[MJ] Voyage en Ressyne

Tuğrul al-Mughīrah · 2023-10-04 13:30:15

Télur avait pus se délier les mains et les pieds, et comprendre qu'il était dans ce qui semblait être une commode fermée mais pas verrouillée. Il ôtas le sac de sur sa tête, en sortant, plaçât une chaise au centre de la cabine et s'y installât.
Il us à peine le temps de redisposer le sac sur sa tête et d'affiché une posture entravée que des marins entraient pour débarrassé la commode ou il était, entre autre débarrassages qu'il pouvait discerner à l'ouïe, tout en priant pour qu'il ne soi pas considéré pour encombrant, ce dont il us peur quand le tour vint à sa chaise, qui fus enlevée sans somation, ce qui lui valus une chute qu'il réceptionnas par son flanc.

Une fois le calme venus il se disposât en tailleur, la vue toujours couverte, les membres ostensiblement détachés.

Général Doré · 2023-10-04 15:40:11

 Sur pantelleria

Aposs Trof indiqua aux marins qu'ils prendraient la direction du sentier.
Il donna quelques calmement quelques consignes :
- silence et discrétion
- rester grouper
- on tape sur l'épaule du prédécesseur si on entend ou voit quelque chose
- si quelqu'un arrive en face, on se cache tous tout de suite dans les fourrés sans attendre

Aposs Trof leur annonça qu'il prendrait la tête de la file.
Il pensait que sa tenue Okordienne serait moins inquiétante à la vue des valésians que des marins de Ressyne.

Aposs Trof prit le temps d'échafauder un plan :
" Nous sommes plus près d'Okord que de Ressyne.
Nous allons d'abord chercher de quoi manger, si vous trouvez des baies que vous connaissez, ou un cours d'eau, on s'arrête.
Ensuite nous chercherons de quoi changer nos tenues.
Et nous retournerons vers la côte pour prendre un bateau vers Okord."

Il s'assura que les marins étaient en accord avant de prendre la conduite du groupe.
Aucun n'avait eut de remarques, Aposs Trof savait qu'il faudrait rapidement trouver un coin où se reposer et manger un peu.
Il portait toujours un flacon de rhum Ressynien, et un de rhum Valesian. Il n'en parla pas mais espérait bien pouvoir en boire une gorgée à la fin de la journée avec ces marins.
Aposs Trof s'élança sur le petit sentier. Rapidement le son de la mer s'estompa derrière eux, étouffé par la végétation.

Dernière modification par K-lean (2023-11-29 00:09:13)

Hubert de Chateney · 2023-10-04 20:34:58

Hubert de Chatenay avait assisté impuissant à la bataille. Il avait cru un instant à la victoire, mais après les derniers coups de canons valésyien il se fît un raison. Le Baybars n'était pas encore sortie d'affaire. Cantonné longuement sur le château arrière du Baybars, Hubert se décida à descendre sur le pont. Il héla pour savoir qui commandait ici, et demandait une audience au Sultan.

Qutuz Al-Malik (PNJ) · 2023-11-20 13:52:20

Sur pantelleria

La forêt était plutôt calme et à l'exception de chouettes oiseaux qui cessaient de hululer au passage de la troupe, peu de signe pouvaient divulger leur présence.

Après une petite heure de marche, il fallait s'arrêter, la nuit couvrant tout et la progression devenait dangereuse. Des bêtes sauvages pouvaient rôder et chaque pas leur faisait prendre le risque de se tordre une cheville sur un tronc d'arbre ou une racine.

Le marin derrière lui tapota sur l'épaule d'Aposs pour lui désigner un petit monticule sombre sur leur droite.
S'éloignant avec grand soin du sentier, la petite troupe s'approcha de l'ombre et s'aperçu qu'il s'agissait en fait d'une cabane abandonnée. La toiture était percée en plusieurs endroits mais la nuit était claire et ce qui restait de murs et de porte les protègerait du froid et des bêtes.

