[MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

Général Doré · 2023-11-07 11:51:09

" Note : Ce RP se voulait résumer la participation du Général Doré dans l'Ost Royal d'Okord, contre les troupes Osterlichoises du Strolatz Von Stuffen.
Suite à l'orientation prise grâce à l'intervention du MJ (Strolatz Von Stuffen), ce RP se déroule sur un temps plus long que l'Ost Royal...
Et fait intervenir d'autres seigneurs."

Saedor, 4e phase du printemps de l'an XI de l'ère 23

Partis d'une grande citée de la Reine Pirouette de Sarras, les 200 000 Okordiens convoqués à l'Ost Royal d'Okord prennent la direction du camp des Tentes Dorées d'Osterlicht. Le Général Doré mène les 30 000 hommes des armées Trof, les armées facilement reconnaissable à leurs carcasses brillantes et à leur rigueur militaire.
Le rythme de l'avance fait remonter un champ militaire auprès des hommes à l'aube d'une bataille essentielle à la défense d'Okord et de son mode de vie.

( Thème : https://www.youtube.com/watch?v=2O0t16wcwRA )

Pouvez-vous briser les coeurs
les coeurs peuvent parler
pouvez-vous torturer les cœurs
pouvez-vous voler des coeurs

Ils veulent que mon coeur soit au bon endroit
mais alors je regarde ci-dessous
ça bat la gauche
La gauche

Peut coeurs chanter
un coeur peut-il éclater
les coeurs peuvent-ils être purs
un coeur peut-il être fait de pierre

Ils veulent que mon coeur soit au bon endroit
mais alors je regarde ci-dessous
ça bat la gauche
Gauche

Gauche deux trois quatre gauche
Gauche deux trois quatre gauche
Gauche deux trois quatre

Pouvez-vous demander aux coeurs
Pouvez-vous porter un enfant
pouvez-vous le donner
Peux-tu penser avec ton coeur

Ils veulent que mon coeur soit au bon endroit
mais alors je regarde ci-dessous
Il bat là dans le sein gauche
les envieux ne l'ont pas bien connu

Les chants s'estompent au fur et à mesure que les militaires découvrent le camp adverse et la plaine où sont déjà positionnées les 160 000 armures noires d'Osterlicht.
Nulle stratégie de surprise, la bataille sera brutale, sanglante.

Lunor, 6e phase du printemps de l'an XI de l'ère 23

La nuit et le silence sont tombés depuis de longues heures déjà, succédant aux 70 000 hommes tombés sur le champ de bataille

La bougie qui permet au Général Doré d'établir les plans de bataille pour les troupes Okordiennes donnera une nouvelle fois son feu jusqu'au milieu de la nuit.
Cependant cette fois-ci le Général Doré accompagne les plans de bataille d'une lettre adressée à ses confrères guerriers.
La mine sombre et les traits tirés par la fatigue, le Général Doré relit sa lettre.

Reine Pirouette, Camarades d'Okord,
A l'heure où j'écris ces mots et où je vous fait parvenir le plan de bataille, je sais que celui-ci sera le dernier que je vous transmettrais.
J'accompagne une dernière fois mes hommes dans cette bataille.
Je dois me résigner : Nous ne battrons pas l'armée qui nous fait face. Nous ne pouvons plus empêcher la progression de ces chevaliers d'Osterlicht, ils progresseront inlassablement jusqu'à notre camp sans que rien ne les ralentissent.
Notre seul espoir réside dans la capture du Strolatz Von Stuffen.
C'est ainsi que je finalise ce plan de bataille : Lancez toutes les forces qu'il nous reste tenter de capturer ce sous-fifre de Baldir.
Croyez bien, Reine Pirouette, amis d'Okord, que même captif j'agirais pour le bien d'Okord.
Général Doré
Maître des armées Trof

Le Général Doré replis le parchemin ainsi que le plan de bataille.
Il se lève et se dirige vers le page endormi à l'entrée de la tente.
Un moment d'hésitation... puis il réveille le page.
Le parchemin sera dupliqué, au petit matin ses frères okordiens suivront ses consignes.

Quelques minutes plus tard, allongé sur son lit de paille, épuisé, le général ne trouvait cependant pas le sommeil.
Quelque chose de plus grand que la bataille. La plus grande bataille à laquelle il aura participé, celle qu'il aura redouté depuis des années et qu'il n'aura pas pu empecher.
Mais ce moment là... Okord n'avait jamais été aussi uni, toutes les troupes avaient respectés les plans établis par les seigneurs okordiens qui se retrouvaient chaque soir autour de la table. Tous étaient allé au combat, aucun n'avait cherché son propre profit.
Ce moment de grâce pourrait-il durer ?

Mardor, 7e phase du printemps de l'an XI de l'ère 23
Les pensées de la veille effacées par le sommeil, le peu de repos pris par le Général Doré lui permettait une fois encore de donner l'illusion à ses hommes qu'il était là, sûr de son plan, sûr de leur force et de leur combat.

Une nouvelle charge à la tête des chevaliers, une percée avec encore 10 000 chevaliers en direction du camp adverse. Les chevaliers détruiront les arbaletriers sans difficultés, mais déjà les 16 000 fantassins entraient en mouvement... au loin les archers d'Osterlicht bandaient leurs arcs.
Un regard en arrière et le Général Doré aperçu une nouvelle fois, une dernière fois se disait-il, les immenses armées d'Osterlicht. Leur plus de 25 000 chevaliers
qui visaient la couronne d'Okord, appuyé par leurs 20 000 strolatz... Un frisson.
Le Général Doré, parcouru d'un frisson à la vue de ces tueurs noirs, se ressaisi avant le moment fatidique...

Faites sonner le cor...
Okordiens !! Allons à la chasse !!

L'arme levé en direction des arbaletriers, Rodolphe, le Général Doré des armées Trof, entonna un chant pour encourager ses hommes tout en lançant sa monture.

( Thème : https://www.youtube.com/watch?v=LVvmL07kNWA )

Je suis en chaleur depuis des jours
Je vais traquer
Et j'attendrai à l'aveugle jusqu'au matin
afin que je puisse faire un coup d'épaule

Sur la terre et sur la mer
la pourriture guette
La créature doit mourir
Mourir

Une biche se met sur ses jambes
Il avait pris le soleil dans les hauts roseaux
Ça fait de bonnes pistes au fond de la forêt de sapins
Son patch de croupe brille, je commence à cuire

La queue fouette comme une anguille
Le fusil de chasse saute de son étui
Bonne chasse
Je brosse le velours de la corne
Et lui donner une vision moyenne
Bonne chasse

Sur la terre et sur la mer
La pourriture attend
La créature doit mourir
Bonne chasse
Mourir
Bonne chasse

Il sent l'énergie du museau
Le sang fin tombe sur son genou
Sur la terre et sur la mer
La pourriture attend
La créature doit mourir
Bonne chasse
Mourir
Bonne chasse
Sur la terre et sur la mer
La pourriture attend
Bonne chasse
Sur la terre et sur la mer

Bonne chasse

Dernière modification par K-lean (2023-11-12 23:15:46)

Général Doré · 2023-11-07 16:35:45

( Rappel du Thème : https://www.youtube.com/watch?v=LVvmL07kNWA )

Le cor sonnait encore quand les premiers chevaliers approchaient des rangs des arbalétriers d'Osterlicht.
Sous les tirs des carreaux, sous les tirs des flèches, la charge était héroïque autant que suicidaire.

