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Au début, quand la carte est déserte et que les capacité de croissance sont fortes, le jeu est vraiment un jeu de gestion.
Mais quand on arrive à une certaine densité de joueurs, le jeu change de forme et devient un jeu d'influence et de stratégie.
Les jeunes ne peuvent plus monter aussi rapidement et les vieux s'accrochent à leurs privilèges.
Soit on installe un vrai roulement. Du genre tout joueur qui devient roi et qui se fait détrôner est rasé du jeu et repart à zéro.
Soit on change les règles pour que le fossé entre joueurs soit comblé, que les affrontements deviennent plus faciles, les armées plus rapides à reformer et que la stratégie devienne le seul facteur de victoire et non une quelconque supériorité militaire.
C'est tout le sujet des idées que je défends sur le forum.
Je ne suis pas sûr que ce soit la seule réponse ni la seule voie, mais quoi qu'il en soit il faut commencer par là :
Soit on change les règles pour que le fossé entre joueurs soit comblé
Ce qui n'empêche pas d'autoriser les anciens à continuer leur progression. Bien sûr, si on change l'aspect de la courbe, il va falloir faire perdre aux anciens une partie de leur avance. Mais ça me paraît nécessaire, sauf à vouloir un reset de la carte...
Je plaide pour ma part pour une progression logarithmique, dans tous les aspects, mais avec des plafonds. Par exemple, pour la durée des technologies :
durée (en minutes) = niveau^3.3
(pour les fortifications, les niveaux sont multipliés par 4, ce qui fait 2 heures, 16 heures et 60 heures ; pour les propriétés, le niveau est multiplié par 2)
coût = zéro (pour pouvoir consacrer son or dès le début aux armées, et ne pas tout dépenser en développement)
Max niveaux total = 60 (par exemple recrutement 12, fortifications 3, espionnage, reconnaissance et propriétés 15)
Et également par là :
que la stratégie devienne le seul facteur de victoire et non une quelconque supériorité militaire.
Cela implique une réflexion globale et une réforme ambitieuse, et non un ajustement par petites touches de la puissance des unités (qui vont juste entraîner un changement de la composition idéale d'un ost)...
Dernière modification par Eleanor (2016-09-03 14:05:23)
La progression logarithmique dans tous les aspects du jeu n'est pas vraiment nécéssaire. En plus c'est une limitation arbitraire.
Il y a d'autres moyens de limitation.
La limitation par le coût d'entretien en est une? Il y en a d'autres.
Il ne faut pas perdre de vue que le moyen-age a été une période de stagnation de population liée à différents facteurs.
- Les épidémies et notamment les grandes épidémies de peste.
- Les famines liées aux mauvaises récoltes et à des mini-périodes glaciaires.
- Les guerres (mais qui finalement n'étaient pas si meurtrières que cela).
Nous sommes dans un monde qui a une croissance bien trop importante pour la surface.
Les jeunes arrivent sur une carte sans terres à blé, sans espoir de prendre une province ....
La promesse qui consiste à dire: "Entrez dans une maison, devenez un bon chevalier, soutenez votre suzerain et vous grimperez dans la hiérarchie se frotte à une réalité.C'est un conte de fée comme au temps de la vraie chevalerie.
les jeunes cadets n'avaient aucune chance de se retrouver baron fieffés.
C'est une des raisons de l'engouement pour les croisades. la promesse de terres!
Alors oui, il faudrait une réforme globale et non pas quelques ajustements à la marge.
Mais ça ne peut pas se faire en cinq minutes. Il y faut beaucoup de discussions et pas de "y'à qu'à, Y faut qu'on" ! Pas de rajouts qui n'apportent que de la complexité, mais de vrais réflexions sur ce que doit être le jeu, sans trahir l'idée de départ d'Antoine qui, à mon avis a mis le doigt sur une pépite.
Dernière modification par Enguerrand (2016-09-03 14:39:42)