Puis reprenant progressivement son calme tout en cheminant aux cotés de la princesse qui ne semblait pas lui en vouloir , il reprit le fil de leur discussion :
"Bien sur , l'intérêt de la paix avec Osterlicht me semble évident . Je suis certes venu ici pour revoir certaines personnes , Rodolphe le Blanc , la Siostry Vespasia et les anciens seigneurs d'Okord , également pour rencontrer les nouveaux seigneurs d'Okord , mais surtout pour donner en effet une chance à la paix , pour montrer ma volonté d'appuyer cette démarche pacifique s'il est possible de la faire aboutir .
Mais voyez vous , la dernière fois que j'ai vu Von Stuffen , c'était sur le champ de bataille des tentes dorées , et il venait de capturer Rodolphe et de tuer plus de cent milles soldats Okordiens . Cela ne peut s'oublier et cela m'a fait un choc de l'apercevoir entrer dans la salle de banquet tout à l'heure , avec ses sinistres strolatz . La méfiance sera grande chez les anciens Okordiens , et difficile à vaincre . La question sera de savoir si nous pouvons avoir confiance dans l'envoyé d'Osterlicht .
C'est pourquoi vous et votre ... époux , (Aguilar sourit gentiment à l'adresse de la princesse) , ainsi que les autres nouveaux seigneurs auront un rôle important à jouer dans cette affaire , cela va sans dire . Comme vous l'avez souligné , vous n'aurez pas les réticences que les plus anciens auront et cela sera peut être profitable au royaume .
En tous cas , sachez que je suis heureux que vous soyez favorable à cette tentative de paix avec Osterlicht , et satisfait de constater que votre maison ne semble pas souhaiter livrer des guerres permanentes , dans ou hors de nos frontières . Je partage votre avis quand vous dites qu'Okord a bien assez d'ennemis à ses frontières et qu'il serait sage de saisir l'occasion d'en avoir un de moins , si cela est possible . Ce qui malheureusement n'empêchera probablement pas d'autres que vous ou moi de refuser l'idée de la paix avec Osterlicht , j'en ai peur" .
La conversation tout en marchant avait éloigné Aguilar et Alaïda de la salle du banquet .
"Peut être devrions nous nous rapprocher de la salle du banquet , ne croyez vous pas ? Je ne suis pas familier des rites de Podezwa , mais je suppose que la prière doit toucher à sa fin" .
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Alaïda sourit aux paroles du Vicomte
Ne vous en faites pas, aucun impair n'a été commis, je ne vous en tiens absolument pas rigueur.
La princesse écoute avec attention, discernant la blessure de l'homme à travers ses mots.
Vous portez en vous un noble coeur, Vicomte. Vous qui avez combattu et sûrement beaucoup perdu, avez également choisi le chemin de la paix. Ce choix n'a pas dû être facile, et je regrette que ces tristes souvenirs qui sont les vôtres soient ainsi remontés à la surface.
Alaïda n'avait pas vu le temps passé, et se rendit compte aux mots d'Aguilar qu'ils s'étaient assez éloignés de la salle du banquet.
Vous avez raison, rentrons, à présent. Il ne serait pas convenable d'arriver en retard pour le début du banquet.
Dernière modification par Altéria (2024-10-22 22:42:21)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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La première prière prit fin.
Heidrich Von Stuffen avait fait une arrivée plus remarquée que ce que Rodolphe l’avait souhaité mais tous deux savaient les enjeux de ce banquet.
La première partie était consacrée aux prières en l’honneur de l’Unique et la délégation Osterlichoise avait à cœur de montrer aux Okordiens ô combien ils étaient preux. Rodolphe annonça la seconde prière :
« Mes frères Okordiens, pour cette seconde prière nos frères d’Osterlicht nous font la surprise d’une prière traduite en Okordien. Et c’est Heidrich Von Stuffen qui va vous la présenter. »
Rodolphe indiqua à Heidrich qu’il pouvait débuter :
« Da da ! »
Le généralissime se rapprocha des siostry de l’Est et ses strolatz se placèrent derrière lui telle une chorale.
Heidrich prit la parole dans une relativement bon Okordien et un léger accent :
« Nous zavons pour vous préparer, une prière de nous dans langue à vous. Chwala Podeswa pour vous et nous tous. »
L’homme charismatique sourit légèrement, ce que certains pouvaient interpréter comme un léger stress, d’autres comme la satisfaction de participer à cette prière.
Les siostry entamèrent un chœur harmonique tandis que le généralissime débuta la prière, ses strolatz s’en faisant écho d’un chant plus grave.
«
Ô Dieu unique, Créateur de tout ce qui est,
Toi qui insuffles la vie aux êtres de la terre,
Nous Te prions de guider nos âmes en détresse,
Et d’entourer notre monde de Ta lumière sincère.
Par Ta grâce, les fleurs s’épanouissent en beauté,
Les rivières murmurent, et les bêtes s’ébattent,
Fais que notre amour pour la nature soit exalté,
Et que nos cœurs, ensemble, dans l’harmonie se battent.
Accorde-nous sagesse et miséricorde infinie,
Pour honorer chaque créature de Ta main,
Que notre louange, comme un chant de mélodie,
S’élève vers Toi, ô Dieu, en ce monde ancien.
