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#26 2016-02-05 00:40:03

Helyanor

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Dès qu'elle eut pris connaissance des rapports de ses chasseresses, Elverid revint vers les autres chefs d'expédition pour leur faire un compte-rendu et discuter des actions possibles :
"Le camp de pillards dont nous a parlé le Baron a été localisé à six heures d'ici. Il paraît assez mal défendu, ces malandrins ont l'air sûrs de leur impunité. Ils ont construit des fortifications sommaires en bois surmontées de ronces qui devraient être faciles à incendier. Mes chasseresses ont pu dénombrer une cinquantaine de traine-savates, mais leur camp paraissait assez grand pour accueillir des troupes plus nombreuses, donc soit une partie d'entre eux était occupée à quelque rapine aux alentours, soit ils ont prévu de recevoir des renforts. On ne peut donc pas être totalement certains du nombre qu'on aura à affronter. Toutefois..."
Elverid sortit une petite fiole de sa poche.
"Ceci nous donnera un avantage même s'ils sont plus nombreux que prévu. C'est un poison hallucinogène dont les combattantes de mon peuple ont coutume d'enduire leurs armes. Il n'est pas mortel, mais il agit très rapidement. Une blessure superficielle suffit pour mettre l'adversaire hors de combat pour plusieurs heures. Chacune de mes chasseresses en possède une fiole comme celle-ci. Nous en aurons suffisamment pour enduire les épées de tous nos soldats. Je pense que nous pourrons mettre fin aux agissement de ces brigands et les livrer à la justice du Baron Tancrède... Le problème, c'est qu'ils ne sont pas les seuls à écumer la région. De nombreux raids sur les villages à l'entour ont été commis par des barbares venus du désert, si on en croit les rares survivants. Ceux-là surgissent de nulle part, saccagent tout, massacrent les habitants, puis repartent aussi vite qu'ils sont venus. Personne ne semble avoir d'informations précises sur eux, mais une chose est sûre, ce ne sont pas des Österlichois. La religion locale ne signifie rien pour eux : mes chasseresses ont retrouvé plusieurs prêtres exécutés d'une manière odieuse."
Après avoir terminé son récit, Elverid attendit les propositions de ses compagnons de voyage concernant les actions à mener. Elle les savait plus expérimentés qu'elle en matière de stratégie et de combat.

#27 2016-02-08 13:04:26

Aymar

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Oliver de Clisson avait écouté le rapport des chasseresse de Dame Elverid. Les pillards n'avaient pas l'air d'être une grande menace et il y avait là la possibilité de gagner de se faire bien voir par le Baron et son suzerain. Il regarda Hugues de Pain qui semblait s'enrager en apprenant les tortures que l'on avait peu faire à des hommes saints. Si ce chevalier était un bon soldat, sa grande foi lui empêchait souvent d'agir avec discernement.

- Il devrait y avoir moyen de les prendre par surprise, en nous séparant en petits groupes, guidés par vos chasseresse et les hommes de notre hôte, nous devrions pouvoir nous approcher du camps discrètement. Face à nos troupes de métier, les brigands ne feront pas le poids. Pensons tout de même à garder des cavaliers en réserves pour pourchasser les fuyards. Cependant leurs fortifications, même rudimentaire m'inquiètent un peu, il nous faudrait pouvoir y rentrer rapidement, ou forcer les pillard à en sortir. Qu'en pensez vous ?


HRP : désolé au MJ pour le temps de réponse. Moins de temps libre que prévu sad.

#28 2016-02-09 00:30:19

Andior

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Dagobert secoua la tête.

"Nos montures ne nous serviront à rien dans ces conditions-là... J'ai peut-être un plan recoupant vos idées, mais il faudrait pour cela que le Magnat Tancrède nous cède des archers. Une vingtaine serait un bon début. J'irai le revoir pour me charger de cela.
Nous pourrions nous approcher le plus discrètement possible du camp, et décocher une salve de flèches empoisonnées sur les gardes, sans forcément chercher à les tuer. Je vous le garantis pour l'avoir déjà vu de mes propres yeux : ils vont se mettre à hurler, ce poison a vraiment des effets perturbants. A leurs yeux, leur membre touché par la flèche paraîtra se décomposer, ni plus ni moins. Cela les mettra certes en situation de combat, mais ils ne seront pas organisés. Nous devrons en profiter pour envoyer plusieurs espions camouflés mettre le feu à leur palissade. Des chevaliers et cavaliers à pieds se posteraient en embuscade autour de chaque sortie du camp, pour éliminer ceux qui tenteraient de s'échapper, et tenter une percée dans le camp.
Enfin, des cavaliers et chevaliers resteraient à la lisière de la forêt pour éliminer les éventuels fuyards, et prévenir une éventuelle arrivée de renforts. Nous pouvons partager nos troupes montées en plusieurs petits groupes pour ce faire."

Dagobert repartit en direction du château pour parler à Tancrède de leur plan, et lui demander s'il pouvait agrandir leurs troupes de quelques archers.

Le magnat Tancrède se montra très réticent. Il n'aimait pas savoir ses soldats s'éloigner de son château, et plus particulièrement ses archers. D'un autre côté il ne pouvait refuser de prêter main-forte à une expédition contre un barbare qui rançonnait ses paysans. On lui demandait 25 archers , il finit par en confier 15.
Une demi-heure plus tard, Dagobert revint à la tête de ces hommes qui se battraient à leurs côtés. En partant maintenant, ils pourraient lancer l'assaut au crépuscule, surprenant donc les bandits au moment du repas, durant lequel le camp serait peut-être moins bien gardé.

Lorsqu'ils se mirent en route, la seule chose qui inquiétait Dagobert était le fait que les bandits pourraient sans doute les voir arriver depuis la lisière de la forêt, et se préparer en conséquence. Mais que pouvaient faire 50 barbares mal entraînés contre une troupe expérimentée et, pour la plupart, habituée à combattre ensemble?

