Forum d'Okord

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Procès du Valyrien Rhaegar

Guyard Phauques se trouvait dans la place publique de la forteresse d'Eugénie Morgan, debout sur une estrade nouvellement installée. Il arborait sa tunique noire habituelle, qui trahissait la pâleur de son visage. La journée était grave et l'on pouvait lire sur ses traits la tension de l'instant.

Son regard se porta sur la foule, qui malgré l'instant, restait très silencieuse.

Habitants d'Okord ! En ce jour, nous jugeons le Valyrien Rhaegar pour ses crimes contre le Royaume !

Aussitôt, les gens amassés aux pieds de l'estrade commencèrent à murmurer. Le puissant Rhaegar avait été capturé par la nouvelle Polémarque Eugénie Morgan. Sa reddition avait été une immense surprise pour tout le royaume, connaissant les exploits du Roi-Guerrier, il semblait improbable que ce dernier finisse par baisser les armes.

De plus, l'Intendant Suprême avait omis de reconnaitre Okord comme la nouvelle province d'Abrasil... Pure provocation ou allégeance au discours indépendantiste de Morgan ? Les badauds présents chuchotaient entre eux de plus en plus bruyamment.

Que soit amené le prisonnier, rugit Guyard Phauques, il est grand temps que l'on début ce procès !

Et il fit signe au chef de la Garde Royale d'avancer.
Puis, s'inclinant devant le trône d'Eugénie Morgan, il se recula de quelques pas en parlant d'une voix forte:

Majesté, à vous l'honneur d'énoncer l'acte d'accusation.

Safet Plizir

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Safet s'était posté au centre de la tribune réservée aux Seigneurs d'Okord, installée sur le coté droit de l'estrade.

Il attendait l'énoncé de l'acte d'accusation avec impatience, la félonie de l'Usurpateur allait-elle être dénoncée à sa juste valeur? la vérité sur les infamies commises allait-elle être rétablie?
 
Il avait cru comprendre dans les derniers bruissements du Palais que le risque d'une minimisation des actes et des trahisons de Rhaegar était possible.

Il ne pouvait croire que d'éventuels intérêts supérieurs fallacieux viendraient amoindrir la responsabilité du Tyran.

Zherorix

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Zherorix observait la scène, en attendant ce qu'allait dire la nouvelle reine.

Il voyait déjà les vautours dans les tribunes, ces rapaces avides de pouvoir qui s'entre-tueraient  très certainement dans peu de temps pour prendre le trône.

Les accusations que porterait la reine allaient être capitales pour le futur de la Valyria et accessoirement d'Okord. Il était persuadé que la reine voudrait se venger, mais si elle se montrait trop cruelle elle plongerait Okord dans des guerres intestinales interminables.

Ecoutons ce que va dire la reine ...

Dernière modification par Zherorix (2017-06-02 21:38:32)

Eugenie Morgan

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Vêtue des plus somptueux habits royaux, la jeune Reine assise sur le trône, déplacé pour l'occasion, fixait Guyard Phauques. Elle se leva et avança de quelques pas pour s'adresser aux nombreuses personnes venues assister à la première audience. Nobles, seigneurs, chevaliers, manants, tous s'attroupaient autour de la cours de justice improvisée en pleine place publique. Eugénie tourna la tête vers l'accusé, qui soutint son regard conservant toute sa fierté. La Reine se tourna à nouveau vers la foule.

" Merci Intendant Suprême Guyard Phauques, commença Eugénie d'une voix forte, se tournant ensuite à nouveau vers l'accusé. Seigneur Rhaegar de Valyria, voici de quoi vous êtes accusés. Alors que le Royaume d'Okord vous accordait l'indépendance à vous et à vos amis Valyriens par un décret Royal, alors que nous donnions vie à votre rêve, quelques voix se sont élevées pour faire connaître leur opposition à cette décision sans pour autant qu'elle soit remise en cause. Par vengeance et en pleine trêve royale décrétée pour Okord vous êtes accusé d'avoir attaqué délibérement un site de fête où se déroulait un tournoi de la faction du Coq, mettant la main sur un grand nombre de nobles Okordiens, commettant alors un acte de guerre, comme première action de peuple libre et contre la nation qui vous rendait la liberté ! Les chefs d'accusation suivant sont donc retenus :
  - Haute Trahison envers Okord pour la confiance que nous vous accordions en vous donnant l'indépendance
  - Parjure de vos serments de Chevalerie pour avoir attaqué par surprise un lieu de joutes
  - Rupture de la trêve Royale
  - Capture et Emprisonnement de membres de la Ligue du Coq, Seigneurs d'Okord

Rhaegar vous êtes également accusé d'avoir profité du désordre occasionné par votre attaque dans le Royaume pour dérober la couronne. Vous êtes accusé de l'avoir déposée aux pieds de Torkson, Empereur d'Abrasil, dans le but de remettre entre ses mains l'avenir d'Okord. Avec Torkson vous avez décrété la mort d'Okord et la création d'une province d'Abrasil en lieu et place de notre Royaume. Les chefs d'accusation suivant sont donc retenus :
  - Vol de la couronne
  - Hautre Trahison envers le Royaume d'Okord pour avoir tenté de le détruire avec l'aide d'une nation étrangère

Seigneur Rhaegar de Valyria, que répondez-vous sur ces accusations ? "

Rhaegar de Valyria

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

L'ancien Prince de Valyria alla se placer au milieu de l'assemblée. L'ambiance était étouffante et il sentait avec insistance le poids de tous les regards - la plupart hostiles, voire carrément haineux - qui se posaient sur lui. Il s'en désintéressa immédiatement et porta un regard amusé sur Morgan. Il n'était pas certain que son ancienne alliée aurait le courage d'assister en personne à son procès et pensait qu'elle se ferait remplacer ; il était heureux de s'être trompé. Après un dernier sourire et un signe de tête - qu'il adressa également en guise de salutation à Guyard Phauques -, l'orateur accompli se retourna vers son nouveau public.

"Ce procès n'est pas dirigé contre ma personne, mais contre la royauté okordienne. Ce n'est ni plus ni moins que la consécration judiciaire du coup d'Etat mené contre moi par la princesse Eugenie Morgan et ses fidèles.

Sujets de l'Empereur ! Permettez que je retrace pour vous la chronologie des événements. Il n'y a pas si longtemps, les légions valyriennes anéantirent la Ligue du Coq et capturèrent trois anciens Rois Coq. Tout un symbole. Cette bataille fut probablement la plus glorieuse de l'Histoire. Mais elle avait deux défauts : d'abord, elle avait été menée contre des figures emblématiques du Royaume d'Okord, appréciées de tous ; ensuite, elle avait été dirigée par l'un des personnages les plus impopulaires de ce même Royaume - moi.

Avant même que je ne prenne une quelconque décision quant aux rapports qui devaient présider à nos relations avec l'Empire d'Abrasil, nombre de mes sujets firent savoir qu'ils ne me reconnaissaient pas comme leur légitime souverain. De quel droit ? Leurs fondements divergeaient. Les uns soutenaient que j'étais « méchant ». Les autres considéraient que j'avais violé la trêve royale ET que j'étais un envahisseur étranger (argumentation contradictoire s'il en est, comme vous le verrez d'ici quelques minutes). A titre d'illustration, l'un des princes okordiens a pu affirmer qu'il « ne [soutenait] pas les actions récentes du Valyrien et ne lui [reconnaissait] aucune légitimité » (comprendre : Rhaegar avait été méchant de capturer tout ce beau monde pendant un tournoi royal !)."