La rigueur des armées dorées était précise, les arbaletriers tombaient en nombre sous la violence de l'impact.
Le général doré avait d'abord cru qu'ils pourraient atteindre les archers à l'arrière des arbaletriers.
Mais les fantassins, lents mais lourdement équipés s'attaquèrent au flanc droit, ralentirent en partie la progression des chevaliers dorés.
La manoeuvre suivante d'Osterlicht surpris le général doré, pourtant aguerri :
Le placement des arbaletriers avait été tel que les fantassins sur le flanc gauche, pourtant attaqués par les chevaliers de Talera Happs, s'intercalèrent entre leurs rangs.
Les hommes du général doré furent bientôt stoppés dans leur élan, incapable de progresser au milieu des cadavres qui jonchaient le sol.
Les montures s'écroulaient une à une et le moment arriva où le nombre de fantassins noirs recouvra la puissance militaire des armures scintillantes.
Le général doré sauta de sa monture, suivit par sa garde personnelle. Il claqua la croupe de sa monture lui souhaitant qu'elle puisse fuir cette guerre.
Sans un ordre, les regards se croisèrent et naturellement la garde forma un cercle autour de son général. Le dernier regard.

Quelques derniers tintements métalliques et le général doré était la seule armure scintillante encore debout, entouré de ces hommes sombres venus de loin pour se faire tuer. Il jeta son arme et leva les mains. Désillusion.

Tandis que deux hommes lui attachaient les mains et le poussaient vers le camp des tentes dorées, Rodolphe dit "Général Doré" jeta un dernier regard derrière lui en direction du campement de l'ost Okordien. Légions. L'impression de nombre et de puissance était dans le camp Osterlicht, facilitée par leurs armées sombres et effrayantes. Mais toutes les armées d'Okord s'étaient données rendez vous sur ce champ de bataille. A l'avenir sombre d'Osterlicht, la multitude de couleur et de drapeaux d'Okord lui faisant face. Espoir.

Désillusion, Espoir. Okord ne perdrait pas.
Le général doré traversa sous bonne escorte les rangs d'archers qui avaient décimés ses hommes et leurs montures. Il tenta d'en compter le nombre, et cette fois encore il lui sembla qu'ils étendaient leur ligne jusqu'à l'horizon.
Horizon.
Un chevalier sur sa monture... Von Stuffen !
Hasard ou sadisme, le stratège noir était sur le chemin de la prison du gardien des territoires Trof.

Couleur, Espoir.
Le Général Doré se redressa fièrement et interpella Von Stuffen alors qu'il passait à quelques mètres.
" Von Stuffen ! Ce n'est pas par les armes que vous obtiendrez la couronne d'Okord ! "
Le soldat derrière lui le poussa dans le dos, lui signifiant surement de se taire.
" Regardez devant vous, ce n'est pas la couronne qu'il vous faut prendre mais la tête et le coeur qui sont en dessous ! "
Le soldat le poussa beaucoup plus violemment et lui assena un au visage.

Le strolatz Von Stuffen leva le bras, ordonnant au soldat de s'arrêter et montra sèchement la direction du campement derrière lui.
Pour Rodolphe, la suite de la bataille se passera en captivité dans une tente, et dans sa tête...

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-07 17:53:04

Heidrich connaissait bien les batailles, il avait bataillé une bonne partie de sa vie.

Contre des hérétiques réfugiés dans les bois, les valesians sur mer, parfois, et les incursions de seigneurs de Sahalin en quête de rapine.

Écraser par le fer, terroriser par le feu. Voilà sa méthode qui l’avait portée à la tête des Strolatz et dans le premier cercle du Roi.

La bataille était dure, les okordiens ne rompaient pas. Mais sa mission était claire, rapporter la couronne d’Okord et si possible la tête qui va avec, vivante ou morte.

Fidèle à la voie des Strolatz il n’avait pas manqué de courage et déjà deux anciens rois d’Okord était passé par sa geôle.

Le premier libéré devant le peu de danger qu’il représentait.

Le second, plus dangereux car un cœur vaillant. De ceux qu’il faut purifier par le feu.

À la nuit tombée, profitant d’une accalmie, il rendit visite à son prisonnier… assis dans une cage de fer.

Général, adorateur d’idoles. Tu seras purifié par le feu demain à l’aube.

Pirouette · 2023-11-07 22:29:43

Cavaliers ! Il est temps de rejoindre les nôtres !

Les nuits avaient été courtes, Pirouette pris ses couleurs, son arme et son cheval le plus rapide. Ils étaient encor nombreux debout, des dizaines de milliers, mais moins nombreux que les morts.

Les seigneurs d'okord avaient tous participé à la stratégie, il y avait encore 3 fronts, le camps des okordiens, defendait encore le centre se trouvait de plus en plus degarnis, des cavaliers étaient sur le camp adverse, encore très (trop ?) défendu.

Garder la tête froide, charger. Les otions sont limitées, ça évite les hésitations.

Le général doré s'est révélé être le tacticien qu'on s'attend à trouver. Fort bien.

Hardi ! cœurs fidèles, notre voyage est notre chemin.

Général Doré · 2023-11-08 06:12:38

Rodolphe, dit le général doré, avait pensé trouver le prince Francis d’Astaffort non loin de lui dans une autre cage de fer. Il espérait ne pas être seul et qu’ils pourraient se soutenir mutuellement dans l’épreuve.
Ne voyant que deux autres cages vides à côté Rodolphe avait supposé qu’ils avaient été séparés, peut être pour les torturer et obtenir des informations.
Rien. Une journée durant, tout ce qu’il entendit était les sons émanant de la bataille non loin et les gens qui s’affairent au camp.
Aucun râle d’agonie autre que des blessés passant à proximité de la tente où il était séquestré.
Des gens différents étaient passés lui apporter de l’eau et un peu de nourriture séchée sans lui adresser le moindre mot.
Rien qui pouvait apporter de nouvelles informations au général, mais qui savait la tournure que prenait la bataille.

Lorsqu’arriva le général des Strolatz, il avait presque espéré être torturé pour pouvoir discuter un peu.

« Nous ne sommes pas si différents finalement, Strolatz. Notre rôle ici, nos religions.
Je vous félicite pour votre génie militaire, Von Stuffen. Vous avez déjoué nombre de pièges tendus et vous avez su mettre le doute et la peur dans nombre de têtes okordiennes.
Mais l’issue de cette bataille est inéluctable, et vous le savez. »

« Vos soldats finiront par être acculés, dépassés par la multitude qu’est Okord.
Vous finirez à votre tour derrière d’autres barreaux de fer et votre tête sera renvoyée à Baldir comme réponse à votre attaque.
Par vengeance, les Okordiens attaqueront les provinces au delà du canal, et tout ceci n’aura fait que perpétuer toujours cette haine entre nos peuples… »

Le général doré resta silencieux plusieurs secondes. Le Strolatz resta là sans bouger mais ne laissait rien transparaître.
Rodolphe, a la veille de sa mort programmée, laissa son esprit faire le tri dans ses rêves, ses désirs et ses regrets.
Lui qui avait espéré provoquer quelque chose dans l’esprit du Strolatz se retrouva lui même a se questionner sur son rôle et sur sa vie.

