Forum d'Okord

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

La course de Vendavel offrait de saisissants contrastes.
Au boucan des ruelles populeuses, à la pestilence des fermes porcines, avait succédé le silence parfumé des bois.
Odeur de résines, de feuilles humides. Epousailles de terre et de bois.
Et sur le tapis souple des mousses et des brindilles, le bruit étouffé des sabots.

Quatorze fantômes se glissent parmi les arbres au galop.
Leur vitesse est tout à fait déraisonnable, mais lorsque le sang coule dans vos yeux, qu'il vous manque un doigt, ou que vous ne sentez plus votre épaule, vous ne faites plus l'effort d'être prudent.
Il faut avant tout compter sur son binôme.

Pargun laissait Zombi choisir sa route, fort confiant en son pas. Les plus malins se placeraient dans son sillage...
Büche (Ellrith) suivait un chemin parallèle, encourageant Dine Starque du geste et de la voix.
Il y eut un cri de surprise lorsque que le grand étalon plongea brutalement vers l'avant, entraînant son cavalier impuissant dans chute.
[BÜCHE EST ELIMINE SUR CE TERRIBLE COUP DU SORT !]
Restaient treize fantômes.

Pargun (DA) songea qu'il devrait peut-être réduire son allure, mais il nota l'approche sans équivoque de deux champions sur ses arrières. Les trois cavaliers bondirent presque ensemble par-dessus un large tronc. Quelques foulées plus loin, les armes s'agitaient.
La masse de Raoul (Charles), d'abord. Le Messager y avait déjà goûté, et il ne souhaitait pas de supplément.
Plus inattendu, le choix de Roberto (Carmen) d'essayer d'élaguer ses poignées d'amour à grands coups d'anicroche.
Il avait cru à une alliance tacite des Sudistes. Autant en emporte Vendavel...

PARGUN - JETS DEFENSIFS REQUIS CONTRE ATTAQUES FORCE 18 (ROBERTO) ET FORCE 19 (RAOUL)

Un cavalier n'avait rien manqué de la charge de Raoul, de la préparation de l'attaque au grand coup de masse distribué à Pargun.
Bob (Nesyan), le Montagnard, n'était pas du genre à lâcher le morceau.
Même si le morceau était aussi massif et dangereux qu'un Raoul.
Raoul, il voulait se le farcir. En faire de la saucisse d'altitude.
Il se rappela au bon souvenir du guerrier des Pétaudière à hauteur d'un bosquet de  charmilles.
Semper fidelis !

RAOUL - JET DEFENSIF REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 18 (NESYAN)

Les récentes petites absences de Photis (Alceste) n'avaient pas échappé à deux redoutables rapaces.
Gracieux et aériens, Sirel (Pellehun) et Alex (Merlin) faisaient de beaux autours, et leur palombe était à portée de serres...

PHOTIS - JETS DEFENSIFS REQUIS CONTRE ATTAQUES FORCE 17 (SIREL) et FORCE 17 (ALEX)

Préoccupé par le terrain et par la manoeuvre enveloppante de Raoul et Roberto, Pargun n'eut guère le loisir de soigner son attaque.
Il frappa le premier venu, sans grande conviction, et le hasard voulut que ce fût Dromos (Eudes)

DROMOS - JET DEFENSIF REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 15 (PARGUN)

La plus belle attaque du secteur forestier fut sans conteste l'oeuvre d'un cavalier aussi pâlot qu'il était hargneux.
Patatra donnait de la lance avec la fougue du condamné, toujours vif et aussi increvable qu'une bruyère de sous-bois.

Faisant bondir Stewball par dessus-un ruisseau, sa lance vient chatouiller les reins de Mangepintade (Hugues)
Attention ! Le coup pourrait être fatal !

HUGUES (AZALAÏS) - JET DEFENSIF REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 22 (PATATRA)

Tyrcis (Hagen) a quelque chose de ces grands sangliers que traquent les meutes seigneuriales.
Redoutablement dangereux lorsqu'il sent la fin venir.
Faute de groin et de défenses, c'est à grands coups d'épée qu'il s'efforce d'éparpiller l'adversaire.
Sienne est la furie, et Sirel est la cible.

SIREL (PELLEHUN) - JET DEFENSIF REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 17 (TYRCIS)

Saviez-vous que le loup et le corbeau chassent souvent en duo ?
Le corbeau cherche la proie, puis avertit et guide le loup. Le loup tue, et laisse l'oiseau prélever sa part de viande fraîche.
Quand on peut éviter les charognes...
Photis (Alceste) et Dromos (Eudes) sont-ils corbeau et loup ?
En tout cas, ils manoeuvrent bien ensemble et ont une proie commune, qui se nomme Merlin.

MERLIN - JETS DEFENSIFS REQUIS CONTRE ATTAQUES FORCE 18 (PHOTIS) ET FORCE 19 (DROMOS)

Ansbert suscite l'étonnement de tous, en faisant d'étranges figures équestres en plein milieu des bois.
Comment concilier chorégraphie à risque et attaque solide ?
L'équation n'est pas encore résolue, et l'enchaînement dab + coup d'estoc, quoique spectaculaire, présente pour le défenseur un danger limité.
Ambacte devrait néanmoins se méfier.
Pas plus tard qu'en secteur 8, on a vu l'habile Roberto mis en grand danger par un assaut encore moins vigoureux.

AMBACTE (MOG) - JET DEFENSIF REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 13 (ANSBERT)

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DEBUT DE LA PHASE DEFENSIVE
DEADLINE : LUNDI 20H00

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Liste des blessures - Tour9

* Pargun (DA) goûte au double plaisir d'un bon coup d'anicroche de Roberto (Carmen) et d'un coup de masse raoulien (Charles).
Le cavalier armoisien gardera un souvenir mitigé de sa ballade en forêt (-6 pts end)

* Bob (Nesyan) avait placé beaucoup de force, d'espoir et de ténacité dans une frappe de son garde-troupeau sur l'armoire des Pétaudière.
Consterné, il voit Raoul détourner son bâton sans le moindre effort.
Bob finira-t-il par renoncer ?

* Merlin avait dépêché à Vendavel l'une des plus fines lames du Royaume. L'adresse d'Alex Rins avait fait merveille pendant 9 tours, et son esprit chevaleresque avait même impressionné la foule vendavélite lorsqu'il avait retenu sa lame plutôt que d'achever Lejuste.
Le garçon maniait l'épée comme il respirait.
Lorsque sa respiration fut coupée, Alex lâcha son épée, puis son corps vint s'écraser dans le serpolet, au pied gracile d'une pimprenelle.
Dromos (Eudes) et Photis (Alceste) ne lui avaient pas fait quartier, et sa virtuosité avait été gâchée par un bref - mais fatal - moment d'indolence...
(-6 pts end) ELIMINATION D'ALEX.

* Depuis le passage du Molard, Asinus Aureus porte et protège courageusement l'ombre de sa Photis (Alceste). L'étalon et sa cavalière sont à bout de force physique et morale.
Un dernier coup d'anicroche. Le regard incrédule d'Alex, planté dans le sien juste avant que les yeux s'éclairent étrangement, puis se voilent.
Pourquoi diable l'envie-t-elle soudain ?
Tellement fatiguée...si lourde cette ani...croche...peux...plus...
Lorsqu'elle s'aperçoit que Sirel (Pellehun) et Alex (Merlin) ont décidé de la prendre en chasse, la championne d'Hypatha murmure un remerciement à Asinus et reçoit leurs impacts sans une plainte.
Quelques instants plus tard, son corps glisse doucement sur la mousse.
(-6 pts sans parade) ELIMINATION DE PHOTIS.

* Pas verni, le champion Dromos (Eudes). Il dépasse un Pargun(DA) piqué au vif (très piqué), qui déclenche un coup d'épée rageur dans sa direction. Le Fluet manque son esquive, et se voit offrir une balafre extrêmement virile par le champion armoisien (-3 pts end).

* Patatra (Andécout) avait parfaitement préparé son attaque.
Approche, accélération. Distance parfaite, force, précision. Coup de lance force 22 ! C'est fini pour toi, Mangepintade. Va faire du charme aux champignons ! Tocard !
Mais...
Lorsque Patatra ramène sa lance à lui après cette exécution parfaite, Hugues est toujours en selle.
Sorcellerie ?
Non, une esquive impressionnante (réussite critique défensive).
Et Hugues de lui offrir un agaçant sourire

* Peu après avoir châtié la courageuse Photis, Sirel devine les intentions peu amicales de Tyrcis à son égard.
Le scorpion bloque l'attaque du gaillard sans trembler.
Une mélodie pénible s'imprime dans la tête du Templier.
"Marre de cette nana-là, marre de cette naaaa-naaa"
Lejuste se promit d'interdire sa demeure au barde Padrig Burnel.
"Marre de cette nana-là..."
Misère

* Ambacte, concentré sur les dangers du secteur forestier, mésestima le danger représenté par Ansbert.
Il semblait peu probable que le rejeton Karan parvienne à revenir à sa hauteur en effectuant d'étranges acrobaties.
Constantinople se plaça pourtant à hauteur de Rhiannon.
La seconde d'après, Lame d'Etoile glissait entre deux des côtes du champion d'Ambacte.
(-3 pts end)

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DEBUT DE LA PHASE OFFENSIVE DU SECTEUR 10

FIN DES ATTAQUES JEUDI 20H00

Charles de La Pétaudière

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Le coup que Raoul porta à Pargun, n'était pas aussi violent qu'il l'avait souhaité, mais le champion des Armoises, déjà aux prises avec Roberto, n'avait pu esquivé.  Il reçu le coup de masse entre les omoplates. Fort heureusement pour lui, le coup frappé de haut en bas ripa sur sa tunique et finit sa course sur la selle dont il arracha un morceau. Les vertèbres n'étaient pas fracturées, mais il s'en était fallu de peu. Raoul dépassa Pargun et Roberto au sortir du bois, pour se retrouver au botte à botte avec Bob et son grand bâton. Le montagnard lui envoya la pointe de son arme en direction de sa figure, mais Raoul l'écarta sans difficulté. Comme il ne voyait pas d'autre adversaire à sa hauteur, il décida de lui rendre la politesse et alla promener sa masse du coté de ses mâchoires, histoire qu'il goute, au sens propre, le métal dont elle était faite.