#29 2016-02-09 03:45:09

Pandolf de Kerroperh

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Les hommes allaient former la grande majorité des troupes qui monterait à l'assaut du camp Osmond décida donc que l'heure de l'assaut aurait lieux à 5h du matin. A cette heure l'obscurité de la nuit masquerait encore leurs approche et les sentinelles seraient sans doute moins vigilante à l'approche de la fin de leurs tour de garde, ensuite le feu qui serait propagé aux fortifications de fortune suffirait à éclairer les lieux du combat. Chacun des groupes de combat seraient accompagnés des archers du magnat équipé de flèches incendiaire ainsi chacune des zones soumise à un assaut serait illuminé.
Osmond sélectionna 50 cavaliers qui ne participerait pas à l'assaut et resterait à cheval prêt à intervenir à tous moment afin de couvrir l'assaut en cas de l'arriver de renfort hypothétique ou encore de servir de réserve tactique afin faire basculer une situation défavorable en leurs faveur ou tous simplement de pourchasser les fuyards qui quitteraient les lieux des combats.

La troupe arrivait à proximité du camp les groupes allaient pouvoir se déployer tout autour de l'enceinte de fortune.

Dernière modification par Pandolf de Kerroperh (2016-02-09 16:19:53)

#30 2016-02-10 20:10:57

Eugénée Anet

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Expédition Sud-Ouest : direction Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)
troupe Aymar = 5 chevaliers, 25 cavaliers
troupe Andior = 5 chevaliers, 5 cavaliers, 5 espions
troupe Pandolf = 100 chevaliers, 100 cavaliers
troupe Helyanor = 5 chevaliers, 25 cavaliers
-----------------------------------------------------------------------------------------

A 5 heures du matin, tous les groupes sont en place pour l'assaut.
Le camp est endormi et les quelques rares sentinelles somnolent à moitié.
Tout porte à croire qu'elles n'ont pas détecté l' approche des Okordiens.

 Je vous laisse mener l'assaut.
Consultez-vous pour que l'ensemble se tienne. 
Après vous pouvez faire un récit collectif ou y aller chacun de votre anecdote. 
J'estime la surprise totale et vos pertes assez faibles (4 ou 5 morts à tout casser). 

#31 2016-02-15 14:28:51

Aymar

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Cela semblait faire des lustres, qu'Olivier de Clisson attendait le signal dans le noir, face à la porte Est du camp barbare. A ses côté, Hugues de Pain serrait fort le pommeau  de son épée. La vue des prêtres de Podeszwa massacrée l'avait tout bonnement enragé, et on sentait qu'il luttait pour ne pas attaquer seul ce camp de pillards. Olivier de Clisson lui avait donné le commandement de l'assaut se disant que sa rage inspirerait ses hommes.

Tout d'un coup le signal tant attendu arriva. D'un geste, il donna l'ordre aux archers du Magnat Tancrède qui allumèrent leurs flèches et firent feu sur les fortifications.

Rapidement tout s'enflamma et une épaisse fumée se dégagea des épineux. Les premiers pillards sortirent du camp, et Olivier de Clisson fit signe au chevalier Hugues de Pain qui dégaina aussitôt son épée.

- PODESZWAA !!!!!!!! hurla t'il, laissant éclater sa rage ! TUE ! TUE ! POUR BOIS-MAURY ! TUE !

Il se précipita vers les pillards qui tentaient de sortir du camp, ses hommes derrière lui le suivaient en hurlant, et ils massacrèrent les premiers pillard pris complètement au dépourvu sans aucune forme de procès. Une fois fais, il essuya le sang de son visage, leva son épée et hurla

- MECREEEEEEEEEAAAANNNNNNNNNNNNNNNNTTTTSS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Avant d'entrer dans le camps...

Olivier de Clisson fit signe au reste de ses hommes de le suivre, il en plaça 4 à l'entrée du camps et entrât à son tour dans le camps qui s'embrasait peu à peu.

A l'intérieur il vit Hugues de Pain hurlant et massacrant tout pillard qui se dressait devant lui, sans faire attention à ses propres hommes qui étaient restés en retrait. Il parait, frappait, hurlait. Son écu était en miette et il tenait son épée à 2 mains effectuant continuellement des moulinets face à des pillards qui semblaient apeurés.

Il aboya à ses troupes :

- VOUS, PROTEGEZ HUGUES, LES AUTRES AVEC MOI ! METTEZ LE FEU AUX MASURES ! PAS DE QUARTIERS ! MASSACREZ MOI CES CHIENS !

#32 2016-02-17 00:01:30

Andior

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

La mission de Dagobert et de ses hommes était toute autre : alors que les hommes d'Aymar faisaient un raffut monstre et des dégâts inestimables dans les rangs des pillards, eux devaient rester le plus discret possible et débusquer le chef du groupe que Tancrède leur avait décrit.

Ils longèrent la palissade intérieure par la droite, avant de s'avancer vers une cabane un peu plus grande que les autres, située au fond du camp. Lorsqu'Hugues se mit à hurler, cinq hommes sortirent rapidement, l'air paniqué et ne comprenant pas réellement ce qui leur arrivait. Dagobert les laissa passer sans se faire remarquer, puis ses hommes entrèrent.

Le premier chevalier de Dagobert qui entra reçut un grand coup de massue à l'épaule qui émit un craquement sinistre : son armure n'avait pas suffit à encaisser le choc. Il tomba sous le choc, étourdi, mais les chevaliers qui le suivaient eurent vite fait d'éliminer le responsable de cette attaque. Il correspondait en tout point à la description du chef du camp. Le reste de la maison était vide.

Dagobert récupéra une hache qui était encore accrochée à son ratelier, et entreprit de trancher la tête du malheureux bandit tandis que ses hommes montaient la garde. Une fois que ce fut fait, il la mis dans un sac qu'il accrocha à sa ceinture, et repartit avec ses hommes aussi discrètement qu'ils étaient arrivés, le blessé étant soutenu par un de ses camarades.

Il jeta un oeil à l'intérieur du camp avant de franchir ses portes... C'était un véritable massacre. Les pillards étaient en sous nombre, et peu entraînés.

