Sur les traces de la Horde [Osterlich]

Galdor · 2018-01-03 01:53:17

A la tombée de la nuit, un messager, détrempé et fatigué par la traversé des marécages, se présenta en Camorrie.

Le Polémarque avait rédigé une longue lettre à l'intention du gouverneur de l'est, et à son gouverneur : Formez une escorte d'hommes, et récoltez des informations sur la Horde.
-Un pas, deux pas, trois pas, quatre pas.- Il tournait en rond. Il écrasa la missive et la fourra dans sa culotte.

Des dizaines de cavaliers partirent en étoile de la Capitale Camorienne pour l'ensemble des seigneurs du Conseil de l'Est, sitôt suivi de lanceurs d'alertes pour les quatre coins du royaume. Chaque missionnaires portait une lettre qui demandait aux seigneurs volontaires de tout le royaume de former un petit contingent de quelques hommes formée d'un espion, d'un éclaireur et d'une poignée soldats, le tout équipée de chevaux -le temps étant pressé- pour partir sur les traces de la Horde en Osterlich de façon discrète.

Une fois réunie, l'expédition se mettra en route pour l'Osterlich.

- Le nombre de participants maximum est fixé à 5.
- Prenez en compte le fait que cette expédition se rend en territoire hostile, 
à la recherche d'un ennemi, vos personnages sont susceptibles de mourir, 
si vous souhaitez participer mais ne pas voir votre personnage mourir, envoyez un Capitaine pour vous représenter. 
- Cette expédition est une expédition qui se veut être discrète, 
n'amenez pas des armées entières avec vous.

Dernière modification par Galdor (2018-01-05 15:06:21)

Des Armoises · 2018-01-04 23:20:39

Du créneau de son donjon de bois, Des Armoises observait la petite colonne de cavaliers qui, à bonne allure, quittait le fort de Haute-Garde pour rejoindre la troupe qu'entendait former dans l'Est le seigneur Galdor.
Le visage du vicomte était sombre, marqué par le souci, et son écuyer l'entendit murmurer quelques paroles de bénédiction.
Le chevalier Mortimer d'Arcalion commandait ce détachement en route vers le péril et, en vérité, le seigneur d'Elléborée n'aurait pu faire meilleur cadeau à l'expédition décidée par le roi.
Il était pénible à Des Armoises de risquer la vie de son lieutenant, dont l'apparente nonchalance dissimulait d'éminentes qualités.
Mortimer était un excellent combattant, parlait la langue des Podeswites, et son humeur joyeuse constituait un atout précieux pour la cohésion d'un groupe. Ce type savait se faire aimer de tous, en ayant le talent de ne faire d'ombre à personne.
Son goût peu modéré pour la boisson, sa réputation de coureur de jupons et la simplicité de ses manières lui valaient l'affection des sans-grade.
Faux lent. Faux crétin. Véritable ami.
Comme le rapide escadron atteignait déjà l'orée des bois qui ceinturaient la motte castrale, Des Armoises s'empara de son précieux olifant et en tira un puissant et long salut.
Un cavalier fit volter sa monture, agita le gonfanon sable du vicomté, puis se laissa engloutir par l'océan brun-sombre de la vieille forêt.
Adieu, mon frère. Solides soient ton souffle, tes compagnons, ton coursier et ton haubert. Solide aussi...ta chance...

Khan Nyrth · 2018-01-06 15:27:03

Le Khan Nyrth arriva sur place avec une dizaine de cavalier, couverts de sang, lui même l'était aussi. Il laissa arme, arc et autre sur lui même puis viens auprès du Comte Galdor

"Gouverneur de l'est, Comte Galdor, mes respects, je m'excuse pour ma tenue, j'ai du mené une bataille au côté des chevaucheurs contre 161 000 hommes et cela fut, drôle. En tout cas, je viens à vous pour me porter volontaire afin de partir voir la Grande Horde et donner mon expertise sur leur vie nomade."

Il fixa Galdor jusqu'à temps qu'il réponde

Galdor · 2018-01-06 15:59:12

Le Comte murmura quelques mots à un laquais qui revint avec des costumes propres qu'il tendit au Duc et à ses hommes.