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Cavaliers et chevaux jouent de l'épaule en sortie de forêt.

Après la pénombre du piège sylvestre, qui a coûté la vie à la championne Photis - et la course au bretteur Alex Rins - les onze cavaliers retrouvent une lumière très relative.
Le vent d'Ouest a rassemblé d'énormes nuages au-dessus de la cité de Vendavel, et c'est sous une pluie battante que les chevaux dévorent le secteur 10, le plus propice aux envolées équestres.
En dépit de ce déluge soudain, les spectateurs se sont massés tout le long du rempart Est, et leurs acclamations donnent un surcroît de courage aux guerriers et aux montures sévèrement gagnés par la fatigue.

* Le large front de Raoul (Charles) se plisse légèrement lorsque le colosse prend note des intentions assassines de la scorpionne Sirel (Pellehun). Pour les grands prédateurs, le temps est venu d'en découdre, et la lance baissée de la diablesse n'augure rien de bon.
Pour ne rien arranger, Raoul doit également compter avec la plus remarquable des qualités de Bob le Montagnard (Nesyan) : sa constance.
Bob veut Raoul. Il le veut de chaque fibre de son corps, et il charge le champion à la masse avec une détermination qui fait l'admiration des spectateurs.
Sirel, sorcière de la lance.
Bob, la sangsue taillée dans le roc nordien.
Raoul allait devoir jouer serré et...
Bon sang !
Un troisième !
Roberto (Carmen) a également manoeuvré pour mettre Raoul à portée de son anicroche, et l'ambassadeur musclé des Pétaudière se retrouve avec un trident de champions aux fesses !

RAOUL - TRIPLE PARADE REQUISE CONTRE ATTAQUES FORCE 23 (Sirel) - FORCE 20 ( Bob) - FORCE 17 (Roberto).

* L'acharnement de Bob commence à taper sur les nerfs - mis à rude épreuve - de Raoul.
Dès que Bob se sera suffisamment approché, il recevra un bon coup de masse. Dans la mâchoire, tiens...
La masse, c'est plus fort que le bromure pour calmer les ardeurs.

BOB - PARADE REQUISE CONTRE ATTAQUE FORCE 18 (Raoul)

* Roberto (Carmen) a déchiré quelques tuniques  (et les chairs qu'elles habillaient) à l'aide sa cruelle anicroche.
La soudaine nervosité de Pantera l'avertit d'un proche danger.
Un danger tout sourire, nommé Hugues (Aza).
Un danger qui fait la gueule, aussi : Pargun (DA).

ROBERTO - DOUBLE PARADE REQUISE CONTRE ATTAQUE FORCE 18 (Pargun) - FORCE 17 (Hugues)

* Patatra est un cavalier increvable, et un véritable stratège sur selle.
Il a identifié un cavalier qu'il pourrait éliminer d'un coup de lance bien placé.
Méfie-toi, Mangepintade, tu as le Pathrétique sur le dos !

HUGUES - PARADE REQUISE CONTRE ATTAQUE FORCE 19 (Patatra)

* Notons que Dromos a laissé, sur ce tour, son redoutable attrape-coquin au repos. Ansbert, Hagen et Ambacte se sont également contentés de galoper.

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DEBUT DE LA PHASE DEFENSIVE TOUR 10

---> FIN DES PARADES VENDREDI 22H00

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

[REGLE SPECIALE SECTEUR 11 - la Tannerie]

Les odeurs dégagées par la tannerie sont simplement atroces, et les rares spectateurs venus assister au passage des champions dans ce secteur pressent des feuilles de menthe sur leur nez.
Les remugles de Cul-Noir n'avaient rien d'agréable, mais la senteur y était moins composite, moins puissante.
Sur le secteur 11, la pestilence est simplement irritante, suffocante.
Elle est une agression.
"Les peaux sont préparées dans des bains d’acide et de chaux. puis débarrassées de leurs poils et trempées dans des cuves remplies d’excréments de pigeons. Elle sont ensuite lavées et parfois teintes grâce à des colorants naturels."
Dure épreuve pour les hommes.
Supplice pour les chevaux.
Chaque cavalier lance d100
1-75 - Le cheval tient le choc olfactif et poursuit son chemin.
76-100 - Le cheval panique, s'énerve, s'emballe.
Dans ce cas, on teste l"HABILETE du champion avec 2d6
Si le score est supérieur à l'adresse du champion, le cheval cabré se débarrasse de son champion. Chute et élimination.
Un double 6 = échec systématique (un champion dôté d'un 12 en habileté peut ainsi risquer la chute).

Bonne chance aux cavaliers !

Le test "odeur" suivi d'un éventuel jet d'adresse pourra être effectué en même temps que l'attaque du tour 11 (tannerie), A L'ISSUE DE LA PHASE DEFENSIVE DU TOUR 10 (Remparts Est).

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Liste des blessures - Tour 10

* Raoul l'Osterlichois (Charles) était un homme de parole.
Il s'était juré de calmer Bob le pénible (Nesyan) à coups de masse, et il allait tenir promesse.
Pour cela, il fallait d'abord :
1) Dévier l'anicroche de Roberto (Carmen).
Clang !
2) Ecarter la lance de Si...
Hmpfff ! La garce !
(-3 pts end)
3) Eviter le garde-trou...
Ouch !
(-3 pts end)
A présent, la mâchoire de Bob était sienne !
La lourde masse d'armes s'abattit sur le visage du Montagnard. (-3 pts end)

* Bob palpa sa mâchoire en miettes, cracha une molaire, et adressa un sourire écarlate à Raoul, dont il venait d'écraser le pif d'un grand coup de bâton.
Le sourire lui fut rendu sous un nez cassé net.
Entre coriaces, on se reconnaissait.
Sirel était déjà loin.
Cette fille tenait autant du frelon que du scorpion.
Quant à Roberto, on le vit arracher une manche - déjà déchirée - de sa tunique, et placer l'étoffe sur les naseaux de Pantera.
Parce que "Bien vivant" rime avec "prévoyant".

* Patatra le Pathrétique (Andécout) ressemblait un peu, de loin ou du haut des remparts, à une poupée de sorcière percée de deux aiguilles.
Sauf que cette poupée-là n'envoyait pas de mauvais sorts, mais de vilains coups de lance.
Une jeune-femme fut retenue in-extremis, entre deux créneaux de la muraille Est, alors qu'elle basculait dans le vide.
Elle venait de voir la lance de Patatra transpercer le corps de son favori, de son champion, de son héros au sourire si doux.
Huuuuuuuuuuuuuuugues ! Nooooooooon !
La superbe attaque du lancier fut saluée par les puristes, et pleurée par les filles de Vendavel.
Le corps recroquevillé de Mangepintade (Aza), qui gisait à présent au pied de la muraille, n'inspirait plus que de l'inquiétude.
HUGUES EST ELIMINE !

* Roberto avait su esquiver, assez grâcieusement, la dernière attaque du champion d'Azalaïs.
Anticipant la difficulté spéciale du secteur 11, il sous-estima sans doute le caractère rancunier de Pargun.
Le coup d'épée - fort sec - qui lacéra son flanc (-3 pts end) lui rappela vivement que le champion armoisien restait un p*** de strolatz.

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FIN DE LA PHASE DEFENSIVE DU TOUR 10

ENTREE DANS LA ZONE 11 [TANNERIE]

JET "ODEUR" + PHASE OFFENSIVE.