#33 2016-02-17 00:12:24

Helyanor

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Hugues de Pain pourfendait les crânes ennemis en faisant, à lui seul, autant de bruit qu'une dizaine de soudards. Son assaut spectaculaire avait semé la confusion et la panique chez les pillards, qui commençaient à fuir leur campement dans le plus grand désordre.
Elverid et ses chasseresses s'étaient postées dans la forêt face à l'entrée du clan. Elles passèrent à l'attaque dès que les premiers fuyards arrivèrent à leur portée. Ceux-ci, sous l'effet du poison hallucinogène, s'effondrèrent en hurlant après quelques minutes de combat alors qu'ils n'étaient que légèrement blessés, ajoutant encore à la terreur de leurs compagnons qui tentaient également de s'échapper. Certains rebroussèrent chemin, quelques-uns tentèrent de passer mais furent interceptés, d'autres encore cessèrent de courir et se mirent à regarder autour d'eux, l'air effarés.
Autour du camp comme à l'intérieur, des brigands couraient maintenant dans toutes les directions et se heurtaient aux soldats qui les cernaient de toutes parts. D'autres restaient immobiles, comme prostrés.
La bataille n'allait sans doute pas durer très longtemps avant que les survivants se rendent...

Dernière modification par Helyanor (2016-02-17 12:52:42)

#34 2016-02-18 12:33:16

Eugénée Anet

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Expédition Sud-Ouest : direction Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)
troupe Aymar = 5 chevaliers, 25 cavaliers
troupe Andior = 5 chevaliers, 5 cavaliers, 5 espions
troupe Pandolf = 100 chevaliers, 100 cavaliers
troupe Helyanor = 5 chevaliers, 25 cavaliers
-----------------------------------------------------------------------------------------

La bataille n'a pas duré plus de vingt minutes. Les pertes sont très faibles et liées à la confusion plutôt qu'à une vraie défense des brigands.
Un cavalier d'Olivier de Clisson est mort en glissant dans la précipitation et en s'empalant sur un pieu. Un autre a été atteint d'une flèche, tirée par erreur par un des archers osterlichois. On compte deux tués dans la troupe d'Osmond de Troël qui a intercepté un gros contingent de fuyards et une chasseresse s'est fait surprendre par un brigand qui, face à elle, s'est jeté à genoux en pleurant et en criant qu'il se rendait, mais qui lui a planté son coutelas dans le ventre alors qu'elle avait baissé son arc.
Ils comptent quarante sept cadavres de brigands et ont fait douze prisonniers. Le butin est médiocre. Essentiellement des objets en or dérobés dans les autels des églises. Il y a très peu de nourriture

De retour au château, ils sont reçus en héros par le magnat et une foule de paysans et de villageois en liesse.
Tous veulent qu'ils restent pour protéger la région. Le magnat est prêt à les payer. Il offre déjà 1000 pièce d'or par brigand tué lors de l'attaque plus une prime de 5000 pièces pour la tête de Ugar. Par contre il demande la restitution des objets de culte à l'église. Ce sont des triskells et des coupes. Bien sûr ils sont en or massif, mais leur vraie valeur vient de ce qu'ils ont été consacrés et bénis par le Diacon de Kobolsk, un saint vivant. Elle est inestimable.
Justement il y a une statue du Zwiastun qui a été dérobée dans la basilique de Pankhord. Elle aussi est en or massif. Le magnat est certain que c'est l’œuvre de cavaliers des steppes. Il faudrait le leur reprendre avant qu'il ne la fonde en lingots.


Helyanor perd 1 cavalier , Pandolf perd 2 cavaliers, Aymar perd 2 cavaliers

#35 2016-02-18 23:40:54

Aymar

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Assis à la table du Magnat Tancrède, les okordiens contaient leur fait d'arme leur de cette petite escarmouche. Une victoire facile face à des vilains tiré du sommeil n'avait rien de glorieux, mais l'accueil que leur avait réservé la population les avait agréablement surpris.

Le Magnat les félicitait longuement et ne tarissait pas d'éloge pour ces chevaliers providentiels qui accomplissaient les taches qu'il était incapable de faire lui même.

A la mention de la Statue du Zwiastun, Olivier de Clisson leva les sourcils. Ils étaient partis en tant qu'expédition diplomatique, et ils se retrouvaient à faire les mercenaires pour ce seigneur qui payait grassement, certes, mais qui les utilisait.

" Magnat, nous serions honoré de partir à la recherche de cette statue, mais comprenez que nous ne sommes pas venu d'Okord pour ce genre de tache. Nous sommes venu établir des ambassades et obtenir des informations sur les royaumes frontaliers. Je loue votre générosité, car cet or nous sera grandement utile, mais nous serions plus intéressé par des informations ou des cartes. Nous pourrions trouver un arrangement qui verrait nos 2 partis gagnant, qu'en pensez vous ?

Pensez vous que vous pourriez nous introduire auprès du Duc Baudouin, afin de nouer des contact entre le Royaume d'Okord et votre parti ? "

Voyant le magnat hésiter et afin de montrer qu'il n'était pas que intéressé par les informations, Olivier de Clisson reprit la conversation sur les cavaliers des steppes.

" - Dites nous en plus sur ces cavaliers des steppes. Les attraper ne sera pas chose aisée, ils sont mobile et doivent avoir beaucoup de patrouille dans la région. Les intercepter s'annonce difficile, et il faudrait pouvoir connaître l'emplacement de cette statue

- Si vous me permettez j'aurais une idée, l'interrompit Elverid"

Dernière modification par Aymar (2016-02-18 23:58:22)

#36 2016-02-19 00:19:28

Helyanor

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Les hommes autour de la table se tournèrent vers Elverid.

