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#101 2016-02-22 06:41:06

Olonais

Re : Expédition - zone Est

les portes de la cité fermées, il fallait attendre discrètement , dans cette auberge, assis autour de la table ils dégustaient la spécialité locale accompagnée de bière en attendant d'emprunter "la traversée de Baldir"  via cette forteresse surplombant la montage. Estimer les pierres aux plus proche et par delà les riches vallées d'Osterlich, direction l'Est.

La gargote rustique était bien entretenue par le patron bidonnant et souriant qui contrasté à lui seul avec cette habituelle morosité rencontrée dans les rues, sa joie de vivre, sa bonne mine au teint rougeaud, il transmettait une partie de sa bonne humeur à ses clients.

personne n'avait réellement une idée de quand le passage se rouvrirait, mais les cadavres des Okordiens remontant le fleuve laissaient entendre que bientôt il pourraient repartir.

Une bref discussion le temps de répéter le même scénario que sur la place. Elle loua 2 chambres aux cas ou il fallait passer la nuit, ne manqua pas de le féliciter de sa cuisine et si il pouvait la prévenir dés que la route rouvrirait ainsi que lui mettre un petit panier de provision composer de ses meilleurs gourmandises. 

Dans la chambre avec sa soit disante escorte elle donnait à l’abri des regards, en chuchotant audiblement comme seul ses lèvres pouvaient le faire les dernières consignes, tous l'écoutaient.

--"Jouons jusqu'au bout notre rôle, nous filerons vers l'Est pour récolter des informations, situer les routes et les points stratégiques, vous l'entendez déjà de la bouche de ces Osterlichois il n'y aura ni commerce ou autre nous préparons une guerre."--

Dernière modification par Olonais (2016-02-22 12:38:34)

#102 2016-02-22 21:47:50

Eugénée Anet

Re : Expédition - zone Est

Impasse : Phase 13.

Léana voit vite ses projets tomber à l’eau.
Si Kamdaus finit en effet par rouvrir la porte Ouest pour permettre aux paysans qui s’étaient réfugiés dans la ville de retourner aux champs, les autres accès de la ville restent fermés et sous bonne garde, les österlichois craignant qu’une autre armée d’Okord n’arrive pour les envahir. La traversée de Baldir est quand à elle toujours barrée par les Strolatz royaux, pour une période indéterminée. Impossible de continuer votre expédition de ce côté là. Une semaine passe sans que la moindre ouverture ne se profile.
La route du nord serait envisageable si vous n’étiez pas tant à court de provisions et en plein pays hostile. De plus, votre long séjour dans la ville a épuisé votre stock de pigeons voyageurs, et vous ne pouvez donc plus communiquer avec Okord. Pour Léana, c’est l’impasse.

————————————————

Pour le reste de l’expédition, les quelques jours de repos dans la vallée des monastères sont bienvenus. Le départ progressif des hommes pour Okord rend du cœur à la tâche à ceux qui sont encore présents, et les murmures de rébellion se font plus distants. Hélas, les moines avec lesquels vous avez l’occasion de discuter sont formels : la région est dangereuse. Il y aurait des fourrageurs à la solde de Baudouin, et des bandits de grand chemin un peu partout sur les routes. La situation devrait aller en s’améliorant à la fin de la guerre civile, mais dans l’immédiat, les seigneurs sont à la guerre et leurs garnisons plus assez nombreuses pour faire maintenir l’ordre dans les campagnes...
Vos hommes restants sillonnent les montagnes attenantes, dans l'espoir de trouver une voie sûre qui vous permette de continuer votre avancée, mais aucun chemin ne vous permet de sortir de la vallée sans revenir jusqu'à Kamdaus. Il va donc vous falloir rebrousser chemin, faute de perspective. Il ne vous reste d’ailleurs bientôt plus qu’assez de nourriture pour rentrer, et les prêtres sont loin de posséder des stocks faramineux. Dans l’intervalle, vous parvenez néanmoins à négocier avec les Ojciek locaux l’envoi d’un chargement d’argent pur depuis Okord : avec la guerre, ces prêtres ne sont plus ravitaillés en métal pour leurs ornements, et il y a là l’occasion de faire un joli bénéfice.

Cargaison commerciale : Ixarys, Oman, Djanto et Piland gagnent chacun 5000 pièces d’or.

Vous l’aurez compris, nous arrivons à la fin de l’expédition.
Il vous reste une phase de jeu optionnelle, puis je conclurais cette exploration d’Österlich-Est.

Vous récupérerez vos survivants en or, et vos gains divers ramassés pendant le voyage.
Il y a eu des hauts, des bas, des erreurs et des coups de génie. Rappelez-vous seulement que, comme souvent, le voyage compte plus que la destination !