FIN DES ATTAQUES DU TOUR 11 ---> DIMANCHE 20H00

Dernière modification par Des Armoises (2019-05-04 00:01:44)

Charles de La Pétaudière

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Les attaques simultanées de Sirel de Bob et de Roberto avaient bien failli couter la course à Raoul. S'il avait réussi à détourner l'anicroche de Roberto, qu'il considérait comme l'adversaire le plus redoutable puisqu'il lui devait son épaule en charpie, il n'avait pas pu éviter la lance de Sirel qui lui laboura les reins, ni le bâton de Bob, qui s'abattit sur sa figure. C'est le dos balafré et la figure en sang qu'il aborda le secteur des tanneries. D'un certain point de vue, il se consolait de son pif écrasé, ruisselant de sang qui lui interdisait de respirer. L'odeur pestilentielle ne le dérangerait pas. Quant à l'esthétique, cela ne faisait que la quatrième fois qu'on lui cassait le nez et il avait renoncé depuis fort longtemps à plaire pour son physique. Panzerpferd continuait à galoper comme une infatigable machine. Il n'était pas non plus affecté par l'odeur. Il faut dire qu'il avait été élevé dans une chèvrerie et plus particulièrement dans l'enclos du bouc. La course avait déjà éliminé plus de la moitié des concurrents et la plupart des survivants étaient mal en point. Raoul ne s'était pas étonné qu'on le prenne pour cible. Il faisait figure de favori et dans ce genre de course cela vous transforme en cible prioritaire. Ses blessures n'étaient pas létales mais elles l'affaiblissaient au point de faire baisser sa cote. Il espérait que les concurrents encore en course le laisseraient tranquille pour se concentrer sur les nouveaux favoris que devenaient Sirel, Dromos, et dans une moindre mesure, l'Armoisien et le montagnard.
Pour commencer il se dit que le coup de lance de cette guêpe d'Amazone ne devait pas rester impuni. Il l'avait déjà loupé une première fois, mais espérait bien, cette fois-ci, lui rétamer sa jolie petite gueule. C'est avec cette intention revancharde qu'il retint sa monture pour se placer derrière Sirel et la remonter l'air de rien.

Nesyan Valesni

Inscription : 2018-07-27

Messages : 402

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Bob n'avait pas vraiment réfléchit jusque là. Il s'était baladé en chantonnant, frappant tout ce qui approchait à sa porté, tout ceux qui semblaient vouloir fuir...
Mais alors qu'il sentait enfin son arme percuter cette danseuse de Raoul, il se rendit compte que le peloton s'était bien amenuisé.
Il était sans aucun doute temps de commencer à réfléchir à ses futures cibles...
Mais alors qu'il y pensait, il sentit mollement l'arme de sa dernière victime lui entailler la peau.

Bob montra involontairement les dents sous l'impact, comme un chien enragé.
Il tenta de se rappeler ses dernières pensées... mais tout était flou... Une seule chose attirait son attention.

Cette chaleur....celle qui se répandait peu à peu dans son corps, celle qui l'enflammait de l'intérieur...Bob la connaissait bien, comme tous les gens du nord.

Éclatant d'un rire gras il se mit a hurler:

CONTEMPLEZ LA PUISSANCE DES MONTAGNES BANDE DE MOLLASSONS!

Se laissant aller à la rage, il fit tournoyer son arme au dessus de sa tête et l’abattit de toutes ses forces sur l'adversaire le plus proche.

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Se relever.
encore
et encore
et toujours

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

"C'est avec cette intention revancharde qu'il retint sa monture pour se placer derrière Sirel et la remonter l'air de rien."
Raoul, sous la ruine de son nez, ne put retenir un sourire en voyant la combattante retenir son propre cheval.
L'Amazone avait eu exactement la même idée, et les deux champions furent bientôt côte à côte - tout effet de surprise envolé - prêts à en découdre, chacun étant bien conscient de l'exceptionnelle valeur de l'autre.
Raoul renifla puissamment, cracha un caillot de sang, et songea qu'il fallait apporter une touche de cubisme à la beauté classique du visage de Sirel.
La masse se leva.
La lance se coucha.
Et les bras s'allongèrent pour frapper.
Un spectateur lâcha la feuille de menthe qu'il pressait contre son nez. Il n'avait jamais vu un tel déploiement de force et de précision.

SIREL - PARADE REQUISE CONTRE ATTAQUE FORCE 23 (RAOUL)
RAOUL - PARADE REQUISE CONTRE ATTAQUE FORCE 22 (SIREL)
[QUEL CHOC !]

Les deux cavaliers auraient sans doute aimé pouvoir se concentrer sur leur duel, qui mobilisait tant d'énergie et de concentration.
Leur tête-à-tête épique fut cependant perturbé par deux énergumènes.
Bob le Montagnard, la bave aux lèvres et dans un état second, se précipita sur l'impressionnant duo sans essayer le moins du monde d'admirer les techniques martiales.
Etranger à la douleur qui aurait dû l'écraser sur sa selle, le gaillard montrait sa dentition - désormais un rempart bien crénelé - en riant. Il réclamait presque des coups de masse !
Cette masse qui captait l'attention de son regard enragé comme un aimant aurait attiré un énorme bloc de fer.
Bob lança Rossinante contre Panzerfeld.

Dromos, qui avait envisagé - un bref instant - de porter Pudibond contre l'Osterlichois rectifia son option lorsqu'il s'aperçut que son chemin croiserait celui du malade mental.
Sa manoeuvre d'évitement le plaça en position d'attaquer Sirel et, par-dessus la nuque gracieuse de la cavalière, s'agita bientôt le dangereux collier d'un attrape...coquine.

RAOUL - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 16 (BOB)
SIREL - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 15 (DROMOS)

Indifférents aux assauts terribles qui se préparaient, Ansbert et Ambacte, respectueux de leur stratégie alternative, se contentèrent de passer au grand galop à côté des cuves ignobles de la tannerie.
Constantinople traversa la zone avec un stoïcisme karanien.
Pas de souci non plus pour...
Attendez...

Rhiannon semble bien agité. Voici qu'il tourne sur lui-même...
Ambacte lui crie quelque chose.
Le cheval devient fou !
On croirait voir Bob avec une crinière ! L'équidé bave, l'oeil exorbité.
Et se cabre !
Ambacte lutte pour ne pas chuter. Par Clova, quelle ruade !
Ambacte est éjecté !
Par chance, sa chute est amortie par l'eau d'un bassin.
Mais...
Quelle est cette soudaine fumée ?
Ah...
On me fait signe que le champion de Mog a malencontreusement chuté dans une cuve d'acide.
Les jets de séquelle seront inutiles, je le crains.

ELIMINATION (ET DECES) D'AMBACTE DE RUITH !

Les surdoués, les énergumènes, le stratège, le malchanceux...
Il conviendrait de ne pas oublier les tacticiens !

Les cerveaux qui n'ont pas été complètement aplatis ou transpercés fonctionnent à toute allure.

Roberto - qui a lui-même failli finir sa course entre deux peaux puantes - songe ainsi qu'il ne serait sans doute pas malavisé de piquer Patatra du bout de l'anicroche.
Pour voir s'il a encore la force de se défendre...

PATATRA - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 18 (ROBERTO)

Patatra, qui n'est pas le dernier à cogiter, tient à peu près le même raisonnement à propos de Tyrcis.
Sa lance curieuse vient chatouiller le flanc du Templier.

TYRCIS - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 17 (PATATRA)

Les surdoués, les énergumènes, le stratège, le malchanceux, les tacticiens...
Tiens, il en reste quelques-uns.

Depuis le début de la course, Pargun s'en tient à des règles très strictes.
1) Frapper quiconque la Providence place sur le chemin de Zombi, à l'exception du champion de sa suzeraine (favoritisme )
[Son dèmarque a ajouté Patatra à la liste des exclusions, suite à l'attentat du Boeuf-Ferré.]
2) Poursuivre qui l'a frappé au tour précédent pour en tirer vengeance.
Epargné le long des remparts Est, Pargun laisse donc faire le destin.
C'est Dromos qui a la drôle d'idée de passer à portée de reitschwert...

DROMOS - JET  DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 19 (PARGUN)

Tyrcis, quant à lui, prend son rôle de Templier très à coeur.
Lorsqu'il se trouve confronté à un cas évident de possession démoniaque, Lejuste se sent obligé d'intervenir.
L'exorciste s'efforce de soulager Bob, et met beaucoup de tendresse dans son coup d'épée longue.

BOB - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 15

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LA PHASE DEFENSIVE DU SECTEUR TANNERIE DEBUTE.
FIN DES PARADES LUNDI 22H00.
REGLE SPECIALE "BOURBIER" A VENIR POUR LE SECTEUR 12.

RESTENT 9 CAVALIERS. BONNE CHANCE A TOUS POUR LES DEFENSES !

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Liste des blessures - Tour 11

* "Aaaaarg, à 1 centimètre près! Tant pis !" s'exclame avec philosophie Dromos d'Ataxie.
A un centimètre près, il parvenait à dévier l'épée large de Pargun qui vient malicieusement labourer son bras gauche.
(-3 pts end)
Le Cygne sur fond noir a les ailes d'un rouge dégoulinant, mais le Fluet est encore solide en selle et tient bien haut son attrape-coquin.

* Alors qu'il s'apprête à apaiser Bob le Possédé à coups de lame, Tyrcis est interrompu dans son geste par :
1) Une solide parade au bâton.
2) Des propos qui le laissent infiniment perplexe :
YATAAAAAAAAAAAAAAAA BOB BOB BOOOOOBBBB POMPOM LAPIN EN ROUTE !!!!!!!!!!!!!!!

Profondément perturbé, Lejuste se ressaisit à temps pour esquiver la lance de Patatra.
Une lance transformée en javelot !
Patatra le Pathrétique, très pâle, regarde son arme frôler le buste du Templier.
Pas loin, murmure-t-il, juste avant que Roberto ne retire sa lame de son dos.
Le champion d'Andécout glisse lentement sur le côté, et les efforts tragiques de Stewball pour le soutenir n'y font rien.
Le corps maigre du redoutable lancier touche le sol.
PATATRA EST ELIMINE !
Le vol du Dragon-Canard s'achève, traîtreusement perturbé par l'attentat du Boeuf-Ferré.