Rhaegar secoua vigoureusement la tête, faussement exaspéré, avant de poursuivre en désignant Morgan.

"La princesse Eugenie Morgan, qui supervise aujourd'hui ce procès, n'était pas dupe. Elle savait pertinemment que j'étais légalement le nouveau Roi d'Okord et que je n'avais pas volé cette Couronne. C'est la raison pour laquelle elle ne fit pas connaître publiquement sa position. C'est également ce qui l'amena à lever et à diriger un ost contre moi, en secret, alors que j'étais encore son allié et que nous négocions. Et on ose me qualifier de traître."

L'air grave, l'ancien Roi marqua une courte pause afin de ménager son auditoire. Il remarqua qu'il avait commencé à pleuvoir.

"Elle est là, la vérité, sujets de l'Empereur ! On m'a qualifié de traître, mais les traîtres furent Eugenie Morgan et tous ceux qui contestèrent injustement ma légitimité. On m'a qualifié d'usurpateur, mais le véritable usurpateur est la femme qui me juge aujourd'hui, et qui profita de mon impopularité pour lever une coalition, non pas pour sauver Okord mais pour récupérer un trône qu'elle avait perdu. On qualifie aujourd'hui Eugenie Morgan de Grande, mais je suis le seul qui mérite aujourd'hui cet adjectif, et c'est cette grandeur qui me vaut l'animosité des sujets de l'Estybril.

Je n'avais jamais manifesté l'intention de remettre la couronne d'Okord à l'Empereur ; j'avais seulement annoncé que j'étais prêt – avant la conquête du trône – à reconnaître l'Empereur au nom de Valyria. Rien d'autre. C'est seulement parce que mes propres sujets m'ont trahi et ont rejeté mon autorité que j'ai souverainement pris la décision d'abandonner un pouvoir qu'on refusait de me reconnaître et de le remettre à un autre. C'est de votre faute si vous êtes aujourd'hui placés sous l'autorité de l'Empire : vous avez trahi vos propres institutions en contestant la légitimité de votre véritable Roi, voici la sanction.

Revenons en à des considérations juridiques. Mes détracteurs, en plus d'être des traîtres, sont incohérents (ou stupides). Ils considèrent que j'ai violé une trêve royale et, en même temps, affirment que je suis un envahisseur étranger. Alors quoi ? J'étais indépendant mais seulement en semaine B ? Si vous estimez que j'étais soumis à cette trêve, alors vous admettez que j'étais encore okordien, que j'étais votre Roi et que vous agissiez donc en rebelles lorsque vous rejetiez mon autorité. Si vous estimez que j'étais un étranger, alors 1° présentez moi les lois okordiennes qui m'interdisaient de conquérir le trône d'Okord - vous n'en trouverez pas, la légitimité n'est pas subordonnée à une condition d'appartenance à la nation okordienne, la seule loi étant celle de la gloire et des armes -, 2° ce procès n'a pas lieu d'être, puisque je suis redevenu un étranger lorsque j'ai abandonné le trône, donc insusceptible d'être jugé par vous.

Vous n'avez rien contre moi et vous n'avez pas compétence pour me juger. On peut seulement m'accuser d'avoir, par ma grandeur et la fulgurance de mon ascension, humilié les rats morts qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Les seigneurs puissants sont jalousés et s'attirent haine et critiques ; on l'a vu avec le Roi Galactic_Explorer, puis avec moi-même. Telles sont vos pathétiques mentalités.

L'identité de mes opposants les plus virulents suffit, à elle seule, à ridiculiser l'accusation : le seigneur Wanderer, vieille carcasse sans intelligence, dépourvue de tout charisme et qui me voue une haine féroce depuis les guerres qui m'ont opposé à la défunte Confrérie de la Plume noire ; les seigneurs de la Ligue du Coq, qui ont certes, eux, de bonnes raisons de me détester ; les 60 000 gouverneurs de la province des Neiges Éternelles, qui furent vaincus par Valyria, signèrent un traité par lequel ils reconnaissaient notre supériorité et s'engageaient à ne rien tenter contre nous, avant de violer cette même convention lorsqu'ils purent se cacher derrière la masse de nos innombrables ennemis ; l'esclave Galdor, à côté de la plaque, une fois n'est pas coutume ; et, de façon générale, tous ceux qui, impuissants, n'osaient me provoquer lorsqu'ils n'étaient pas en surnombre. Une belle brochette de vainqueurs, qui paieront bien assez tôt pour leur lâcheté.

Je suis coupable d'avoir été trop bon pour tout ce monde. Je suis coupable d'avoir toujours été une figure impopulaire et de n'avoir jamais voulu de votre affection. Je suis coupable d'avoir, à de nombreuses reprises et par une politique diplomatique pragmatique, blessé de nombreux egos. Je suis coupable d'avoir mis un terme au règne précoce de l'ancienne reine Eugenie Morgan, réveillant ainsi un vieux traumatisme datant du paternel. Je suis coupable d'avoir gâché le joli tournoi de la Ligue du Coq et d'avoir poussé au suicide le seigneur Jacquouille. En revanche, je rejette les accusations d'usurpation, de trahison, et tout ce qu'on a bien voulu me coller au train. Je rejette également la légitimité de mon juge : seuls les tribunaux valyriens ont compétence pour me juger.

Je sais pertinemment que la princesse Eugenie Morgan ne me condamnera pas à mort. Elle n'aura pas le courage d'exécuter un ancien ami qu'elle a trahi et voudra se présenter en souverain magnanime. En cela, elle est le parfait héritier des Rois bisounours okordiens, les professionnels du compromis et de la compromission. Les Okordiens ne sont pas près d'avoir d'avoir un leader digne de ce nom."

Toute trace d'ironie disparue, Rhaegar se tourna vers l'intéressée, le regard empreint d'une nostalgie et d'une tristesse qu'il ne dissimulait pas.

"Ma chère Eugenie, n'espère pas t'attirer ma gratitude et celle des Valyriens en faisant preuve de clémence. Peu importe ce que tu décideras, tu seras toujours celle qui a vendu son allié pour récupérer un trône. Tu seras toujours celle qui a mené, en pleine nuit, ses armées contre ton propre allié, cet allié qui t'apporta un soutien sans réserve lorsque tu affrontas la coalition du Cygne. Tu peux bien soulager ta conscience en te répétant que je suis celui qui a trahi parce que j'ai violé ta trêve ; on sait tous les deux que tu as vendu ton allié pour tes propres ambitions.

L'Histoire est écrite par les vainqueurs. La propagande anti-Rhaegar a bien fait son travail et je serai désormais l'Usurpateur qui vendit Okord à un étranger. Libre à vous de retenir cette version, mais la vérité ne fait aucun doute.

J'ai gagné."

Dernière modification par Rhaegar (2017-06-03 02:53:35)

Ragnar Lothbrok

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Ragnar Lothbrok s’approcha de la scène. Il voulait voir de plus près l’homme qui causa la mort de son père.
Il observa avec attention Rhaegar et écouta son discours.
Il ne comprenait pas. Il croyait que Rhaegar était l’ami de son père. Son père qui lui parlait souvent de lui. Ce même ami l’avait trahi.
En tout cas, Ragnar Lothbrok était sûr d’une chose, même si il pensait que Rhaegar était pris d’une démence pour vouloir offrir Okord à des étrangers, il était un bon stratège. Tous les seigneurs d’Okord avaient été obligés de s’unir pour pouvoir le capturer.
Aujourd’hui, il est là captif devant lui, avec toujours cette même arrogance et cette détermination.