« Nous étions pourtant si près d’éviter tout ceci. »
Marquant une pause, le général inspira et souri légèrement. Il se mit à bouger les bras et les mains comme s’il modelait quelque chose dans l’air, un paysage imaginaire.
« Nous aurions pu être voisin pacifique par delà le canal. Nous aurions pu éviter que tant de gens meurent. Nous aurions pu finir nos vieux jours à pêcher au bord de ce grand canal, à contempler la beauté de ce monde qui nous entoure, … »
S’arrête et baisse la tête.

« Nous ne sommes que des pantins. Nous perpétuons la haine et la mort entre nos peuples au nom de nos souverains.
Est ce cela l’amour de Podeswa ? Strolatz ? »

Dernière modification par K-lean (2023-11-11 18:23:47)

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-08 15:52:59

A l'évocation de son génie militaire, Heidrich esquissa un sourire...

La seule façon d'obtenir la paix des deux côtés du Grand Canal est la réunification des couronnes, de l'autorité sur les seigneurs d'Okord et d'Osterlich, par Baldir XXXIII.

A la mémoire de mes Strolatz tombé ce jour, que leur mort signifie quelque chose, je vous fait une unique proposition, avant votre purification.

Général Doré, celui qui dicte aux okordiens et leur impose sa volonté, reconnaissez-vous Baldir XXIII comme souverain légitime des okordiens ?

Si oui, ployez le genoux et jurez votre soumission par les armes devant moi et Podeszwa.

Général Doré · 2023-11-08 17:02:24

Rodolphe fronça les sourcils
« Qu’est ce que … ? »

Incompréhension.
Hésitation.

Le Général Doré,
l’homme a qui feu la reine Limie Trof avait confiée sa confiance et ses cités, avec pour promesse d’agir dans l’unique but de défendre Okord et ses habitants,
le militaire qui s’était dressé contre le Roy d’Astaffort pour que la couronne repose sur une nouvelle tête, celle de Sarras,
le soutient qui avait brisé son serment envers cette même reine de Sarras conformément à sa quête de pacifisme vis à vis d’Osterlicht,
le chef des armées qui avait dirigé ses plus de 30 000 hommes dans cet épique affrontement.
Cet homme là n’était plus seulement Duc parmi les seigneurs d’Okord, cet étranger semblait voir autre chose.

Passée la surprise, Rodolphe réfléchit à toute vitesse. De multiples possibilités s’offraient à lui… sa réponse aurait des répercussions.
Le cerveau en ébullition, il se redressa et se tint debout et silencieux devant le strolatz d’Osterlicht.

De longues secondes passèrent tandis que, de la même façon que le général analysait toutes les possibilités sur le champ de bataille, l’homme ici était envahi par ses réflexions.

Lueur.

Rodolphe, le Général Doré, baissa la tête :
« Heidrich Von Stuffen,
Nous avons beaucoup échangé par missive, il est vrai.
Nous avons échangé les coups par l’intermédiaire de nos missives puis de nos armées.
Vous savez que je suis homme de parole et d’honneur.
La plus grande des responsabilités que m’a confiée feu ma reine Limie Trof, c’est de protéger les gens d’Okord.
Une des plus grande crainte de la dame Trof était de voir surgir vos armées et de les conquérir par la force, laissant la mort, le feu et la dévastation derrière vos armées.
Baldir XXIII l’a fait avec votre armée et il le refera encore quelque soit l’issue de cette bataille.
Ma mission est de protéger les gens d’Okord aussi… »

Le général doré plaça les mains sur ses cuisses tout en s’inclinant une seconde.

« Strolatz Heidrich Von Stuffen,
Je me soumets par les armes devant vous et devant Podeswa.»

Le général doré ploya le genou au sol et resta tête baissée :
« Pour la paix entre nos peuples, en mémoire de ceux qui sont morts pour cette paix. »

Dernière modification par K-lean (2023-11-11 18:24:56)

Christian de Milleguin · 2023-11-08 23:01:30

C'est alors que le sol trembla sous les deux chefs de guerre. Une charge de cavalerie penetra le camp strolatz et les bruits de combats se rapprochèrent peu à peu.

L'escouade du baron Christian avait une mission secrète bien précise que nul autre ne connaissait dans l'ost royal. Leurs mouvements contrevenant au plan de bataille avaient déjà provoqué plusieurs fois l'ire des planificateurs du quartier général qui, impuissants à les faire obéir, s'arrachaient les cheveux en les couvrant d'insultes colorées dont regorge le jargon militaire.

Croisements de fer, ordres criés et râles d'agonie se mêlaient à l'extérieur, les ombres projetées dansaient sur les toiles de tente, alors qu'au loin, une troupe de najars faisaient pleuvoir des traits par volée sur le campement.

Soudain, un soldats okordien surgit en trombe dans la prison, fébrile et maculé de sang, il touchait au but...

"Connétable Von Stuffen ! Au nom du seigneur de Milleguin...

Le soldat s'interromprit, bouche bée en remarquant le général Dorée genou à terre devant l'osterlichois.

Il begaya un instant, plus étonné par la scène qu'il voyait que par la flèche qui lui traversa la poitrine, et puis s'effondra d'un bloc.

Pirouette · 2023-11-09 03:41:28

××× Dans la tente de commandement ×××

Pirouette pensa pour elle-même : Nan mais sérieux il a fait ça ?

— nan mais sérieux il a fait ça

Ah tiens j'ai pensé tout haut.

S'adressant aux seigneurs et dames réunis

Camarades,
Nous avons perdu le général doré.
Bon c'est de ma faute car j'avais constaté deux choses : Général doré tenait des propos surprenant et von stuffen semblait très au courant de nos déplacements.
Quand on m'a fait remarquer que la prescience d'Heidrich était surprenante, j'ai fait un test, j'ai donné des ordres généraux et j'ai changé en privé les ordres 4 5 d'entres nous. Et von stuffen a joué selon les ordres officiels, donnant ses cavaliers gentiment. J'ai donc admis l'idée qu'il puisse y avoir transfert d'informations, ce que je n'avais pas imaginé au préalable.
Général doré a eu des paroles surprenantes, par exemple sa lettre qu'il envoie genre on va tous mourir, avant qu'il envoie cette lettre, j'ai pressenti qu'il vrillé, ce n'est pas la première fois que je le vois faire, je lui ai dit de m'envoyer d'abord ses préconisations que je ferai suivre (avec ou sans modification). Et non seulement il a envoyé directement, mais a conclu en disant je laisse Pirouette faire les modifications qu'elle veut...
Alors en fait c'est moi la reine, reine qui confie à un général une mission, et non le roi doré qui va nous expliquer à tous comment agir penser et parler.
De plus on apprend ensuite qu'il avait des arrangements avec l'ennemi, qu'ils s'écrivent beaucoup, certains on même pensé à un mariage tant leur rapprochement était surprenant.
...
Je ne vais pas vous mentir, je n'ai rien vu venir, je n'ai jamais pensé qque ces deux choses n'en étaient qu'une, que Général Doré puisse être un traitre.
Je le sais faible psychologiquement, mais ça n'en fait pas un traitre.
À tout dire je n'y crois même pas alors que je l'annonce.
...
Mais voilà, les faits sont là, il a modifié en privé et sans m'en parler deux ordres de tir, faisant croire que c'était réglé par ailleurs. Nous avons raté un tir sur le strolatz et les archers en question sont hors de portée, et pire, il a annulé l'ordre de tir du général de l'erydr, faisant penetrer au cœur de nos archers des cavaliers qui vont de fait les décimer.
Et ça pour le coup, on peut bien le tourner comme on veut, c'est très factuel et tres dommageable. (sans parler du fait qu'il aie pu transmettre ses ordres depuis le camps adverse)
Je m'attends presque à le retrouver face à nous, Rodolphe l'osterlichois, à nous expliquer que c'est parcequ'il nous aime qu'il nous trahit...
Bref,
Général Doré a vrillé les gars, nous l'aideront quand nous l'aurons délivré, mais en attendant, sa parole a moins de valeur que les balbutiements du nourrisson et que le caquetement de mère canne.