* Alors que Patatra s'effondre, qu'Ansbert se faufile et qu'Ambacte prend un bain, Sirel et Raoul se font face dans un duel de surdoués.
Le massif et l'élancée échangent quelques coups, se jaugent, feintent. Se craignent.
La situation aurait pu rester bloquée sans l'arrivée spectaculaire de Dromos et de Bob.
Bob lance Rossinante contre Panzerfeld, bave, hurle et agite son garde-troupeau. De quoi déstabiliser le plus impavide des guerriers.
Raoul écarte le cinglé sans grand effort, mais les secondes d'attention requises pour éviter d'être frappé, embrassé, chatouillé ou mordu profitent à Sirel.
Sa précision diabolique fait encore merveille, et Raoul grogne en sentant la pointe d'acier fouiller son abdomen.
(-3 pts end)

Raoul prend douloureusement note de la précipitation de Sirel à retirer sa lance de son ventre martyrisé.
A deux doigts de tourner de l'oeil, il comprend la situation de la scorpionne.
L'attrape-coquin de Dromos !
Le sentir au dessus de sa tête est insupportable à Sirel.
Elle écarte l'engin à grands coups de lances.
Tu croyais m'avoir fini ? marmonne l'Osterlichois.
La seconde d'après, la masse du colosse disloque l'épaule de la championne. (-3 pts end)

Ansbert, qui a repris la tête de la course, fronce les sourcils.
La pluie torrentielle a considérablement alourdi le terrain, et le champ de boue dont il commence à distinguer les contours n'annonce rien de bon...

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REGLE SPECIALE - SECTEUR 12 - LE CHAMP DE BOUE.

Les chevaux arrivent sur l'obstacle naturel dans des états de fatigue variables.
Les plus résistants conserveront de la mobilité, les autres pataugeront lamentablement.
Chaque cavalier teste son cheval dans la boue avec d100.
1-10 adaptation remarquable. Le cheval vole sur la merde. Le cavalier profite de sa vitesse supérieure : +3 en HAB sur le secteur (ATT & DEF)
11-89 - Pas d'effet
90-100 - La boue devient sable mouvant pour la monture épuisée. Presque à l'arrêt, le cavalier devient une cible facile, et un chasseur médiocre : - 3 en HAB sur le secteur (ATT et DEF).

Les joueurs ont jusqu'à mardi soir 20h pour effectuer le "jet de boue".
Jusqu'à mercredi soir 20h pour effectuer leurs attaques.
[Ainsi verra-t-on peut-être de malheureux embourbés devenir cibles providentielles pour leurs adversaires...]

BONNE CHANCE AUX 8 CAVALIERS ENCORE EN COURSE !

alceste

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Le Lai de Photis ensevelie

Sur le meilleur de nos coteaux,
On a fait creuser son tombeau.
Modeste trou, limon de graves,
La douce argile, une triste cave.
Que ces galets réchauffent son corps,
Comme un amant, comme on s’endort.
Et quand boira la treille nouvelle,
Sa robe or vert, nez foin coupé,
En bouche, vive et charpentée,
« Photis au vin, belle jumelle ! »
Pleurera Alceste, au souvenir d’elle,
D’un pâle sourire à Vendavel.

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

* Ansbert a vu juste.
Alors qu'il pénètre sur l'avant-dernier secteur de la course, il comprend - à l'effort déployé par Constantinople pour s'arracher à la boue - à quel point l'obstacle, d'apparence anodine, est en réalité vicieux.
Il pourrait être fatal à un champion ou...

* Roberto, après avoir éliminé Patatra, a poussé sa monture à fond pour surprendre Ansbert, qui pouvait le supposer loin derrière.
Le plan  a failli fonctionner.
Toutefois, à l'instant d'éperonner le fils Karan, la charge de Pantera est stoppée nette par la fange.
Le coup d'anicroche n'est pas asséné à la distance souhaitée (-3 hab pour Roberto).

ou...
Lui sauver la mise, songe Ansbert en levant sa lame dans un geste de protection.

ANSBERT - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE ROBERTO FORCE 15

Parer, et dégager de ce tas de merde, songe Ansbert.

Pensée tellement partagée par *Tyrcis Lejuste que celui-ci ne s'occupe que de son Stergann, et laisse son épée templière au repos.

*Pargun, satisfait de voir Zombi se mouvoir sans excès de fatigue sur ce terrain pénible, s'aperçoit que Sirel est en train de le passer sur sa droite. Concentrée sur un autre (pauvre de lui).
Un cri d'encouragement au plus laid des hongres, et le voici à portée du séduisant frelon.
-"Rhürkastel !" s'exclame-t-il en lui assénant un solide coup d'épée.

SIREL - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE PARGUN FORCE 19

* Sirel claque la langue, agacée.
Elle a bien vu le strolatz armoisien faire pivoter son inélégante monture pour la prendre de flanc et va devoir précipiter sa propre attaque pour tenir l'importun à distance.
Une attaque contrariée de la cavalière demeure une menace majeure pour qui la reçoit.
Têtue, Sirel a choisi de poursuivre son explication avec Raoul, qui vient de lui casser une clavicule.

RAOUL - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE SIREL FORCE 18

*Dromos peut compter sur le pied sûr de Pudibond de l'Orée, mais il n'a pas anticipé le soudain déplacement latéral de Pargun, qu'il avait ciblé.
Il jette son attrape-coquin en direction du champion armoisien, un peu comme un pêcheur à la mouche...

PARGUN - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE DROMOS FORCE 14

*Raoul est un vétéran, qui a vécu bien des combats. Il sait reconnaître un berserker lorsqu'il en voit un.
Or, il se trouve qu'il en a un à portée de masse.
Il faut se méfier des chiens enragés, même lorsqu'on leur a défoncé la mâchoire.
C'est presque par clémence - mais pas tout à fait quand même - que Raoul distribue un grand coup de masse au Montagnard baveur.

BOB - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 18 (RAOUL)

Le public est admiratif.
Chacun a pu voir la difficulté dans laquelle se trouvait Roberto, et pas un champion n'en a lâchement profité pour l'attaquer.
Quel esprit chev...
Ah non.
*Rossinante arrive à fond sur Roberto l'embourbé et Bob montre les dents qui lui restent.
Le garde-troupeau est levé très haut. L'enragé va abattre son arme sur l'Efflanqué !

ROBERTO - JET DE DEFENSE REQUIS (avec malus HAB -3) CONTRE ATTAQUE BOB FORCE 16

---------------------------------

PHASE DE DEFENSE SECTEUR 12 OUVERTE.

FIN DES PARADES JEUDI ---> 22H00

Dernière modification par Des Armoises (2019-05-08 22:41:52)

Pellehun

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Sa lance vint dévier l’attaque de Pargun, de justesse…
Elle n’avait pas pu attaquer le colosse osterlichois avec la puissance nécessaire, obligé de se rétracter pour parer l’assaut du local de l’étape. 
Malgré la boue Anarion avait bonne allure et la belle fut rapidement à l’abri d’un autre assaut… pour ce coup-ci… Elle leva la tête et aperçu au loin le campement myrmidonéen avec deux hommes. L’un était massif, l’autre plus svelte et petit, c’est sur lui qu’elle posa son regard et son cœur.

La masse d’arme de Raoul s’était précédemment abattu sur son épaule, laissant une cicatrice béante jusqu’à son cou d’où ruisselait un flot régulier de sang. Elle ne ferait pas de deuxième tour, sa corpulence ne lui permettrait pas de perdre autant de sang aussi longtemps. Son regard balaya la zone et la foule qui était amassée sur les remparts.

A l’avant Ansbert continuait sa chevauché solitaire, peu soucieux du combat entre les survivants. Son regard se posa ensuite sur le montagnard qui gueulait aussi fort qu’il tapait, et il gueulait fort. Pargun jouait à domicile et ça se voyait, son armure était encore plutôt propre et les encouragements ne laissaient pas de doute sur le favori. Dromos était encore la, faisant tournoyé son arme des qu’il le pouvait. Non loin de lui, Tyrcis , roberto et Raoul étaient couvert de sang, aussi bien leur lame que leurs habits, ça giclait de partout sur les chevaux ce qui rassura Sirel, son état était grave, mais c’était un état partagé par beaucoup. La victoire reviendrait elle au mérite ? au plus fort ? Au plus malin ?A celui qui s’était le préservé le mieux ? On ne tarderais pas à le savoir.

« On pourra au moins dire que j’en ai fait giclé un ou deux »
murmura t’elle, la grande haie approchait et une peur la tiraillait, non pas celle de franchir l’obstacle, ni même celui de finir la course, mais le doute de ne plus jamais revoir ce regard enflammé… viendrait il si elle venait à tomber, appréciait-il le spectacle qu’elle offrait. ??? le saurait-elle un jour….

Non loin de là, le rôdeur observait la course sans en perdre une miette, tenant le manche de son épée à chaque fois qu’une arme approchait du scorpion. Il avait une confiance aveugle en elle, il ressentait ses mouvements, et la voyait esquiver et pointer sa lame dans tant de corps… mais une crainte le prenait, qui ne venait pas des concurrents, ni du talent de Sirel, mais une crainte de perdre quelqu’un qu’on aurait souhaité mieux connaitre…

« Himalcar, si elle devait tomber, fait en sorte que je sois le premier sur place, et ne laisse personne approcher ». Le démarque acquiesça au moment où Anarion pris son élan….