Eugenie Morgan

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Eugénie plongea ses yeux dans ceux du Valyrien :

" Vous vous trouvez dans une situation un peu étrange pour un vainqueur non ? Vous prétendez donc à la fois avoir droit à la couronne d'Okord en tant qu'étranger et ne pouvoir être jugé par de même Royaume... Eh! bien moi je vous dis que ce tribunal est compétent car vous êtes jugés par ceux que vous avez voulu asservir. Vous vous êtes placés comme leur Maître, arbitrairement, vous en répondrez devant eux.

Regardons maintenant le premier chef d'accusation : Haute Trahison envers Okord pour la confiance que nous vous accordions en vous donnant l'indépendance. Il s'agit d'établir les faits. L'indépendance de Valyria a-t-elle été décrétée par le souverain d'Okord ? Une fois cette indépendance proclamée officiellement, Rhaegar de Valryia a-t-il lancé une attaque contre des sujets le couronne, remerciant ainsi leur libérateur par la guerre ? "

Eugénie marqua une longue pause et se tourna ensuite vers la foule :

"Des témoins veulent-ils s'avancer pour donner leurs éléments ?"

Dernière modification par Eugenie Morgan (2017-06-03 09:34:20)

Zherorix

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Zherorix s'avança alors vers la reine,

Votre Majesté, vous dîtes que le décret d'indépendance avait été proclamé. Alors montrez nous ce décret ... Il n'y a nulle archive où l'on retrouve ce décret. A partir de la, il est évident qu'il n'y a point eu trahison, votre Majesté. En tout cas, pas de trahison de la part de Rhaegar ...
Vous en aviez juste fait la promesse. La proclamation officielle de l'indépendance de la Valyria a été faite par Rhaegar lui-même.

Après ses paroles, Zherorix repris sa place dans l'assemblée.

Dernière modification par Zherorix (2017-06-03 10:04:26)

Aymar

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Le Marquis Aymar de Bois-Maury se leva et prit la parole :

Majesté, par devoir je soutiens ma suzeraine, l'honorable Duchesse Carmen de Guarida, qui elle, vous soutient. Ma maison soutient donc votre regne.... Cependant.... Tout homme à le droit d'être defendu par un pair et mon honneur m'oblige à être cet homme

Ainsi j'apporterai quelques arguments pour sa defense face aux differents chef d'accusation :

- Haute Trahison envers Okord pour la confiance que nous vous accordions en vous donnant l'indépendance

Il ne peut y avoir de Haute Trahison si Valyria est independante du Royaume d'Okord. Une haute trahison est un crime envers son Royaume. Si Rhaegar est considéré comme indépendant, il ne peut etre accusé de Haute Trahison.

Cette accusation n'est donc pas valable

- Parjure de vos serments de Chevalerie pour avoir attaqué par surprise un lieu de joutes

Quels serments de chevalerie. En okord il n'existe aucun code de Chevalerie si je ne me trompe. Et le Prince Rhaegar ne s'est engagé en rien au sujet des tournois. Le seul code qui a commencé à être élaboré et qui n'a jamais été officialisé est celui la :

http://okord-forum.allobo.com/viewtopic.php?id=847

Et il n'y a aucune mention de regles particulière sur les tournois.

Cette accusation est donc sans fondement, jusqu'à ce que l'on me prouve le contraire

- Rupture de la trêve Royale

Valyria étant independante, elle n'était pas soumise à la treve royale

Cette accusation n'est donc pas valable

- Capture et Emprisonnement de membres de la Ligue du Coq, Seigneurs d'Okord

En Okord, il est de coutume en Okord d'attaquer et de capturer son prochain et pas forcement en temps de guerre. Il n'y a jamais eu de proces à ce sujet, meme quand certains nobles ont péris de leur blessures, comme feu le Roi Molag le Noir ou Dame Helyanor. Pourquoi aujourd'hui y en aurait il un ?

A ma connaissance, aucun pacte de non agression n'existait entre Valyria et le Coq

Cette accusation est donc sans fondement,

- Vol de la couronne

Je ne me prononcerai pas la dessus, je ne savais meme pas qu'il y avait une couronne en Okord.

- Hautre Trahison envers le Royaume d'Okord pour avoir tenté de le détruire avec l'aide d'une nation étrangère

La montée de Rhaegar sur le Trone d'Okord est la cause d'un flou causé par la Reine Morgan. La Reine Morgan a offert à Valyria son independance tout en gardant les seigneur Valyrien à la cours d'Okord, notemment à la tribune royale. Elle les a aussi confirmé dans leur droit Okordien en leur conservant le droit de soumettre des doléance à la couronne.

En gros, Dame Morgan a fait des Valyrien des semi-okordien, reconaissant leur independance mais leur garantissant toujours des droits, mais a ma connissance, aucun devoir. Rhaegar a conquis la couronne comme un okordien : en battant ses adversaire sur les terres du Royaume d'Okord. En cela il est autant légitime qu'un autre.

Dans un second temps il s'est soumis à l'empire d'Abrasil pour obtenir sa protection. En quoi cela est une trahison ? Les coutumes et droits des seigneurs okordiens ont il été remis en cause ? Le droit d'Abrasil a t'il été instauré en Okord ? Avons nous vu les thanes impériaux prendre nos forteresse ? Sur quels faits ce base cette seconde accusation de Haute trahison ?

On peut accuser le seigneur Rhaegar de crime, mais ces chefs d'accusation me paraissent un peu .... faibles...

HRP : j'aime ca être l'avocat du diable

Dernière modification par Aymar (2017-06-03 10:46:06)

Mkitori

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

C'est indigne de vous!
Corbeau se leva et prit la parole.
Vous voulez être jugé par des tribunaux valyrien? Mais vous n'avez commis aucun acte envers les valyriens et donc pourquoi jugeraient-ils leur roi? Non, vos actes ont été posés contre Okord donc il est normal que ce soit un tribunal Okordien qui vous jugent.
Vous avez été capturé en Okord je présume donc, vous n'étiez pas en Valyria donc vous ne pouvez prétendre qu'on est venu vous chercher dans votre ambassade et même si tel était le cas, nous dirons que des échange de réfugiés politique sont de mise et donc, sous la demande d'un tribunal Okordien, les valyriens aient accordé qu'il soit jugé par eux et ont donc accepté de vous livrer.
Si en effet, il n'y a pas d'archive de l'indépendance, vous ne pouvez pas vous cacher derrière cela car les deux tribunaux auraient été les même. De plus, vous avez posé vos actes avant votre déclaration d'indépendance donc, dans ce cas, vous avez délibérément violé la trêve royale puis que vous faisiez encore partie d'okord à ce moment-là et qu'aucun papier officiel ne peut prouver que vous soyez étranger au royaume.
Rhaegar, pour votre propre bien, arrêtez de vous contredire vous-même et dites à vos vassaux de surveiller leur langue et de la tournée sept fois dans leur bouche avant de parler car par sa parole, le très cher Zherorix vient de démonter votre démenti et donc de rajouter un chef d'accusation que vous veniez d'annuler.