Pirouette

Esperons que ses hommes suivent nos directives

Guilbert de Monocerote · 2023-11-09 10:02:44

HRP une réponse ici
https://www.okord.com/forum/viewtopic.php?id=5914

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-09 10:43:41

General Doré a écrit :

Strolatz Heidrich Von Stuffen,
Je me soumets par les armes devant vous et devant Podeswa.

Heidrich acquiesça avec la satisfaction du devoir accompli. Le Rückeroberung était achevé, la soumission d’Okord une affaire de jours.

Bien, vous avez fait le choix de la vie. Celle de votre peuple, celle de vos gens d’arme et peut-être la votre, qui appartient désormais à Baldir.

Vous ploierez le genoux devant lui comme vous l’avez fait devant Podeszwa.

Cette nuit nous prierons ensemble avec frère Gorny Markus qui vous enseignera l’humilité devant Sa Beauté. Au matin nous partirons.

Un messager lui fit lire la missive envoyée au païens par la reine fantoche.

Une preuve de plus que le Roi légitime d’Okord se trouvait entre ses mains.

Faites savoir aux païens que l’accord avec la reine Sarras ne tient plus. Ses troupes ne seront plus épargnées dans la bataille et les armées de ses ennemis ne seront plus prises pour cible en priorité.

L’espion récita une prière et s’inclina vers le Généralissime.

Chwala Podeszwa !
Chwala podeszwa

L’homme parti à la hâte.

Général Doré · 2023-11-10 00:02:49

La situation devenait surréaliste.

Le soir venu,
Rodolphe était toujours enfermé dans cette cage de fer, mais des choses avaient changées.
Les combats semblaient s’être rapprochés tout au long de la journée et des cavaliers héroïques avaient su pénétrer le camp d’Osterlicht, laissant penser une victoire proche des Okordiens.
Cependant ni le strolatz heinrich Von Stuffen ni le peu de personnes qui étaient passées ensuite n’avaient semblé s’inquiéter outre mesure de cette situation. Le maître strolatz n’avait même pas réagi à l’irruption d’un soldat Okordien, juste là à deux pas de cette cellule.

Les choses avaient changé, le programme du petit matin était passé d’une purification par le feu à un voyage vers Osterlicht.
Baldir…
Des choses avaient changé même au sein de sa détention, deux personnes étaient venus lui installer un tapis au sol et une couche plus confortable. Une personne était venu lui proposer plusieurs mets différents pour le repas du soir. Même si ces propositions restaient frugales du fait d’un rationnement militaire, elles restaient étonnantes vis à vis d’un prisonnier.
Gorny…
Un petit coffre avait été posé au bout de sa prison de fer, son étude ne lui fût pas d’un grand intérêt, il n’y avait que du matériel de prière en bois dont il ne pouvait rien faire. Ce petit matériel allait servir cette nuit, son début de conversion à Podeswa n’allait pas attendre le petit matin.

« Si Baudoin de Samarie savait cela, depuis le temps qu’il me propose de me convertir à Podeswa…
Enfin, il vaut mieux cela que de finir au bûcher. »

Dernière modification par K-lean (2023-11-11 18:25:17)

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-10 18:21:39

Le Strolatz Généralissime approcha du Général Doré, se mit à genoux à côté de lui, signe d'acceptation d'un ancien ennemis dans la grande communauté des Croyants.

Oh Podeszwa guide nous de Ta Lumière, permet nous de contempler ta Beauté ...(suite de la prière)

Après avoir prié avec le Général Doré, Heidrich sorti de la tente et alla voir un autre de ses prisonniers, le Pomocnik Mordred Mayer.
L'homme était également dans une cage, mais avec un certain confort par égard pour son rang parmi les Podeszwite.

Wszyscy wychodzą !

La garde sorti et il n'y eu aucun témoin de ce qui se passant sous cette tente...

Général Doré · 2023-11-11 01:10:04

Rodolphe s’était appliqué à suivre les mouvements durant toute la prière, et essayait déjà de retenir les paroles.
La crainte du bûcher au petit matin était toujours bien présente, il craignait qu’un manque d’engagement ne fasse revenir le strolatz sur ses décisions.

La prière terminée, Rodolphe, dit le général doré, adepte des anciens Dieux devenus adepte de Podeswa durant cette nuit, tentait de comparer cette prière avec celles reçues étant enfant.
Les mots lui avaient rappelé les prières envers Botia, ou la déesse Arduinna. Ses souvenirs étaient confus et cette expérience l’avait, à son étonnement, fatigué.
Il décida de s’allonger quelques minutes, pensant qu’on le réveillerait pour d’autres prières…
Les minutes devinrent des heures,
le repos devint un sommeil profond.

La lumière de l’aube naissante réveilla le général doré qui se sentait revigoré. Prenant plaisir à se sentir ainsi reposé, il se leva pour effectuer des exercices d’étirement. Mais l’expert militaire qu’il était se sentit rapidement dérangé par un sentiment. Le calme du camp était bien trop prenant, comme un brouillard épais qui étouffait le moindre son.
Il était certes trop tôt pour que la bataille ait repris, mais il lui semblait presque que le camp était désert.
S’approchant naturellement de la porte pour mieux écouter le monde extérieur de la tente il se rendit compte… que la porte était ouverte !

Czesława (PNJ) · 2023-11-11 15:13:49

Devant la porte un lancier.

Le camp n’était donc pas si désert que ça, osterlichois vendaient chèrement leur peau.

L’homme en arme s’inclinât devant le Général.

Chwala Podeszwa.

Et il lui tendit une missive manuscrite, rédigée visiblement à la hâte.

Heidrich Von Stuffen a écrit :

Frère Général Doré.
J’aurai souhaité faire la route ensemble mais des … dessins supérieurs en ont décidé autrement.
C’est en homme libre que vous ferez le trajet jusqu’à Baldir. En Frère Croyant, dont la parole donnée devant Podeszwa est plus sacrée que sa vie.
La voie vous est libre. Mes hommes vous remettront un destrier. Chevauchez par Nord-Est pour quitter la bataille et rejoignez moi dans deux phases de lune à l’embarcadère.
Là place y est solidement fortifiée et administrée par une femme de poigne. Elle saura faire venir du renfort si le danger devait poindre.
Chwala Podeszwa.