Dernière modification par Pellehun (2019-05-09 17:15:10)

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Huit chevaux couverts de boue s'arrachent enfin à la terre meuble pour gagner un sol herbeux, propice à la reprise de vitesse.
Huit cavaliers couverts de sang les mènent à une allure impossible, et chaque mètre gagné rend hommage au nom et à la race des montures.
Huit binômes héroïques, harassés, sont attendus par un obstacle majeur. Le dernier.
Celui qui leur permettra de boucler un tour de Vendavel.
Celui que la foule, nombreuse en cet endroit, a surnommé "Le juge".

Impossible de songer à se battre avant de passer l'obstacle. Toute la concentration, toute l'énergie disponibles doivent être consacrées au franchissement.
Calcul de trajectoire. Longueur, hauteur de l'obstacle. Rien n'est simple.
Le Juge semble bien plus impressionnant qu'en repérage !
Le sang dans les yeux, peut-être...
L'idée du grand saut n'a par ailleurs rien de confortable, lorsqu'on a le flanc percé, le bras en compote ou l'épaule en miette.
Il va pourtant falloir se lancer, et faire face au péril du secteur 13.

Le Juge, c'est une fosse de deux mètres de large.
Derrière la fosse, une haute et épaisse haie en bruyère naturelle d'1,80 m.
Très difficile pour un excellent cheval frais.
Epique pour une monture ayant plusieurs kilomètres dans les jambes.
Pour passer cette difficulté, il va falloir effectuer un saut de plus de 8 mètres.

Se présentent devant le juge :

- ANSBERT DE KARAN, sur CONSTANTINOPLE.
Ansbert ne tient plus en selle que par le souvenir des mots prononcés par Krein Vadir juste avant le départ (cf. bonus "dèmarque inspiré).
Malgré le ralentissement de sa monture, Roberto est parvenu - dans la boue - à labourer le dos du Karanide de sa cruelle anicroche (-3 pts end) et c'est presque exsangue qu'Ansbert s'apprête à mener la charge sur la haie.
Adresse 8
PV 1

- PARGUN DE RHÜRKASTEL, sur ZOMBI.
Porté par les acclamations du peuple vendavélite, Pargun semble bien plus frais. Il a su dévier l'attrape-coquin de Dromos, et lance Zombi aux côtés de Constantinople. Son coeur accélère en même temps que son cheval allonge sa foulée. Il faut passer !
Adresse 11
PV 7

- DROMOS D'ATAXIE, sur PUDIBOND de l'OREE.
Pas le temps de s'agacer de l'échec de l'attaque sur Pargun. L'obstacle vient très vite. Dromos a les idées claires et s'intercale entre l'Armoisien et Ansbert. Il ressent une puissante exaltation à galoper entre les deux champions. Le danger approche, et "Le Fluet" ne ressent ni peur ni douleur. Il est exactement à sa place. L'élixir fait encore effet.
Adresse 8
PV 6

- RAOUL L'OSTERLICHOIS, sur PANZERPFERD.
On sait que les attaques de Sirel sont précises, et souvent vicieuses. Sans doute sa dernière attaque aurait-elle désarçonné un autre que Raoul.
Mais le champion des Pétaudière n'est pas qu'une force de la nature et un guerrier hors-pair. C'est aussi un magnifique cavalier, et un homme à la volonté indomptable.
Ces deux qualités lui permettent de gagner la première ligne des sauteurs. Raoul se place à la gauche de Pargun et éperonne Panzerpferd en espérant revoir le soleil d'Osterlich.
Adresse 12
PV 1

- SIREL DE VÄLR, sur ANARION LE VIF.
La scorpionne, le frelon, la démone, la s***pe, l'Amazone...
Sirel a gagné bien des surnoms tout au long de la course, et tous ont appris à se méfier de sa lance, plus vive encore que sa monture.
Sirel est une déesse de la guerre. Pas immortelle - le sang giclant de sa blessure en témoigne - mais sa grâce virtuose a quelque chose de surnaturel.
Tout comme la parade qu'elle a effectuée in extremis pour bloquer la large lame de Pargun.
La dernière femme en lice laisse partir une première vague de cavaliers sur l'obstacle. Elle ne voudrait pas que sa monture fût entraînée dans la chute d'un adversaire...
Et puis, voici qu'elle murmure à l'oreille d'Anarion, et le coursier splendide s'élance tout à fait.
Adresse 12
PV 6

- TYRCIS LEJUSTE, sur STERGANN.
Voilà plusieurs lieues que Tyrcis serre les dents, et lutte pour ne pas perdre conscience.
Son agressivité a décru, comme il approchait lentement des limites de ses forces.
L'obstacle en face de lui est presque une récompense.
Alors, Tyrcis remercie simplement Stergann de l'avoir si fidèlement servi, et éperonne le pur-sang vers le grand saut.
Adresse 11
PV 1

- ROBERTO L"EFFLANQUE, sur PANTERA
Le dème de Guarida n'a pas envoyé n'importe qui pour célébrer la première Course déomulienne d'Okord.
L'Efflanqué, qui a bloqué une furieuse attaque de Bob, est un sacré combattant, et bien des tuniques ont été déchirées par son anicroche.
Le genre de type qu'il ne faut pas sous-estimer. Même lorsque son visage est plus blanc que ses chausses.
Le dème de Guarida...la Dame de Guarida...
Etre digne d'eux, en véritable Solédien.
Roberto chante un encouragement dans sa belle langue sudordienne, et la fidèle Pantera se place à la droite de Stergann pour l'emmener vers le péril et vers la gloire.
Adresse 11
PV 1

- BOB,  sur ROSSINANTE.
Sluuurp
Bob ravale un filet de bave, dans un éclair de lucidité. La rage l'habite toujours. Il voudrait enfoncer son bâton dans l'orbite de Roberto, l'écraser sur le crâne de Pargun, le faire bouffer à Raoul.
Mais les autres se défilent tous et Bob comprend que quelque chose se prépare.
Instinctivement, il décide de laisser faire Rossinante et se contente de fixer la nuque de sa prochaine victime.
Il sent son cheval accélérer pour s'adapter au rythme des trois champions qui galopent devant lui et comprend que Rossinante - ce cheval d'exception - donne tout pour lui.
YATAAAAAAAAAA !!! Hurle l'homme des montagnes au moment de fondre sur le Juge.
Adresse 10
PV 7

*** PASSAGE DE L'OBSTACLE - REGLE SPECIALE ***

PREMIERE TENTATIVE
Lancer d'un dé 100
1-50 ---> ça passe !!!
51-89 ---> refus d'obstacle. Jet d'habileté pour rester en selle. Echec = chute du cavalier. Réussite = possibilité de revenir à la charge (voir deuxième tentative).
90-99 ---> chute et élimination.
100 ---> élimination et chute mortelle pour le cheval.

DEUXIEME TENTATIVE
Lancer d'un dé 100
1-40 ---> ça passe !!!
51-79 ---> refus d'obstacle. Jet d'habileté pour rester en selle. Echec = chute du cavalier. Réussite = possibilité de revenir à la charge (voir troisième tentative).
80-95 ---> chute et élimination.
96-100 ---> élimination et chute mortelle pour le cheval.

TROISIEME TENTATIVE
Lancer d'un dé 100
1-30 ---> ça passe !!!
31-89 ---> Epuisé, le cheval s'effondre (élimination)
90-100 ---> élimination et chute mortelle pour le cheval.

Ceux qui passent auront leur phase offensive du tour 13 à jouer.

JETS DE "GRANDE HAIE" ---> Vendredi soir 20h
JETS D'ATTAQUE T.13 ---> Samedi soir 20h

BONNE CHANCE  !

Carmen

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Dans les tribunes de Vendavel, on gueulait à tout rompre. On criait, on acclamait les beaux coups, on hurlait à chaque chute. Mais personne ne hurlait plus fort que Felipe Anselmo, le démarque de Guarida.
Ce capitaine de cavalerie était un grand costaud au crâne rasé, à la mâchoire carrée, doté d'une voix rauque reconnaissable à trente lieues. Natif de Cookplace, il beuglait dans son patois quand il était sous tension, et si personne autour ne comprenait les mots, l'intention était claire : il voulait que ce crevard de Roberto Moreno soit le dernier à ôter son cul de sa selle, dût-il y laisser sa peau.

...Et vu les coups qu'il avait pris jusque là, l'Efflanqué ne devait pas en être loin. Personne ne savait vraiment trop comment il pouvait être encore en selle.

Le champion de Guarida était blanc comme un linge, et ça faisait qu'Anselmo n'avait pas hurlé un seul mot en bon okordien depuis que les cavaliers étaient sortis de la forêt. Il vrillait les tympans de ses voisins dans un idiome barbare et cru dans lequel il insultait les hommes, les montures et les dieux. Il avait accablé de calomnies intraduisibles les mères de Pargun et de Bob quand ils avaient levé leurs armes sur son connard de champion, et hurlé de joie à la chute de Patatra en promettant d'aller pisser sur son cadavre.

Mais alors, quand vint le tour du Juge...
Aïe.
Les gens juste à côté de lui essayaient désespérément de s'écarter. Des vendavélites sortiraient à moitié sourds de cette journée.

Quand vint le tour du Juge, Anselmo retint son souffle.
Et à la seconde où les sabots de Pantera touchèrent le sol de l'autre côté de la haie, après un bond -un vol- qu'il vit au ralenti, Anselmo chanta.