XavierEmeraude

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Le Vicomte s’adressa aux tribunal

Chers Reine et seigneur d'Okord comme le Marquis Aymar vient de l'énoncer la Valyria à était proclamé indépendante du Royaume  Okord, donc il est devenu Roi de la Valyria en suite logique de votre décret.

Par la suite après ce décret de votre part, il lança une attaque contre la ligue de coq pour se protéger de leur menace et faire passé un message fort en leur disant : "Je suis indépendant, que sa vous plaise ou non", car peut de personnes savent que la Ligue du Coq était contre leur indépendances et allait surement préparer une attaque contre la Valyria.

Comme le souligne le Marquis Aymar, en Okord il nécessite aucun code de la chevaleries.

Après la batailles contre la ligue du coq, Rhaegar Roi de Valyria obtient la couronne d'Okord vue l'honneur et la renommé que la bataille lui a apporté, ceci dans les règles de Royaume d'Okord.

Comme le peuple n'était pas d'accord de son couronnement et qu'il ne considérer pas Rhaegar comme Roi d'Okord, il se révoltèrent contre lui, sachant que seul il n'aurait eu aucune chance il alla demandé de l'aider à l'Empire d'Abrasil afin d'avoir une assistante dans cette rébellion même si pour cela il devait donner l'indépendance d'Okord.
Ceci n'est interdit dans aucunes des lois du Royaume d'Okord de demander assistance à un Empire mais si il doit faire que Okord passe vassal de l'Empire.

Après je vais passé au dernier point de ma défense pour Rhaegar, vous étes incapable de juger Rhaegars par les lois Okordienne comme il ne fait plus parti du Royaume, les seuls personnes qui pourrai le juger serai l'Empereur d'Abrasil qui est sont supérieures et nous peuples Valyria.

La seule chose que les seigneurs d'Okord et vous Reine d'Okord puisse demander sera un traité de paix entre deux Royaume séparer, car je vous le dis et vous le demande allez vous juger un Roi, si votre réponse est oui, vos risquerez d'attirer la colére des autres Royaume car vous aurez jugez une personne qui ne fait pas parti de votre Royaume et qui est en plus Roi d'un pays indépendante du votre.

Après avoir terminer sa défense il retourna s’assoir

hrp : désoler pour les fautes

Safet Plizir

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

"Je demande la parole!"
Le Comte Safet Plizir s'était levé n'en pouvant plus.

"J'avais depuis ma récente arrivée dans le Royaume d'Okord été un soutien actif du Seigneur Rhaegar, j'ai même un temps pensé devenir son Vassal.
Mais j'ai préféré rester avec mon Premier Seigneur Godefroy au sein de la Ligue du Coq et j'ai suivi de près la vie diplomatique en son sein, avec ses alliés et ses ennemis.
Rhaegar a toujours été ambitieux mais il a profité d'un différent pour trahir ses amis de le veille, les capturer et causer la Mort du Prince Jacquouille:
Je reprendrai ses paroles :"Je suis coupable d'avoir gâché le joli tournoi de la Ligue du Coq et d'avoir poussé au suicide le seigneur Jacquouille."
Je croyais que c'était une glorieuse bataille...ça n'était qu'une traitrise où seule une ambition démesurée a conduit à la bassesse et à l'infamie.
Qu'importe ce que décidera ce tribunal, je ne suis pas un de vos juges, et si vous aviez un semblant d'honneur vous auriez déjà choisi de mettre fin à votre misérable vie. Pour moi vous êtes déjà mort "

Zherorix

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Zherorix repris la parole suite aux croassements du corbeau.

J'ai un 1er élément a apporter. Il s'agit du fameux décret, puisque personne ne semble pouvoir le retrouver.

Décret du Jidor, 11e phase de l'été de l'an V de l'ère 17:
1- Le Royaume d’Okord reconnait l’indépendance de la Principauté de Valyria. Cette contrée du Nord est administrée par le Prince Rhaegar de Valyria est les relations avec le Royaume seront très proches, à l’image de l’inclusion des provinces Valyriennes dans les frontières du Royaume. Nous sommes frères. A tel point que les provinces Valyriennes seront invitées, à l’égal des autres provinces, à se présenter et à écrire leurs doléances.

Donc comme l'a dit l'avocat, il ne peut y avoir haute trahison.

Dernière modification par Zherorix (2017-06-03 13:56:43)

Mkitori

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Parce que, comme stipulé, tuer un frère c'est mieux ? Il a provoqué la mort de jacquouille, qui, comme il est stipulé, était un frère. Continuez de vous enfoncer, j'apprécie.

lauki

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Le vicomte se leva à son tour.

Tout sa n’est que foutaise!
Rhaegar de valyria a trahi tous ceux qu’il a côtoyés pour arriver à ses fins. Depuis toujours, il n’a fait preuve que de perfidie.

*le vicomte pointe le doigt vers rhaegar.

Cet homme ne mérite qu’une chose!
La mort!

Rhaegar a trahi votre majesté en attaquant les membres du coq pendant la trêve. J’étais présent en la cité de castle black ce jour-là. Tous les valyriens mentent en disant qu’ils ont détruit une menace. Feu le prince Jacquouille nous avait réunies pour tournoyer et festoyer. Nous n’étions aucunement en train de préparer quelques pseudos attaque contre les valyriens. Ne soyer pas dupe mes seigneurs. Croyez-vous vraiment que les valyriens auraient vraiment pu attaquer un site d’ost du coq si toutes nos armées étaient réunies?

* Lauki se retourne vers la tribune.

J’étais là aussi le jour ou rhaegar et le Prince Jacquouille ont discuté de l’indépendance de Valyria. Le Valyrien l’a reconnu dans ses dires.
En aucun cas le Prince a menacé rhaegar. Il lui a juste signifié que ses désires d’indépendance étaient incompatibles avec sa vision du royaume d’okord.
Comme l’a dit l’accusé, il a pu repartir sain et sauf.
Jusqu’au dernier moment l’accusé a pu profiter de l’aide des membres du coq en serfs et nourriture.
Serfs qu’il a formé pour attaquer le coq!
Nourriture qui lui a permis de former l’ost qui a attaqué la cité du prince jacquouille. Rhaegar veut se faire passer pour une victime mais c’est lui qui a attaqué le premier!
C’est lui qui a vendu le royaume d’okord à l’empereur!
C’est lui qui a trahi votre Majesté en lui volant sa couronne!

Seigneur d’okord.
Certains voudraient vous faire croire que sous le prétexte de leur indépendance, les valyriens n’ont pas obligation de respecter les lois okordienne.
Foutaise que cela!
C’est grâce à notre reine que ses provinces sont devenues indépendantes. Et pour la remercier, ils n’ont trouvé que meilleur façons que d’essayer de la tuer!
Avouer mes seigneurs que la courtoisie valyrienne est bien bizarre.

* Ce retourne vers la Reine Morgan.

Votre majesté, je ne vous ai jamais rien demandé. Mais aujourd’hui j’ai une requête.
Ne laisser pas les crimes de cet homme impunie. Qu’il soit condamné au châtiment suprême. Que les morts du Prince Jacquouille, de la comtesse Saya et du comte mempaspeur ne restent pas impunies.
Que les Provinces valyriennes redeviennent okordienne et qu’elle soit administrée par des seigneurs qui ont toute votre confiance.

*le vicomte s’incline devant la reine Morgan et retourne s’asseoir.