Général Doré · 2023-11-11 18:22:11

* Rodolphe lu la missive. Un petit rire nerveux. *

" Frère... "

* Il poursuivit la lecture et ne put retenir un autre sourire.
Il releva la tête et croisa le regard du lancier qui, machinalement, s'écarta de l'entrée et ouvrit plus grandement la porte.
Rodolphe resta une seconde incrédule et sortit doucement de la prison métallique.
Il marcha lentement vers la sortie de la tente, vérifiant régulièrement que le lancier restait immobile derrière lui.
Prudemment il passa la tête par l'ouverture de la tente.
Un lancier se tenait devant, immobile, et tenait la bride d'un étalon noir.
Personne à proximité, des soldats qui vaquent à leurs occupations ici et là un peu plus loin.

Rodolphe sortit de la tente et s'approcha de l'étalon, suivi par le lancier qui était dans la tente et qui prit une direction différente.
Le lancier devant lui remarqua Rodolphe et lui tendit la bride. Il décampa lorsque Rodolphe s'en saisi, presque heureux de faire autre chose que le piquet devant la tente.

Rodolphe prit plusieurs secondes à caresser l'étalon, qui restait calme.
Rodolphe reconnaissait la musculature particulière des chevaux entrainés pour les chevaliers.
Il vérifia la sacoche et constata la présence d'assez de denrées pour un trajet de plusieurs lunes.
Il trouva un couteau court dans cette sacoche ainsi que son épée accroché à la selle.

Rodolphe dit le Doré s'installa sur la selle. L'étalon ne bougeait pas.
Il ressortit le manuscrit et le relu. Il était libre.

" L'embarcadère... Où est ce que c'est ? "
Rodolphe retourna le manuscrit et remarqua enfin le plan dessiné à l'arrière.
" Le delta, forcément. "

Le soleil allait bientôt pointer à l'horizon. Le Général Doré avait à faire, il prit la direction du champ de bataille mais s'arrêta à la limite des tentes.
D'où il était il pouvait observer les positions de toutes les factions okordiennes. Le positionnement et le nombre d'okordiens l'impressionnait beaucoup moins que lorsqu'il eut été capturé. Cependant il conclu rapidement à la supériorité numérique et stratégique des armées okordiennes.
Il resta ainsi quelques longues secondes pour scruter plus précisément les troupes devant lui.

D'un coup, il fit faire demi-tour à sa monture, en direction du Nord-Est, et tomba nez à nez avec plusieurs dizaines d'archers d'Osterlicht.
Plusieurs d'entre eux avaient bandé leurs arcs en direction du général qui n'eut pour seul réflexe que de lever les mains pendant que sa monture continuait d'avancer. Ils baissèrent rapidement leurs arcs mais suivirent du regard le général pendant qu'il remontait la troupe.
Une fois passée, le général donna un léger coup à son étalon qui accélera l'allure.

Avaient-ils eut pour consigne de le tuer s'il était parti vers le champ de bataille ?
Ou était-ce un malencontreux hasard de croiser ces troupes qui prenaient la direction de la bataille ?
Rodolphe ne le saurait jamais.

Le champ de bataille s'éloignait derrière lui. Après une courte chevauchée de plusieurs minutes, il bifurqua plein ouest et s'engouffra dans un large chemin au milieu des bois. Il arriverait rapidement à la Tourelle du Sommeil des démons.
Sa voie était claire.

Dernière modification par K-lean (2023-11-11 18:25:52)

Général Doré · 2023-11-12 11:21:26

Sommeil des démons, le réveil difficile
Manus Colpus, le coup de main
Le centre d’Okord, passage capital et Capitale
Les terres des croisés et des grands voyageurs
Testa Libri, l’enseignement de la connaissance et de l’illusion

Rodolphe arrivait à sa dernière destination. Lui qui avait toujours considéré avoir son destin en main s’interrogeait sur le destin qui l’avait emmené là. Était ce cela la lumière de Podeswa ?

Lui qui n’avait toujours considéré les noms des cités Trof comme n’étant que des moyens permettant de mémoriser le rôle premier de celles-ci. Ces cités par lesquelles il était passé pour se rendre à sa destination toute proche sonnaient comme des points de passage qui révélaient qu’il était sur la bonne voie.

La nuit qui recouvre le jour, la lumière qui perce dans la nuit.
La main tendue, celle qui donne et celle qui reprend.
Les clés qu ferment les grandes portes et qui ouvrent de plus petites.
Les jeux de cartes, des cartes qui lisent le monde et celles qui lisent l’avenir.
Le savoir, et le taire.

Bientôt les Okordiens sauraient tout, et Rodolphe serait déjà bien loin.

« Nous approchons de l’embarcadère Général. »
Passé le petit bosquet, Rodolphe aperçu aussi de puissantes fortifications posées là à flanc de ce mont qui surplombait le grand canal.

« Vous pouvez vous arrêtez là Landry. »
Rodolphe sourit au trappeur.
Landry de Myzar était la caricature même du trappeur. Grand et massif, barbu et les cheveux longs, et surtout n’apportant à sa tenue vestimentaire qu’une attention limitée à son intérêt de survie dans les longs périples de chasses.

« Landry de Myzar, je vous remercie pour toute l’aide apportée durant toutes ces années. Vous avez été un vrai compagnon de tous les moments. Merci. »
Les deux hommes se serrèrent les poignets fermement, un adieu. Si les yeux de Rodolphe étaient emplies de tendresse, sure de sa décision, ceux du trappeur était embués. Le trappeur inclina la tête pour marquer son adieu mais ne répondit pas. Il fit faire volte face à sa monture pour retourner d’où ils venaient.
« Vous savez ce que vous avez à faire Landry. »
Landry répondit par un nouveau signe de tête, sans oser le regarder.
« Oui. »
Puis il élança sa monture. Des larmes coulèrent le long de ses joues parmi sa barbe fournie.
Il ne regarda pas en arrière, sa peine était trop grande.
« Adieu mon ami. »

Siostry Vespasia · 2023-11-12 22:41:54

La bataille tournait dangereusement à son désavantage. S’il n’avait pas atteint l’objectif principal qu’était la couronne d’Okord, il en avait tout de même récupéré le “roi légitime” et premier connétable du royaume. L’avenir semblait prometteur, Baldir saura reconnaître la victoire.

Mais pour le moment, le Strolatz avait une autre mission : rejoindre l’embarcadère afin de repartir pour l'Osterlich.
Pour cela, il fallait ruser tant le camp commençait à être submergé de toutes parts. Impossible de quitter la bataille à cheval incognito, impossible de passer les lignes ennemies même avec une bonne escorte.
Heidrich entra dans la tente tendue au-dessus de la cage de Mordred Mayer. Le prisonnier n'était plus là, mais l’intégralité de son armure complète et de ses vêtements étaient disposés sur et dans un coffre entrouvert. Le tout était affreusement sale et très cabossé pour les pièces d’armure.

Heidrich Von Stuffen ôta l’armure noire Osterlichoise qu’il portait ainsi que son gambison, ses jambières et sa chemise.
La taille était un peu juste mais il réussit tout de même à revêtir l’ensemble de Mordred.
Lui, généralissime Strolatz nommé par Baldir XXIII lui-même, accoutré d’armoiries étrangères et de l’armure de facture moyenne d’un simple Comte Okordien. Quelle situation.