Les hommes s'installèrent en rond sur la terre battue, plus aucun mobilier ne permettant le moindre confort.

Sur le Baybar

El-Boabdil tomba d'abord sur un premier okordien qui hurlait "Sultan Sultan" dans les couloirs. Allons-bon, il en avait oublié ses hôtes... L'amiral tapota sur l'épaule de l'okordien visiblement désorienté et l'invita à le suivre.

Il y avait aussi l'autre, celui qui avait tué un assassin. Peut-être lui devait-il la vie ? Peut-être étaient-ils de mèche et l'un avait sacrifié l'autre voyant l'entreprise échouée ? Tout au rien en somme, point une décision facile. La prudence s'imposait, surtout que ces deux là devaient rencontrer le Sultan.

Suivi de Chatenay, El-Baobdil, ses deux seconds et deux esclaves traducteurs entrèrent ensuite dans la pièce où Télur se trouvait, visiblement détaché et inoffensif. Sans dire un mot, il désigna son oeil de sa main droite. Ses deux seconds acquiescèrent.

El-Numman aida Télur à se relever, tâtant au passage avec insistance ses vêtements, puis vint se placer derrière lui, prêt à le ceinturer au moindre geste suspect.

El Boabdil prit la parole et l'un des esclaves traduisit.

Amis d'Okord, nous faisons route vers Ressyne toute voile dehors.

Nous arriverons dans une semaine, si les vents restent avec nous.
Vous rencontrerez alors le Sultan, puisse sa jeunesse et sa force ne jamais décliner, et pourrez choisir de rester en Ressyne ou retourner en Okord avec la prochaine expédition.

D'ici là, reposez-vous, des repas vous seront portés deux fois par jour, rationnement général oblige.
Un traducteur reste avec vous, si vous avez besoin de quoique ce soit, faite le lui savoir il transmettra aux marins.
Vous pouvez aller et venir dans le navire tant que vous restez ensemble et avec votre traducteur et vous ne gênez pas les manoeuvres.

A bientôt.

El-Boabdil et ses seconds sortirent tandis que le traducteur, Ibrahim, les fixait attendant patiemment de se rendre utile.

Rainier de Bellebourse · 2023-11-20 16:47:09

 Sur pantelleria

La nuit se passa sans encombre.
Malgré le moindre confort, tous dormirent à poings fermés.

Au petit matin Aposs Trof fut réveillé par un des marins tout sourire qui lui tendait une pomme !
Les marins s'étaient levés à l'aube, voyant l'Okordien encore profondemment endormi ils décidèrent de faire un reperage autour de leur abri de fortune.
Ils trouvèrent des baies communes et comestibles très facilement autour de la cabane et des pommes mûres un peu plus loin.

Voilà qui leur permis de reprendre la route sans être tiraillé par la faim.

Eudes · 2023-11-22 18:22:07

Sur le Baybar

Hubert de Chatenay fit un signe de tête à El Boabdil.

"Merci Messire, j’avoue avoir trouvé le temps un peu long. Être cantonné si loin des combats était frustrant. Je suis ravis que notre voyage reprenne. Il me tarde de rencontrer le Sultan."

Rainier de Bellebourse · 2023-11-24 03:30:47

 Sur pantelleria

Le petit groupe marcha pendant près d’une heure dans la même configuration que la veille.
La petit forêt était calme et sombre pendant une grande partie de leur marche, mais elle s’éclaircit au fur et à mesure durant les dernières minutes.
L’un des marins fit observer des coupes récentes d’arbres, de plus en plus nombreuses à mesure que le soleil passait au travers des feuillages.

Ils arrivèrent enfin en bordure de clairière, au milieu de laquelle se tenait un petit village.
Encore à l’abri de quelques arbustes ils purent observer le va et vient des habitants. Sans doute possible, il s’agissait d’un village de bûcherons.