Undyne de Poissonville

Inscription : 2015-01-11

Messages : 2 675

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

"Brûlons le !!"

"faisons lui subir le supplice du scaphisme !!"

"libérez le bande de pleutres !!"

la tribune était déchaînée entre les partisans du valyriens et les partisans d'okord

"Silence !!" hurla Brunj Le Massif, puis se tourna vers le diplomate amarien Guillaume d'antipolis

"Reine, je pense qu'il est important de faire régner l'ordre dans cette tribune, ne laisser que quelques représentant de chaque partie s'exprimer" puis en se tournant vers le sire Aymar

"Reine, je pense que le sire Aymar a raison, les lois okordienne n'ont point été écrite, certaine furent brûlée, je pense qu'il serais mal venue de les édité dès maintenant juste pour accablé le sire Rhaegar de tout les maux du monde"

"néanmoins, je propose de jugé le sire Rhaegar en qualité d’agresseur étranger, les procès des agresseurs étranger ont déjà des précédents, je pense au duc geodefroi d'österlich qui fût condamné au pal, si ma mémoire est bonne"

"ainsi, nous pourrons continuer ce procès sans passer au yeux des pays voisins comme des imbéciles qui se sont fatigué à ouvrir un procès tronqué et partial, là où une pendaison, un écartèlement aurais suffis"

---

vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203

Rhaegar de Valyria

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Rhaegar n'avait pu retenir un sourire satisfait en entendant la plaidoirie d'Aymar. Le vieux Sudordien avait anéanti l'argumentation de l'accusation. Son visage demeura indéchiffrable lorsque Safet Plizir, puis Corbeau témoignèrent à charge. Il adressa un bref signe de tête à ses amis valyriens. Lorsqu'il put répondre, il resta à sa place et se contenta de se lever. Ses premiers mots furent pour Morgan.

"Vous êtes un bon diplomate, princesse Morgan, mais un piètre juriste. Si vous n'étiez à la fois procureur et juge, je serais immédiatement relaxé, avec les excuses officielles d'Okord en prime."

Il s'interrompit en croisant le regard de Ragnar ; l'homme lui paraissait étrangement familier mais il n'eut pas le temps de puiser l'information dans sa mémoire. Il reprit.

"Qui peut objectivement soutenir que Valyria a perdu cette guerre ? Nous sommes indépendants, nous avons tenu tête à tout un royaume, nous avons agrandi notre territoire, avons marqué l'Histoire et, enfin, nous avons conquis votre trône. Si je suis aujourd'hui enchaîné devant mes ennemis d'hier, c'est seulement parce que j'y ai consenti : je vous ai offert ma capture afin d'épargner des pertes inutiles à mon peuple."

L'ancien Roi se détourna de Morgan et posa un regard moqueur sur Corbeau.

"Dame du Nord, vous faites preuve de courage en témoignant aujourd'hui contre moi ; je craindrais à votre place le courroux de Valyria, dont le territoire entoure le votre. Mais je crois savoir que vous aviez été pathétiquement vaincue par mes troupes il n'y a pas si longtemps, ce qui justifie sans doute votre animosité. "

Il leva les yeux au ciel, exaspéré de devoir répondre à des nobles de seconde zone, mais poursuivit cependant.

"Dame Corbeau, je soutiens que seuls les tribunaux valyriens ont compétence pour me juger parce que je suis un ressortissant de Valyria. Les prétendus Okordiens n'ont absolument pas le droit de juger un étranger. Je précise d'ailleurs, puisque vous en soulevez l'argument, que je n'ai pas été capturé en Okord mais en Valyria. Quant à la fiction d'un échange de réfugiés politiques... Réveillez-vous, dame Corbeau, nous sommes dans le monde réel, il ne s'agit pas d'une pièce de théâtre ! Juge Morgan, merci de filtrer vos témoins et de ne retenir que ceux qui possèdent un cerveau fonctionnel."

Il se tourna ensuite vers Safet Plizir...

"Seigneur Safet Plizir, recevez mes condoléances pour la perte de Jacquouille. C'était un serpent vicieux et fourbe, qui méritait bien la mort pour cette traîtrise et qui a prouvé sa lâcheté en se la donnant lui-même - mais je sais qu'il avait de l'importance pour vous. Je ne vais toutefois pas revenir une énième fois sur cette bataille et ce qui m'a amené à attaquer mes anciens alliés. Jacquouille et Godefroy ont trahi leur parole et ont trahi Valyria ; ils ont subi le châtiment qu'ils méritaient. Je suis navré pour les dommages collatéraux mais je le referais si c'était à refaire, en veillant toutefois cette fois à exécuter mes prisonniers afin de m'épargner leurs pleurnicheries. Seule la mort du seigneur Mempaspeur me chagrine sincèrement : il était un grand homme et sa disparition est une immense perte pour le Nord. "

... puis toisa Lauki, qui avait été particulièrement virulent.

"Seigneur Lauki, Protecteur des provinces du Nord. Un titre délicieux. N'étiez-vous justement pas l'un de ceux qui protégeaient la province acquise par le seigneur Galactic_Explorer ? Avec un tel Protecteur, le Nord n'a effectivement pas besoin d'ennemis. Là encore, l'objectivité du témoin est flagrante ! Lauki est l'un de ceux qui furent capturés par les légions valyriennes et c'est également un voisin géographique de Valyria, manifestement intéressé par nos provinces. Que son témoignage soit rejeté."

Il conclut enfin en direction de Morgan, cette fois sans sourire.

"Ce procès est une mascarade. Vos charges sont toutes irrecevables. De la poudre de perlimpinpin. Vous espérez seulement profiter de la haine que je suscite pour favoriser la constitution d'un front commun derrière vous ; c'est exactement ce que vous recherchiez lorsque vous vous êtes rebellée contre moi. Les Okordiens sont trop occupés à me détester pour se rendre compte qu'ils ont été manipulés par Arald. Sans le leurre valyrien, vous n'auriez jamais pu vous maintenir sur le trône ; grâce à moi, ceux qui envisageaient de vous traquer sont désormais vos grands amis !

J'exige donc ma relaxe et demande qu'une cour de justice indépendance statue sur la trahison de la princesse Morgan et de ses soutiens rebelles."

De Cruelle-Émeraude

Inscription : 2014-09-14

Messages : 798

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

-Ils auraient dû lui couper sa putain de langue.

Krein Vadir avait toujours eu des idées très arrêtées en matière de procès. Force était de constater que la langue du Valyrien était au moins aussi affutée que son épée. A entendre ceux qui le confrontaient, un couteau à beurre lui aurait amplement suffit.

Cela faisait de longues heures que j'étais assis dans cette estrade. Mon bras me faisait toujours souffrir, malgré les onguents et les filtres d’apothicaires. La glorieuse époque de la Lame du Lys était bel et bien terminée. Sans mes huskarls j'aurais trouvé la mort dans la merde de cheval...

Pourtant j'étais là. Le Seigneur de Karan assistant à un procès. Le vieux Bélial devait rire dans son lit de pierre. Quelle ironie. S'il existait un adversaire digne de la verve de Rhaegar c'était bien Bélial de Karan. Cette canaille avait glissé sur les scandales comme un serpent sur la glace. Je ne faisais pas partie de cette engeance. Les serments existaient pour de bonnes raisons, les guerres également. Et la guerre était la meilleure manière de vider une querelle politique.

Cette politique là, celle du fer et de l'acier, je la comprenais totalement.