"Khan, je vous remercie de vous porter volontaire, comme je remercie tout les volontaires. Vos connaissances sur les campements nomades et la Horde, pour peu que celle ci fonctionne de la même façon que la votre, seront non négligeable.
L'un de mes laquais vient de vous apporter des costumes en attendant que mes servants nettoient les vôtres. Il serait préférable de ne pas se faire remarquer, et je doute que des tenues couvertes de sang passent inaperçu en territoire étranger. "

Lord Saad · 2018-01-06 16:09:09

Armé et accompagné, le Lord Saad se joignit à ce périple en Osterlich.
Entouré d'une quinzaine de cavaliers et d'un chevalier espion, il ne mit pas pied-à-terre se contentant de faire un hochement de tête à son arrivée, sa troupe approcha du Comte Galdor.

Nous sommes venues vous prêter main-forte au cas où le combat soit rude, nous permettez-vous ?

Dernière modification par Lord Saad (2018-01-06 16:09:43)

Khan Nyrth · 2018-01-06 16:30:01

"Gouverneur, je vous remercie de votre geste, je prend avec plaisir votre cadeau, j'espère être le plus utile possible, en tant que Tokva, je me doit de connaitre mes futurs ennemis afin de pouvoir préparé Yggnir à combattre de pied ferme !"

Il tourna le dos et parti se changer

Carmen · 2018-01-06 20:24:37

Trois hommes. Dont un seul en armes. Accompagnés d'une mûle de bât, c'était là toute l'expédition apprêtée par la maison de Guarida. Et d'entre les trois, entre un jeune homme efflanqué et ostensiblement résigné et le strolatz buriné qui le fixait du coin de l'oeil avec un air haineux, le seul à avoir bonne mine était le monsieur jovial qui menait la marche, vêtu comme un marchand.

Quand ils arrivèrent tous les trois, au pas, face au comte Galdor, le marchand démonta, suivi du jeune homme et, après que les pieds de celui-ci eurent touché terre, du strolatz.

« Messire Galdor, mes hommages, fit le marchand en s'inclinant, imité en retard par ses deux acolytes. Vous avez dû recevoir missive de la marquise Carmen ? Comme elle a dû vous l'indiquer, nous nous joindrons à vous pour cette noble mission. »

Dernière modification par Zyakan (2018-01-07 21:47:43)

Lord Saad · 2018-01-06 21:34:07

Encombré par sa cape ; le Lord observait avec attention la bande de compagnons qui s’apprêtait gaiement à quitter OKORD, afin de courir après un ennemi, qui vient à nous....

-"Regardant invectivement son soldat de gauche, les armes claquèrent et les quinze cavaliers vérifièrent leurs armures de soies vêtues, avant que le Lord dit avec éloquence :°

°« Mes hommages, à marquant un temps d'arrêt vous tous, qui vous êtes réunis ici ; mais pourrions nous y aller, une très longue route nous attend », montrant l'entrée de la forêt au loin du sentier que nous foulions.

Galdor · 2018-01-07 00:22:59

Galdor s'approcha des hommes de la Marquise, les évaluant du regard avant de les saluer comme il se devait.
J'ai reçu sa missive en effet, je vous souhaite la bienvenue dans cette expédition.

Puis il vint se placer devant le Baron Lord Saad.
Messire, premièrement, ce sont moi même et mes hommes qui menons cette expédition, et vous ne partirez pas avant que j'en donne l'ordre. Si vous regardez bien autour de vous, ni mes troupes, ni celles du sieur des Armoises qui à annoncé sa participation ne sont encore là.
Il marqua à temps d'arrêt et prit une grande inspiration.
Ensuite, cette expédition se doit être discrète . Nous devons recueillir des information, et les quelques hommes sachant se battre qui en feront partie sont là pour se prémunir des brigands et autres petites menaces. Il n'est nullement question de se battre. Les combats doivent être évité au possible. Et je tient à vous rappeler que vous ne pouvez pas envoyer plus de dix hommes, neufs si vous participez pour des raisons de discrétion.