"Dans un premier temps, mes chasseresses et moi irons à Pankhord pour enquêter sur le vol de cette statue. Il faut tenter de savoir à quand remonte ce forfait, combien étaient les assaillants et dans quelle direction ils sont partis. Si quelques hommes de Messire Tancrède nous accompagnent, il sera plus facile de mettre en confiance les survivants de l'attaque pour qu'ils nous racontent ce qu'ils ont vu.
Ensuite, nous pourrions tenter d'attirer ces barbares dans un piège. Je suggère que nous fassions courir le bruit que les survivants des attaques se sont regroupés dans un campement en forêt avec une relique inestimable qu'ils auront pu soustraire à l'avidité des pillards. Bien sûr, ce campement serait occupé par nos troupes. Mes chasseresses sont équipées d'armes légères, et elles sont très agiles. Elles peuvent  combattre sans aucun problème déguisées en paysannes. De plus, nous pourrons tirer un grand avantage de notre poison hallucinogène : ceux qui en auront subi les effets auront la sensation de revenir d'un séjour aux enfers lorsqu'ils reprendront leurs esprits. Il sera facile de leur faire croire à une punition divine pour la profanation des lieux saints. Cela pourrait même les convaincre de restituer d'eux-mêmes la statue, si on s'y prend bien. Je pense que Messire Hugues de Pain serait le plus convaincant pour cette partie du plan, surtout s'il consent à se déguiser en prêtre.
"
Hugues de Pain se leva d'un bond, rouge de colère et les yeux exorbités.
"QUOI ? Vous voulez que moi, un croyant, j'usurpe l'identité d'un homme d'église ?
- Pas exactement. Je ne vous demande pas d'assumer la fonction de prêtre en prêchant devant des fidèles, mais seulement de jouer un rôle face à une bande de barbares qui n'y connaissent rien. Votre ferveur et votre parfaite connaissance des questions religieuses vous aideront à trouver mieux que quiconque les mots justes pour les impressionner. Songez aux buts de cette mission : tout d'abord récupérer un objet sacré de première importance, et à plus long terme, dissuader de futures attaques et par là même, éviter l'assassinat d'autres prêtres qui, contrairement à vous, ne sont ni armés ni entraînés pour se défendre. Cela justifie bien de raconter quelques mensonges à une bande de profanateurs, non ?"
Hugues de Pain se calma quelque peu, mais sa réticence à endosser indûment la robe d'un prêtre était encore bien visible. Ce fut Olivier de Clisson qui trancha :
"Si ce plan est approuvé par tous, vous jouerez ce rôle, c'est un ordre. Et si ça vous trouble, vous irez vous confesser après."

Dernière modification par Helyanor (2016-02-19 14:58:10)

#37 2016-02-23 16:59:18

Andior

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Dagobert acquiesca à l'idée du plan d'Elverid. Il avait toutes les chances de fonctionner. Il posa ses coudes sur la table, et se pencha vers Tancrède :

"Nous n'avons pas besoin de ramener de l'or en Okord. Nous ne sommes pas venus ici pour cela. Ce dont nous avons besoin, c'est d'informations, de cartes, ou de bons contacts afin d'établir de bonnes relations entre Okord et Österlicht.
Que pouvez-vous nous fournir en échange des services que nous vous rendons? Des cartes d'Österlicht? Une carte plus globale, et plus précise que ce que nous avons en Okord? Des informations importantes sur nos royaumes voisins?
Avez-vous assez d'influence en Österlicht pour parler aux hauts dignitaires, et leur parler de la main que leur tend Okord?
Voilà ce que nous avons besoin de savoir, Magnat Tancrède. Ce serait un plaisir d'aider vos gens, mais il nous faut quelque chose en contrepartie, car nous n'avons pas été envoyés par nos seigneurs seulement pour éliminer les barbares qui terrorisent votre peuple."

#38 2016-02-24 11:35:14

Eugénée Anet

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Expédition Sud-Ouest : direction Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)
troupe Aymar = 5 chevaliers, 23 cavaliers
troupe Andior = 5 chevaliers, 5 cavaliers, 5 espions
troupe Pandolf = 100 chevaliers, 98 cavaliers
troupe Helyanor = 5 chevaliers, 24 cavaliers

-------------------------------------------------------------------------------

Le magnat Tancrède écoute attentivement ses invités, mais tout en le faisant il secoue la tête négativement, l’air navré.
Dame Elverid vous connaissez mal les cavaliers du désert. Je ne vous en veux pas, ce sont des gens qu’il ne fait pas bon connaître. Ils sont très mobiles comme l’a fait remarquer notre ami, messire de Clisson. Ils ne parlent pas notre langue et ne rencontrent nos gens que pour les tuer. Ils attaquent les villages et les lieux saints où ils savent trouver de l’or, mais ne perdent pas de temps à interroger les populations.  Vous ne pourrez les attirer dans un piège. Les cavaliers sont nomades et vivent en tribus. Pendant la saison sèche, ils se rassemblent dans un grand campement et c’est de là qu’ils lancent leurs razzias. Quand les premières pluies arrivent ou lorsqu’ils estiment le butin suffisant, ils se séparent et repartent dans les fins fonds de leur territoire. Ce campement se situe dans les grandes steppes, mais il ne doit pas être si loin que cela. A cinq ou six jour de cheval tout au plus.
C’est certainement là que se trouve la statue avec le reste du butin. Il y a aussi leurs femmes et leurs enfants ainsi que leurs troupeaux.
C’est là. Au cœur de leur rassemblement, que vous devez frapper.  Les cavaliers sont partis de nombreux jours allant toujours plus loin pour piller. C’est un va et vient continu. Le campement n’est surement pas très protégé. Personne n’oserait s’y aventurer. Seule une force rapide et puissante peut les surprendre. Leurs tentes, leurs troupeaux, leurs femmes et leurs enfants ! Voilà leur point faible.
Si vous détruisez le camp, ils seront désemparés et n'auront d'autre choix que de repartir.
Puisque vous êtes intéressé par des cartes de la région, la basilique de Pankhord est adossée à une université reconnue dans tous l’Osterlich. Les moines du Preskoleny de Pankhord sont des copistes qui reproduisent un savoir millénaire. La bibliothèque a été brulée lors de la dernière razzia, mais ce n’est pas la première fois. Les moines ne gardent que des copies mais le vrai fond, les milliers d’incunables qui sont leur trésor, sont conservés dans des grottes secrètes situées dans les montagnes environnantes.
Nul doute que si vous amenez la statue du Zwiastun avant que les cavaliers ne repartent dans leur steppe, les moines ne pourront rien vous refuser et vous donneront accès à tous les savoirs que vous désirez.
Rendez-vous à Pankhord! C'est à une semaine de marche vers le sud. Je vous ferai une lettre d'intronisation pour le magnat. Je vous fournirai également des porte-gonfanon à nos couleurs pour que nul ne vous tracasse en chemin. de toute façon personne n'osera intercepter une force comme la vôtre.