#103 2016-02-22 23:30:40

Ixarys

Re : Expédition - zone Est

Promesse faîte, promesse dû.
La conversation dans le monastère avait été intéressante, sinon agréable.
Voir enfin des visages non hostiles dans cette contrée à la mention de leur nom avait fait beaucoup de bien à Nessa, et à ses hommes, cela se voyait aussi sur leurs visages.
Quelques discussions notées et cartes dessinées par les bons soins de Yalem plus tard, un au revoir amical aux moines, et Nessa s'en retourna vers leur campement, une question dans la tête.
Comment diable faire traverser un convoi d'argent à travers cette contrée si hostile aux okordiens ?

Des accolades aux chefs des compagnies meurtries de l'expédition en Österlich, un clin d'œil ponctuant un « Fais pas le con », un sourire après « Reviens vivant, ce serait bête », une tape sur l'épaule suite à « Prends soin de toi ».
Après de pareils épreuves, des liens forts étaient nés entre certains guerriers des différents groupes.
Le départ imminent rendait le sourire au plus blasé des Gardes Pourpres.
une grimace compatissante aux soldats du reste de l'expédition pour certains, un large sourire narquois pour d'autres.
Chacun sa façon de se dire au revoir, après tout.

Alors que les trentes Gardes Pourpres se soit mis en route, l'atmosphère se fit plus tranquille, les grandes agitations du départ se calmèrent dans la routine du voyage.
Trente sur les quatre-vingt dix du départ. Un tiers de l'effectif qui avait quitté Okord.
En y repensant, Nessa eût un pincement véritable au cœur en se remémorant Forln, Bren, et tout ceux ayant trouvé la mort durant l'expédition.
Mais tant de récits à narrer à ceux n'ayant étés pas présents...
Cette mauvaise blague de la compagnie mercenaire à la rencontre de la patrouille, qui avait fait rire le groupe une journée entière après que Bren eût expliqué ce qu'il avait dit au Burgeister, qui avait commencé en embuscade, et avait terminé en bataille rangée.
La retraite proprement épique sur le gué, ou tant d'okordiens avaient laissés la vie sur les bords de la rivière.
Et enfin, ce repos calme et mélancolique au monastère.
Les Lilas Gartzs n'avaient pas finis de faire parlés d'eux, Nessa se le jurait.

Après tout, ils avaient tant perdu, mais n'avaient-ils pas tant gagnés ?


***

Il tombait.
Toujours, sans fin depuis... Combien de temps ? Les heures n'avaient sans doute aucune emprise là où il était.
Autour de lui, des cascades, partout où se portait son regard. Comme s'il avait plongé dans un trou au beau milieu d'un océan.
Était-ce cela, la mort ?
Une chute éternelle ?

L'espace dans laquelle il chutait sembla progressivement s'amoindrir.
Lentement, les cascades se rapprochèrent de lui.
D'abord, elles commencèrent à lui lécher les doigts. Ensuite, elles avalèrent ses mains, puis ses bras et ses jambes.
Son torse se retrouva baigné dans l'eau, alors que des gouttelettes frappaient ses cheveux.
Curieusement, la sensation de fraîcheur dû à l'eau n'était pas présente. Comme s'il traversait de l'air, mais ralentit comme dans de l'eau.
Finalement, sa tête se retrouva immergée dans la cascade.
Et la fraîcheur trouva Forln.

Lorsqu'il se réveilla, se fut sur le ventre, le visage à moitié incrusté dans de la boue séchée, l'autre moitié lavée par l'eau du fleuve.
Le bruissement de l'eau aux oreilles, dérangé par des piaillements de charognards.
Sans se lever, il jeta un bref coup d'œil et observa son champ de vision.
La situation n'avait pas l'air de bouger beaucoup. Ça et là, des piles de cadavres indiquaient là où des chemins avaient étés déblayés.
"Déblayés. Le mot résonna dans son esprit. Déblayer un champ de cadavres comme de la terre, faire des piles de corps comme des tas de mauvaises herbes.

Lentement, il porta sa main gauche jusqu'à son front, qui palpitait. Il y découvrit, du bout de ses doigts, une bosse qui lui sembla grosse comme un œuf. Une vilaine excroissance, comme si une corne était en train de pousser sous sa chair et n'attendait que le moment de sortir.
Forln s'imagina un instant homme-bête sur deux pattes, comme dans les légendes pour faire peur aux enfants, avec une unique corne au milieu du front.
Et ils auraient eût peur, les enfants, à voir un cadavre maculé de boue et de sang tressautait au sol, un gargouillis indiquant un rire se frayant difficilement un chemin dans une gorge contenant du sang et de la morve.