A ce moment, les portes du Donjons s'ouvrirent, deux gardent entrèrent, escortant un nain, un groupe de trois cavaliers fortement alcoolisé et un voyou. L'un des gardes prit la parole

Votre majesté, c'est là les seuls volontaires que nous ayons trouvé, personne ne voulait risquer de partir pour cette mission. Les seuls volontaires ont préfère se porter volontaire plutôt que d'aller au cachot, ...
Le comte l’interrompit pour mettre fin aux détails.
Vous me dites que dans tout le comté, vous n'avez trouvé que cinq malfrats pour effectuer une mission de la plus grande importance ?

C'est exact votre Majesté
[Le comte posa la main sur sa tête et se masse le front embêté, avant de se lever et de s'adresser a sa troupe.Messieurs, l'avenir de votre royaume dépend de cette expédition dépend de votre réussite. Vous devez donner le meilleur de vous même et ne pas commettre d'erreur. Si vous accomplissez votre mission, chacun de vous sera sacré chevalier.
Espérons que cela les motive et qu'ils ne fassent pas rater cette expédition se dit-il

Messeigneurs, dit-il cette fois en s'adressant au Khan Nyrth et à Lord Saad. je pense que vous connaissez les dangers de cette aventures. Peut-être devriez vous laisser votre place à l'un de vos capitaines, il se pourrait que vous ne reveniez jamais de cette expédition.

Il se rassit et attendis l'arrivé des troupes du Vicomte des Armoises.

Des Armoises · 2018-01-07 00:53:51

Les hommes du vicomte des Armoises franchirent l'imposante barbacane de Kurâl peu de temps après après que le seigneur de Camorrie se fût adressé aux seigneurs Saad et Nyrth.

Ils étaient 13 cavaliers (trois de trop, songea Galdor)
Une poignée de vétérans des campagnes carovariennes, un jeune lettré de Nouvelle-Samarie (qu'une spectaculaire dermatose du visage poussait à garder tête basse), un avant-coureur du Delta d'Osterlich - qui jouait machinalement avec la pierre du suruchin qu'il avait enroulé sur sa selle - et le grand gaillard souriant qui semblait les mener, sans qu'on puisse en être complètement sûr, puisqu'il semblait prendre un malin plaisir à ne proférer aucun ordre.
L'homme remonta la petite colonne d'hommes, et l'écu qui battait son dos était celui d'un chevalier.
A mesure qu'il les dépassait, les cavaliers stoppaient leur monture un par un, et le guerrier parcourut seul les derniers mètres qui le séparaient du comte Galdor, immobile au milieu de sa cour, les mains croisées dans le dos.
Glissant souplement à bas de son coursier, le capitaine salua courtoisement le maître des lieux, et annonça d'une voix joyeuse :
- "Comte, j'ai le plaisir de placer ces quelques hommes sous votre commandement. J'espère que vous trouverez leurs compétences utiles. Le jeune-homme timide au visage gâté par les pustules est un cartographe d'exception. On le surnomme amicalement "Sire Séborrhée", mais son véritable prénom est Seborian. Le crasseux qui tripote maladivement une corde à cailloux est un spécialiste du camouflage rural. Il répond au doux sobriquet de "Trois boules".
Quant à moi, s'il m'arrive parfois d'avoir une bonne idée, je vaux surtout pour mon épée. Mortimer, pour vous servir.
Nous attendrons vos instructions à deux pas d'ici. Nous prenons position dans cette taverne qui propose de l'"aveugleur camorrien". Ah, doux sire, quel bonheur que de découvrir de nouvelles contrées !"
Mortimer d'Arcalion offrit au comte son sourire radieux, dont on ne savait jamais s'il était celui d'un ange ou d'un crétin, et bondit sur sa selle.
- "Armoisiens, le dernier arrivé ne boit rien !"

Les yeux de Galdor pétillèrent d'amusement lorsqu'il se rendit compte que le boutonneux figurait parmi les plus rapides...