#39 2016-02-25 01:12:06

Pandolf de Kerroperh

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Osmond se rappelait les consignes de son maitre mais il sentait là une bonne occasion de nouer des liens solide avec les peuples locaux. Il fallait agir vite avant le retour des brigands et comme la dernière fois ne pas hésiter à prendre des armes si les reconnaissances sur le campement ennemis s’avéraient favorable.
Regardant ses compagnons de route puis le magnat dans les yeux.

Sir les seigneurs d'Okord sont prêt à vous aider mais comme la dernière fois nous aurons bien besoin de vos hommes pour nous guider à travers ses steppes.
Nous sommes prêt à partir dans l'heure si vos hommes sont prêt !

#40 2016-02-27 12:00:36

Aymar

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Après de rapides discussions, les envoyés d'Okord se mirent rapidement d'accord. Reprendre cette statue était le meilleur moyen pour obtenir cartes et se rapprocher de la noblesse d'Osterlich.

La troupe se mit rapidement en route. Exclusivement composée de troupes montées elle se déplaça rapidement sur le territoire d'Osterlich et atteint son objectif en quelques jours.

Le voyage s'était déroulé sans encombres, en effet, l'importance de la colonne les avait préservé des pillards ou de seigneurs trop zélé. Seul un petit baronnet avait voulu s'interposer mais avait rapidement renoncé devant le sauf conduit du Magnat Tancrède.

Comme précédemment, le magna leur avait fourni un contingent d'éclaireur pour les guider, ce qui, couplé à l'expertise des chasseresses du clan du Hibou leur avait permit d'avancer par une route rapide et sure.

Au soir, du sixième jour, la colonne était arrivée à quelques lieux du campement ennemi. Les éclaireur leur avait rapporté que l'ennemi ne semblait pas s'attendre à leur venue. Apparemment ils ne s'attendaient pas a ce qu'une telle force viennent vers eux.... A moins que tout cela ne soit une ruse.

Les seigneurs d'Okords se rassemblèrent en conseil de guerre.

Le plan était de foncer rapidement sur les barbares pour ne pas leur laisser le temps de s'organiser. Une troupe d'archer cheval était bien trop dangereuse.

Il fallait donc les charger et les engager rapidement au corps à corps.

Olivier de Clisson proposa le plan suivant :

Une première vague de cavaliers léger chargerait le camps dans le but de le désorganiser et de disperser les chevaux. Cela permettrait de couvrir la charge de la 2e vague, composée des lourds chevaliers, beaucoup plus lents.

2 unités de cavaliers couvriraient les flancs de la 2e vague et empêcherait sa prise de flanc.

Enfin une dernière unité composée notamment des éclaireurs du Magnat et de quelques cavaliers et chevaliers servirait de réserve tactique et soutiendrait l'assaut grâce aux unités de tirs.

#41 2016-02-28 01:15:57

Helyanor

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Le plan de bataille proposé par Olivier de Clisson fut approuvé à l'unanimité, et mis à exécution sans attendre. Le crépuscule était sur le point de tomber, et dans l'obscurité, les barbares auraient plus de difficultés encore à tenter de rattraper leurs troupeaux.
Elverid et ses chasseresses, cette fois, allaient faire partie de la première vague d'attaque. Elles avaient ordre de cibler en tout premier lieux l'enclos des bêtes pour les faire fuir. Il suffirait de quelques flèches incendiaires, et les clôtures construites sommairement ne résisteraient pas longtemps au troupeau de buffles pris de panique.
La troupe arriva rapidement en vue du camp barbare et, au signal d'Olivier de Clisson, la cavalerie légère se lança à l'assaut. Ces sauvages étaient décidément bien sûrs d'eux : il n'y avait même pas de fortifications. Lorsque les premières flèches incendiaires frappèrent les tentes, leurs occupants se précipitèrent dehors avec leurs armes pour tenter de se défendre. Il y avait là majoritairement des femmes et des vieillards : comme prévu, les hommes devaient tous être partis pour des raids de pillage de plusieurs jours.
Elverid et ses chasseresses foncèrent vers les enclos où étaient parquées les bêtes et y boutèrent le feu. En peu de temps, buffles et chevaux s'enfuirent et se dispersèrent dans toutes les directions, brisant les clôtures. De nombreuses femmes barbares se lancèrent à la poursuite de leurs bêtes dans l'obscurité tombante. Chez les ennemis, la confusion était totale. De nombreux soldats des trois autres groupes d'expédition avaient enduit leurs armes du poison hallucinogène distribué par les chasseresses d'Elverid, et les barbares qui avaient tenté de se défendre étaient, pour la plupart, en train de se trainer au sol en hurlant.
De son côté, Hugues de Pain fouillait toutes les tentes l'épée à la main, en courant comme un fou de l'une à l'autre, à la recherche de la précieuse statue.
En bordure du campement, Elverid aperçut des cages où étaient enfermées plusieurs dizaines de personnes. Elle rejoignit immédiatement Olivier de Clisson pour le lui signaler.
"Regardez là-bas ! Ce sont probablement des Österlichois qui ont été enlevés pour être vendus comme esclaves ! Dès la bataille terminée, il faudra recenser tous ces gens."