Que notre louange, comme un chant de mélodie,
S’élève vers Toi, ô Dieu, en ce monde ancien. »
L’instant avait été comme suspendu, voir ainsi le généralissime ainsi que ses strolatz entonné ce chant en Okordien en avait déconcerter plus d’un. Le silence dura plusieurs secondes avant que Heidrich sourit de nouveau et lança à la salle :
« Chwala Podeswa ! »
Nombre d’adeptes reprirent et quelques applaudissements débutèrent ici et là. Heidrich Von Stuffen y répondit en s’inclinant avec une main sur le cœur à plusieurs reprises.
Rodolphe monta sur un petit trois marches en bois positionné devant la table principale où s’installa Heidrich Von Stuffen.
« Mes frères Okordiens, merci d’être venu aujourd’hui à ce banquet en l’honneur de nos voisins de l’Est.
Nous sommes arrivés il y a peu dans deux navires, dans leurs cales nous avons rapporté de nombreux mets d’Osterlicht. Tous ces produits ont été préparés ici même depuis hier par les cuisiniers de la délégation Osterlicht, ces plats vous serons présentés avant chaque service. Vous découvrirez des similitudes avec nos plats typiques mais aussi des choses étonnantes. Le royaume d’Osterlicht est vaste, leur cuisine l’est tout autant ! »
Quelques personnes applaudissent, Rodolphe sourit mais montre qu’il n’a pas terminé.
« Nobles d’Okord, aujourd’hui nous accueillons Heidrich Von Stuffen et je sais que vous êtes nombreux à vouloir discuter avec lui plus qu’avec moi… et je ne vous en veux pas ! »
Quelques rires répondent à son sourire amusé.
« Nous avons de quoi faire durer ce banquet pendant plusieurs jours alors prenez le temps, n’ayez pas peur de poser vos questions.
Sachez cependant que le généralissime est en mission, et il va vous la présenter. »
Rodolphe descendit et Heidrich prit sa place après une poignée de main respectueuse entre les deux hommes.
Une traductrice se place à côté de lui pour traduire en Okordien, le généralissime dans sa langue natale et avec une voix sûre et puissante :
« Bonsoir à tous, Frères et sœurs de l’Ouest,
Nous et vous c’est une longue histoire n’est ce pas ? Des guerres par ci, des guerres par là…
Il y a dix années nous sommes venus vous reprendre les territoires volés, mon maître Baldir m’avait ordonné de rapporter la couronne de Okord et j’ai capturé cet homme là - il pointe Rodolphe -
Nous sommes retournés chez nous et devant mon souverain cet homme là s’est exprimé, et notre maître l’a entendu.
Savez vous, chez nous nous accordons beaucoup de temps à l’observation ? Nous regardons la lumière de l’unique partout où elle se pose.
Ce soir nous allons vous partager les belles choses que l’unique nous offre chaque jour, vous allez boire nos breuvages et j’espère que vous aurez le même plaisir que nous à déguster.
Mon maître m’a missionné de découvrir et visiter votre royaume, et de rentrer devant lui.
Je vais visiter chez vous, et chez moi j’annoncerai à mon maître Baldir si vous êtes peuple de paix ou peuple de guerre. Voilà ma mission.
Mais mission et voyage débutera plus tard, ce soir discutons. »
Heidrich retourna à sa table, avec derrière lui les dix strolatz.
(Pour discuter avec Heidrich Von Stuffen ou Rodolphe, passez par les tchats svp on publiera chaque discussion indépendamment.)
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Une dizaine de cavaliers arrivèrent bientôt aux portes principales, un jeune homme à leur tête. Tous arborent des armures lourdes qui ne laissent entrevoir que leurs yeux, ainsi que les couleurs azur et le Cygne blanc. La garde Cylarielle mit pied à terre, imitant leur seigneur.
Denryl leva la main gauche : huit des gardes se postèrent à proximité de l'édifice, prêts à patienter sans ciller des jours durant s'il le fallait.
Son regard s'illumina à la vue d'Alaïda, qui s'en revenait aux côtés d'Aguilar.
"Alaïda !"
Il parcourut les quelques pas qui le séparait de son épouse, dont le visage s'illumina à son tour. Ils échangèrent un langoureux baiser, eux qui étaient restés sans nouvelles l'un l'autre plusieurs semaines durant.
Mon époux, je vous présente le Vicomte Aguilar de Vivesource, un homme au coeur d'or.
Denryl sourit de plus belle, à l'évocation de ce nom. Il incline la tête en signe de respect avant de le saluer.
"Monsieur, c'est un honneur pour moi de rencontrer le suzerain de mon ami, le marquis de Larnillis."
Puis son ton se fait plus grave.
"Permettez, mais j'aimerais échanger quelques mots d'importance avec mon épouse, peut être pourrons-nous discuter plus tard lors de ce banquet ?"
Après s'être éloigné de quelques pas avec Alaïda, il lui chuchote quelques mots à l'oreille. Le visage de la jeune femme laisse alors transparaître ce qui semble être un mélange de joie, de tristesse, et de gravité. Elle finit par hocher la tête, et passe son bras autour de celui de son mari. Suivis de près par les deux derniers gardes, tous deux entrent dans le bâtiment abritant le banquet...
Dernière modification par Altéria (2024-10-24 02:38:46)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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