Dernière modification par Des Armoises (2018-01-07 01:23:36)

Eugénée Anet · 2018-01-07 16:12:50

Introduction

Leur camp était établi près de la frontière österlichoise. L'endroit, relativement tranquille, s'ouvrait sur une grande et longue route qui serpentait à travers la campagne. Ici, pas de douanes : en Okord comme en Österlich le commerce était libre pour ceux assez fous pour vouloir traverser. Il y avait bien de régulières patrouilles qui passaient et repassaient sur ces plaines, mais à l'exception de quelques insultes échangées ça et là ou d'un peu de contrebande, les royaumes se laissaient en paix relative, contents de ne pas avoir à se préoccuper l'un de l'autre.
Mais s'enfoncer plus avant dans Österlich serait un exercice autrement plus difficile, et autrement plus risqué. Et plus loin Okord serait, plus les dangers seraient grands.

Au camp de base de l'expédition modeste amas de tentes et de feux où l'on grillait un peu de viande pour la nuit, finit par se présenter une figure de haute et bonne taille. Elle arriva au crépuscule, drapée dans une cape noire et enferrée de métal sombre, montée sur une puissante monture dressée pour les champs de bataille. Après s'être présentée dans un okordien très approximatif, elle vint saluer les chefs d'expédition qui devisaient de leur départ, prévu pour le lendemain. Ce faisant elle releva son casque, révélant un visage ridé et vieilli par les années, couvert de cicatrices et d'histoires à raconter. C'était là un homme dans la soixantaine bien révolue, portant barbe et épée comme des reliques de sa jeunesse. Son dos comportait aussi une robuste arbalète, et sa ceinture cliquetait sous le bruit de petits colifichets représentant des caducées.

« Moi être Ernst von Krugsweild ! Mais vous juste m'appeler Ernst, ya ? »
Une fois démonté, l'homme apparaissait comme grand et encore très fort, fanfaronnant d'un point ganté de mailles sur son plastron de plate.
« J'ai été Strolatz royal pour trois Baldir ! Puissant chevalier ! J'ai combattu avec Grands Ducs, contre rébellion et barbares et païens ! J'ai même envahir Okord ! Deux fois ! Mais moi trop vieux maintenant pour continuer à combattre. »
En s'inclinant légèrement en guise de salut, il avança sa demande aux commandants de l'expédition.
« Je vivais près de monastère au Sudord, et j'ai entendu vous partir en expédition pour chercher Horde. Je veux retourner en Österlich retrouver mon cousin et m'installer là-bas pour retraite. Je aurai maison et champ et église et peut-être moi pourrai courir la gueuse toutes les semaines ! Mais en attendant, je veux bien guider vous dans mon pays ! »

Que l'expédition en Österlich commence !
- Vous n'êtes pas tenus d'accepter l'aide d'Ernst. C'est à vous de décider.
- Votre équipée est modeste et prête à tenir un moment en Österlich. Les provisions ne sont pas un souci pour le moment.
- Votre départ pour Österlich est prévu au lendemain de l'entrevue, mais partir dans la nuit est une option.

Lord Saad · 2018-01-07 19:20:43

"Le Lord mis pied-à-terre." Saluant par là même les nouveaux arrivants

Apercevant l'arrivée Ernst von Krugsweild, Homme d'une carrure singulièrement suave pour une t-elle corpulence, il fit signe de la main à sa cavalerie et les dix chevaucheurs placés en seconde lignes rampèrent les rangs pour s'en retourner sur la montagne Almanax, qui se dessinait au loin.

«Bien heureux de vous rencontrer, de son armure noir métallisé semblant suinté aux lumières du jour, il approcha la monture de ce qui lui sembler être un légendaire guerrier Strolatz, vous disposez d'une belle bête vous savez. Comment l'avez-vous appelé ? »

Fessant appelle aux puissants muscles que lui fit dont ces jeunes années, il tendit la main souhaitant toucher le museau de celui-ci. Le refus de l'animal le déconcertait, un puissant entrecroisement de regards se réalisa avant qu'il puisse soulager la bête de quelques maux.

Galdor · 2018-01-07 20:02:45

Le nain, nommé capitaine pour le comte se leva. Il n'était guère plus grand debout que les autres l'étaient assis, et dépassait de quelques centimètres la taille de l'ancien Strolatz. D'une voix lente, il prit la parole en premier et imita le dialecte du vieil homme.