Dernière modification par Helyanor (2016-02-28 09:30:36)

#42 2016-02-28 20:28:41

Eugénée Anet

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Expédition Sud-Ouest : direction Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)
troupe Aymar = 5 chevaliers, 23 cavaliers
troupe Andior = 5 chevaliers, 5 cavaliers, 5 espions
troupe Pandolf = 100 chevaliers, 98 cavaliers
troupe Helyanor = 5 chevaliers, 24 cavaliers

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Le passage de la cavalerie lourde fit l'effet d'une tornade. Les lourds destriers renversaient tout sur leur passage, Les chevaliers frappant tous ceux qui passait à leur portée sans considération d'age ou de sexe.
D'ailleurs ces vieillards vêtus de peaux de bête, ces femmes dépoitraillées, ces enfants nus méritaient-ils le nom d'êtres humains?
Que ce fût le souvenir des prêtres de Podeszwa cloués à la porte de leurs églises, ou le souvenir légendaire encore tenace de l'invasion de la reine Yselda, tous avaient de bonnes raison de n'épargner personne.
Qu'ils meurent jusqu'au dernier et que leur race maudite s'éteigne.  C'était ce que devaient se dire les combattants qui perpétuaient ce massacre.
Les cavaliers des steppes n'étaient pas là. Trop confiants dans la crainte qu'ils inspiraient, ils ne s'étaient pas imaginés qu'on oserait les frapper sur leur territoire. Ils savaient les magnats terrés derrière les murs de leurs châteaux et les Strolatz partis vers l'Est et leur guerre civile. Comment auraient-ils pu imaginer qu'une petite armée,venue des lointaines terres d'Okord, viendraient ses mêler de leurs razzias.
La bataille dura jusqu'à ce que la nuit noire empêche sa continuation. Certains s'acharnèrent encore sur les derniers barbares, mais il devenait difficile d'en trouver encore de vivants.
Combien en avaient-ils tué? Nul ne le savait. Ils n'avaient pas compté. La nuit leur masquait l'ampleur du drame. La bataille était un succès totale qui allait bien au-delà de leur espérance les plus folles. Ils ne comptaient pas même un blessé.
Hugues de Pain, le cheveu en bataille, le surcot déchiré et couvert de sang, brandissait triomphalement, dans la lueur des tentes en feu, la statue de Zwiastun qu'il venait de trouver. 
Un mécréant aurait trouvé sa taille décevante mais lui ne voyait que la sainte relique.
D'autres arrachaient ce qu'ils pouvaient aux cadavres. Colliers de coquillages, dagues recourbées et délicatement ouvragées, bijoux en or.

Olivier de Clisson ne voulait pas s'attarder mais il était difficile de regrouper la troupe. Le campement était très étendu et les hommes s'étaient égayés un peu partout à la recherche d'un butin. Ils fouillaient les coffres, enroulaient les tapis déchiraient les coussins  à la recherche d'or. D'autres étaient partis assez loin à la recherche des troupeaux qu'ils comptaient ramener et monnayer.

Ce n'est qu'au petit matin, un peu avant l'aube que la troupe put prendre le chemin du retour. leur progression était ralentie à cause des troupeaux qu'ils poussaient devant eux, du poids du butin qui encombrait leurs selles et des prisonniers qu'ils avaient libérés de leurs chaines mais qui étaient à pied et que les mauvais traitements avaient affaiblis?

Vers Midi, alors qu'ils étaient sur une plaine immense à une bonne journée de marche de Pankhord, ils aperçurent un nuage de poussière sur leurs arrières.
Au début cela ressemblait à ces phénomènes fréquents que l'on observe dans les désert comme le passage d'une trombe, mais le phénomène grossissait et semblait se rapprocher.
Quand ils purent distinguer une ligne souligner l'horizon d'un trait noir, le doute n'était plus permis.
Il s'agissait des cavaliers des steppes.
Ils avaient du rentrer à leur campement et découvrir le charnier.
Suivre les traces qu'ils avaient laissés était un jeu d'enfant.
Et maintenant ils étaient là! en train de charger!  Pétris de rage et avec une grosse envie de vengeance.

#43 2016-02-29 00:17:45

Helyanor

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Tout comme ses compagnons, Elverid observait avec inquiétude la horde qui s'approchait dans un nuage de poussière qui rendait les ennemis difficiles à dénombrer. Elle repensa à cette nuit de tuerie. Il aurait été plus sage de se contenter de disperser les troupeaux de ces sauvages, de détruire leurs réserves de nourriture et de repartir aussitôt avec la statue et les paysans österlichois qu'on avait pu leur soustraire. Mais les hommes avaient été incontrôlables et le résultat était là : les barbares revenaient en force, plus assoiffés de sang que jamais.
Soudain, elle entrevit une solution.
"J'ai une idée ! Placez le troupeau entre eux et nous ! Et essayez de faire en sorte que les bêtes occupent le plus possible d'espace en travers du passage, que les barbares ne puissent pas les contourner facilement !"
Les chasseresses firent faire demi-tour aux bêtes et les placèrent face à la horde de cavaliers qui se rapprochait toujours.
Elverid poursuivit ses explications.
"Il faut placer le plus possible d'obstacles entre eux et nous pour les ralentir et les désorienter. Je recommande de mettre également en place un mur de feu. Il faut rassembler le plus possible de broussailles, y ajouter au besoin tout ce que notre chargement compte de matériaux inflammables, y jeter de l'huile, disposer le tout en tas rapprochés à l'arrière du troupeau sur toute la largeur de terrain occupée par les bêtes, et y bouter le feu avant que les ennemis ne se déploient. Avec un peu de chance, les bêtes s'affoleront et soulèveront un nuage de poussière qui s'ajoutera à la fumée des brasiers, mais tout ce qu'on peut prévoir de leur comportement, c'est qu'elles n'iront pas vers le feu. En tout cas, ça devrait semer la confusion chez les barbares. Je pense qu'ensuite, il vaut mieux les affronter et avoir l'avantage de la surprise, plutôt que de fuir au risque d'être rattrapés plus tard. Nous pourrions nous scinder en deux ou plusieurs groupes pour les prendre en tenaille. Nous avons toujours l'avantage que nous procure le poison hallucinogène. Pendant que nous combattrons, les civils österlichois poursuivront leur fuite avec une petite escorte et la statue. Qu'en pensez-vous ?"