A NEW LEVEEEL

OF CONFIDEEEENCE

AND POWWEEEEER

Dernière modification par Zyakan (2019-05-12 16:19:44)

Charles de La Pétaudière

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Raoul savait bien ce qu'il risquait à aller titiller la frélonne et son dard, mais il ne pouvait pas résister à l'idée de la punir.  Ce sont des choses qui ne se commandent pas. A peine s'il sentit la lance traverser sa tunique et venir lui percer le flanc, tant sa joie était grande d'entendre l'épaule de Sirel craquer sous sa masse. Dans ce genre de course, il faut aller chercher la gagne quitte à tout perdre. Un bref coup d’œil vers sa selle écarlate lui indiqua l'ampleur des dégâts. Ce dernier coup lui faisait perdre beaucoup de sang et la sagesse lui commandait d'arrêter ne serait que pour cautériser la plaie. Il ne sentait plus grand-chose depuis un moment. Quand tout son corps n'est que douleur, la douleur, elle-même, n'a plus de sens. Sa vue était brouillée, ses oreilles bourdonnaient, il sentait confusément qu'il avait atteint la limite. Il avait déjà connu cet état lors d'une bataille ou il avait fini par taper sur ses propres camarades. Quand les gestes deviennent mécaniques, qu'on ne sait plus pourquoi on se bat, ni sur qui l'on frappe, il vaudrait mieux s'arrêter, se coucher et dormir. L'idée lui traversa l'esprit une seconde mais la clameur de la foule le ramena à la réalité. Pourquoi tout ce monde à cet endroit précis du parcours? C'est au moment où il se posait la question qu'il découvrit l'obstacle. Il ne pouvait rien faire sinon tenter de rester en selle. Tout dépendait maintenant de Panzepferd. Il prit les rênes à deux mains, se coucha sur l'encolure de son cheval et puisa dans ses dernières réserves pour serrer les cuisses. L'animal devait être à l'image de son cavalier. Bien des chevaux auraient refusé un tel obstacle, mais pas celui-là. Non seulement il n'hésita pas une seule seconde, mais le bond qu'il fit fût prodigieux. On aurait dit qu'il avait des ailes et s'était mis à voler tel Pégase. La réception fût brutale. Panzerpferd explosa la haie de bruyère et Raoul, projeté en avant ne dut son salut qu'à la crinière de son cheval qu'il avait saisi à pleines mains. Il réalisa à quel point ce dernier était exceptionnel. Il devait continuer la course jusqu'au bout de ses forces, n'était-ce que pour lui faire honneur.

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Le Juge a rendu son verdict.
Pargun et Ansbert ne passeront pas la haute haie et son fossé.
Lorsque le cavalier armoisien a retenu son cheval épuisé, puis décidé de mettre pied à terre pour ne pas risquer la vie de Zombi sur un troisième saut incertain, un immense silence s'est produit, éteignant - comme on souffle une chandelle - le brouhaha suscité par la chute d'Ansbert, parvenu à la limite de ses forces.

--------------------------------

Le cri de rage du Montagnard vint brutalement déchirer ce silence, à l'instant où il comprit que Roberto et Raoul allaient combiner leurs efforts pour lui faire mal. Très mal.
Comme Bob levait son garde-troupeau pour se garder de leurs mauvaises intentions, il crut entendre un type chanter d'une voix rauque.
Le gaillard songea que la "northern rage" avait d'étranges effets complémentaires...

BOB - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 21 (ROBERTO) + ATTAQUE FORCE 21 (RAOUL).

Le Berserker d'altitude exhiba ce qui lui restait de chicots, éperonna Rossinante, et fonça au devant des ennuis.
Ces salopards ne le feraient pas tomber. Il était une montagne.  Il était Cranium, Bellator et Cantus. Il était fort comme Corbette. Agile comme un lapin.
Bob voulut exprimer cette idée avec ce qui lui restait de sa bouche.
Il produisit une sorte de purée.
Un Yaaaaaaaarngnllffffffff impressionnant, mais peu intelligible.
Et surtout, il tapa.

RAOUL - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 17 (BOB).

Non loin de cet affrontement sauvage, deux cavaliers formaient une sorte de ronde sans se lâcher des yeux.
Sirel avait désigné Tyrcis de sa lance, après qu'ils eussent tous deux bondi par-dessus la haie.
Le templier avait gravement hoché la tête et plus rien n'existait désormais plus eux que l'instant - tout proche - où la lance  allait croiser l'épée.
Tyrcis secoua la tête pour chasser un léger étourdissement.
Dans la seconde, la lance de la scorpionne était sur lui.
Il n'était désormais plus question que d'esquive-réflexe.
Et de briser le dard du frelon

TYRCIS - JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 17 (SIREL)

SIREL -  JET DE DEFENSE REQUIS CONTRE ATTAQUE FORCE 17 (TYRCIS)

Dromos, quant à lui, apaisait Pudibond de la main et prenait le temps d'estimer la situation.
Il était à présent certain de boucler un tour de Vendavel.
Qui aurait misé un écu okordien sur cet exploit considérable ?
Le Fluet vit Ansbert se relever, couvert de sang, de l'autre côté de la haie.
Il vit Pargun renoncer, impassible.
Il aperçut Bob le Fou se ruer sans crainte sur deux des plus fines lames d'Okord.
Il observa Le Templier et la démone effectuer leur danse mortelle.
Puis, il mena simplement sa monture, au pas, au niveau de la ligne de départ.
Il atteignit le premier les écuries d'Agamède et - en attendant les autres - leva bien haut sont attrape-coquin avec une telle joie, une telle simplicité, qu'un murmure remplaça l'oppressant silence.
Le murmure gonfla et se changea en rumeur, puis en vacarme.
Dromos posa une main sur son coeur, qui battait la chamade.
Non, il ne rêvait pas.
La foule de Vendavel acclamait le Fluet.

Et se réjouissait de voir un second tour commencer.

Combien de cavaliers viendraient-t-ils s'aligner ?

[PHASE DEFENSIVE T.13 ---> DIMANCHE 20H00]

Ansbert, quelque peu agacé par sa chute.

Dernière modification par Des Armoises (2019-05-12 02:08:32)

Carmen

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Presque tous les yeux valides de Vendavel étaient rivés sur la course, ou s'efforçaient de l'être.

Presque tous, bien sûr. Fixés sur d'autres objectifs, il y avait les yeux des gens peu recommandables qui profitaient de ce que les bons bourgeois regardent ailleurs que vers leur ceinture... Et il y avait, scrutant la foule de long en large, les yeux des vougiers du guet pour traquer les mains trop lestes et donner leur dû de coups de bâton aux voleurs assez malchanceux pour s'être fait repérer dans cette cohue totale.

Mais, en dehors de ceux-là, il y avait une paire d'yeux qui depuis le début de la course n'avait pas quitté un tout autre objet : son écritoire.

Jean Ballot, un jeune clerc lettré, dit "Jeannot les Ratounes" pour l'air de lapin que lui donnaient ses incisives supérieures, était missionné par l'honorable bourgmestre Domenic Rosecanne pour tenir le compte de tout ce qui se passait dans la course en matière de coups, d'hostilités entre champions, et d'adresse aux armes.

En fait de "missionné", il s'était plus exactement retrouvé désigné par ses camarades qui voulaient tous profiter de la course, selon les règles équitables du "on n'a pas de paille pour tirer au sort, c'est le plus jeune qui reste, oh tiens c'est toi".

Mais Jeannot était un garçon consciencieux.
Il avait pris ça avec philosophie.
Et il avait tout noté.

Ce qui était assez paradoxal, puisqu'il n'avait rien vu de la course.

Pour parer à ce souci, il avait pour l'aider toute une équipe de jeunes gens qui, tout au long de la course, s'étaient relayés à compter les coups, à compter les parades, à déterminer qui venait d'attaquer qui, et surtout, au bout du compte, à venir à toutes jambes à travers les rues noires de monde jusqu'à l'écritoire posé à deux pas de la tribune des seigneurs, et répéter précisément tout ce qu'il s'était passé à tel endroit du parcours, pour que lui, Jeannot les Ratounes, fasse le compte avec sa plume d'oie.

À chaque fois, les petits gars déballaient tout d'une traite même s'ils étaient à bout de souffle, et repartaient en mangeant leurs derniers mots (et en courant très vite), tellement ils étaient pressés de manquer le moins possible de la course. Pour ne pas gâcher le parchemin, Jeannot, qui était un garçon prévoyant, s'était préparé tout une pile de tablettes de cire : une pour chaque champion, et il y faisait un trait à chaque coup donné. Ça l'aidait à garder le compte.

Sur son parchemin, il avait pris soin de tracer des lignes bien nettes, et il s'appliquait à dessiner les plus gracieux chiffres qui soient, en prenant garde à ne pas sursauter quand un garçon de course arrivait en coup de vent.

Il avait même grisé légèrement les lignes dédiées à chaque champion à mesure qu'ils se trouvaient éliminés.

À ce moment de la course, son tableau ressemblait à ça.