Moi Decran Chester, moi guider cette troupe avec mes amis. Il réfléchissait à toute vitesse. Arrivé en Osterlich, chaque action avait des conséquences, et pouvaient être lourde de conséquence. Il trouva tout d'abord ce vieil homme fort sympathique. Un guide pourrait-être plus qu'utile. Mais ... Comment avait-il pu les entendre et connaitre leurs mission ? Le camps avait été installé dans un endroit paisible en campagne, et les hommes, bien qu'un peu festif, étaient en effectif limité et assez discret. C'est très prudent qu'il avança chaque réplique.

Je vous remercie de vous présenter à nous. Pourquoi vous proposez aide à nous ? Il vous aurait été plus simple à vous de retourner seul en Osterlich ?

Au moment où il terminait sa phrase, il questionna du regard ses camarades pour chercher dans leurs yeux si l'on pouvait faire confiance en cet homme ?

Eugénée Anet · 2018-01-07 21:03:49

Le Strolatz adressa un regard en coin à Saad, et répondit d'un ton enjoué à la question sur son cheval. C'était indéniablement une monture très entraînée, et qui avait vu son lot d'escarmouches et de sang versé. Un tel cheval devait coûter une petite fortune.
« Elle Grundlen ! Ma monture depuis deux ans. Elle et moi batailler dans le sud comme mercenaires. »

Il fallut ensuite à Ernst baisser la tête pour voir Decran s'adresser à lui. Encombré par son casque, il en profita pour le retirer complètement, laissant voir de courts cheveux gris ébouriffés par sa chevauchée. L'imposant morceau de métal gravé sous le bras, il prit la parole d'un ton bourru.
« Je pouvoir rentrer seul, mais ça pas vraiment aventure, seulement ennuyant voyage. En plus, moi vouloir aider vous ! »
Haussant les sourcils dans une expression plutôt comique, il ouvrit la main gantée qu'il avait encore de libre.
« Quand jeune j'étais, j'ai combattu vous plusieurs fois. Tué beaucoup d'Okordiens. Mais votre royaume quand même m'accueillir et me donner travail après que roi Baldir renvoyer moi. Alors je vouloir aider un peu Okord avant de partir. Et Podeszwa dire que aider son prochain est bon. »

Le feu auprès duquel s'étaient attroupés les commandants crépitait, et renvoyait sur l'armure noire des reflets brillants. La cape du strolatz battait presque sur le sol de terre au gré du léger vent qui soufflait sur la plaine.
« Vous avoir déjà envoyé une autre expédition, je crois. Alors je ai quitté Sudord, pour venir ! Mais je être arrivé trop tard, et Okordiens déjà partis. Depuis, je reste avec garde-frontière pour savoir quand autre groupe part pour mon pays. Vous faire nouvelle expédition, alors je pas vouloir rater l'occasion cette fois. »
Détachant son regard du nain, il adressa un bref coup d’œil aux immensités assombries qui s'étendaient au-delà de la frontière.
« Österlich très grand pays. Plus grand royaume du monde, certains disent. Donc moi pas pouvoir vous accompagner pour toujours. Mais jusqu'aux régions centrales, je peux guider votre expédition. Après, je devoir partir. Vous devrez remplacer moi avec autre guide. »

Carmen · 2018-01-07 21:46:04

Le marchand jovial, assis tranquillement dans un coin, observait avec une franche bonhomie le nouvel arrivant. Il restait sans rien dire, et pendant que ses yeux souriaient, il réfléchissait.

Le strolatz était monumental. De taille, de carrure, de charisme aussi. Une vraie stèle à la gloire des Baldir. Il était blanchi sous le harnais et devait avoir parcouru un certain nombre de lieues et vu un certain nombre de villes. Avoir un tel homme comme guide ne vaudrait pas un laissez-passer, mais serait déjà une garantie d'aller plus facilement, plus loin. Qu'il soit sincère ou non...

De toutes façons, s'il était si bien renseigné sur les précédentes expéditions, il devait se douter qu'elles n'avaient pas besoin de sa trahison pour échouer avant d'atteindre la première grande ville.

Aussi, quand son regard croisa celui du gentil nabot, le marchand acquiesça, tout naturellement, tout benoitement et naïvement.