L'idée d'Elverid posait les premières bases d'un plan de bataille qui devait encore être affiné. Les trois autres chefs d'expédition étaient plus expérimentés qu'elle en stratégie et leurs conseils allaient être précieux. Olivier de Clisson fit remarquer que les civils seraient trop vulnérables s'ils étaient rattrapés en fuyant à découvert et qu'il fallait mieux qu'ils se barricadent et trouvent des armes pour se défendre. Dagobert insista la nécessité de prendre les barbares de vitesse et d'engager le combat rapproché avant qu'ils ne parviennent à se déployer et à les encercler. Osmond, enfin, suggéra d'attacher à la queue de quelques bêtes en périphérie du troupeau les tapis de fourrure saisis au camp barbare afin de soulever encore davantage de poussière.
En se concertant ainsi, les quatre chefs d'expédition parvinrent rapidement à mettre au point un plan de bataille en deux phases :

386784RPOkordPlandebataille.png

Le troupeau et le mur de feu furent mis en place rapidement. Leur fonction était double : tout d'abord former un obstacle pour les barbares, et leur masquer leur cible avec la poussière soulevée par les bêtes et la fumée des feux. Les deux groupes de cavaliers se postèrent aux deux extrémités du mur de feu, de façon à n'être vus qu'au dernier moment par les barbares qui le contourneraient. Enfin, les chevaliers se postèrent face à une ouverture assez étroite au milieu du mur de feu, devant les civils protégés entre deux murs de feu latéraux, afin de pouvoir intervenir dans une seconde phase de bataille, si des barbares tentaient de passer au centre après dispersion du troupeau.

Dernière modification par Helyanor (2016-03-01 22:41:42)

#44 2016-02-29 23:02:10

Aymar

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Osterlichois, si vous voulez vivre, battez vous ! Renversez les chariots et barricadez vous !

Olivier de Clisson tenta de calculer leur chances de survies, mais il y avait trop d'inconnues. La première était le nombre d'assaillant... Le mur de poussière à l'horizon semblait énorme, mais cela pouvait être aussi bien une ruse.


Hommes du Sudord, en formation ! Tenez fermes vos lances et restez groupés ! Gardez vos formations coute que coute !

Hugues ! Avec vos hommes, attachez des branches à vos selles, fait le plus de poussière possible et masquez l'avance  de la cavalerie lourde !

Nous prenons la pince gauche ! rabattez les moi au centre sur les chevaliers ! NE VOUS DISPERSEZ SURTOUT PAS

HOMME DE BOIS MAURY, PODESZWA !


Olivier de Clisson mit en branle sa monture et les troupes de Bois-Maury s'élancèrent rapidement en soulevant le plus de poussière possible pour masquer leur nombre. Au loin les cavaliers des steppes s'approchaient et faisaient de même. Il savait que leurs chances de survies pouvait être minime. Il fallait compter sur leur point fort, le corps à corps. Si ils arrivaient à forcer les cavaliers des steppes à combattre dans une mêlée, ils avaient gagné.

Mais avant il allait falloir ruser et couvrir l'avance des chevaliers en armure.

Que Podeszwa nous garde ....

Dernière modification par Aymar (2016-03-01 23:01:08)

#45 2016-03-02 15:34:47

Eugénée Anet

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

On me presse de terminer l'évent Exploration.
Aussi ce post sera le dernier.
Je remercie toux ceux qui ont participé à cette aventure et je leur dis bravo.


Les cavaliers barbares chargent un petit nuage de poussière. Ils sentent leur ennemi à portée et aiguillonnent leurs poneys déjà fatigués par le retour de leur dernière razzia et la poursuite des Osterlichois qui ont perpétré le massacre dans leur campement.
Mais au fur et à mesure qu'ils avancent, le nuage s'élargit et se teinte de larges volutes noires.
naturellement et fidèles à leurs techniques de combat, les archers montés s'étalent pour envelopper l'ennemi qu'il ne voit toujours pas. ils dévient leur course.
Dans le même temps les cavaliers Okordiens, après s'être déployés sur les deux ailes, reviennent vers le centre dans un vaste mouvement circulaire. Ils se sont formés en deux lignes serrées qui se referment sans tenir compte des barbares qui les dépassent sur leurs ailes pour les prendre à revers. 
La poussière et la fumée a trompé les barbares. Le centre s'aperçoit trop tard qu'il fonce sur la masse compacte des troupeaux. Les deux ailes qui contournent la cavalerie Okordienne se retrouvent face aux chevaliers.
La bataille s'engage au milieu de la fumée et de la poussière, dans le chaos le plus total.
Les cavaliers Okordiens se rabattent sur le centre des barbares et les engagent au corps à corps. Ces derniers bloqués par les troupeaux se trouvent pris au piège.
Les chevaliers, méprisant les flèches essayent d'aller au contact des archers montés, sans succès, mais les empêchent de manoeuvrer et désorganisent leurs rangs.
Bientôt, plus personne ne sait où il est  et où se trouve l'ennemi. la poussière forme une sorte de brume jaune d'où sortent des fantômes hurlants. Les cavaliers se font surprendre par les flèches ou, au contraire, transpercent les barbares emportés par leur montures et qui les voient trop tard.
Au bout d'une heure il n'y a ni ligne ni stratégie mais des cavaliers galopant en tous sens dans le brouillard. Ils se repèrent à la taille de leurs adversaire. Les Okordiens dominent leurs ennemis d'un bon mètre et leurs longues épées leur donnent un avantage certain. 
Les hommes à pied transformés en archers et abrités derrière les quelques chariots qu'ils avaient ramenés du campement ennemi, lancent leurs traits contre tout les barbares qui viennent s'écraser contre leurs défenses. D'autres équipés de lances finissent le travail.
Les hommes tombent de part et d'autre. Quand ils s’aperçoivent que les chevaliers sont trop protégés, les barbares attaquent leurs chevaux. Les chevaliers se retrouvent à pied, leur destrier tué sous eux. Beaucoup finissent criblés de flèches par des cavaliers qui débouchent de toute part en les harcelant. D'autres regagnent la barricade. La bataille fait rage pendant tout l'après-midi. Au fur et à mesure que les morts et les blessés s'accumulent le champs se réduit et se concentre sur les chariots.
La lumière rouge du soleil couchant transforme le brouillard de sable en voile sanglant. Les barbares, comme pressés d'en finir attaquent les derniers survivants dans des charges furieuses. Bon nombre d'entre eux finissent empalés sur les lances des défenseurs.
Soudain, alors qu'ils se retirent pour une énième charge, les barbares ne reviennent plus
Le soleil vient de se coucher.
Les barbares ne se battent pas la nuit, car alors leur âme risque de rester prisonnière de l'obscurité à jamais.
Les derniers survivants se regardent hébétés.
Ils peinent à croire que la bataille est terminée et qu'ils sont saufs.
Les barbares sont repartis vers la steppe.
Les hommes restent encore une heure sur le qui-vive. la poussière retombe découvrant un vaste charnier d'hommes et de chevaux.