Aposs Trof indiqua donc, comme il put à cause de la barrière de la langue, que les troncs étaient probablement emmenés vers un cours d’eau pour être déplacés facilement jusqu’à un village qui transforme le bois en bateau, un village de pêcheur par exemple. Soit les troncs étaient amenés à une plus grande cité, bien souvent par une route plus large.
Il proposa donc que le groupe se divise en deux afin d’observer le va et vient et de rechercher, tout en restant à couvert dans les bois, des indices pour trouver une piste vers un village en bordure de mer.
L’équipe devraient se retrouver ici à l’heure du midi, heure où les bûcherons feraient sûrement une pause durant laquelle il serait plus facile de s’éclipser.
La seconde mission confiée était de voler à manger, juste avant l’heure du midi.

Dernière modification par K-lean (2023-11-24 03:33:09)

Tuğrul al-Mughīrah · 2023-11-27 22:24:39

Sur le Baybars Télur réalisait difficilement à quoi il avait réchappé, s'attendant à un interrogatoire musclé, la légèreté de son corps contrastait à la lourdeur de ses pensées, voyant les dégâts parsèment le pont du vaisseaux il en eux des sueurs froide. Mais pour l'heure il s'empressât de chercher ses compagnons de route, qu'il ne sus trouver du regard. Se tournant anxieux vers un transducteur il demandas non sans crainte.

Ou sont passé les sire Aposs Troff, Ulfrik et Nasser ?

Rainier de Bellebourse · 2023-11-29 00:29:24

 Sur pantelleria

Le groupe d’Aposs Trof prit l’ouest et contourna sans encombre le village. Cette partie de la forêt était plus dense, des taillis de ronces couvraient la lisière ce qui permit aux 3 hommes de progresser sans prendre de risques. Ils en profitèrent pour manger de nouveau quelques baies.

Ils marchèrent jusqu’à entendre le lit d’un cours d’eau, d’abord léger puis de plus en plus fort. A mesure qu’ils s’approchaient des bruits sourds se faisaient entendre. Des sons irréguliers autant en fréquence qu’en intensité.

Le petit groupe resta alerte et poursuivit sa progression pour mener à bien leur mission.

Leur coin de forêt débouchait sur une large rivière avec du courant. Les bûcherons y déversaient leur travail et laissaient le cours d’eau convoyer les troncs qui s’entrechoquaient.
Le petit groupe tenait là sa prochaine direction, ils firent donc demi-tour jusqu’au lieu de rendez vous.

Aposs Trof et les deux marins restèrent tapis dans l’ombre dans l’attente de leurs camarades. Le temps passait et personne ne revenait. Il fallait se décider : partir à leur recherche ou suivre le ruisseau ?
Ils discutèrent longuement, laissèrent passer encore du temps avant de se décider. Ils durent se résigner à suivre leur périple sans leurs confrères et sans savoir ce qui leur était arrivé.

Le soleil était encore haut dans le ciel quand ils débutèrent leur marche le long de la rivière.

Tuğrul al-Mughīrah · 2024-01-15 19:25:44

Sur le Baybars

Télur avais saisi par le silence éloquent du traducteur que nul n'en avais rechapé. C'est blême de chagrin qu'il scrutait sans réel espoir l'horizon légèrement écumée par les vagues. Soudain il lui vint une pensée éclaire ! "Le trésor des Troff, assez d'or pour bâtir un royaume naissant, ces bougres de marin dans la cohue ne l'aurait quand même pas balancé par dessus bord !

S'empressant de retrouver un traducteur il lui demandas avec clarté ce qu'il était advenus des effets personnel et cargaisons embarquée au nom de ses compagnons. Se souvenant clairement du sort qui avait été réservé à l'armoire et la chaise, qu'il avait compris, avoir été expédié avec empressement par le fond sans précautions particulaires.

Dernière modification par Agon (2024-01-15 19:28:01)

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