Dernière modification par Zyakan (2018-01-07 21:46:41)

Khan Nyrth · 2018-01-07 22:39:11

Nyrth avait remis une armure de cuir, la horde n'avait pas d'armure de plaque ou de chose trop lourde, il regardait le Strolatz avec un regard curieux, savoir qu'un homme du culte ennemi voulait rejoindre l'expédition, et que son mot était important, il mit du temps à répondre

J'accepte avec plaisir pour ma part qu'il nous rejoigne, nous pourrons le mettre en première ligne si on nous attaque, ainsi, il pourrait montrer au Tokva d'Yggnir d'Okord que son culte est peut-être aussi courageux que ceux d'Yggnir."

Il sourit à la fin de sa phrase puis prise une gourde d'eau qu'il but.

Des Armoises · 2018-01-07 23:47:33

Ce soir, il manquait quelque chose sur le visage du chevalier d'Arcalion.
Le feu du petit camp n'éclairait pas le moindre sourire.
Mortimer toisa le vétéran d'airain d'un regard glacial, dangereux.
- "Le groupe que je commande se passera des services de Monsieur Von Krugsweild.
Ne dit-on pas qu'un strolatz qui n'est pas mort à trente ans est un jean-foutre ?
Le vicomte des Armoises nous a pourvus en or, assez, et le seigneur Galdor a veillé à ce que nous ne manquions point de provisions.
Les étoiles nous seront un guide plus agréable.
Mes hommes et moi partons sur le champ, à la faveur de la nuit."
Le chevalier adressa un vague signe à l'étrange communauté qui constituait l'espoir d'Okord, et - sans plus un mot - emmena ses neufs cavaliers vers le Sud, en direction de Bernicia.

Dernière modification par Des Armoises (2018-01-08 00:09:49)

Lord Saad · 2018-01-08 00:03:02

Un homme entassait les bûches au pied du Lord Saad, qui s'amusait à alimenter le feu bûches par bûches.

Nous disposions d'un bon feu ; lorsque les chevaux attachés desquels nous ne voyions que les yeux de braises commencèrent à répondre de mécontentement, quant au tintement des bûches à chaque nouvelle étincelle :

Le Lord alors assis près d'un sac de vivre, commença à interroger Khan Nyrth sur la bataille qu'il menait avant d'arriver, observant du même œil Ernst von Krugsweild qui lui aussi observait la flamme.

«Nyrth, le sang que vous aviez en arrivant, décollant son regard du feu hypnotique beaucoup des vôtres ?»

Dernière modification par Lord Saad (2018-01-08 00:03:59)

Khan Nyrth · 2018-01-08 00:19:04

Nyrth regarda partir le Sir De Armoise puis rit après avoir dit :

"Et un homme qui donne des sous pour un hospice au ennemi n'ai pas bien courageux !"

Il regarda alors le Lord et sourit cruellement :

"Après avoir fait une bataille contre 161 000 hommes qui ont détruit ma forteresse, tous mort ! Par contre, nommez moi Khan, ou Togva, pas juste Nyrth, on à pas mis debout les chevaux ensembles."

Jetant un coup d'oeil vers Galdor :"

"Comte Galdor, que fait-ont ?"

Lord Saad · 2018-01-08 00:43:00

Coupant un brin d'herbe, l'observant alors fixement, il le jeta au feu, avant de prendre quelques instants.

Fond sonore :

«Comte Galdor, que fait-ont ?»

Le Lord prit donc peine de se lever et d'observer l'intégralité du groupe, qui en effet ne semblait pas gai luron. Il alla donc rejoindre ces hommes en retrait du campement près des chevaux. Ces cinq cavaliers étaient tout en armes et aux aguets, discutant de ce que serait la mission et où nous aurions la chance d'aller. Le Lord arrivait donc et les chevaux assoupis le ressentir. La paix de cette nuit paisible semblait à l'image de celle d'OKORD, incluant même ces quelques guerres intestines entre un guerrier encore gorgé de sang et un sentimental en quête de reconnaissance.

Dernière modification par Lord Saad (2018-01-08 00:43:48)

Carmen · 2018-01-08 02:19:31

« Comte Galdor ? »

Le marchand eut un petit rire léger, dévoilant ses dents. Le départ soudain de Mortimer d'Arcalion l'avait surpris, la... poésie ? du baron Saad l'avait laissé sans ressort, il sauta sur l'occasion que lui donnait le Khan pour se refaire une contenance et partir sur un sujet plus léger.