Aymar perd 3 Chevaliers et 15 cavaliers
Andior perd 4 chevaliers, 1 cavalier et 3 espions
Pandolf perd 62 chevaliers et 80 cavaliers
Helyanor perd 2 chevaliers et 12 cavaliers

Ils ont pas mal de blessés. Les chariots encore en état, sont remis sur leurs roues et attelés de chevaux. Les valides chargent ceux des leurs qui ne peuvent plus marcher et les corps de leurs infortunés camarades. Les dépouilles des barbares sont laissées aux vautours. ils n'ont pas fait le décompte mais il y en a plus de 300.
ces préparatifs terminés, ils se dépêchent de se mettre en route. Il faut qu'ils soient de retour à Pankhord avant le lever du soleil.

Le butin qu'ils ramènent s'élève à 100.000 pièces d'or, mais le plus important, c'est la statue du Zwiastun.

Arrivés à Pankhord on les traite en libérateurs.  Une chapelle ardente est dressée pour les morts et des messes sont dites dans toute la ville.
Bien entendu les érudits sont prêts à vous renseigner. Ils ne peuvent rien refuser à des héros.

#46 2016-03-02 23:04:22

Helyanor

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Les survivants du groupe d'exploration arrivèrent à Pankhord aux premières lueurs de l'aube. Olivier de Clisson chevauchait en tête, flanqué d'Hugues de Pain qui tenait toujours précieusement la statue du Zwiastun. Derrière eux, les quelques soldats encore indemnes encadraient les civils österlichois. Elverid ne s'éloignait pas des chariots transportant les blessés. Dagobert et Osmond, enfin, fermaient la marche.
Dès qu'ils eurent franchi la porte de la ville, ils furent entourés par la foule des habitants qui semblait les avoir attendus avec impatience. Ils apprirent que le Magnat Tancrède avait dépêché un messager pour annoncer leur venue.
Hugues de Pain avait hâte de pouvoir rencontrer les prêtres de la basilique et leur restituer la statue. Les quatre chefs d'expédition, quant à eux, pensaient surtout aux documents qu'ils allaient pouvoir consulter et rapporter avec eux en Okord. Mais pour l'heure, tout le monde avait besoin de repos avant tout.
Elverid entreprit immédiatement d'examiner les blessés. Elle n'avait pu administrer que quelques soins d'urgence sommaires aux plus gravement atteints juste après la bataille, et l'état de certains d'entre eux devenait préoccupant. Elle-même s'était fait une entorse peu avant la fin de la bataille lorsque son cheval avait été renversé, et la douleur lancinante qui la taraudait à chaque pas la maintenait éveillée malgré la fatigue. Dagobert s'aperçut qu'elle boitait et s'approcha d'elle.
"Vous avez besoin d'aide ?
- Je risque d'être à court de potion pour nettoyer les plaies. Ces sauvages doivent avoir trempé leurs flèches dans du jus de charogne pour causer des blessures qui s'infectent de cette façon. Certains hommes commencent même à avoir de la fièvre. Pensez-vous qu'on puisse trouver des plantes médicinales dans cette ville ?
- Bonne question... On pourra sans doute demander aux érudits de la basilique de nous procurer les remèdes qui vous manquent."

#47 2016-03-04 01:53:55

Aymar

Re : Expédition - Sud-Ouest : Sud (Aymar, Andior, Pandolf, Helyanor)

Pankhord devait être une belle ville autrefois, mais la ville comme toutes les autres de la région portait des cicatrice de la guerre et des différents pillage qui avaient pu s'y dérouler.

Comme prévu, les okordiens furent accueilli en héros par la population, ravie que quelqu'un se soit enfin occupé des cavaliers des steppes qui ravageait les hameaux isolés depuis des mois.

Elverid courait de droite à gauche afin de soigner les blesser mais les autre commandant avaient une autre idée en tète.

Ils se rendirent au Preskoleny de Pankhord afin de rendre la relique. Les yeux d'Hugues de Pain brillait comme un enfant de 5 ans et trahissait son excitation de rendre à ces moines cette relique.

Les okordiens furent accueilli en héro par les moines.

"Nous n'avons rien fait qui fasse de nous des héro, répondit humblement Olivier de Clisson. Nous avons fait ce que n'importe quel homme digne de ce nom aurait fait. Mais si vous souhaitez vraiment nous remercier, sachez que nous avons été envoyé en Osterlich, initialement pour récupérer des informations sur la région. La réputation de votre Preskoleny est parvenu jusqu'à nous et si pouviez nous aider a dresser des cartes de la région et des entités politique, principauté et autre, nous vous serions extrêmement reconnaissant"

Des cartes, des informations sur les seigneuries osterlichoise du sud d'Okord, car après tout, c'était pour cela que le Roi Jacquouille les avait envoyé ici.

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