Il mit un genou au sol et pria l’unique durant 10 bonnes minutes.
O Podeszwa, światło świateł, przyjmij w swoje wnętrze duszę tego rycerza, który poświęcił swoje życie, aby oświetlić moje. Spraw, aby ta ofiara nie była daremna. Teraz spoczywa wśród swoich.

Il glissa ensuite tant bien que mal le heaume sur sa tête et en referma la visière. Dans un geste soudain, il frappa violemment le montant de la cage avec la tête enfonçant partiellement le ventail sur son propre visage.

Le Strolatz sortit de la tente ainsi affublé, les couleurs des Mayers sur la poitrine, une coulée de sang coulant de sous son casque fermé et partiellement enfoncé.

Des lanciers occupés à rejoindre la bataille croisèrent Heidrich qui marqua un temps pour donner ses derniers ordres : Trzymajcie obóz do końca, a niech Podeszwa was prowadzi swoim światłem aż do wiecznego spoczynku !

Il traversa la cour du camp et escalada les barricades.

C'est au petit matin, alors que la brume entremêlée des premiers rayons de soleil commençaient à dévoiler le champ de bataille, que Beaudoin de Samarie l'aperçu, deux arbalétriers de Samarie le portant sous chaque aisselle.

Seigneur Beaudoin, voici le Comte Mordred Mayer.
Il vient d'être libéré après rançonnage par l'ennemi nous a t il dit en approchant de nos positions.
Il peine à marcher, il est tout bloqué dans son armure qui a reçu d'énormes chocs.
Il est très mal en point, Messire.

Il a demandé à ce qu'on vous l'amène.
On ne comprend pas tout ce qu'il dit, son heaume est enfoncé et lui écrase le visage.

Mordred gémit alors en s'adressant avec difficultés à Beaudoin : Frère Beaudoin, ramenez moi chez moi... s'il vous plaît.

Diantre. Pauvre homme.
Qu'on le sorte d’ici vite !
Trouvez un cavalier, qu’il l'emmène prestement.
Chwala Podeszwa !

Dernière modification par HernfeltMayer (2023-11-15 14:50:53)

Siostry Alazaïs · 2023-11-15 13:56:04

Baudouin entra dans sa tente tout affolé, soutenant lui même son compatriote. Enfin, le portant presque.

Son heaume tout enfoncé ne lui permettait même pas de parler, il ne survivrait pas à la longue chevauchée jusqu’aux terres Mayer, son armure l’aura depuis longtemps achevé.

Qu’on fasse venir mon forgeron et mon médecin personnels. Nous avons un frère d’arme de haute lignée à soigner !

Mais à peine les ordres donnés, Siostry Alazais entra dans la pièce.

Votre intention est louable père, je prends la relève auprès de notre … amis.

Baudouin se releva, s’inclina devant sa propre fille et parti rejoindre ses arbalétriers, seuls survivants de sa soldatesque, pour l’assaut final.

Le forgeront découpa le heaume et le médecin pansa les quelques plaies de l’homme. Un homme étrangement indemne au vu des chocs encaissés par l’armure. Mais en présence de la Siostry, personne n’osait soupçonner un espion pire un assassin. Elle maitrisait la situation, dégageant cette aura d’autorité et de force des Siostry, cela leur suffisait.

Une fois les serfs ayant quitté la tente, elle s’approcha de l’homme, resté immobile.

Vous n’allez pas traverser la campagne okordienne dans une armure cabossées, c’est bien indigne de vous… Heidrich

L’homme leva les yeux et s’inclina avec un sourire.

Siostry.

La volonté de Podeszwa est bien étrange parfois mais ses dessins finissent par se révéler à ceux qui suivent sa Lumière.

Podeszwa veut que vous rentriez en Osterlich indemne. Et c’est ce qui se produira.

Je vous fait porter deux destriers et des vêtements pour le voyage chauds et … couvrants.

Que Podeszwa vous garde et rappelez vous que vous devez la vie aux Siostry d’Okord.

Siostry

Le Strolatz reparti au trot vers le centre d’Okord, tenant la bride d’un second destrier.

Ainsi disparu le Strolatz Heidrich Von Stuffen de la bataille.

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-15 16:20:00

Mardor, 14e phase de l'été de l'an XI de l'ère 23, Embarcadère [183x183]

Les navires étaient prêts, la flotte expéditionnaire d'Osterlich attendait de rentrer au pays, dansant sur ses ancres au grès des vents.

Seulement deux navires seraient suffisant pour embarquer les rescapés de la bataille des tentes dorées.
Les autres étaient déjà sabordés, vidés de leurs contenu, comme un symbole de l'échec de cette campagne.

Quelques compagnies d'archers et de fantassins, conduits par des cavaliers et des chevaliers étaient arrivées voilà quelques phases de lune, n'emportant que leur vie.

La fuite avait été anticipée mais le départ fut sonné le plus tard possible, lorsque les arbalétriers okordiens commencèrent à toucher de leur carreaux les tentes du camp. Plus un seul strolatz pour guider les combattants. Le corp expéditionnaire d'Osterlich avait été décimé.

Lorsque les arbalétriers okordiens avaient pénétré l'enceinte du camp, le cor sonna fort pour rappeler les guerriers de Podeszwa au sud et à l'ouest. Ceux-là qui tentaient encore de ralentir la progression des okordiens. La défaite était assurée depuis longtemps, il ne fallait plus que gagner du temps.

Du temps pour organiser le retour en Osterlich, le rapatriement d'invités et du Généralissime. Et ce temps s'était révélé l'allié des Osterlichois, chaque minute qui passait voyait la cohésion ennemie se disloquer. Et si ? Et si gagner du temps pouvait changer le cours de la bataille ? A ce rythme, une révolte n'était pas impossible. Alors comme le Général Von Stuffen l'avait commandé, il fallait tenir le plus longtemps possible.

Cependant, point question de prendre le risque que le Heidrich Von Stuffen, le héros du Rückeroberung, tombeur de 2 anciens rois et de la reine en exercise, que celui-là ne passe par les mains des païens. Par l'entremise de Frères croyants et de Siostry, il avait pu échapper à la colère de Cienmota.

Les troupes attendirent de longues journées sous les ordres de Czesława, l'intendante militaire de l'embarcadère.

C'est le prisonnier Général Doré qui se présenta en premier. Emmené dans le navire, il n'en quitta plus la cabine sous bonne garde.

Puis, plusieurs jours encore plus tard, au petit matin du mardor, 14e phase de l'été de l'an XI de l'ère 23, ... un cavalier solidaire se présenta vétus comme un okordien. A mesure qu'il approchait, les troupes s'amassaient sur les murs de l'embarcadère, la rumeur s'était répandue comme la Lumière de Podeszwa.

Le Généralissime était de retour ! Chwala Podeszwa ! Chwala Podeszwa !

Les portes s'ouvrir grandes et c'est devant la soldatesque en liesse que Heidrich Von Stuffen fit son retour. Une foule l'enveloppa et le cavalier se stoppa au milieu de l'unique place. Levant haut le bras pour obtenir un silence immédiat.

Idziemy do domu !

Chwala Podeszwa ! répondirent en coeur les survivants du plus gros carnage de leur génération.

L'intendante militaire émergea de la foule et s'approcha du Général pour l'aider à descendre.