« Messire le Tokva est taquin. »

Puis, s'adressant au nain, qui avait l'air de se demander s'il s'agissait d'une énorme méprise ou d'une petite boutade, il suggéra :

« Maître Chester, (et le ton suave de sa voix sur ce titre aurait pu friser l'ironie) je pense que monsieur Von Krugsweild mérite bien une place autour de notre feu, et une brave ration. J'aimerais beaucoup vous entendre parler de votre pays, monsi... euh, Ernst ! »

Là-dessus il était on ne peut plus sincère.

•

« Ho...
-...
-Ho.
-Mgna gueule...
-J'ai l'impression que il y a quelqu'un qui rôde autour de la tente.
-Chht.
-Et... C'est que ces bruits, dehors ?
-Chh.
-On... On dirait des chevaux.
-Chhhht.
-...Je vais voir. »

Le jeune homme se leva à pas de souris et écarta craintivement un pan de la toile de tente. Il sursauta, et chuchota :

« Les... Les cavaliers ! Ils...
-Ils s'en vont, j'ai entendu, merci.
-Mais... C'est normal ?
-J'en sais rien... Rendors-toi, fous-moi la paix. »

Le jeune homme regarda le strolatz allongé sur le sol, la tête sur une fonte de son cheval, qui n'avait pas bougé d'un iota. Il alla pour se recoucher finalement, et puis se ravisa :

« Si ç'avait été écorcheurs ou osterlichois, vous vous serez levé ?
-Les écorcheurs sraient vnus nous égorger dans notre sommeil. Les tarés de Baldir auraient mis le feu au camp... Dans les deux cas z'auraient pas fait tant de bruit que toi et ta grande gueule. Maintenant tu te recouches et tu me laisses dormir, petit merdeux. »

Résigné, le jeune homme baissa la tête et obéit.

Dernière modification par Zyakan (2018-01-08 02:25:05)

Galdor · 2018-01-08 21:21:40

Decran esquissa un sourire aux dires du Khan. Il n'avait ni la grandeur d'esprit, ni la grandeur de taille du Comte, mais prit cela comme un compliment. Puis voyant un homme, avec un sourire idiot, sortir de la tente, il invita le Strolatz à leurs table. Dès le lendemain ils discuteraient avec le vieil homme quand au chemin à suivre. Fatigué par le dépaysement et la route qu'ils avaient fait, il avala son repas et se retira dans sa tente.

Dès la levé du camp, et bien qu'il se soit réveillé quelque peu après tout le monde, il laissa la tâche du rangement de ses affaires aux trois ivrognes qui servaient de gardes l'accompagnant et se dirigea directement vers la tente-Quartier où étaient prises les décisions. Il salua un à un toutes les personnes présentes et s'adressa directement au guide.

Nous pensions aller directement vers l'est. Quel direction vous nous conseiller ? Cette courte réplique serait suffisante pour faire comprendre à leurs invité qu'ils devaient se mettre en route et avaient besoin d'une direction à prendre.

Eugénée Anet · 2018-01-08 22:15:58

L'expédition

Le matin se leva sur le campement duquel les troupes de Mortimer s'étaient éclipsées. Cela ne parut pas une surprise particulière au reste de l'expédition, ni à Ernst, qui s'activait déjà depuis avant l'aube à vérifier que tout était prêt pour leur départ. Son armure avait déjà commencé à prendre la poussière, mais il ne semblait pas ennuyé par ce fait — ni par le départ d'une part des expéditionnaires.
« Mahaha ! Pas grave ! Österlich très grand. Peut-être eux trouveront aussi informations sur la Horde ? Et si Podeszwa avec eux, il ne leur arrivera rien. »
Le Strolatz sourit en voyant les commandants se rassembler pour leur conseil matinal.
« Si vous entrez en Österlich, c'est par Kamdaus. Route la plus courte. Beaucoup de villages où s'arrêter. Bonnes auberges. Pas de bandits. Ménestrels parfois talentueux. »

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Mortimer

Les cavaliers filèrent à travers la nuit et les lieues. Longer la frontière vers le sud retarderait leur départ à proprement parler pour Österlich, mais leur permettrait aussi d'éviter la route principale... et de suivre le premier groupe à distance respectable. Contrairement au reste de l'expédition, les cavaliers de Mortimer choisirent de couper à travers champs et sous-bois, sans pour autant perdre la grande route de vue. Le matin arrivé, ils n'eurent plus qu'à attendre le départ du reste de l'expédition pour les suivre au même rythme, toujours à bonne distance pour ne pas se faire remarquer.