Rire lui faisait mal à sa poitrine, mais Forln en avait besoin. Il ne pouvait supporter l'idée d'être seul au milieu d'un millier de morts.
Mais il était bien là, dans la boue. Il n'avait pas envie de bouger. De rester mort, comme tout les autres autour de lui...

Le choc de sa réflexion failli le faire glousser une seconde fois.
Il était vivant. Les autres étaient morts.
C'était très simple. Bête et évident, même.
Mais il était vivant, pour une bonne raison, sans doute.

Il cracha le contenu de sa gorge, du sang, de la morve et d'autres trucs dont il ne voulait pas savoir l'existence.
Il tâcha ensuite de se relever, à quatre pattes d'abord, puis debout.
Pour retomber aussitôt.
Mais Forln était un Nordien. Et un têtu. Il récidiva. D'abord, il tituba quelques pas, avant de retomber.
Chaque tentative, il marcha un peu plus, et la septième fois, c'est de la démarche (et du regard) d'un homme ivre que Forln observa les environs, unique homme au milieu d'un charnier.

Comment avait-il survécu ?
Comment avait-il fini assomé ? Comment ? Comment... Comment... Comment ?
Le souvenir de la bataille lui revint de plein fouet. Un mince sourire éclairci son visage sali d'un côté, propre comme une peau de bébé de l'autre.
Sacré Hareld, il l'avait assomé lorsqu'ils s'étaient fait encerclés. Pour qu'il ait une chance de survivre.
La vie d'un Garde Pourpre n'est que loyauté et sacrifice. Pour le Vicomte Ixarys, certes... Mais aussi entre eux, entre frères. Les liens d'une fraternité, qui sauve les siens lorsqu'ils le peuvent.
Et cela, Forln l'avait oublié. Peut-être même ne l'avait-il jamais remarqué.
Et il avait fallu un carnage pareil pour lui ouvrir les yeux.

Loin de ses remords, son estomac se rappella à son bon souvenir.
Depuis combien de jours n'avait-il pas mangé ? Trois, quatre jours ?
Du regard, il balaya le paysage, et vit un char de provision renversé, dressé comme un roc au milieu d'une mer de cadavres.
Il se dirigea tant bien que mal vers celui-ci, et s'ensuivit un festin pour son estomac.
C'est d'un pas un peu plus sûr qu'il se dirigea vers le fleuve, où il s'abreuva.
L'esprit un peu plus clair, une question lui taraudait l'esprit, désormais.
On l'avait dit mort, mais il voulait le voir de ses propres yeux.
Un peu plus au Nord-Est, devait se trouver le corps de son ami.
Bren.

Ces forêts étaient sacrèment touffues, c'était à se demander comment ils avaient pu les traverser en catastrophe, avec les chars de provisions !
Il tombait parfois sur quelques corps, d'Österlichois ou de Gardes Pourpres, qu'il reconnaîssait systèmatiquement. Mais pas de signes de Bren.
Il tomba sur un autre cadavre, un Garde, lui aussi.
À moitié couvert par la végétation, le cadavre était irreconnaissable.
Forln entreprît de dégager les plantes qui le couvrait, et se raidit brusquement en découvrant deux nouveautés.
Premièrement, le cadavre n'en était pas un.
Deuxièmement, le propriétaire de cet enveloppe, ou en l'occurence loque charnel avait un nom.

- Bordel ! Par tout les dieux, Bren !

Il en chialait.
Le brave et bourru Forln, Nordien à la barbe épaisse, chialait comme un gosse.

La chance avait sourit à Bren.
La gorge de l'éclaireur n'avait pas été traversée par une épée.
Il avait été égorgé.
Mais le destin avait apparemment décidé que Bren ne pouvait pas encore quitter ce monde.
Qui aurait pu expliquer que la lame qui avait égorgée Bren était émoussée ?
Qui aurait pu dire comment vivait-il encore ?
Qui aurait pu prouver que c'est le hasard qui avait mené Forln jusqu'à lui ?
Malgré toute cette conspiration des cieux, Bren était malgré tout bien mal en point, du pus s'écoulant du sourire à moitié cicatrisée sur son cou.

- Putain de bordel de... Je vais te tirer de là !

Il respirait encore, bien qu'il était inconscient.
Forln, les yeux toujours aussi brouillés de larmes, le prit dans ses bras et le porta jusqu'à la berge.
Là, il l'aspergea d'eau pour le rafraîchir et le nettoyer.
En effet, une fièvre de cheval s'était emparée de Bren.
Forln le laissa là et s'en alla, en quête de chevaux abandonnés, qui brouttaient paisiblement non loin des lieux de la bataille.
Quelques minutes plus tard, Forln grimpa à son tour sur un cheval, tenant par la bride les deux autres chevaux, l'un chargé de provisions, l'autre en rechange au cas-où.
Il avait mis Bren devant lui, le maintenant droit en le tenant entre ses bras.
Celui-ci ballottait de droite à gauche au gré des mouvements du cheval.