Wszystko jest gotowe ? demanda Heidrich

Tak, generale. Naszych 2 gości jest na pokładzie.

Heidrich acquiesca satisfait et donna l'ordre tant attendu, d'embarquer pour l'Osterlich.

Rainier de Bellebourse · 2023-11-15 21:18:27

Rodolphe le Doré, tantôt laissé libre de sa prison de fer, tantôt captif dans une cabine de bois.
Mais cette fois-ci point du bûcher prévu au petit matin...
Normalement - pensa t il pendant qu'il répétait des exercices pour entretenir sa musculature et sa dexterité.
La situation intrigua Rodolphe.
Lui qui pensait vraiment sincères les mots du général Von Stuffen, il se demandait finalement s'il n'avait pas été qu'un pion dans le jeu du strolatz.
...
Cela ne changeait rien.
Il était guidé par sa conviction profonde, guidé par cette lumière qui scintillait loin en Osterlicht.
Les étapes, de la bataille jusqu'à l'embarcadère n'avaient fait que confirmer ce sentiment.
A commencer par son arrivée à la forteresse.

Saedor, 11e phase de l'été de l'an XI de l'ère 23
Sommeil des démons, le réveil difficile.
Rodolphe le Doré avait galopé jusqu'à la forteresse du sommeil des démons.
Ce qui devait n'être qu'une étape pour lui permettre de s'informer plus en détail sur la bataille et ses effectifs militaires, et ainsi ordonner de nouveaux recrutements en fonction de la tournure des évènements, fut une première gifle reçue en plein visage.
A peine arrivé dans la cour de la forteresse il avait été célébré comme un héros par les quelques soldats présents, rassurés de voir leur général en vie.
Mais rapidement les hommes ne parlaient que de la reine et de ses accusations de trahison envers le général.
Ne comprenant pas les raisons de ces accusations, il suivit un lieutenant qui avait une copie de la lettre royale.

Rodolphe lut rapidement la lettre :

Lettre Royale aux commandants a écrit :

prescience d'Heidrich surprenante...
changé en privé les ordres...
admis l'idée qu'il puisse y avoir transfert d'informations...
des paroles surprenantes...
pas la première fois...
c'est moi la reine...
il avait des arrangements avec l'ennemi...
pensé à un mariage...

Le général se tourna vers le lieutenant
Un mariage ? avec qui ? Von Stuffen ?
Ha ha ha ! C'est incroyable cette lettre !

que Général Doré puisse être un traitre...
faible psychologiquement...
je l'annonce...
les faits sont là...
a modifié deux ordres de tir...

Effectivement, cela se tient, je suis enfermé mais je donne des ordres à mes troupes.
Encore un peu et elle va m'accuser ensuite de diriger les troupes d'Osterlicht ?
- Presque messire.
- Ha ?

m'attends presque à le retrouver face à nous...
il nous trahit...
Général Doré a vrillé...
sa parole a moins de valeur que les balbutiements du nourrisson...
et que le caquetement de mère canne...

Signé, Pirouette.
Pfiouuu...

Le Général s'assied.
- Est ce que tout va bien messire ?
- Oui oui. Je suis un peu sous le choc.
Je ne pensais pas échappé au bûcher d'Osterlicht et risquer la pendaison par Okord durant la même journée.
Il prit une longue inspiration.
A t elle fait un démenti depuis cette lettre, ou quelque chose qui s'y rapporte ?
- He bien cette lettre aurait été émise durant la 9ème phase, il n'y a eut aucun démenti depuis. Cependant nous avons des rumeurs de conflit au sein même de la tente de commandement. Nous en ignorons les raisons.
- Les rumeurs ne m'intéressent pas. Apportez moi les rapports de bataille, j'espere que vous en avez ?
- Oui général, des convois alimentaires passent par ici fréquemment. Tout le monde ne parle que de ça alors les cartes se vendent à prix d'or.
- Apportez moi les dernières.
Le lieutenant alla jusqu'à un meuble et en sortit plusieurs parchemins qu'il étala sur une grande table.
Le Général Doré étala les dernières cartes identifiées 10 à 12 et les scruta durant plusieurs minutes.
Humm... quel bordel. Qui est ce qui dirige ?
- Hé bien euuuh, comme je vous le disais, on ne sait plus vraiment. Il y aurait des ordres qui parviendraient de Talera et d'un officier du Prince Francis, et d'autres de la reine Pirouette. Mais il y a aussi d'autres ...
- Laissez tomber. J'ai compris la situation.
- Allez vous y retourner ?
- Les armées d'Okord sont peut être désunies mais leur supériorité numérique et la formation de nos hommes feront que nos troupes avanceront sur le camp à un moment ou à un autre. Les dés sont jetés pour cette bataille, à moins d'une révolte du côté d'Okord.
- Mais vous devez aller prouver votre innocence mon général.
- Au contraire tant que je suis considéré comme le seul traitre, s'il y en a un, les autres seigneurs d'okord peuvent encore rester concentrer sur la bataille malgré la désunion.
- Je comprends. Dois je tout de même faire passer des ordres à nos hommes engagés en bataille ?
- Inutile. Nous n'avons plus que des fantassins au campement et un grand nombre d'arbaletriers qui restent à distance des tirs adverses. Ils ne changeront rien à l'issue de la bataille pour peu qu'Okord se décide à charger.
- A vos ordres général. Restez vous avec nous ce soir messire ?
- Non. Je dois repartir pour...

La nuit qui recouvre le jour, la lumière qui perce dans la nuit.

Des bruits de pas qui s'approchent de la cabine.
Le souvenir de Rodolphe s'estompa.

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-16 11:55:17

Le navire grinça de tout son bois et pris lentement de la vitesse.

Le trajet serait court, d'abord se laisser glisser le long du fleuve en évitant les bancs de sable, puis rejoindre le Grand Canal et se diriger plein Est en terre d'Osterlich. L'affaire d'une journée ou quatre, selon les courants et les vents, le Delta pouvait se révéler plus complexe à franchir qu'il n'y parraissait.

Heidrich prit ses quartiers et en profita pour rendre visite à ses invités.
Il entra dans la cabine du premier, en refermant la porte derrière lui.

Le Général Doré, dans une cabine située à l'opposée du couloir tendi l'oreille à sa porte.
Il ne pu saisir que les mots remerciement et Baldir.

Après un temps assez long, peut-être une heure, le Strolatz ressorti et entra dans la cabine du Général Doré.

Bonjour Frère Doré, j'espère que vous êtes confortablement installé.
Si vous souhaitez un rafraichissement, un livre de prière ou un Gorny pour vous guider, n'hésitez pas à m'en faire la demande.
Je serai votre seul interlocuteur et passerait vous voir plusieurs fois par jour.

Vous avez du être surpris par les mesures prises pour votre protection.
Nombre de soldats à bord on perdu un frère, un père, un fils ou un compagnon à la bataille des tentes dorées. Parfois sous les lances de vos propres chevaliers.
Mieux vaut ne tenter personne. Cienmota est prompt à prendre le coeur des hommes.

Fort heureusement, cet enfermement sera de courte durée, la traversée sera brève et avant la prochaine lune vous rencontrerez Baldir.

Vous pourrez alors vous soumettre à lui et mettre un terme aux haines séculaires entre nos peuples.

Avez-vous besoin de quelque chose ?