-Il auraient surtout dû lui couper la tête quand ils l'avaient encore sous la main. Déclarais-je en me levant douloureusement de mon siège. Nous rentrons. S'il veut un duel judiciaire, je suis son homme. Mais dans le cas contraire, je n'ai rien à faire ici.

Le Batteur me devança, écartant les importuns à grand coup de "dégage de là, sac à purin." Sur le champ de bataille j'aurais suivi Eugénie Morgan jusqu'à la mort ; et même au delà. Mais ici, pour cette... chose. Ce n'était pas moi. Je connaissais l'histoire de mon Royaume. De telles procédures existaient. Mais elles étaient réservées à des seigneurs de notre bonne vieille terre. Peu importait les plaidoiries et les diatribes. Okordiens et valyriens répondaient à deux catégories distinctes. Rhaegar avaient toujours été un étranger, depuis le début. Si les Grands Seigneurs avaient été trop faibles pour lui limer les dents, c'était leur problème. Mais il n'en restait pas moins un envahisseur étranger enferré et capturé.

Eugénie Morgan avait trente six ans. Tôt ou tard elle devrait comprendre que celui qui prononçait la sentence devait tenir l'épée. J'espérais sincèrement pour elle que ses illusions ne dureraient pas. Sinon, l'acte lui serait insoutenable.

---

Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux

Elverid

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

"Puis-je intervenir ?"
Elverid s'avança vers l'estrade. La Reine Morgan lui signifia son approbation d'un léger signe de la tête.

"Les faits reprochés au Sieur Rhaegar de Valyria sont très difficiles à qualifier, en effet. Pour la première fois depuis la création du Royaume d'Okord, un seigneur étranger s'est emparé du trône pour nous inféoder à une autre puissance étrangère. C'est une situation que le droit coutumier okordien n'avait pas prévue, et nous pourrions ergoter pendant des jours sur ce vide juridique sans avancer d'un pouce.
Messire Rhaegar a-t-il est-il coupable de haute-trahison envers Okord ? Techniquement, non : il l'a purement et simplement envahi. Il ne devrait donc pas s'étonner que la Reine Morgan et ses alliés se soient soulevés contre lui pour lui reprendre le trône. Ils ont défendu le royaume.
Rhaegar a toujours eu de l'ambition. Une ambition qui s'est transformée en ivresse du pouvoir lorsque l'indépendance de Valyria a été reconnue officiellement et que Torkson d'Abrasil s'est manifesté. Il a dû se dire qu'en fréquentant la cour d'un empereur, il pourrait finir par en devenir un lui-même. Alors il a fait ce qui lui avait toujours réussi jusqu'à présent : il a saisi la première opportunité de coup d'éclat qui se présentait, s'est débarrassé au passage des alliés dont il n'avait plus besoin, puis est allé s'offrir à un nouveau suzerain, plus puissant...
Sans consulter personne, et sans rien savoir de cet empereur étranger, des lois et des coutumes de son peuple, ou de la manière dont il traitait ses vassaux, il est allé lui vendre Okord en échange de quelques miettes de pouvoir... Et il s'étonne encore que que les seigneurs Okordiens ne l'aient pas accepté comme dirigeant. A son retour, il nous a promis la tyrannie. Les premières mesures qu'il a prises ont été de détourner une religion pour en faire un instrument de pouvoir, et d'édicter toute une série de condamnations sommaires... et il s'étonne encore que tout Okord se soit soulevé contre lui."

Elverid se planta devant Rhaegar et le regarda droit dans les yeux.
"Messire Rhaegar de Valyria, vous avez joué notre liberté à tous sur un coup de dés, dans le seul but d'assouvir votre soif de pouvoir. Vous espériez sans doute trouver en cet empereur étranger un nouvel allié et protecteur... Mais vous n'avez pas pensé une seconde qu'il ne partageait pas forcément la conception okordienne des liens féodaux.
De toute évidence, vous n'étiez qu'un pion pour lui et il vous a déjà oublié. Depuis que la Reine Morgan a repris le trône d'Okord, c'est avec elle et avec le Conseil des Princes que l'émissaire d'Abrasil parlemente...
Je n'ai aucune idée de la manière dont la situation va évoluer pour Okord, mais vous... Pour la première fois de votre vie, vous n'avez rien gagné. Si vous vous êtes laissé capturer, c'est parce que vous vous saviez perdu quoi qu'il arrive, admettez-le. Vous et moi savons très bien que vous n'avez jamais renoncé à un combat que vous aviez une chance de remporter, même minime."

La matriarche se tourna à nouveau vers la Reine, et s'approcha d'elle pour lui parler à voix basse.
"Majesté, Nous ne jugeons pas ici un seigneur Okordien, mais un prince étranger qui a tenté de nous envahir, et qui peut donc être considéré comme un prisonnier de guerre. Il vous a trahie, vous, son ancienne alliée, au moment où, en tant que Reine d'Okord, vous veniez de lui donner ce qu'il voulait : l'indépendance pour sa principauté. A ce titre, il doit pouvoir être jugé pour des délits de droit commun, comme la félonie ou l'abus de confiance. Mais une condamnation pour haute trahison envers un royaume auquel il n'appartient plus sera difficile à justifier si on s'en tient aux textes de loi. Il est important de faire en sorte qu'il ne puisse plus nuire au royaume, mais je pense qu'une exécution n'est pas envisageable."

Rhaegar de Valyria

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Rhaegar se caressa le menton, songeur. Il était embêté ; il gardait toujours beaucoup d'affection pour les seigneurs de la Confrérie du Cygne et il lui serait désagréable de remettre à sa place la matriarche.

Ma chère Elverid... Vous avez vous aussi, bien entendu, le droit à votre petit moment de gloire - mais, s'il vous plaît, prenez la peine de vous informer sur le dossier avant de témoigner. Vous dîtes que je me suis débarrassé d'alliés inutiles. Qui ? La Ligue du Coq ? Ce sont leurs dirigeants qui m'ont poussé vers la sortie, en me demandant de choisir entre l'indépendance de Valyria - qui a toujours été l'objectif final de mon peuple, vous êtes bien placée pour le savoir - et la Ligue du Coq. Le Duché d'Arald ? C'est bien leur chef qui a fourbement lancé un ost contre moi alors même que je leur avais assuré ne pas vouloir de cette couronne. Ne refaites pas l'Histoire à votre aise, c'est intellectuellement malhonnête et moralement insupportable. En agissant ainsi, vous étalez seulement votre ignorance et déshonorez votre prestigieuse maison. Mais il est certes plus facile de modifier la chronologie de façon à me donner le mauvais rôle.

L'ancien Roi lui jeta un regard noir, agacé, avant de reprendre.

Vous êtes une mauvaise menteuse ou une pitoyable ignorante, comme tous les autres témoins de l'accusation. Vous soutenez que je ne devrais pas m'étonner d'avoir suscité l'opposition des Okordiens en vendant Okord à l'Empereur. Encore un fichu mensonge. Il suffit de se référer au contenu de mon premier communiqué. J'annonçais que je n'avais pas l'intention de m'attarder sur le trône et que je ne ferais rien qui irait à l'encontre des intérêts okordiens. C'est seulement ensuite de l'entrée en rébellion des Okordiens que je me suis décidé à refiler cette bande de crétins à notre impérial voisin. Quant au fait qu'il m'aurait manipulé... Êtes-vous naïve ou inexpérimentée ? La diplomatie est une affaire de manipulation : j'avais un intérêt à m'allier avec cette puissance étrangère et il avait un intérêt à récupérer Okord sans coup férir. C'est tout. Je n'en attendais pas davantage de lui.