Deux guerriers blessés, mais nullement vaincus.

#104 2016-02-24 13:12:50

piland

Re : Expédition - zone Est

La semaine passée dans le calme parmi les moines avaient été reposante.

La semaine avait été bénéfique contrairement à la surveillance de la cité ou bien du château. En effet, il s'est avéré que les portes de la ville avaient été closes quand la rumeur d'une troupe d'Okord eut atteint la population. La recherche d'une faille dans l'infrastructure de la défense du château n'avait pas été concluante. La muraille du château était trop haute pour l'escalade. Pas de souterrains ou pouvaient s'écouler l'eau avait été trouvé. Les portes étaient fermées, le pont levis était remonté et seuls les soldats présent sur le chemin de ronde. Même si ils n'avaient pas l'air d'être nombreux les atteindre sans flèche n'était pas chose aisé.
De retour d'inspection il sembla plus que plausible que la décision d'arrêter l'expédition avait déjà été prise. Les groupes restant s'étaient préparé pour le voyage de retour.

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Les deux espions qui avaient atteins la ville juste avant la fermeture des lourdes portes s'étaient maintenant mélangé à la population et exécutaient leur mission. Un jour se faisant passer pour des commerçant, l'autre se faisant pour des mendiants ou bien des aventuriers leur permettaient de glané un maximum d'informations. Le plus gros souci provenait du fait qu'ils ne pourraient pas faire parvenir leurs informations. Ils n'avaient pas réussi à connaitre ni le jour, ni l'heure de l'ouverture où ils seraient libre. Peut-être que la rumeur d'une maladie mortelle et incurable permettrait de raccourcir le temps d'autarcie de la ville.

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La petite troupe d'Hucholoup sortit de la foret en direction du Magnat et de son escorte. Les deux torches avaient été allumées mais l'obscurité allait cacher leur véritable intention et permettre l'effet de surprise.
Arriver à quelques mètres du groupe les deux cavaliers déguisés en Strolatz prirent Hucholoup et le fit tomber au pied du Magnat bedonnant. Les autres "vrai" Strolatz ne bougèrent pas tellement la surprise les avait sidéré. Un groupe de Strolatz inconnu leur apportait, prisonnier, un des chefs de l'expédition. Incroyable.

Hucholoup, à genoux et la tête baisser regardant le sol, attendit quelques secondes avant de voir à 1 mètre 50 de lui son épée. Jusqu'à maintenant son plan se passait à la perfection mais le plus difficile allait venir.
Il entendit des phrases  qu'il ne comprenait pas. Sans aucune réponse de la part des "faux" Strolatz, la même phrase se fit répéter. Ce fut le moment où Hucholoup se jeta de toutes ses forces pour prendre l'épée. Il courut vers le Magnat pointe en avant pour embroché se gros porc qui avait fait tuer tant des siens.
L'effet de surprise fut total. La garde n'avait toujours pas réagit. Ils ne comprirent qu'au moment où ceux qu’ils avaient capturé l’Okordiens se retournèrent contre eux. Une lutte brève mais sanglante tua quelques garde Strolatz.
Hucholoup enfonça son arme jusqu'à sentir une raideur. Il avait atteint le Magnat quand il décida de partir en courant. Il courrait le plus vite possible mais les mains liées n'étaient pas pratique pour se déplacer quand soudain une douleur se fit sentir. Quelques seconde après sa vue se brouilla de sang et le noir fit son apparition.
Tout d'un coup ses yeux se r'ouvrèrent et l'insupportable douleur était toujours présente. Il ne pouvait que voir le sol se défilé sous ses yeux.

- Grand Intendant?

Pas de réponse.

- Grand Intendant? Vous m'entendez?
- Qu.... Que....quo....quoi?
- Vous avez réussi!!! Vous avez blessé le Magna. Regardez, votre épée est tachée de sang.

Sur cette information, il s'évanouie à nouveau. Non seulement il avait réussi mais en plus il était en vie et d'après ce qu'il avait compris, il n'était pas seul.

- Je veux revoir Okord....

#105 2016-02-25 18:18:32

Eugénée Anet

Re : Expédition - zone Est

Et je boucle l'exploration Est. J'espère qu'elle vous aura plu... en tant que maître du jeu, vous avez été des joueurs plutôt... inattendus dans vos décisions. J'ai dû m'adapter, mais ce fut enrichissant. big_smile

A titre de memento :

OR
Ixarys : 50000
Djanto : 17000
Olonais : 8000
Oman : 150000
Piland : 100000

HONNEUR
Ixarys : 250
Djanto : 100
Galdor : 150
Olonais : 250
Oman : 250
Piland : 250

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