Rainier de Bellebourse · 2023-11-18 20:34:03

Frère,

J’ai été effectivement surpris, mais je comprends votre décision. Je vous en remercie.

J’apprécierais volontiers la présence du Gorny pour approfondir mes prières.

J’apprécierais aussi votre présence pour connaître et mieux comprendre comment fonctionne la cour de Baldir. Si je dois m’y présenter je souhaiterais que mes gestes ne soient pas incompris ou mal interprétés. Où devrais je me placer, aurais à prendre la parole, à quel moment pourrais je le faire, … mes questions sont nombreuses.
Peut être devrait apprendre les rudiments de votre langue ?

J’aimerais aussi pouvoir sortir une fois par jour en votre compagnie, pour me dégourdir les jambes.

En dehors de ces souhaits je n’ai pas de demande particulière.

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-20 11:24:26

Frère Doré,

Je vais vous faire parvenir un Gorny pour prier avec vous.

Vous ne pourrez cependant sortir avant notre arrivée où vous sortirez d'ailleurs en dernier. Même accompagné, un coup de dague est si vite arrivé... mais rassurez-vous, le voyage sera de très courte durée, les vents semblent favorables et s'ils ne tournent pas dans la nuit, nous serons en Osterlich pour le souper demain.

Vous serez logé chez les frères Strolatz, dans notre châtellenie. Leur obédience est supérieure et leur coeur imperméable à Cienmota, vous y serez en sûreté, mais je vous recommande d'éviter les contacts avec eux comme avec tout Osterlichois. La haine de l'okordien y est forte et répandue, on ne sait sur qui vous pourriez tomber. Un fils d'Exilé, un père ayant tout juste reçu la nouvelle de la perte de son fils aux tentes dorées, un Strolatz défroqué ...

Puis quelques jours de voyage en charrette sous bonne escorte de mes gens et nous seront à Kalisz la capitale où vous rencontrerez Baldir.

Je serai constamment à vos côtés, vous suivrez mes consignes.
Comportez-vous simplement comme face au descendant du Zwiastun...

Heidrich s'inclina puis s'éclipsa, laissant entrer à sa suite un Gorny chargé de livres saints... et de son oreiller.

Rainier de Bellebourse · 2023-11-20 17:11:11

Des prières, encore, et encore.

Rodolphe le doré tournait les pages comme un enfant qui vient d'apprendre à lire et découvre par lui même les histoires enfouies au travers de ces lignes d'encre.
Le culte de Podeswa lui avait toujours été présenté par ses aïeux comme un culte de l'or et de la richesse. Les légendes des anciens racontaient toujours des histoires de mangeurs d'or, de paresseux qui se prélassaient sur des montagnes de produits haut de gamme.
Mais à mesure qu'il lisait et qu'il en apprenait plus, il était tantôt attiré par sa simplicité initiale : le culte de la beauté, de la pureté et de l'harmonie ;
tantôt intrigué par la violence qui émanait d'Osterlicht et de ses souverains Baldir successifs.

Si Heidrich ne lui avait encore rien appris sur ce qui l'attendait à Kalisz, il avait besoin qu'il lui parle de son pays, de son peuple et de leurs motivations.
Pourquoi les récits parlaient-ils toujours d'Osterlicht comme un peuple toujours en guerre ici ou là ?
Se pouvait-il que tous aient reçus ce même enseignement d'apaisement, mais que chacun ait pu être perverti par Ciemnota ?
Ciemnota... Rodolphe se surprit lui-même.
Le gorny remarqua le manque de concentration du général et lui imposa méditation.
Rodolphe s'était endormi durant la méditation précédente.
Mais cette fois-ci son esprit se refusait à se libérer...

Dorma, 12e phase de l'été de l'an XI de l'ère 23
La main tendue, celle qui donne et celle qui reprend.

Le général doré était arrivé tôt le matin en la cité de Manus Colpus, la cité du "coup de main".
Ici on pouvait tout acheter ou tout troquer, un service, un outil... et bien entendu dans les rues plus sombres des contrats pour ôter la vie.
Il n'y était que de passage, pour s'informer sur la situation de la bataille bien sûr et sur les accusations de traîtrise de la reine à son encontre.
A son grand étonnement, il apprit qu'il n'était pas recherché en tant que tel.
La reine demandait sa présence pour qu'il explique ses actes, mais il n'était pas en état d'arrestation.
" Voilà qui m'arrange bien les choses."
S'il était apprécié dans ses cités, il n'en restait pas moins à l'abri d'une patrouille zélée qui chercherait à monter en grade, ou de tout dénonciateur à l'affut de quelques pièces.
Rester ici dans cette taverne était un risque, mais il n'y a qu'ici qu'il pouvait voir ...
" Landry de Myzar ! Ca fait une paye qu'on t'a pas vu vieux trappeur ! "
A point nommé...
Le tenancier accueillit à bras ouverts l'homme à la carrure imposante qui venait d'entrer dans le bâtiment.
Les discussions se calmèrent, tous scrutaient cette stature qui faisait toujours impression partout où le trappeur passait.
Le grand barbu retira le gibier de son épaule et le posa sur le comptoir. Si celui-ci avait semblé léger sur l'épaule de Landry, le tenancier eut grand peine à le tirer jusque dans la salle arrière pendant que la serveuse remplit une corne de bière, aussitôt engloutie par le colosse.
Le chasseur hors pair retira la peau qui lui servait de manteau et scruta la salle.
Il sourit dès qu'il aperçu le général et alla jusqu'a sa table.
" Pas très prudent de v'nir là général.
- En effet, mais j'ai besoin de ton aide.
- A vos ord'es, quels qu'ils soient.
- Tu ne veux pas savoir de quoi il s'agit ?
- Plus tôt on finit le boulot, plus tôt j'peux r'tourner à la chasse."
Rodolphe le doré aimait cet homme. Pas comme un homme aime une femme, mais comme un homme aime son frère.

Landry de Myzar était à l'image du culte de Podeswa.
Un homme apaisé qui savait prendre le temps de la contemplation et de l'observation.
Mais Landy de Myzar était aussi à l'image de Ciemnota qui assombrit les hommes...

Dernière modification par K-lean (2023-11-20 17:49:14)

Forum d'Okord

#1 2023-11-07 11:51:09

[MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#2 2023-11-07 16:35:45

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#3 2023-11-07 17:53:04

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#4 2023-11-07 22:29:43

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#5 2023-11-08 06:12:38

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#6 2023-11-08 15:52:59

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#7 2023-11-08 17:02:24

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#8 2023-11-08 23:01:30

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#9 2023-11-09 03:41:28

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#10 2023-11-09 10:02:44

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#11 2023-11-09 10:43:41

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#12 2023-11-10 00:02:49

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#13 2023-11-10 18:21:39

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#14 2023-11-11 01:10:04

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#15 2023-11-11 15:13:49

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#16 2023-11-11 18:22:11

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#17 2023-11-12 11:21:26

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#18 2023-11-12 22:41:54

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#19 2023-11-15 13:56:04

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#20 2023-11-15 16:20:00

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#21 2023-11-15 21:18:27

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#22 2023-11-16 11:55:17

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#23 2023-11-18 20:34:03

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#24 2023-11-20 11:24:26

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#25 2023-11-20 17:11:11

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

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