Charles de La Pétaudière

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Au moins boucler le tour, après il pourra dormir.  Raoul n'entend plus rien. Il est comme dans un cocon. Tout à l'air si loin, la foule, les tribunes devant lesquelles ils doivent repasser. Tout sauf Bob. L'indécrottable gardien de troupeau veut l'achever. Eh bien qu'il y vienne, qu'il y vienne donc.  Comme aimanté par son cheval, Panzerpferd s'est rapproché, ils vont se toucher. ça y est, ils se touchent. Raoul a brandi sa masse. Il frappe avec tout ce qui lui reste de force et de coeur, dans le même temps le bâton de Bob l'atteint en pleine tête. Cette fois-ci tout s'éteint. C'est le black-out.
La foule crie en le voyant tomber, mais lui n'entend plus rien.  Il est dans le néant. Il y a une grande lumière devant lui, à la fois aveuglante et rassurante. Il n'a jamais rien vu d'aussi beau. Il règne un calme si reposant qu'il en devient palpable. Raoul est heureux. Il baigne dans la béatitude. Cette lumière ne peut-être que Podeszwa. Il tend la main vers son dieu mais ne la voit pas. Il veut avancer mais il n'a plus de corps. Il veut prier mais il n'a plus de bouche. Pourtant il entend. C'est un bruit confus, indistinct. C'est plus une rumeur qu'un bruit. Et puis il entend son nom.
Raoul!
On crie son nom mais de très très loin. Qui peut bien l'appeler? Cela ne vient pas de la lumière aveuglante et magnifique, mais de derrière, là où il fait noir.
Raoul! Nom de Dieu, Raoul!
Plus ça va et plus la rumeur augmente. Les cris deviennent assourdissants. Raoul grimace, il a mal. La lumière faiblit, Oh non, elle disparaît, et avec elle la béatitude.
Raoul, putain , Raoul! Tu m'entends?
Qui est-ce qui gueule comme ça? Il était si bien, on n'a pas fini de l'emmerder? S'il pouvait bouger il te leur filerait un de ces coup de masse. Mais il ne peut pas et il souffre de plus en plus. On le secoue comme un prunier. Il ouvre un oeil et voit la sale trogne de son dèmarque.
Ah, putain, Raoul! on peut dire que tu nous a filé une sacré trouille mon salaud!
Gilles d'Himmelsdorf est entre le rire et les pleurs. ll est déjà pas beau en temps normal, mais là, ça lui fait une tête pas possible. En plus il pue de la gueule à faire fuir un bouc.
J'ai pas gagné Dit Raoul faiblement.
Non, ça c'est sûr, mais bon tu finis dans les six premiers, c'est quand même pas si mal! Et t'en a donné de bons coups! Sûr que tu t'es fait une réputation. On va te remettre sur pied, mon gars, t'en fais pas! Et à la prochaine, tu leur mettras la misère!
Et Raoul passa la ligne d'arrivée sur une civière.

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Liste des blessures - Tour 13

Quelle fin de tour !

Après avoir vibré en regardant les cavaliers affronter le Juge, blêmi en assistant à l'abandon de Pargun, applaudi le Fluet pour sa performance inattendue et savouré la belle passe d'armes - sans vainqueur - qui  opposait Tyrcis et Sirel, voici que le public vendavélite (vraiment gâté) hurle d'enthousiasme :
Bob, Roberto et Raoul viennent de lui offrir un sacré spectacle.
Toutes les attaques ont fait gicler le sang.
Lancé à pleine vitesse contre deux cavaliers émérites, labouré par la masse de Raoul et l'anicroche de Roberto, Bob aurait dû tomber (-6 pts end).
Quelques secondes après leur croisement féroce, les champions arrêtent leurs montures dans de grandes gerbes d'eau.
Et puis...
La main de Raoul libère doucement sa masse, qui se plante dans le sol, droite et sanglante.
Et le champion glisse lentement à bas de sa monture.
Bob n'a pas esquivé les coups de ses adversaires, mais il a frappé.
- Saloperie d'enragé, murmure le combattant des Pétaudière avant de sombrer dans l'inconscience.

RAOUL EST ELIMINE !!!

Les parieurs, dans la foule, se congratulent ou s'arrachent les cheveux.
Le favori ne sera pas vainqueur.

Quelques instants plus tard, sous les acclamations, quatre cavaliers rejoignent Dromos devant la tribune officielle.
Sirel,
Roberto,
Tyrcis,
Bob.
Ils sont cinq encore en selle. Cinq héros. Cinq loques sanguinolentes aussi.

Le comte des Armoises se lève en les applaudissant, et prend la parole de cette voix puissante qui lui avait valu le surnom de "Gueulard", en ses vertes années de tournoyeur.

- "CAVALIERS !!!
Vous avez accompli l'exploit d'achever le tour de Vendavel.
Je suis tout disposé à donner le départ d'un second tour, mais j'entends consulter vos dèmarques, dont la fierté rayonne - à raison ! - sur les visages.
Je leur offre trois possibiltés.
- La continuation de la Course selon ses règles coutumières. Le dernier cavalier en selle gagne.
- Un sprint final vers les Portes de Vendavel (hrp - voir proposition de Charles dans le post "règles" / taverne / zone hrp).
- Un second passage par le Juge.

J'attends les décisions des dèmarques Ecthelion, Himalcar, Dantes le Noir, Godric Tonnelet et Felipe Anselmo.

En attendant leur choix, qu'on porte de l'eau à ces héros !
Hommes, femme et chevaux !"

Raoul l'Osterlichois. Combattant prodigieux, et pourtant rudement marqué par la course.

Pellehun

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Le juge était franchi, d’un seul élan, par la seule compétence d’Anarion qui survolait encore la piste malgré le tour réalisé. La dernière passe d’armes avec Tyrcis s’était soldée par un match nul, une esquive partout, qu’importe, malgré sa blessure Sirel finissait le tour de Vendavel sous les hourras. 

Les 4 autres survivants s’alignaient à ses côtés devant la place. Sirel lacha le mors et plaça un gant sur la large entaille au niveau de sa clavicule, le flot s’interrompit quelques instants. Tout en pensant qu’un tour de  plus serait compliqué elle observa qu’il en etait de même pour les autres, hormis Dromos qui comme elle semblait capable de repartir, roberto, tyrcis et bob semblaient avoir du mal à tenir leur monture maintenant qu’elles étaient à l’arrêt. Raoul n’était plus là, elle ne l’avait pas vu tomber, bien que soulagé pour la course, elle eut un moment de compassion, après tout il aurait mérité d’y être…  Il ne fallait d’ailleurs pas que la décision mette une plombe à venir sinon ils ne seraient pas nombreux à repartir. L’eau apportée fut salvatrice, après en avoir bu deux gorgés, Sirel fit boire Anarion, en sueur mais encore alerte.

D’ailleurs elle ne comprit pas ce temps d’arret, la règle semblait plutôt claire, il ne pouvait en rester qu’un. Probablement devant l’horreur du carnage, le comte des armoises souhaitait l’avis des démarques. Sirel observa Himalcar, ancien coureur, celui-ci ne pouvait que demander à continuer la course, c’est ainsi qu’il était… mais Pellehun siégait à ces côtés…Le rodeur… pouvait il interférer pour l’empêcher de tomber ?? Malgré sa naissance, mourir en course était une chose qu’elle avait acceptée, mais désormais les choses se compliquaient… elle n’avait jamais ressenti cela,  plus fort que son amour de la course, elle souhaitait pouvoir vivre pour lui… en avait-il conscience ? Ressentait-il la même chose ? Il n’y avait guère d’espoir, après tout elle n’était qu’une cavalière et le rôdeur avait pour réputation de courir les plus belles femmes. 

Elle croisa son regard l’œil dur, comme pour lui dire qu’elle était prête à continuer, à mourir pour les myrmidons, et pour lui...  Relâchant son cou ensanglanté sa main vint tenir fermement sa lance qui avait déjà occasionné pas mal de dégâts. Mais le sourire timide du rodeur la percuta, plus qu’une hache dans la chair, il voulait la sauver…  La foule qui gueulait les noms des concurrents s’était tue à l’annonce de l’organisateur, et désormais la décision allait tomber…

Carmen

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Si la marquise était là...

Felipe Anselmo eut un sourire grinçant en songeant à la décision qu'aurait prise sa patronne. Classique, immédiate, sans réflexion. L'honneur avant tout. Le combat.

Heureusement qu'elle n'était pas là, tiens. Son héritier était venu assister à la course, mais c'était à lui, le capitaine Anselmo, qu'on donnait le pouvoir de décider. Il se sentait puissant. Il leva les yeux vers la tribune. Luis de Guarida le regardait attentivement, lui, le démarque que sa mère avait désigné. Il avait comme de la curiosité dans les yeux.
Tss. Foutus nobliaux.

Anselmo considéra les cinq cavaliers encore en selle. Des pages couraient autour d'eux, leur tendaient des outres, les ventilaient à grands allers-retours de boucliers. À la façon dont ils engloutissaient l'eau au goulot, à la posture qu'ils tenaient sur leur monture, avachis ou toujours droits, on voyait nettement ceux à qui il restait de l'énergie pour se battre. Sirel la scorpionne, Dromos qui passait entre les coups. Son champion n'était pas dans même état.

Ce loqueteux de Moreno, on devinait déjà les taches rouges sous les morceaux de vêtements qu'il s'était mis comme bandages. Il avait eu de la chance de finir le tour. Si le combat reprenait, il se ferait mettre au sol en un coup.