Des Armoises · 2018-01-09 00:25:56

- "Alors com' ça, chevalier, on va pas vraiment vers le Sud".
Il y avait une forme de questionnement dans la remarque du lancier Crépin.
- "Tu as compris le principe du demi-tour. Bien, tu seras bientôt sergent.
- On r'joint les autres, alors ?
- C'est prématuré. Nous allons d'abord servir de flanc-garde aux membres de l'expédition, à l'insu du strolatz.
- Vous voulez dire qu'on va prend' soin de leurs fesses ?
- De véritables anges-gardiens. Mais virils. Des ombres prêtes à cogner.
- En cas d'embûche, ou d'capture ?.
- Tu m'impressionnes, Crépin.
- On est des faux-lâcheurs.
- Exact, mais le fait que nos amis imaginent sans doute le contraire joue en notre faveur. La sincérité de leur ressentiment étouffera un éventuel soupçon de stratagème. En dépit de ses colifichets, cet Ernest a tout d'un diable...
- On risque pas de les perdre de vue ?
- Allons, Crépin. J'ai choisi les meilleurs. Des gars discrets, futés.
Et quand bien même Trois-Boules perdrait subitement la vue et l'odorat, notre complice prendra soin de laisser traîner indices et messages.
- Notre c...
-Chuuut Crépin. Tu parles trop. Démonte et grimpe jusqu'au bosquet qui fait une houpette à ce joli coteau. Vois si nos amis suivent toujours la grand-route. Sois attentif, aussi, à d'éventuels mouvements sur leurs arrières ou sur leurs flancs.
Cherche des types qui voudraient faire comme nous, mais en moins bien".
Mortimer adressa un sourire solaire à son soldat, et lui tendit sa gourde.
La minute d'après, Crépin rampait sur la colline. Et il était heureux.

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Lord Saad · 2018-01-09 01:34:15

Fesant suite aux propos du Strolatz Ernst von Krugsweild, Il prit une pomme sur l'assiette située près de lui et dit : °

« J'envisageais une approche plus particulière, notre but reste tout de même d'obtenir des renseignements sur les mouvements ennemis, je conçois que l'on passe par la grande porte, mais a moins de s'arrêter à chaque auberge afin de questionner les taverniers nous n'avancerons pas ».

Regardant le guerrier, il croqua le haut de la pomme d'une traite. Ayant fini de mâcher il poursuivie : °

« Puissiez-vous nous trouver un endroit fréquenté par quelques barbares, que nous puissions nous amuser ne serrai-se qu'un peu et obtenir quelques informations par la même occasion ».

Disposant de l'attention du groupe, il poursuivit, Le groupe recherchant plus une approche discrète et commune, semblait rester attentif, du point de vue du Lord.

« De plus je suggère avant de déterminer notre trajet, de mettre en place au plus tôt un ordre de marche, afin d'éviter tout risques de parcours. Une embuscade par des bandits est vite arrivé et il vaut mieux prévenir tout risques inutiles ».

Il commença donc à jauger et estimer les différentes situations et options accessibles au groupe en matière de position de marche, avant de faire un pas en arrière.

« Mes hommes et moi nous tiendrons donc en retrait, à droite de la jeune personne et du Strolatz, âpreté par le petit, mais honorable probable marchand qui nous accompagne ».

Le Lord eut donc l'air satisfait sur ces mots, tout en gardant le regard fixe vers ce marchand qui eut osé amener une aussi distendue équipe, en plein territoire ennemie, il eut englouti l'intégralité de la pomme ; avant de jeter un bref regard vers, le chef de groupe Decran, il se lécha les doigts, puis cessa de bouger.

Dernière modification par Lord Saad (2018-01-09 02:36:00)

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