Quant à dire que je n'ai rien gagné... Valyria est indépendante, a conquis le Royaume d'Okord, a laissé son empreinte dans votre pitoyable Histoire, a récupéré de nouvelles terres et n'a subi aucune perte notable. Je ne vous savais pas de mauvaise foi, matriarche.

Il reprit sa place et porta son attention sur le témoin suivant, sans un regard pour Elverid.

Dernière modification par Rhaegar (2017-06-03 22:04:33)

Elverid

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

En passant à côté de Rhaegar, Elverid lui glissa encore quelques mots à voix basse.
"Messire Rhaegar, je ne suis certes pas très coutumière des jeux de pouvoir et des intrigues de palais parce que cela ne m'intéresse pas, mais je suis bien placée pour savoir de quelles exagérations vous êtes capable pour claquer la porte d'une ambassade. Il suffit de vous contredire un peu pour que vous vous estimiez trahi, et c'est bien pratique pour tourner le dos à d'anciens alliés qui ne vous intéressent plus. Vous pouvez ergoter tant que vous voulez sur la chronologie des évènements, mais vous avez bel et bien pris le temps de régler des comptes personnels avant d'aller prêter allégeance à Abrasil, et bien pris soin d'emporter avec vous la couronne okordienne fraîchement conquise soi-disant sans le vouloir. Lorsque les seigneurs du Coq ont protesté contre votre indépendance, la reine Morgan vous a soutenue contre eux, jusqu'au bout. Vous auriez pu lui faire confiance, elle aurait réussi à imposer sa décision. Il y avait encore des seigneurs en Okord qui ne voyaient aucun inconvénient à votre prise d'indépendance, et ils étaient plus nombreux que vous ne le pensiez. Si vous ne vouliez pas du trône d'Okord, vous auriez pu le restituer à la reine Morgan avant de partir. Cette simple preuve de loyauté envers une alliée qui vous avait toujours soutenu aurait suffi à apaiser bien des tensions. Au lieu de cela, vous vous êtes empressé d'aller prêter allégeance à Abrasil au nom d'un peuple que vous prétendiez ne pas vouloir gouverner. Comment voulez-vous qu'on vous fasse encore confiance après ça ?"

Dernière modification par Elverid (2017-06-03 22:41:47)

Eugenie Morgan

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Après avoir attentivement écouté les différentes déclarations, la Reine se leva à nouveau. Elle observa un moment l'accusé qui venait à nouveau de tenter de discréditer la présente Cour de Justice. Un regard pour Elverid qu'elle remercia puis elle s'adressa à Rhaegar :

" Rhaegar, quand vous étiez Polémarque j'était un piètre diplomate et maintenant que je vous fais passer en jugement, vous me dites bonne diplomate mais piètre juriste. Je suis ce qui vous arrange semble-t-il. Et vous mettez en doute la partialité de cette Cour de Justice... Estimez-vous heureux qu'elle existe pour vous, tous ceux que vous avez "condamné" en tant que Polémarque n'ont pas eu la même chance... heureusement votre folie a pu être stoppée ! Il est probablement plus simple pour moi de vous faire couper la tête ou de vous envoyer aux oubliettes, personne ne dirait rien, mais non je laisse l'opportunité à chacun de s'exprimer et vous voyez qu'un certain nombre de témoins essayent de vous défendre, pour ce qui est défendable. Si je n'avais pas organisé ce procès les aurait-on entendu ?

Votre mauvaise foi est impressionnante mais elle ne vous servira à rien ici.

Vous parlez de mon ost... ne s'est-elle pas arrêtée à deux pas de Vhagar sans livrer combat quand j'ai aperçu dans le ciel ce bateau-volant qui vous emportait vers Abrasil avec la couronne ? C'est la couronne volée que je venais chercher, pas autre chose. Quand bien même mon ost aurait vraiment attaqué votre capitale, il est normal pour une Reine de défendre son Royaume quand il est attaqué et vous l'aviez attaqué en frappant la faction du Coq. Au moment même où il vous donnait l'indépendance ! Quel remerciement et je remercie la Marquise Elverid de rappeler que vous aviez des amis, que j'étais votre alliée et que je défendais devant vos détracteurs ma décision de vous donner l'indépendance ! Quand je vois ce que vous en avez fait j'en suis bien triste. Je me suis battue pour vous, et j'aurai continué à le faire si la démesure de votre ambition n'était venue s'interposer.

Mais revenons à l'essentiel car ici l'accusé c'est vous, déclara la Reine qui ensuite se tourna vers la foule.

Concernant la Haute Trahison envers Okord pour la confiance que nous vous accordions en vous donnant l'indépendance. Examinons les éléments de preuves apportés par les uns et les autres :
  1- le décret Royal rappelé par Zherorix montre bien que l'indépendance de la Valyria a été prononcée officiellement et stipule un lien fraternel entre Okord et la Valyria
  2- Rhaegar a bien attaqué la faction du Coq après la publication dudit décret
  3- la faction du Coq fait bien partie du Royaume d'Okord
  4- si la notion de trahison envers leurs frères d'Okord ne fait aucun doute, la notion de Haute Trahison est plus discutable étant applicable à un crime d'extrême déloyauté envers sa nation ou ses institutions. Il est indiqué dans le décret que la Valyria sera traitée à l'égal des Okordiens qu'ils auront même la possibilité d'écrire leurs propres doléances. Le minimum ne serait-il pas pour eux dans ce cas d'assumer leurs actes perfides devant nos tribunaux et de répondre de leurs actes de Haute Trahison ? Je prétends que si !

A l'acte d'accusation de Haute Trahison envers Okord pour la confiance que nous vous accordions en vous donnant l'indépendance, il est donc répondu : COUPABLE.

Passons à l'accusation de Parjure de vos serments de Chevalerie pour avoir attaqué par surprise un lieu de joutes. Il n'y a pas de loi officielle établissant le code de chevalerie et c'est bien dommage, néanmoins celles qui étaient en préparation prétendaient que le code de chevalerie imposait de se poser partout en défenseur du Droit et du Bien contre l'Injustice et le Mal. Attaquer le site d'un tournoi, lieu de fête me semble bien sournois et indigne d'un Seigneur de Bien. Continuons le débat...

La Rupture de la trêve Royale semble par contre effectivement une charge non recevable compte-tenu du décret, à ceci prêt encore une fois qu'on pouvait attendre de ceux à qui on procurait l'indépendance et des droits non réduits en Okord qu'il la respecte. Celà s'appelle la reconnaissance. CHARGE ABANDONNEE.

Concernant la Capture et Emprisonnement de membres de la Ligue du Coq, Seigneurs d'Okord, effectivement les us et coutumes de notre Royaume font que régulièrement nos nobles se livrent des batailles et se capturent. C'est un fait indéniable. Cependant doit-on l'accepter de puissances étrangères et qui plus est de puissances à qui nous offrons leur indépendance de manière pacifique ? Je maintiens que non. Et tout comme je n'accepterais ni d'invasion d'Abrasil, ni d'invasion de la Horde du Grand Khan, je n'accepte pas cet acte de guerre. La charge est donc retenue et l'accusé est déclaré COUPABLE.