Anselmo considéra plus attentivement sa monture. Pantera. Ce bijou.
La plus belle jument des plaines de Solède.
Des palefreniers la bichonnaient, l'aspergeaient, lui donnaient de l'eau et du foin. Elle était en sueur, mais toujours nerveuse.

C'était elle qui devrait porter les derniers efforts. Son cavalier n'aurait plus la force de le faire.

L'honneur mon cul.

Felipe Anselmo vit deux démarques rapporter leur choix à voix basse à l'oreille du comte des Armoises.
Felipe Anselmo n'était pas homme à parler à voix basse.

« MONSEIGNEUR ! Hurla-t-il. Je choisis le Juge. »

Eudes de la Noue

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Ecthélion n’en revient pas : voilà que le petit caracole en tête et se permet de terminer le tour sous les vivats de la foule ! Même dans ses prévisions les plus optimistes le démarque n’aurait pas misé un okor sur pareil dénouement, surtout au vu des ouragans de vide qui se battaient en duel dans la caboche désespérément creuse du cavalier !

« Par les baloches de Rituath, v’là qu’l’aut’ me f’rait presqu’ chialer ! On dirait qu’il a finalement compris comment manier l’attrape-coquin ET rester en selle en même temps ! Ah par mes aïeux si j’avais cru voir ça un jour ! »

Le vieux soldat ponctue ses propos tonitruants d’une magistrale claque dans le dos de l’individu le plus proche, accompagnée d’un éclat de rire rauque.

« C’t’à croire qu’il a vu les courbes de Lussuria pendant la course, finalement ! M’a pas l’air si frais qu’ça, finalement, à bien y regarder, i’s’tient bizarrement sur sa selle, comme si ça l’démangeait au fondement ! Hum… »

Le jeune okordien tourne la tête en direction de son démarque, lui arborant un magnifique sourire constitué de chicots, tout en faisant tournoyer son arme d’hast maculée de sang au dessus de sa tête en réponse à la foule.

Foule qui se tait brutalement alors que le seigneur des lieux prend la parole. Les propos sont audibles bien distinctement à distance, et le démarque hoche la tête à chaque proposition, une moue pensive tout au long du discours. Il attend de voir comment les autres se positionne, mais son idée est déjà faite. Il sait que le petit n’aura pas les capacités pour un tour de plus, et Pudibond de l’Orée est plus un sprinteur qu’un sauteur, assurément. D’autant que l’idée de repasser l’obstacle tout juste vaincu lui paraît un peu rébarbatif, c’est pourquoi il prend la suite du démarque de Solède, et beugle à son tour la décision qu’il vient de prendre :

« Qu’ils courent jusqu’aux portes, et qu'Le Bâtisseur bénisse le premier à passer sous l’Arche ! »

Dernière modification par Foulques de La Noue (2019-05-17 07:54:49)

Des Armoises

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

Apprentis cavaliers imitant les Champions de Vendavel.

L'un après l'autre, les cavaliers vinrent se placer derrière la ligne qui avait été tracée à mille pas de la porte Sud de la cité.
Mille pas. Un mille. (1480 m).
Ce mille qui entrerait dans l'histoire en même temps que cinq champions d'exception, dignes des plus grandes pistes de l'immense empire voisin.

Sirel de Välr se tenait bien droite sur Anarion le Vif, et son beau visage arborait une expression concentrée, que démentait parfois la mobilité de son regard, qui semblait en chercher un autre dans la foule.

Un sourire désarmant continuait d'illuminer le visage de Dromos, pas peu fier d'avoir arraché quelques larmes à son dèmarque.
Les voisins d'Ecthélion seraient bien inspirés de s'éloigner de quelques pas, si les Dieux permettaient à Pudibond de franchir la porte le premier. La joie du vétéran pouvait s'avérer démonstrative. Et particulièrement virile.

Roberto, très pâle, caressait l'encolure de Pantera. Un mille... 423 foulées de sa précieuse monture.
Il n'avait qu'une chose à faire. S'en remettre à la jument et s'efforcer de ne pas tourner de l'oeil avant la 424ème foulée...

Bob était parvenu à s'arracher à sa transe guerrière, et c'est à présent qu'il fallait - vraiment - faire preuve de vaillance, car la rage n'effaçait plus les douleurs qui torturaient son corps entier. Le Montagnard serrait bravement ce qui lui restait de dents, et soutenait d'une large paume sa mâchoire disloquée.
Dans le genre "dur au mal", Rossinante et son corps maigrelet n'avaient pas grand chose à lui envier. Bob cracha un énorme glaviot écarlate par dessus son toupet, et se laissa aller à un geste inattendu : une longue et tendre caresse sur le chanfrein d'un cheval dont les allures de rosse cachaient un coeur de guerrier.

Tyrcis, monté sur Stergann, avait quelque-chose d'un martyr podeswite. Le sang qui dégoulinait de son cuir chevelu lui faisait un manteau cramoisi, et le lion qui rugissait sur sa tunique n'était plus blanc depuis longtemps.
Le Templier inspira profondément, conscient du miracle de sa présence dans la dernière ligne droite.
Il sentait son cheval piaffer sous ses cuisses, inépuisable. Volontaire. Inspirant.
Tyrcis expira tout doucement. Il était prêt.

Comme les Cinq étaient tout proches de s'élancer, la foule qui s'était massée le long du chemin fit progressivement silence.
Un silence imparfait, chargé de murmures, de chuchotements, rompu par les voix gouailleuses des preneurs de paris, par des cris d'enfants et des encouragements lancés avec cinq accents.
Les bruits s'espacèrent, à mesure qu'on approchait du dénouement.
Le silence gagnait en pureté, en intensité.
Bientôt nul n'osa plus piper mot.
Le regard des cavaliers et des spectateurs (qui faisaient une longue et large haie jusqu'à Vendavel) était à présent tourné vers la silhouette du comte des Armoises, qui tenait à bout de bras une étoffe giflée, secouée par un violent vent d'Est.
A l'instant où il ouvrirait sa main...

Dans cinq poitrines et cinq poitrails, dix coeurs pleins de bravoure bondirent soudain, en même temps que mille voix s'élevèrent.
Une écharpe de soie tourbillonnait dans le ciel vendavélite.
Dix talons frappèrent au flanc, et l'on fila vers la cité.
Vers la victoire !

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*** REGLE SPECIALE "Le Mille de Vendavel" ***
[Inspirée de la proposition de Charles / cf. taverne/règles des courses déomuliennes]

Chaque champion dispose d'une capacité de base en "sprint" : L'addition de son habileté et de l'endurance qui lui reste.

SIREL -> 12+6 = 18
DROMOS -> 8+6 = 14
ROBERTO -> 11+1 = 12
BOB -> 10+1 = 11
TYRCIS -> 11+1 = 12

Chaque joueur devra lancer 5dés à 6 faces à chaque tour de jeu.
Résultat du jet + cpacacité sprint = nombre de cases franchies.
Le Mille compte 148 cases.
Le premier joueur à atteindre 148 est déclaré vainqueur.
Si plusieurs joueurs franchissent cette limite dans le même tour, sera déclaré vainqueur le champion ayant franchi le plus de cases.
En cas (peu probable) d'égalité, un nouveau tour sera joué.

LE DEPART EST DONNE !
JETS DU ROUND 1 DU MILLE DE VENDAVEL (#5d6) ---> VENDREDI 22H00

1480 m pour vaincre, et voir son nom gravé dans la pierre.

Dernière modification par Des Armoises (2019-05-20 21:56:40)

Hagen de Myzar

Re : [Compétition] Courses déomuliennes

  Tyrcis avait réussi l'impossible. Finir l'une des courses Déomulienne des plus difficile, Vendavel. Le templier était sérieusement blessé. Mais le passage de la ligne d'arrivée lui avait rendu quelque force, mais surtout de l'espoir. Tout aller se jouer là. Il n'était plus question d'épée, de bâton de berger plus ou moins dure.... De la lance de cette démone de Sirel. Mais du mille de Vendavel...
La délégation du valar était là, autour de son champion. La vision d'horreur de l'arrivée de tyrcis grièvement blessé avait fait place à de la fierté. Même le seigneur du Valar était là. Hagen s'approcha de tyrcis est sans un mot commença à penser les plaies de son champion.

Devant cette situation inattendue, tyrcis ne pu s'empêcher de sourire.   

Mon seigneur me fait trop d'honneur en soignant mes blessures. Laissez donc cela à l'un de mes frères.

Garde ta salive gamin, tu en auras besoin pour finir la course. Je suis fière de toi, tout le valar est fière de son champion. Ton exploit est déjà connu de tous. Alors fini cette course vivant pour que nous puissions célèbre le héros de Vendeval.

Merci mon seigneur. Je vais tacher de finir cette putain de course. Car je compte bien profiter de la fête qui s'annonce.
Mon seigneur a vu que son destrier n'a pas une égratignure.. ?
J'en ai pris grand soin.....        tyrcis sourie.   

J'ai vu et je t'en remercie, mais je pense que c'est lui qui a pris soin de toi... Non ?

C'est vrai.... Lejuste tapota le cerbat.

Trêve de bavardage, présente toi sur la ligne de départ, car il ne va pas tarder.

   Le cavalier du temple était mal en point certes, mais son destrier lui trépigné d'impatience. Lejuste savait qu'il pouvait compter sur son étalon. Le cerbat avait la compétition dans le sang. Stergann n'attendait plus qu'une chose, le départ.