Le Vol de la couronne quant à lui ne fait aucun doute, au vu des éléments entendus. Torkson la détient, Estun Dodrio émissaire d'Abrasil me l'a confirmé. COUPABLE.

Enfin la Hautre Trahison envers le Royaume d'Okord pour avoir tenté de le détruire avec l'aide d'une nation étrangère... pour les mêmes raisons qu'énoncées pour la première charge de Haute Trahison, celle-ci est conservée. Il reste à établir si les manoeuvres de Rhaegar étaient destinées à détruire le Royaume d'Okord. "

Rhaegar de Valyria

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Rhaegar éclata de rire, sans chercher à se contenir davantage. La mascarade avait assez duré.

En avons-nous terminé, avec ce simulacre de procès ?

Cette audience n'avait que deux finalités. La première : faire passer la princesse Eugenie Morgan pour une démocrate respectueuse des droits individuels. De la poudre aux yeux et de l'hypocrisie : les jeux étaient déjà faits. La seconde : dresser de moi un portrait qui soit le plus négatif possible afin de prolonger encore un peu l'union nationale derrière la princesse - ou, plutôt, l'union contre moi. Je pense avoir bien joué le jeu en accentuant délibérément les traits que l'on se plait à me donner : assoiffé de pouvoir, dévoré par l'ambition, moqueur, arrogant et tout le blabla habituel.

On a donné la parole à des seigneurs qui avaient militairement été écrasés par Valyria (*il pose un regard méprisant sur Corbeau*), des nobles aveuglés par leur soif de vengeance et par la tristesse d'avoir perdu des êtres chers (*il désigne Safetplizir, cette fois sans mépris apparent*) ou, encore, des commères dont les témoignages reposent exclusivement sur des mensonges et des rumeurs issues des délicieuses tavernes Sudordiennes (*il adresse un sourire sans joie à Elverid*). Les rares témoins avec lesquels il n'existait aucun passif ont fait preuve d'objectivité et considéré que l'accusation ne valait rien.

Je ne perdrai pas davantage de temps à vous prouver que le chef de "haute trahison" ne peut évidemment pas s'appliquer au cas d'espèce (à moins de considérer que j'étais Okordien au moment des faits, ce qui ruinerait le reste de votre pathétique argumentation). Je ne reviendrai pas non plus sur l'accusation de "vol de couronne" (que vous semblez interpréter littéralement en me reprochant d'avoir dérobé l'objet !). Je note toutefois que vous considérez que les Valyriens n'ont pas le droit d'attaquer et de capturer des seigneurs okordiens ; aurez-vous l'honnêteté intellectuelle d'appliquer cette même règle à votre peuple, en leur interdisant d'agresser Valyria ? Prenons par exemple les seigneurs de la Ligue du Coq, qui mènent quotidiennement des raids contre nos forteresses alors même que la guerre est terminée. Quelle excuse allez vous trouver pour vous dérober ? Vous êtes soit hypocrite, soit pas assez puissante pour imposer quoi que ce soit à vos sujets... Ce qui fait de vous une reine figurante.

Le Valyrien se tourna à moitié vers le reste de l'assemblée, l'air soudainement très menaçant.

J'adresse cependant à tous un avertissement, au nom de mon peuple : ne venez pas nous chercher. Les Princes valyriens se tiendront à l'écart d'Okord tant qu'on ne leur cherchera pas noises. Si des Okordiens échappent au contrôle de leur chef, en revanche, nous répliquerons en nous emparant à nouveau de votre trône. Les Valyriens ne seront évidemment pas assez puissants pour vous vaincre tous, mais ils le sont bien assez pour placer un des leurs sur le trône, soyez en assurés. Tel sera désormais le contenu du contrat social qui liera nos deux peuples. Un pouvoir de nuisance réciproque, qui devrait garantir un statu quo. Pour les détails, l'héritier de Valyria et votre "roi"/"souverain" négocieront ensemble des traités afin de régir certaines situations particulières - par exemple, les escarmouches insignifiantes entre un baron valyrien et un baron okordien.

S'agissant de ma situation individuelle, elle est indifférente. J'ai accompli ce que je devais accomplir et réussi ce que personne n'avait fait avant moi. Je n'aspire désormais plus qu'à me retirer des affaires publiques afin de me consacrer à la religion. Vous pouvez donc m'exécuter, ce qui pourrait faire naître de vielles rancœurs qui empoisonneront pendant des siècles les relations entre nos peuples et susciterait sans doute la désapprobation des puissances voisines (on n'exécute pas un souverain étranger à l'issue d'une guerre). Vous pouvez également m'épargner et prendre le risque que, peut-être, j'abandonne un jour ma retraite pour porter assistance à mon fils et guider mon peuple vers d'autres victoires. Il n'y a pas de bonne décision, princesse Eugenie Morgan, et vous découvrirez bien vite que l'exercice du pouvoir se résume à choisir entre un mauvais choix et un autre tout aussi mauvais.

Dernière modification par Rhaegar (2017-06-04 02:09:58)

Undyne de Poissonville

Inscription : 2015-01-11

Messages : 2 675

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

après la cacophonie et la plaidoirie de Rhaegar, Guillaume d'Antipolis profita d'un moment de silence pour rebondir sur la plaidoirie du valyrien

"la démocratie?!! ce régime pratiqué par la république de valésianne?, sire rhaegar avez vous idée de l'endroit où vous vous trouvez?"

"dans bien d'autres royaume vous seriez déjà désossé par des molosses aussi grand que vous, ne vous donnez pas trop d'importance, ne pensé pas que si Okord ou la reine se décidé à séparer votre tête de votre corps les royaume voisins s'empresseront de nous déclaré leurs hostilité, au contraire ce serais un message de force si nous décidions de vous faire subir un dur châtiment, vous seriez pas le premier roi étrangé à mourir en ces terres, ni le dernier, pour peu que la reine se décide à vous juger pour ce que vous êtes"

Observant le regard désapprobateur des partisans valyriens, d'Elverid et de ceux qui sont plutôt progressiste

"néanmoins, il ne serais pas astucieux de fâché le peuple valyrien, ainsi vous tuer ne rimerais à rien dans une optique de paix avec le royaume de valyria désormais reconnu en tant que telle"

"mais n'allez pas croire que vous êtes le maître de votre destin ou de ce tribunal, vous dictez à la reine qu'elle n'a que deux choix, vous tuez ou vous laissez en vie auprès du sire Enguerrand, et bien moi je dis qu'il existe une autre solution"

Puis s'adressant à la reine

"reine, si vous m'écoutez, oubliez vos actes d'accusations caduques, et jugez Rhaegar pour ce qu'il est, un agresseur étranger s'étant emparé de la couronne, puis laissez moi m'occupé de son châtiment, le laissé en vie auprès du sire Enguerrand serais stupide tout autant que le tué de nos mains, là où j’emmènerais le sire Rhaegar, il n'en reviendra plus jamais, il pourra y reigner en maître incontesté comme il l'a toujours désiré"

---

vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203

Zherorix

Re : Procès du Valyrien Rhaegar

Arrêtez !!!! Arrêtez !!!! Arrêtez !!!!

Zherorix courrait en criant et arriva à la tribune :

Ce procès est terminé ! Notre nouveau roi est Galactic !

Puis il se laissa tomber sur une chaise pour reprendre son souffle.

Dernière modification par Zherorix (2017-06-04 07:32:16)